Résidence services seniors : coup d’envoi des travaux en décembre Les travaux de construction de la résidence services seniors « La Cantate » débuteront fin décembre sur le site de l’ancien lycée professionnel Benjamin-Morel pour une ouverture programmée au printemps 2020. Les 129 appartements de cet ensemble unique dans l’agglomération seront loués à des retraités autonomes, mais en demande d’un accompagnement structuré. « La Cantate » comprendra également un restaurant, une piscine, une salle de gymnastique, un salon de coiffure, une cabine d’esthétique… À l’image d’un complexe hôtelier, une conciergerie sera ouverte 7 jours sur 7 pour répondre aux attentes des résidents et les accompagner dans la gestion du quotidien. Cette résidence, qui sera accessible via un parvis aménagé rue Benjamin-Morel, disposera d’un parking intérieur de 80 places le long de la rue Emmery. L’ensemble sera clos et bordé d’espaces verts sur l’arrière, où l’autre moitié des 7 000 m2 disponibles permettra de construire un immeuble de 61 appartements accessibles à tous les publics. Les deux tiers d’entre eux seront proposés en accession privée et le solde en location sociale. ensavoir+ Tél. 02 47 51 70 00. surleweb www.domitys.fr. Nouvelle avancée pour le projet immobilier du site Marine Le projet de construction d’un ensemble de commerces et de logements aux abords du Parc de la Marine poursuit son avancée après l’avis favorable prononcé, fin septembre, par la Commission départementale d’aménagement commerciale (CDAC). La prochaine étape pour ce programme immobilier qui contribuera à créer des boucles commerciales attractives entre le Pôle Marine, le centre-ville et le Centre Marine, concernera les fouilles archéologiques. Elles devraient intervenir entre le printemps et l’été prochain. Quant au démarrage des travaux de construction, il est aujourd’hui prévu fin 2018-début 2019 pour une livraison des commerces et logements au premier semestre 2020. Ce projet, initié et piloté par la Communauté urbaine et la Ville pour redynamiser le centre-ville au même titre que les projets Phoenix et DK’Plus de mobilité, proposera près de 4 000 m2 de surface de vente, répartis en 27 boutiques et deux moyennes surfaces. Il y aura également trois restaurants, une crèche privée, un petit programme de bureaux en co-working et la création d’espaces publics piétons. Concernant les logements, on compte 105 appartements répartis en trois plots : deux d’entre eux seront dévolus à l’accession à la propriété, alors que le troisième abritera des logements sociaux. 149 places de stationnement sont également prévues pour les voitures et plus de 210 m2 seront réservés au stationnement des vélos. Pour que chacun trouve à se loger en toute équité La Ville et la Communauté urbaine sont très attentives aux conditions d’accès au logement sur le territoire. C’est pourquoi, elles ont noué un partenariat pour une durée de cinq ans avec Action Logement. L’objectif général est d’adapter l’offre de logements à la demande à travers plusieurs décisions votées récemment par le conseil municipal. Favoriser l’accès au logement des travailleurs « précaires » Début 2018, Dunkerque sera terre d’expérimentation nationale avec la mise en œuvre du dispositif « Louer pour l’emploi » qui concernera au premier chef les salariés accédant à leur premier emploi ou en mobilité, et les bailleurs privés. Le délai moyen d’attente pour obtenir un logement social à Dunkerque est de 11 mois. Un salarié, souvent jeune, qui vient de signer un contrat de travail ou qui arrive sur le territoire ne peut attendre tant de temps pour se loger. C’est donc pour éviter que le logement ne devienne un frein à l’emploi que la Ville, la CUD et Action Logement ont décidé de mobiliser le parc locatif privé. Agir avec les bailleurs privés Action Logement garantira le bailleur privé contre l’éventuelle vacance du logement entre deux locations, et assurera sa remise en état après location, les impayés de loyer, les coûts de gestion, le conseil technique et un soutien financier pour la réalisation de travaux. Des garde-fous seront posés pour éviter tout abus, notamment en ce qui concerne le montant du loyer et la durée de l’aide apportée. Et en attendant qu’un logement adapté aux besoins et revenus du salarié soit trouvé, Action Logement pourra également prendre en charge le différentiel entre ce qu’il est capable de payer et le montant du loyer. Cette expérimentation mobilisera, dans un premier temps, une cinquantaine de logements du parc privé. Si elle s’avère efficace, elle pourrait être étendue à l’ensemble du pays. Encore plus de transparence dans les attributions Quand on parle attribution de logements, le soupçon de favoritisme demeure. Or, ce processus est du ressort des bailleurs sociaux. C’est pourquoi, en liaison avec ces derniers, la Ville a mis en place depuis deux ans, une démarche permettant d’identifier de manière objective les situations prioritaires pour accéder à un logement social. Une grille d’évaluation a ainsi été construite sur cinq critères : le lien emploi-logement, l’urgence sociale, l’inadaptation du logement actuel, l’environnement résidentiel et la dynamique du parcours résidentiel. Cette démarche franchira une étape supplémentaire en janvier prochain avec l’intégration de cette grille d’évaluation à un logiciel qui permettra d’identifier automatiquement les situations prioritaires. Chaque demandeur aura connaissance des critères pris en compte dans son dossier et pourra mieux comprendre les délais d’attente en fonction des typologies demandées. Article 3 Devenir propriétaire de son logement social Ces cinq prochaines années, 250 logements sociaux seront vendus par les filiales HLM d’Action Logement à leurs actuels locataires. Il s’agit de favoriser l’accession à la propriété sur un territoire dont le prix des terrains est très élevé. En guise d’encouragement, Action Logement s’engage à offrir aux futurs acquéreurs des conditions particulières en cas de difficultés liées à la perte d’emploi ou à l’éclatement de la cellule familiale. Le produit des ventes, effectuées au juste prix, permettra aux bailleurs de réhabiliter le reste du parc locatif et d’acquérir 30 immeubles anciens en Basse Ville, à Soubise et dans le quartier de la gare pour les rénover avant leur mise en location ou en vente. Focus Action Logement partenaire de la Ville et de la CUD Action Logement est un organisme paritaire qui s’attache, entre autres, à faciliter l’accès au logement pour les salariés à travers l’ex 1 % logement. Il est représenté sur le Dunkerquois par deux filiales - la Maison Flamande et Logis 62 -, qui gèrent à elles seules quelque 5 000 logements sur le territoire communautaire, dont 3 000 pour la seule commune de Dunkerque. Parole d’élu Alain Simon, adjoint au maire au logement et à l’action foncière Qu’en est-il de l’offre de logement social sur le Dunkerquois ? Il y a 10 000 logements sociaux à Dunkerque. Nous enregistrons chaque année 3 600 demandes pour 1 500 attributions. La moitié des demandes émanent de personnes seules, alors que l’offre de petits logements ne représente que 20 % des logements disponibles. Il nous faut donc adapter l’offre à la demande. Outre les 400 logements que nous allons construire prochainement, le partenariat avec Action Logement nous donnera les moyens de mener une politique qui réponde aux besoins des Dunkerquois. Vous allez travailler avec les bailleurs privés ? Ils représentent 4 logements locatifs sur 10 sur le Dunkerquois. C’est un parc adapté à la mobilité et rapidement disponible. Nous allons travailler avec eux pour qu’ils puissent accueillir les salariés entrant en emploi ou en mobilité professionnelle. Vous renforcez également la transparence en matière d’attribution de logements sociaux ? Il existe 12 organismes HLM qui opèrent sur le Dunkerquois avec des conditions d’attribution qui varient de l’un à l’autre. Avec eux, nous irons vers encore plus d’homogénéité et de transparence, tout en sachant qu’elle est déjà la règle en matière d’attribution depuis 2014. Coup de pouce pour Soubise, Basse Ville et Gare Action Logement va acquérir 30 des 50 derniers immeubles inscrits à ce jour dans l’Opération de restauration immobilière (ORI) menée depuis de nombreuses années dans les quartiers de la Gare, Soubise et Basse Ville par la société d’économie mixte S3D pour le CUD. Si l’objectif initial était de retirer du marché des logements détenus par des marchands de sommeil, ces 50 immeubles vides d’habitants présentent aujourd’hui deux inconvénients majeurs : ils sont à la charge de la collectivité et donc du contribuable et amoindrissent l’attractivité des quartiers dans lesquels ils sont édifiés. Le montant de la vente de 30 d’entre eux à Action Logement contribuera à mettre pas moins d’une centaine d’appartements rénovés à la disposition de jeunes salariés ou de travailleurs en mobilité. Bientôt du neuf à l’Ile Jeanty On se souvient qu’en 2014 l’Ile Jeanty n’avait pas été reconnu comme priorité nationale par l’Agence nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), nuisant de facto à toute restructuration ambitieuse du quartier. La convention signée par la CUD et la Ville avec Action Logement permettra de contourner l’obstacle ; elle apportera des moyens financiers pour construire un avenir à ce quartier dans les prochaines années, dans la continuité de l’atelier FIL en cours. En attendant, on sait déjà que le foyer ADOMA et ses 143 chambres sera lui aussi concerné par cette future cure de jouvence. À vos côtés pour faire face aux difficultés de la vie Les travailleurs sociaux du CCAS et de la Ville accompagnent chaque jour des Dunkerquoises et Dunkerquois de tous âges pour trouver ensemble des solutions répondant à leurs préoccupations personnelles. Accueillir, accompagner, orienter : trois missions qui donnent tout son sens au service public pour les agents du Centre communal d’action sociale (CCAS) et des services municipaux en lien avec l’action sociale. Ils mettent leurs compétences et leur expertise au service des Dunkerquois et ce, quel que soit leur âge ou leur catégorie socio-professionnelle. Trouver des solutions avec les partenaires Aider à l’ouverture de droits (RSA, complémentaire santé…), solliciter une allocation pour personne handicapée ou pour un parent âgé en perte d’autonomie, faire face à un ou plusieurs impayés de loyer, casser la spirale du surendettement…, autant de défis relevés au quotidien par les référents sociaux du CCAS au sein des antennes ouvertes dans tous les quartiers de Dunkerque. Ce sont des professionnels qui travaillent en réseau avec leurs homologues de l’Etat, de la Caisse d’allocations familiales (CAF), de la Caisse primaire d’assurances maladie (CPAM), du département, d’associations spécialisées pour répondre à un maximum de questions et trouver les bonnes solutions. Accompagner dans les démarches Il est bien loin le bureau d’aide sociale de grand-papa, où l’on venait quémander un peu d’argent ou quelques bons d’achats pour finir le mois. Si des aides ponctuelles existent toujours, elles ne constituent plus le socle de l’édifice. Le demandeur devient un acteur qui sait pouvoir compter sur l’expertise de professionnels. « En matière d’impayés de loyer ou de surendettement par exemple, explique Claire Bouchart, directrice du CCAS, nous nous appuyons sur l’adhésion et l’engagement des personnes qui nous sollicitent pour rétablir ensemble la situation. » Conseils et des services Il en va un peu différemment pour les dossiers RSA, APA, CMU… où le maquis administratif peut rebuter certains de nos concitoyens qui renoncent à faire valoir leurs droits. Les référents jouent un rôle de guide pour frapper aux bonnes portes et permettre ainsi à chacun d’aborder l’avenir un peu plus sereinement. Mais le CCAS, ce sont aussi des services apportés au quotidien, en particulier aux seniors, tels les repas à domicile, l’aide à domicile, les animations et plus largement le maintien du lien social. Quant aux personnes sans domicile fixe, elles bénéficient de la sollicitude conjuguée du CCAS, de la direction de la Ville en charge de la Solidarité et des associations spécialisées pour bénéficier de droits, d’une adresse ou d’un repas chaud d’un repas chaud pour se reconstruire peu à peu. Parole d’élue Catherine Seret, Adjointe au maire à l’action sociale et vice-président du CCAS Aller au CCAS ne va pas toujours de soi… Venir au CCAS ne doit pas être stigmatisant. À l’image de la nouvelle antenne de Dunkerque-Centre, nous travaillons à l’amélioration des conditions d’accueil des usagers. Nous proposons également des services facilement accessibles, tel le Point conseil budget créé pour prévenir et lutter contre le surendettement. Le CCAS et tous les services de la Ville travaillent aujourd’hui main dans la main… C’est particulièrement vrai en matière de prévention des expulsions. La direction du logement et le CCAS disposent d’une expertise reconnue qui permet de résoudre bien des situations délicates. C’est pourquoi, il faut les contacter dès les premières difficultés de paiement de loyers. Plus la démarche est précoce, plus les chances de conserver son logement sont élevées. Des nouveautés également dans les dispositifs ? En septembre 2018, le revenu minimum étudiant (RME) deviendra Réussir Mes Etudes. Au-delà du changement d’intitulé, ce sera aussi un changement de philosophie. L’étudiant présentera son projet et son besoin de financement pour le concrétiser. Ce sera également l’occasion de faire un tour d’horizon de sa situation car nombre d’étudiants sont en difficulté sociale. Focus Le microcrédit, un prêt à caractère social Le microcrédit permet de financer l’achat de mobilier, d’équipements ménagers, des travaux dans le logement, un permis de conduire ou encore l’achat d’un véhicule pour travailler. D’un montant maximal de 3 000 €, remboursable en 36 mois, il est exclusivement réservé aux personnes dont les ressources n’excèdent pas l’équivalent de deux RSA brut, soit 545,48 € pour une personne seule ou 818 € pour une personne seule avec un enfant ou un couple sans enfant. ensavoir+ Tél. 03 28 58 87 10. Témoignage Danièle Wasselin, membre du comité d’usagers du CCAS « Nous sommes une dizaine de volontaires à nous rencontrer chaque semaine pour donner notre avis sur des actions initiées par le CCAS et la Ville. Nous travaillons également sur des thématiques comme la santé, faisons des propositions et jouons un rôle de relais auprès des habitants de nos quartiers. Intégrer le comité d’usagers m’a apporté beaucoup de confiance en moi. Je n’hésite plus à prendre la parole. Je me sens citoyenne à part entière… » (Brèves de côté) Le logement en question Que vous soyez locataire ou propriétaire occupant, la Direction municipale du logement se tient à votre disposition pour résoudre tout problème lié au logement : habitation trop grande ou trop petite, problème de voisinage, de vétusté… ensavoir+ Tél. 03 28 26 29 15. Aide à domicile pour tous Son nom ne l’indique pas clairement mais Seniors Services est bien ouvert à tous les publics qui ont besoin d’un service d’aide à domicile. Sous contrat avec le CCAS, 40 auxiliaires de vie sont à votre disposition 7 jours sur 7, tout au long de l’année pour vous aider dans les tâches quotidiennes. ensavoir+ 03 28 26 27 97. www.ville-dunkerque.fr/seniors-services Le CCAS dans votre quartier Dunkerque-Centre Ruelle aux Pommes. Tél. 03 28 58 87 17. Malo-les-Bains Place Ferdinand-Schipman. Tél. 03 28 26 25 11. Rosendaël 8, rue Voltaire. Tél. 03 28 26 26 89. Petite-Synthe Rue de la Concorde. Tél. 03 28 26 27 50. Jeu de Mail 35, rue du Jeu de Mail. Tél. 03 28 29 28 59. Agir vite pour éviter les expulsions Réduire le nombre d’expulsions en intervenant dès les premiers impayés de loyers, telle est la mission partagée par le CCAS et la Direction du Logement. « Il faut d’abord déterminer l’origine de la dette », explique Alexandra Bodo, responsable à la Ville de l’accompagnement social lié au logement. « Elle peut provenir d’un loyer trop important, un surendettement, un accident de la vie, une difficulté ponctuelle… À ce sujet, nous lançons un appel aux propriétaires privés pour qu’ils nous contactent dès les premières difficultés rencontrées par leurs locataires. » Dès lors, les services spécialisés du CCAS et de la Ville se mobilisent pour trouver des solutions en lien étroit avec le demandeur qui doit être de bonne foi. Si tout est fait pour éviter les procédures judiciaires, il arrive parfois que tombe une assignation en résiliation de bail, première étape de la procédure d’expulsion. Un accompagnement personnalisé Ville et CCAS poursuivent alors leur accompagnement en relation avec la sous-préfecture. En fin de parcours, la Ville peut encore s’appuyer sur sa commission de recours ultime, sorte de réunion de la dernière chance, où bailleur et locataire sont réunis pour une ultime conciliation. Tous ces efforts ne sont pas vains : 8 dossiers d’impayés de loyers sur 10 sont réglés à l’amiable et sur plus de 800 dossiers traités dans l’année, seuls une vingtaine débouchent sur une expulsion avec concours de la force publique. ensavoir+ Tél. 03 28 58 87 10 (CCAS) ou 03 28 26 29 15 (Ville). Des initiatives contre le décrochage scolaire Favoriser la réussite des 2-16 ans par la mise en place de parcours personnalisés, tel est l’objectif du Dispositif de réussite éducative (DRE) développé conjointement par le CCAS et la direction de l’Enfance dans plusieurs quartiers (1) relevant du dispositif national politique de la ville. Repéré pour des difficultés d’apprentissage, de comportement ou de manque d’estime de soi par exemple, l’enfant peut être accompagné par les éducatrices spécialisées du DRE avec l’appui d’enseignants, d’une orthophoniste, d’éducateurs associatifs ou de l’infirmière scolaire, et ce en temps périscolaire, le mercredi ou le soir après l’école. « Au total, résume Anna Nocquet, coordinatrice du dispositif à la direction de l’Enfance, ce sont une dizaine d’actions qui bénéficient à plus de 300 enfants avec le concours d’associations spécialisées, sans oublier des aides financières pour l’achat de lunettes par exemple. » Cela va d’un apprentissage quasi personnalisé à la lecture en primaire à un accompagnement de collégiens en surpoids, en passant par des stimulations du langage en maternelle. (1). Jeu de Mail, Carré de la Vieille, Île Jeanty, Banc Vert, Basse Ville et Soubise. ensavoir+ Tél. 03 28 58 94 53. www.ville-dunkerque.fr Prévenir et réagir face au surendettement « Les causes de surendettement sont multiples, explique Valérie Bodin, conseillère en économie sociale et familiale au Point Conseil Budget du CCAS, mais on réduit le risque en respectant les règles d’un budget équilibré. J’explique aux familles accueillies les composantes d’un budget et comment on peut le mettre en œuvre. » Mais parfois, cela ne suffit pas, au point que dettes et autres remboursements d’emprunts s’accumulent dangereusement. « Nous commençons par un état des lieux complet. Quelles sont les recettes de la famille, ses dépenses ? Bénéficie-t-elle de toutes les aides financières auxquelles elle a droit ? On s’aperçoit, parfois, que la personne au chômage ou en arrêt maladie n’a pas activé les possibilités de suspension de remboursement de prêts parfois inscrites à son contrat. Nous pouvons agir directement ou seulement avoir un rôle de conseil dans une renégociation de prêts. Dans tous les cas, nous accompagnons les demandeurs tout au long de l’instruction du dossier de surendettement qui sera déposé à la Banque de France. » ensavoir+ Tél. 03 28 58 87 17. Une allocation pour le maintien à domicile L’avancée en âge s’accompagne souvent de problèmes de santé et nécessite donc d’être aidé dans l’accomplissement de certaines tâches quotidiennes. Si l’intervention d’une tierce personne génère un coût, celui-ci peut être pris en charge par l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA). Cette prestation, attribuée sans conditions de ressources, est accessible aux personnes à partir de 60 ans. C’est une équipe médico-sociale du Département qui déterminera le montant de l’allocation en fonction du degré de perte d’autonomie. Les référents du CCAS peuvent vous aider dans la constitution du dossier et vous apporter toute information utile sur les services proposés pour faciliter le maintien à domicile ou sur l’entrée en établissement d’hébergement. ensavoir+ Tél. 03 28 58 87 10. Un médiateur santé à votre écoute Près d’un Français sur trois renoncerait à se soigner. C’est pourquoi, le CCAS s’est associé à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour améliorer cette statistique sur le Dunkerquois. Outre une convention signée pour faciliter le traitement des dossiers des personnes dans le besoin, Samuel D’Hoorne, médiateur santé au CCAS, va à la rencontre des habitants à leur domicile et dans les maisons de quartier pour les sensibiliser aux questions de santé et les accompagner dans leurs démarches de soins. ensavoir+ Tél. 03 28 29 28 59 ou mediateur-sante@ville-dunkerque.fr. Livraison de repas à domicile Toutes les personnes en situation de handicap et les seniors (sous conditions) peuvent bénéficier du service de portage de repas à domicile du CCAS. Il fonctionne 7 jours sur 7 avec des livraisons réalisées du lundi au vendredi. Les menus sont variés, équilibrés et généreux, et peuvent être adaptés à des régimes sans sel ou sans sucre. Les tarifs des repas varient selon les revenus. ensavoir+ Tél. 03 28 58 87 27. repas.domicile@ville-dunkerque.fr. Inscriptions dans les antennes de quartier du CCAS. « Amitiés Seniors » contre l’isolement Vous avez plus de 60 ans et vous vous sentez isolé(e) ? Contactez le CCAS pour bénéficier du dispositif Amitiés Seniors. Une équipe intergénérationnelle, composée d’un volontaire et d’un jeune en service civique, viendra à votre rencontre et vous invitera à des moments de convivialité où l’on n’a guère le temps de s’ennuyer ! ensavoir + Sarah Bourbia (CCAS) au 03 28 58 93 88. Une aide à la mobilité Les équipes du CCAS se tiennent à la disposition des seniors en perte d’autonomie et non imposables pour les aider dans leurs déplacements du quotidien : courses, rendez-vous médicaux, visites à la famille et aux amis, loisirs… Les tarifs varient selon la distance parcourue. ensavoir+ Tél. 03 28 58 74 43 ou 06 76 81 57 46 (47). Plus de recettes et moins de dépenses pour la Ville qui allège son parc immobilier Soucieuse de la bonne gestion des deniers publics, la Ville a lancé en 2015 un plan de modernisation et d’optimisation de son parc immobilier. L’objectif est de vendre des bâtiments, coûteux en entretien, qui ne sont plus utlisés dans le cadre des services rendus aux habitants Chacun des 468 bâtiments municipaux a ainsi fait l’objet d’un état des lieux en termes d’usage et de coûts d’entretien et de chauffage. Trois catégories d’immeuble ont ainsi été définies : les bâtiments indispensables, dont l’usage est au cœur de l’activité municipale (les salles de sports par exemple) ; ceux, loin d’être incontournables, et qui sont susceptibles d’être vendus en l’état ; d’autres encore qui sont des poids morts pour la Ville car ils sont à la fois superflus et coûteux en entretien. Ce bilan a également tenu compte de la qualité architecturale des édifices, de leurs diverses possibilités d’affectation et d’usage public, ainsi que de l’espace libéré en cas de déconstruction avec en ligne de mire leurs apports aux différents programmes d’aménagement prévus dans les quartiers. Suite à cet audit, les décisions de vendre sont prises par un comité de pilotage composé d’élus et de techniciens qui se réunit deux fois par an. Un processus de vente transparent Les opérations de vente s’effectuent en toute transparence : après une évaluation réalisée par France Domaine, une publicité est faite sur les sites internet de la Ville et du Bon Coin, ainsi qu’auprès des notaires du secteur. Des préconisations sont établies auprès des futurs propriétaires qui présentent leurs projets à la Ville. Puis la vente est validée par le conseil municipal pour être effective. « Il est très facile de travailler avec la Ville », explique Philippe Leroy, un investisseur dunkerquois qui transforme plusieurs anciens bâtiments communaux en mauvais état en immeubles de logements à Rosendaël. « Elle annonce un prix et énonce ce qui est possible de faire. Si cela me convient, je soumets mon projet et jusqu’à présent, nous sommes toujours tombés d’accord. » Des recettes en progression La Ville a ainsi déjà vendu des appartements et plusieurs maisons à des particuliers, un espace vert non constructible à des riverains de Malo-les-Bains, l’ancien local du CCAS à Rosendaël qui sera transformé en logements ainsi que l’ancienne Poste de Rosendaël. Quant au presbytère de l’église Saint-Jean Baptiste, il a été cédé à son locataire occupant, en l’occurrence l’association diocésaine. Au total, ce sont aujourd’hui 5 345 m2 qui ont déjà été mis en vente avec à la clé une recette globale de 900 000 euros. Et ce n’est pas fini, car la vente de l’ancienne Maison de l’Education à des professionnels de santé apportera une nouvelle recette pour la Ville et plus de services pour les habitants du Banc Vert à Petite-Synthe. Parmi les biens immobiliers qui n’ont pas encore trouvé preneur, citons les anciennes écoles de musique Ravel à Dunkerque-Centre et Mozart à Rosendaël ainsi que l’ancien poste de police de la place Louis- XIV à Petite-Synthe. ensavoir+ Retrouvez les offres du moment sur www.ville-dunkerque.fr, rubrique « vie municipale », puis « offres immobilières ». Parole d’élu Pascal Lequien, adjoint aux Finances Pourquoi la Ville met-elle en vente certains de ses biens immobiliers ? En 2014, nous avons constaté que la Ville était propriétaire de quelque 364 000 m2 de bâtiments, ce qui est largement supérieur à la moyenne des villes de même taille que Dunkerque. Les baisses successives de dotations de l’Etat ne nous permettent plus d’entretenir cette réserve foncière pléthorique qui comprend par ailleurs de nombreux bâtiments en mauvais état. La Ville serait-elle devenue une agence immobilière ? Elle l’est devenue par la force des choses mais de manière temporaire, car la source est appelée à se tarir au fil du temps. Ces ventes, réalisées en toute transparence, apportent des ressources aux finances communales tout en permettant des économies de gestion. Rien n’est bradé. Tout se vend au prix du marché selon la loi de l’offre et de la demande. Ce patrimoine appartient aux Dunkerquois et nous sommes responsables devant eux de sa bonne gestion. La Ville achète-t-elle encore des biens immobiliers ? C’est devenu très rare. Le dernier exemple en date est l’ancienne station-service de l’avenue des Bains qui faisait l’objet d’une procédure d’abandon manifeste. Son acquisition permettra de créer une véritable entrée pour le LAAC et son jardin des sculptures. La règle instituée veut que chaque m2 acheté soit compensé par un m2 cédé. Témoignage 1 Rita et Alain Bernaert, nouveaux propriétaires à Petite-Synthe « Nous avons acheté en mars dernier un ancien logement de fonction d’instituteur pour en faire notre résidence principale à Petite-Synthe. Nous avions déniché l’annonce un peu par hasard sur le site internet de la Ville. Les travaux de rénovation ne seront complètement achevés qu’en fin d’année, mais nous ne regrettons pas notre choix. Le quartier est sympa et nous avons pu bénéficier de subventions et de conseils de la part de la CUD et l’Agence nationale de l’habitat pour nos travaux. » Témoignage 2 Murielle et Didier Lange, nouveaux propriétaires à Rosendaël « À la recherche d’un immeuble qui puisse abriter notre domicile principal et un commerce, nous avons eu un coup de foudre pour l’ancienne Poste de Rosendaël. Nous nous sommes renseignés à la mairie de quartier, où nous avons appris qu’elle était mise en vente par la Ville. Nous avons travaillé main dans la main avec les services municipaux pour faire aboutir notre projet. Propriétaires depuis le printemps 2016, nous logeons au 1er étage, en attendant l’ouverture prochaine de notre commerce de décoration. » Toute une gamme de concerts à l’auditorium Bizet Le Conservatoire de musique et d’art dramatique de Dunkerque (CMAD) propose de nombreux rendez-vous artistiques, à l’auditorium Bizet en particulier, dans lesquels élèves et professeurs s’investissent aux côtés d’artistes du monde entier. Le CMAD joue pleinement son rôle de lieu d’éducation et de sensibilisation à l’art. Plus de mille élèves de tous âges y ont fait leur rentrée en septembre, dont une centaine sont inscrits aux cours d’art dramatique. Le directeur, Régis Kerckhove, a une conception étendue de l’enseignement qui doit mêler activités pédagogiques, rencontres avec des artistes et partenariats culturels noués sur l’ensemble du territoire. C’est pourquoi, en plus des cours dispensés dans l’établissement de l’Esplanade, récemment investi par les classes, il a mis en place une programmation riche en événements qui attire des spectateurs de toute l’agglomération. Des artistes de Dunkerque et du monde entier La scène de l’auditorium Bizet accueillera ainsi à Petite-Synthe de nombreux talents d’ici et d’ailleurs. La formation jazz « Beraz-Organik Orkeztra », à l’affiche le mardi 21 novembre à 20 h, sera également en résidence à Dunkerque, Calais et Tourcoing ; elle accompagnera les élèves des trois conservatoires dans un travail qui sera restitué en avril. En janvier, le groupe d’origine dunkerquoise « Unno & Co » proposera un savant cocktail d’accents électro et hip-hop sur des arrangements classiques. Le mois de mars sera, quant à lui, placé sous le sceau du chant avec un concert de jazz manouche et de chansons swing, un duo piano-soprano et un récital des chorales La Cecilia et ACDJ (Attention Chorale De Jeunes). Des élèves et des professeurs impliqués L’heure sera au mélange des genres au printemps avec du théâtre aux airs de concerto (Death’s Cabaret) et deux ciné-concerts, interprétés l’un par la formation « Les Temps modernes », avec la participation de la classe de clarinette, et l’autre par Gerardo di Giusto, en résidence à Dunkerque depuis deux ans. Ce dernier accompagnera la projection au Studio 43 du « Cabinet du docteur Caligari » sur une musique composée par des enseignants du conservatoire. L’investissement et le talent des enseignants et des élèves sont mis en lumière tout au long de l’année. Ainsi, le 10 décembre, les professeurs des classes instrumentales de cuivres prendront part au Festival international d’Orgue en Flandre à l’église Saint-Eloi. Le 16 décembre, plusieurs d’entre eux animeront des ateliers avant d’occuper la scène avec « But’A’Brass ». En février, cinq enseignants auront carte blanche pour faire revivre la musique du Groupe des Six, constitué de compositeurs du début du XXe siècle. Et le 10 avril, la pièce d’Agnès Delbarre « La Concierge du 21 », mise en scène par le professeur de théâtre Sébastien Lenglet, soulèvera la question du bien vivre ensemble. • Tarifs : 8 €, 6 € (étudiants, demandeurs d’emploi…), 4 € (élèves de conservatoires), 12 € abonnement pour 3 concerts. Gratuité pour certains spectacles. Tél. 03 28 28 92 43. Programme complet sur www.ville-dunkerque.fr/cmad et www.facebook.com/APECDunkerque/ Encadré Un final en beauté 700 enfants des écoles de Dunkerque participent au projet « Citoyens, Citoyennes ». Accompagnés par un ensemble instrumental du conservatoire, ils investiront le théâtre municipal du 27 au 29 juin pour trois représentations. Ce point d’orgue de la saison sera aussi un clin d’œil à la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont on célèbrera l’an prochain le 70e anniversaire. Entretien exclusif avec saint Martin « Tous ces enfants qui m’accompagnent !» Saint Martin est une personnalité aimée de tous. Le vendredi 10 novembre, comme chaque année depuis bien longtemps, il défilera avec les enfants, ravivant ainsi la légende qui l’entoure. Comment êtes-vous arrivé à Dunkerque ? Au temps jadis, j’étais un soldat romain affecté à Amiens. Un soir de l’hiver 334, j’ai offert la moitié de mon manteau à un mendiant transi de froid. Bien plus tard, devenu évêque de Tours, j’ai contribué à évangéliser la Gaule. Et un jour, je suis allé visiter une contrée d’irréductibles pêcheurs dans le Nord du pays. C’est ainsi que je suis arrivé dans votre ville. Et que vient faire votre âne dans cette histoire ? Un jour, alors que l’obscurité tombait, je n’ai pas vu que le coquin s’était éloigné et égaré. La gourmandise de cette bête est incroyable : il n’a pas résisté à l’appel des chardons des dunes. Impossible de le retrouver ! Par chance, de gentils pêcheurs munis de torches sont venus m’aider. Quand on l’a retrouvé, on a fait une fête au son des instruments et à la lumière des torches des habitants. Pas assez riche pour les remercier, j’ai réuni les crottes de ma bête (des « volaeren » en flamand) et les ai changées en délicieux petits pains, d’où le nom que portent ces viennoiseries que l’on continue d’offrir chaque année aux enfants. Serez-vous encore de la fête cette année ? Evidemment et je compte bien être présent encore longtemps ! C’est toujours une joie de participer à ce cortège. J’adore entendre les cuivres et les tambours et voir les flambeaux et les lanternes de toutes sortes, surtout les betteraves creusées ! Quand je vois tous ces enfants qui m’accompagnent, je me dis que la fête de la Saint-Martin a encore de beaux jours devant elle ! Bon, il y a quand même un petit bémol : j’apprécie la chanson qu’on me dédie, mais tout de même « il a bu la goutte, il a pas payé… » On me fait une drôle de réputation ! • Programme complet des défilés sur www.ville-dunkerque.fr. Bio express 316 : naissance à Savaria (l’actuelle Hongrie) 1863-1864 : édification de l’église Saint-Martin en Basse Ville 1905 : premier concours de lanternes de Saint-Martin 2 000 : premier défilé dans les dunes du Parc du Vent. 70 ans au plus près des Dunkerquois C’est une figure attachante du Dunkerquois qui a été mise à l’honneur fin septembre. Le père André Delepoulle célébrait en effet les 70 ans de son sacerdoce. Après une messe présidée par l’archevêque de Lille qui a réuni plus de 700 personnes à l’église Saint-Martin, une cérémonie civile était organisée au gymnase du Fort-Louis. Patrice Vergriete en a profité pour saluer un homme au service des autres. « Vous êtes l’histoire de cette ville. Vous en avez connu toutes les étapes depuis la guerre. Les Dunkerquois sont profondément attachés à vous ». Ordonné prêtre en juin 1947, le père Delepoulle a débuté son parcours aux Glacis, dans une ville dévastée par la guerre. Au cœur des baraquements de bois de l’époque, dans la chapelle provisoire Sainte-Jeanne d’Arc, le père Delepoulle recueillait alors chaque jour la souffrance des habitants. Une période qui marquera à jamais sa vie de prêtre. Un « Black Friday » en centre-ville ! C’est une première ! Importée des Etats-Unis, la journée de rabais agressifs « Black Friday » débarque dans les commerces dunkerquois le vendredi 24 novembre. Cette opération promotionnelle initiée par les membres de l’Office du commerce vise à redonner une nouvelle impulsion aux boutiques dunkerquoises après le rush des achats de la rentrée et avant ceux de Noël. Des prix exceptionnels et des commerces ouverts en nocturne Ainsi, la majorité des commerçants du centre-ville proposeront ce jour-là, - et uniquement ce jour-là - des remises importantes sur un large choix de marchandises ou de prestations. Ils ouvriront en outre leurs portes toute la journée en continu jusque 21 h afin de permettre aux clients de faire des affaires en toute tranquillité. Et ce n’est pas tout : sachez d’ores et déjà que dans le cadre des animations de Noël, les commerces du centre-ville ouvriront leurs portes les dimanches 10, 17 et 24 décembre. Ensavoir+ www.office-commerce-dk.com Une entrée à la hauteur du LAAC Le chantier a débuté devant le Lieu d’art et action contemporaine ! D'ici le printemps prochain, le LAAC bénéficiera en effet d’un grand parvis d’entrée accessible et clairement identifié, en lieu et place de l’ancienne station-service de l’avenue des Bains. Après la déconstruction de l’ancien édifice et la dépollution du site effectués l’an passé, les travaux de terrassement de cet espace de près de 2 000 m² ont été engagés à la mi-octobre. Un amphithéâtre de verdure Travaillant en collaboration avec le paysagiste du Jardin des sculptures Gilbert Samel, qui a notamment fourni une esquisse reprenant l’esprit du projet originel, les services municipaux ont d’ores et déjà imaginé comment valoriser ce lieu. Autour d’un grand parvis minéral aux lignes arrondies sera créé un amphithéâtre de verdure disposant de plusieurs murets d’assise et de gradins de différents niveaux. Un peu plus loin, un escalier de bois menant à un belvédère avec une vue imprenable sur le Jardin des sculptures complétera le projet lors d’une seconde phase de travaux en 2018. Du côté de la chaussée, un dépose-minute sera matérialisé et un quai de bus sera implanté pour simplifier notamment l’accès au musée des groupes et des scolaires. Ces aménagements, qui seront terminés au printemps, devraient renforcer l’attractivité du LAAC et du Jardin des sculptures, si chers aux habitants. Les PACS sont désormais conclus en mairie Voilà une mesure qui va considérablement simplifier la vie de nombreux couples : dès le 1er novembre, les pactes civils de solidarité (Pacs) seront conclus à la mairie et non plus au tribunal d’instance. Il ne sera donc plus nécessaire de passer devant le juge si l'on souhaite se pacser. L'ensemble de la procédure (enregistrement, modification et dissolution) se fera en mairie. A Dunkerque, les dossiers de constitution de Pacs seront à déposer sur rendez-vous dans n’importe quel service état civil et formalités administratives de la ville. Si les documents à réunir pour se pacser restent inchangés (actes de naissance, pièces d'identité, déclaration conjointe et convention de Pacs), la présence simultanée des futurs partenaires est obligatoire. De même, les deux partenaires doivent être majeurs, ne pas avoir de lien de parenté et ne pas être déjà engagé dans un Pacs ou un mariage. Rappelons enfin que le Pacs produit des effets en matière fiscale, sur les droits sociaux, les biens et le logement des partenaires. Ensavoir+ Dunkerque Infos mairie au 03 28 59 12 34. Pour toute question relative aux conséquences du Pacs, vous pouvez contacter la Maison de la justice et du droit au 03 28 61 52 44. Inscrivez-vous à la plateforme hivernale Du 1er novembre 2017 au 31 mars 2018, la plateforme téléphonique hivernale est mise en place pour rompre l’isolement, soutenir et conseiller les personnes âgées et celles en situation de handicap. Inscrivez-vous au 03 28 58 93 88 (du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h) pour bénéficier de ce service gratuit. Vous serez ensuite contactés régulièrement par téléphone par les volontaires du CCAS. Appel aux volontaires Vous souhaitez donner un peu de votre temps pour soutenir les personnes âgées à travers une mission de volontariat au sein du CCAS ? Inscrivez-vous sur le site www.ville-dunkerque.fr/participer/mission-volontariat. Nouvelle étape pour le projet immobilier du site Marine Le projet de construction d’un ensemble de commerces et de logements aux abords du parc de la Marine poursuit son avancée après l’avis favorable prononcé, fin septembre, par la Commission départementale d’aménagement commerciale (CDAC). La prochaine étape pour ce programme immobilier qui contribuera à créer des boucles commerciales attractives entre le Pôle Marine, le centre-ville et le Centre Marine, concernera les fouilles archéologiques. Elles devraient intervenir entre le printemps et l’été prochains. Quant au démarrage des travaux de construction, il est aujourd’hui prévu fin 2018-début 2019 pour une livraison des commerces et logements au premier semestre 2020. 4 000 m² de surface de vente Ce projet, initié et piloté par la Communauté urbaine et la Ville pour redynamiser le centre-ville au même titre que les projets Phœnix et DK’Plus de mobilité, proposera près de 4 000 m² de surface de vente, répartis en 27 boutiques et deux moyennes surfaces. Il y aura également trois restaurants, une crèche privée, un petit programme de bureaux en co-working et la création d’espaces publics piétons. Concernant les logements, on comptera 105 appartements répartis en trois plots : deux d’entre eux seront dévolus à l’accession à la propriété, alors que le troisième abritera des logements sociaux. Sont également prévues 149 places de stationnement pour les voitures et plus de 210 m² seront réservés au stationnement des vélos. Rythmes scolaires : un vote en janvier Patrice Vergriete l’avait annoncé dès septembre : la Ville de Dunkerque veut se donner le temps de la concertation sur l'organisation de la semaine de classe dans les écoles pour la rentrée 2018-2019. Réunis le 18 octobre dernier au LAAC en présence du maire et d’Yves Pannequin, adjoint à l’éducation, les représentants des parents d’élèves des écoles dunkerquoises nouvellement élus ont amorcé une première réflexion sur le sujet. « C’est une décision qui doit être collective », résume Patrice Vergriete. « L’organisation du temps scolaire touche au quotidien des familles. Aujourd’hui, rien n’est décidé. J’invite chaque parent à s’interroger sur ce qui est le mieux pour son enfant. En janvier 2018 viendra le temps de la décision. Nous aurons ensuite plusieurs mois pour organiser la rentrée scolaire 2018-2019 suivant le choix des parents. » La concertation dans les quartiers Pour débuter ce travail d’évaluation et permettre aux habitants de dresser ensemble un premier bilan des après-midis libérés, des réunions de concertation seront menées dans chaque quartier. Elles auront lieu le mardi 14 novembre à 18 h à la mairie de Rosendaël, le mardi 21 novembre à 18 h à la mairie de Petite-Synthe, le lundi 27 novembre à 18 h à la mairie de Dunkerque-Centre et le mercredi 29 novembre à 18 h à la mairie de Malo-les-Bains. Dunkerque-Centre 1-Patrice Vergriete à l’écoute des habitants Fidèle au principe qu’il s’était fixé en début de mandat, Patrice Vergriete a animé le mois dernier une nouvelle rencontre, avec les habitants des Glacis cette fois. En 2018, les Glacis seront directement concernés par DK’Plus de mobilité via le boulevard Paul-Verley. Et la Ville en profitera pour rénover, en 2018 toujours, les ponts Carnot et de Rosendaël ! La place Prigent réaménagée Autre projet d’importance, le réaménagement de la place Prigent : « L’emmarchement de l’église Saint- Jean-Baptiste sera repris, avec la création d’un massif fleuri et la rénovation de la place. » Enfin, à cheval sur 2018 et 2019, la Ville procédera à la réfection de l’ensemble des pieds d’arbre, dont les systèmes racinaires déforment les trottoirs. Pas d’impunité pour ceux qui salissent la ville ! Interrogé sur les dépôts sauvages au niveau des points d’apport volontaire enterrés (PAVE), le maire de Dunkerque répond avec fermeté : « Il s’agit tout d’abord d’incivilités et pas de dysfonctionnements de la collectivité. « Sachez que des caméras de vidéoprotection ont été installées discrètement aux Glacis et pointées vers les PAVE pour nous permettre de verbaliser. D’autres caméras seront d’ailleurs déployées dès 2018 dans d’autres quartiers. Je ne veux plus d’impunité pour ceux qui salissent la ville. Le vivre-ensemble passe par le respect des règles. » Sur le même thème de la propreté, Patrice Vergriete a rappelé qu’un test avait été réalisé aux Glacis au printemps avec l’installation d’une mini-déchetterie mobile. « Une fois par an, les habitants pourront y déposer leurs encombrants gratuitement. J’en profite pour vous inciter à participer à l’observatoire de la propreté : c’est un défi à relever ensemble, collectivité comme citoyens. » Une FIL pour se projeter ensemble Le 25 octobre, la Ville a lancé une nouvelle Fabrique d’initiatives locales, aux Glacis cette fois. « Un élément moteur de cette FIL doit être le Plan 10 000 arbres : pour un quartier plus végétalisé, plus fleuri ! Il y a des espaces aux Glacis, c’est une vraie richesse, mais où planter ? Et quelles essences ? « Avec la FIL, ensemble, on détermine une vision : on remplace où, par quoi et on plante quand ? Il faut nous projeter sur les cinq à quinze ans qui viennent. » 2-Soubise relève le défi de la propreté ! Ensemble, élus, habitants et techniciens municipaux travaillent depuis quelques mois à l’élaboration d’un contrat d’îlot pour le quartier Soubise. La dernière réunion a été l’occasion de dresser le bilan des actions engagées ou à venir sur le thème de la propreté. Au sujet des toilettes publiques, la municipalité mène une étude globale : il en existe actuellement 17 à Dunkerque et l’offre devrait être développée, dans le centre-ville en particulier. Concernant les poubelles laissées sur la voie publique, une campagne de verbalisation est en cours. Parallèlement, des points d’apport volontaire enterrés seront implantés rue de Soubise et place Castagnier d’ici la fin d’année. Enfin, des rats apparaissent dans certaines rues, des actions ponctuelles sont donc conduites et répétées, sachant que les travaux du centre-ville expliquent en partie le phénomène. Début 2018, le prochain atelier favorisera encore le dialogue puisque les habitants rencontreront les grandes associations présentes dans le quartier dont l’activité a une influence sur les difficultés en termes de stationnement dans l’îlot de vie. Petite-Synthe 1-Le mail Saint-Nicolas prend forme On touche au but du côté de Saint- Nicolas. Réunis en atelier des Fabriques d’initiatives locales (FIL) depuis la rentrée, habitants, élus et techniciens ont esquissé les grandes lignes du futur mail, aménagé demain à l’arrière de l’église Saint-Nicolas, face aux logements collectifs en cours de construction. Végétal, ludique et partagé Une organisation générale du futur mail semble aujourd’hui faire consensus. Il s’agira d’un espace apaisé réservé aux piétons et aux véhicules non motorisés. Dans sa partie nord, celui-ci accueillera du stationnement qui réponde à la fois au besoin des commerces de l’avenue de Petite-Synthe et des usagers de la future maison médicale. Le mail se développera ensuite vers une zone déjà végétalisée aujourd’hui, située près de l’église : un espace vert dont il conviendra de renforcer le caractère. La partie centrale du mail, quant à elle, est à la convergence des usages : elle devrait demain structurer le lieu, être capable d’accueillir des animations, proposer également des jeux pour les enfants (du type marelles ou escargots), mais aussi des bancs, des plantations hors sol… Enfin, au sud, les habitants souhaitent renforcer la liaison avec l’école de la Meunerie dont le parvis demande à être plus sécurisé encore. Pour affiner ces propositions et découvrir la première interprétation des paysagistes, participez au prochain atelier, le mardi 28 novembre à 18 h (accueil dès 17 h 30) à la maison de quartier Pasteur. 2-24e marché de Noël de l’APSA La 24e édition du marché de Noël de l’Association petite-synthoise d’animation (APSA) se tiendra les samedi 2 et dimanche 3 décembre à la salle de la Concorde. Organisé par les maisons de quartier Banc Vert, Pasteur et Pont Loby, avec le concours de l’APSA et l’ASPIC (Association synthoise de promotion et d’initiative culturelle), l’événement devrait une fois encore rassembler une vingtaine de stands. Décorations de Noël, produits d’artisanat, gourmandises… à quelques semaines des fêtes de fin d’année, ce marché toujours très coloré et chaleureux sera l’occasion de quelques achats solidaires. En effet, les bénéfices du marché de Noël de Petite-Synthe sont chaque année reversés à des associations à but caritatif, parmi lesquelles les Restos du coeur ou la Ligue contre le cancer. ensavoir+ 2 et 3 décembre, de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, salle de la Concorde à Petite-Synthe. Entrée gratuite Rosendaël 1-Un marché de Noël à nul autre pareil ! Poumon vert de Dunkerque, Rosendaël est un quartier composite : à la fois vert et urbain, il cultive littéralement la différence et les singularités. Aussi, personne ne sera étonné qu’il s’y tienne chaque année un marché de Noël à nul autre pareil ! Une soixantaine d’exposants En effet, le marché de Noël de Rosendaël s’abrite confortablement dans les salles communales et en maison de quartier de Rosendaël-Centre, voisine. Au chaud, donc, le promeneur aura ensuite la belle surprise d’aller à la rencontre du savoir-faire local et régional, tant en matière d’artisanat que d’art. Car, c’est là l’autre originalité de ce marché de Noël : il s’attache, année après année, à promouvoir la production artistique dunkerquoise. Cette année, près de soixante exposants sont attendus, particuliers, comme associations ou collectivités : le réseau des bibliothèques dunkerquoises sera ainsi présent au sein du marché. Scrapbooking digital, aquarelle, dessin, bois flotté, porcelaine, figurines, bijoux et accessoires, suspensions, sculpture, sacs et écharpes… autant de trésors à dénicher et autant d’idées de cadeaux à des prix abordables. Pour original qu’il soit, le marché de Noël de l’Art n’en oublie pas d’être solidaire : comme chaque année, les bénéfices, issus des ventes et des animations proposées par l’ADUGES en maison de quartier de Rosendaël, seront reversés à deux associations à but caritatif. • Marché de Noël de l’Art, le samedi 2 décembre de 14 h à 19 h et le dimanche 3 décembre de 10 h à 18 h. ensavoir+ www.ville-dunkerque.fr 2-Rue Carnot, les riverains se mettent au vert La municipalité a entamé en mai dernier la réfection de la rue Carnot entre les rues Surcouf et Hénaux. Mais c’était sans compter avec la prise de conscience « verte » des riverains ! Soucieux d’accorder une place prépondérante à leur cadre de vie, les habitants ont exprimé leur souhait de voir la rue Carnot bénéficier d’une plus large végétalisation. Ce sera donc chose faite ! Au terme d’une réunion de concertation organisée le mois dernier, les services de la Ville ont exposé les possibilités d’aménagements. Ainsi, à la zone de rencontre, les riverains préfèrent la zone 30 km/h et ses trottoirs plus larges ! Tenant compte de ces derniers ajustements, le chantier de la rue Carnot reprendra au premier semestre 2018. Rappelons par ailleurs que le sens unique de la rue Carnot changera de la rue Hénaux vers la rue Surcouf, tandis que cette dernière passera désormais de la rue Carnot vers la rue Herbeaux. 3-Les rues de Liège et Lanery rénovées À compter du lundi 6 novembre, la Communauté urbaine engage la rénovation de la rue de Liège. Assainissement, eau potable, effacement des réseaux, éclairage, aménagement de chaussée, le chantier est prévu jusqu’en juillet 2018. Il sera suivi par celui de la rue Lanery. À compter du 6 novembre également et ce pour la durée des travaux, le sens unique de la rue Lanery sera inversé : vous irez donc de l’ouest vers l’est. Végétalisation comprise Comme pour la rue Carnot, les services techniques de la Ville ont présenté aux riverains les différentes possibilités de végétalisation de leur rue : outre les fosses de plantation pour du verdissement vertical en façade, il est possible de tendre des câbles ou de poser des mâts destinés à guider la progression des plantes. En novembre, un bulletin sera distribué aux habitants pour connaître leurs préférences, qui seront validées collectivement ensuite pour être transmises aux équipes communautaires avant février prochain.