Rythmes scolaires : parents, à vous de choisir ! C'est au terme d'une nouvelle concertation que les parents d'élèves dunkerquois vont être amenés à voter le 26 janvier afin de déterminer ensemble l'organisation des rythmes scolaires pour la rentrée 2018-2019. Phrase en exergue : « L'organisation des rythmes scolaires pour la rentrée 2018-2019 doit être le fruit d'une décision collective, dans l'intérêt des élèves. » Patrice Vergriete Retour aux urnes pour les parents d'élèves. Trois ans après s'être exprimées sur la réforme des rythmes scolaires, les familles dunkerquoises sont de nouveau invitées à choisir l'organisation de la semaine de classe dans les écoles. Si certaines communes avaient souhaité revenir dès la rentrée scolaire 2017-2018 à la semaine de quatre jours d'école suite à la parution du décret les y autorisant, la Ville de Dunkerque voulait se donner le temps de la réflexion et surtout de la concertation. « Il ne nous semblait pas opportun de prendre une décision dans la précipitation, résume Patrice Vergriete. C’est un choix qui doit être collectif. L'enjeu est trop important pour nos enfants. » Le 26 janvier, faites entendre votre voix Depuis le mois d'octobre, les services municipaux ont ainsi multiplié les réunions dans les quartiers, regroupant au total plus de 200 personnes. Retour d'expériences sur les ateliers éducatifs organisés dans le cadre des après-midis libérés, échanges autour des rythmes de l'enfant, et dialogue avec le tissu associatif local ont nourri le débat. Au final, deux options ont émergé des discussions : un retour pur et simple à la semaine de quatre jours ou la mise en place d'une organisation du temps scolaire sur quatre jours et demi avec un emploi du temps allégé en fin de semaine. Place désormais au vote. « Les habitants ont toutes les cartes en main pour s’exprimer en leur âme et conscience sur l’organisation de la semaine de classe à mettre en place pour l’année scolaire 2018-2019. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse : seul le bien-être des élèves doit compter. Bien évidemment, comme nous l’avions fait en 2015, nous appliquerons la décision qui remportera le plus de suffrages », a rappelé Patrice Vergriete. La votation aura lieu le vendredi 26 janvier dans les écoles publiques de Dunkerque et de Saint-Pol sur Mer. A son issue, la nouvelle organisation du temps scolaire devra être validée par les conseils d'école, avant d'être soumise à la décision du directeur académique des services de l’Education nationale. Deux organisations à la loupe La semaine de 4 jours et demi d’enseignement avec deux après-midis allégés Cette solution s’articule autour de cinq matinées d’enseignement (les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi) et des après-midis de travail de 3 heures les lundi et mardi puis d’1 heure 30 les jeudi et vendredi. Des ateliers éducatifs gratuits d’1 heure 30 seraient organisés à la suite de l’école les jeudi et vendredi. L’accueil périscolaire payant serait maintenu, là où il existe, le matin et/ou le soir, ainsi que l’accueil de loisirs le mercredi après-midi. Avantages : Cette proposition prend en compte la fatigue des élèves avec un allègement des journées d’enseignement les jeudi et vendredi. Les enseignements sont ainsi étalés sur 187 jours (contre 144 jours pour la semaine de quatre jours). Par ailleurs, le dispositif prévoit le maintien des ateliers éducatifs qui plaisaient tant aux enfants. Enfin, il n’y a pas de bouleversement majeur dans l’organisation du rythme scolaire par rapport à l’an passé, donc une adaptation rapide des élèves à ces petits changements. Parallèlement, elle permet le maintien des apprentissages le matin, plus favorable aux enfants sur le plan cognitif et confirmé par une majorité d’enseignants. Inconvénients : Les horaires d’enseignement ne sont pas réguliers ce qui peut être compliqué pour les maternels. Les enfants risquent de manquer de repères temporels. En outre, la durée des ateliers éducatifs étant réduite, les activités proposées seront impactées. La semaine de 4 jours d’enseignement Cette solution s’articule autour de 4 journées d’enseignement de 6 heures les lundi, mardi, jeudi et vendredi. L’accueil périscolaire payant serait maintenu, là où il existe, le matin et/ou le soir, ainsi que l’accueil de loisirs pour la journée du mercredi. Avantages : les élèves disposent ainsi d’une vraie coupure le mercredi. Que l’enfant reste ou pas à la maison, il profite d’une pause « intellectuelle », lui permettant de reprendre les apprentissages le jeudi et de terminer la semaine dans de meilleures conditions. La soirée du mardi n’est ainsi par forcément dédiée aux devoirs. Le mercredi est propice au repos ou aux activités extra-scolaires. Les associations sportives et culturelles peuvent rétablir leurs activités le mercredi matin et libérer des créneaux en soirée pour d’autres pratiquants. Inconvénients : le principal d’entre eux est que le rythme imposé aux enfants n’est pas favorable aux apprentissages. C’est pourquoi une réforme des rythmes avait d’ailleurs été lancée par l’Education nationale dès 2012... Le programme est en outre plus dense à absorber pour les élèves puisque les enseignements sont répartis sur 144 journées de 6 heures au lieu de 187 journées actuellement. Il n’y a plus de place non plus pour les ateliers éducatifs, qui permettaient pourtant aux enfants de s’ouvrir au monde à travers de nouvelles activités. Retrouvez les deux emplois du temps proposés sur le site www.ville-dunkerque.fr Comment voter le jour J ? Vendredi 26 janvier, les parents d'élèves (ou responsables légaux) vont s'exprimer sur une seule question : le retour à la semaine de 4 jours ou l'organisation de la semaine sur 4 jours et demi d’enseignement avec un emploi du temps allégé en fin de semaine. Chaque parent aura la possibilité de voter au sein de l'école fréquentée par son enfant, muni d'une pièce d'identité et du bulletin de vote reçu à son domicile. Il ne disposera que d'une seule voix, quel que soit le nombre d'enfants. Les bureaux de vote seront ouverts le matin jusqu'au début des cours (dès 7h30 pour les écoles disposant d’un accueil périscolaire et dès 8 h 15 pour les autres). Ils seront de nouveau accessibles en fin de journée, dès la fin de l'école jusqu'à 18 h 45. Les parents dans l'impossibilité de se déplacer pourront bénéficier d'un vote par procuration. Sachez enfin qu'une notice explicative reprenant la procédure et les bulletins de vote sera envoyée à chaque parent. Le dépouillement des bulletins* aura lieu dans chaque école à la fermeture du scrutin, en présence d'élus municipaux et de représentants de parents d’élèves. Le résultat de la consultation sera disponible dès le vendredi soir sur le site internet de la Ville et à l’hôtel de ville. Ensavoir+ *Vous êtes parent d'élève et vous souhaitez participer au dépouillement des bulletins ? Vous avez une question relative aux modalités du vote ? Faites vous connaître dès à présent auprès des services municipaux au 03 28 26 29 72. Focus Petit rappel… Souvenez-vous : il y a trois ans déjà, en janvier 2015, la Ville lançait une première consultation auprès des parents d’élèves afin de mettre en place la réforme des rythmes scolaires de manière la plus cohérente et la plus bénéfique possible pour les petits Dunkerquois. Après de multiples réunions dans les quartiers et la tenue d’une conférence de François Testu, chronobiologiste spécialisé dans les rythmes de l’enfant, les familles votaient dans les écoles : à l’époque, 84 % d’entre elles s’étaient prononcées en faveur du mercredi matin comme matinée d’enseignement supplémentaire ; elles étaient par ailleurs 46 % à opter pour le maintien d’une organisation avec un après-midi libéré. Aujourd’hui, les municipalités ayant désormais la possibilité de repasser à la semaine de 4 jours, la Ville de Dunkerque a décidé d’associer à nouveau les parents en mettant en place une votation le 26 janvier. Questions de parents Pourquoi ne pas réduire la pause du midi pour alléger la journée des enfants ? Actuellement, les élèves bénéficient de deux heures pour déjeuner le midi. Réduire la pause s’avère compliqué dans les écoles de Dunkerque qui ont des effectifs importants. En effet, les écoles de la Mer, de la Meunerie ou encore le groupe scolaire Paul-Meurisse accueillent plusieurs centaines d’élèves en l’espace de deux heures à la restauration scolaire. En outre, certaines écoles ne disposent pas d’un service de restauration scolaire sur place : les élèves doivent donc se rendre au restaurant de leur secteur. Pour le bien-être des enfants et la bonne tenue du service, il apparaît donc opportun de maintenir ce temps. Pourquoi ne pas proposer un rythme différent pour les élèves de maternelle et les élèves d’élémentaire ? Tout simplement pour ne pas pénaliser les fratries. Si la Ville a bien conscience que le rythme biologique d’un élève de petite section de maternelle est bien différent de celui d’un élève de CP, CE2, il faut pour autant assurer au mieux les conditions d’organisation des familles et notamment les déplacements des fratries, ceci afin de faciliter les trajets école-domicile. Pourquoi les écoles de Petite-Synthe et Rosendaël n’ont pas les mêmes horaires que les écoles des quartiers de Dunkerque-Centre et Malo-les-Bains ? Pour permettre une circulation automobile plus fluide. Cette mesure, qui existe à Dunkerque depuis de très nombreuses années, vise à réduire l’encombrement du trafic routier sur les grands axes du Dunkerquois, notamment aux heures de pointe. La municipalité souhaite maintenir ce dispositif qui a fait ses preuves et qui simplifie les trajets des familles et des habitants. Pourquoi vote t-on à nouveau ? Mise en oeuvre par les collectivités locales depuis 2013, la réforme des rythmes scolaires est remise en cause en 2017 par l'actuel président de la République. Un décret publié le 28 juin au Bulletin officiel donne davantage de souplesse « aux acteurs locaux afin de répondre le mieux possible aux singularités locales, dans le souci de l'intérêt des élèves ». En 2015, la Ville de Dunkerque avait laissé aux parents le choix de décider de l'organisation du temps scolaire pour leurs enfants. Il était donc logique pour la municipalité de donner la possibilité aux familles de s'exprimer à nouveau en 2018, à l'aune de ce nouveau contexte national. Témoignages Gauthier MONIER, papa de Julia, 5 ans, en grande section à l'école du Parc « Je suis pour le maintien des cinq jours d'enseignement. Rechanger de rythme scolaire va à nouveau entraîner des boulversements organisationnels dans les écoles, les familles, l'administration. Il serait bon d'avoir un peu de stabilité dans les rythmes de l'enfant. Je pense qu'il est aussi important de capitaliser sur l'ensemble des travaux qui ont été réalisés au cours des ateliers éducatifs. Les activités proposées lors des après-midis libérés constituaient un vrai plus pour l'éveil des enfants. Il faut en tenir compte ! A titre personnel, ma fille est toujours revenue enchantée de ces journées. » Mimounia BELLIMA, maman de Ali, 4 ans, en moyenne section à l’école Andersen « Je trouve que les cinq jours d’enseignement sont bénéfiques pour nos enfants. C’est important que les fondamentaux et les principaux savoirs soient enseignés le matin, à un moment où les élèves sont les plus réceptifs, et que l’après-midi soit consacré à des activités sportives et culturelles. J’ai conscience que cela demande une certaine organisation : il faut que toutes les structures s’adaptent pour bien fonctionner. Mais c’est ce qui se fait déjà dans la plupart des pays européens ! Finalement, la question centrale du débat est de savoir ce qui est le mieux pour la scolarité des enfants. » Catherine RIGAUX, maman de Jules, 7 ans, en CE1 à l’école de la Mer « Je souhaite le retour aux quatre jours d’école. J’ai constaté une plus grande fatigue chez mon fils depuis la mise en place des cinq jours d’enseignement. Les enfants ont besoin de pratiquer du sport ou une activité culturelle, c’est important pour leur équilibre. La coupure du mercredi leur permettait justement de pratiquer du sport et aussi de souffler un peu. Actuellement, c’est une course contre la montre pour amener les enfants à des activités qui ont lieu le soir juste après l’école. En plus, ce qui est proposé lors des temps d’activité libéré relève plus du ludique que de l’éducatif. Les projets sont inégaux. Je préfère redonner le temps du mercredi aux associations de culture et de loisirs. » Elodie VERSCHEURE, maman d’Alicia, 9 ans en CM1 et Alix, 4 ans, au groupe scolaire Neptune « Je penche plutôt pour un retour à la semaine de quatre jours, même si mes enfants sont très satisfaits par les activités proposées lors des ateliers éducatifs. Je constate une très grande fatigue des petits en fin de semaine. Le réveil est difficile, et ce d’autant que mon travail m’oblige à déposer mes enfants à l’accueil périscolaire tous les jours dès 7 h 30. La coupure du mercredi permettrait aux élèves de se reposer pour être plus en forme en fin de semaine. » Une vidéoprotection renforcée au service du citoyen « L’amélioration du quotidien des habitants est l’un des trois axes du projet municipal. À ce titre, le renforcement de la sécurité publique fait partie de nos priorités », rappelle Patrice Vergriete, maire. C’est pourquoi la Ville a décidé de doubler les effectifs de la police municipale sur la durée du mandat, et créera, en 2019, une brigade de nuit opérationnelle jusqu’à 3 heures du matin. C’est pourquoi également elle augmentera cette année le nombre de caméras de vidéoprotection, tout en élargissant leur périmètre d’intervention. Cinq caméras fixes supplémentaires seront ainsi installées ces prochains mois sur la partie Est de la digue de mer et sept autres dans les quartiers (1). À la fin 2018, le dispositif comptera 37 caméras fixes et 9 caméras mobiles qui permettront d’intervenir sur des lieux posant ponctuellement problème. « Notre système de vidéo protection, résume Alice Varet, adjointe au maire à la sécurité publique, donne toute satisfaction depuis sa mise en place effective en 2015. » Il contribue en effet à élucider nombre de méfaits, tout en offrant une réaction appropriée, en temps réel, dans la sécurisation d’événements tel le carnaval. Il est le complément idéal à l’action des policiers municipaux en centre-ville, sur la digue, dans le secteur de la gare et dans les quartiers. 1. Dessinguez, Louis XIV, Banc Vert, Île Jeanty, Glacis, Dunkerque-Centre et Tente Verte ; le Jeu de Mail étant déjà équipé. Patrice Vergriete : « En 2018, Dunkerque va confirmer son nouvel élan » Nouveau visage de Dunkerque, bus gratuit, rénovation des équipements, dynamique économique, nouvelles formes de participation citoyenne… la transformation de notre ville se poursuit, au bénéfice de tous les Dunkerquois Depuis le début de votre mandat, vous affichez la volonté de moderniser Dunkerque. Pourquoi ? Parce qu’il faut rendre notre ville de nouveau attractive. Dunkerque bénéficie d’atouts formidables - une population dynamique et accueillante, un port compétitif et un réseau d’entreprises performant, un potentiel touristique, etc. - et nous ne devons pas nous résigner à voir la population baisser et les jeunes quitter le territoire. Mon objectif est que Dunkerque reparte de l’avant ! D’ailleurs, l’action conduite depuis trois ans commence à porter ses fruits : 800 emplois de plus à l’échelle de l’agglomération, une fréquentation touristique en forte croissance, de nouveaux équipements et espaces publics appréciés, des innovations sociales souvent montrées en exemple, une image de notre territoire qui s’améliore au niveau national et international… Les Dunkerquois peuvent être fiers de l’élan actuel de notre ville ! L’année 2017 a été marquée par d’importants travaux de voiries et d’espaces publics. Où en sommes-nous ? C’est vrai que la modernisation de notre ville nécessite des travaux importants. Je sais que cela peut générer des difficultés pour se déplacer et j’y suis sensible, mais cette transformation est nécessaire. Si on veut une ville plus belle, plus moderne, il nous faut passer par cette étape et je remercie les Dunkerquois de leur patience. Les travaux avancent, les calendriers prévus sont tenus. Au cours des prochaines semaines, nous allons pouvoir découvrir le nouveau visage de notre ville. Je tiens, à ce titre, à remercier toutes les personnes qui travaillent sur les chantiers, malgré des conditions climatiques parfois difficiles ces derniers temps. Au fur et à mesure de l’avancée des travaux, je sens chez les Dunkerquois une certaine effervescence. J’ai beaucoup de retours positifs sur la qualité des trottoirs ainsi que sur la zone piétonne élargie place Jean-Bart, qui améliore la sécurité tout en embellissant l’endroit. On sent également une dynamique retrouvée chez les professionnels. En 2017, le nombre de cellules commerciales vides en centre-ville a fortement baissé. La redynamisation de la station balnéaire et la rénovation de la digue font aussi l’objet de beaucoup de témoignages positifs. Les Dunkerquois sont désormais heureux de retrouver chaque année une belle ambiance estivale. Il restait à améliorer l’environnement urbain. Le chantier est aujourd’hui lancé. En complément de ces travaux qui embellissent le centre-ville et la station balnéaire, le plan exceptionnel de rénovation des trottoirs et des rues se poursuit dans l’ensemble des quartiers. De nombreuses voiries en ont bénéficié depuis 2014, voyant le cadre de vie s’améliorer fortement. Ce travail va se poursuivre dans les années à venir. Durant les mois qui viennent, nous aurons aussi l’occasion de voir la concrétisation de nombreuses plantations prévues dans le projet « Dk Plus de mobilité » et le « plan 10.000 arbres ». Le développement du végétal me tient à cœur car je souhaite que nous donnions à Dunkerque un caractère de ville-nature. Après la fin des travaux, l’autre rendez-vous de 2018 sera la mise en œuvre de la gratuité totale du bus. Dunkerque va effectivement devenir le 1er septembre 2018 l’une des plus grandes agglomérations en Europe à proposer la gratuité du transport collectif. C’est un engagement fort, tenu sans augmentation de la fiscalité. Une véritable révolution qui va faciliter les déplacements quotidiens des Dunkerquois et augmenter leur pouvoir d’achat. Un premier bilan de la gratuité en vigueur le week-end depuis 2015 le confirme : elle crée le choc psychologique nécessaire et réintroduit le bus dans les habitudes de tout à chacun. J’ai beaucoup d’exemples de personnes qui me confient attendre cette mesure, comme cette maman qui me disait que ses deux enfants vont au collège en bus et qu’elle économisera ainsi plusieurs centaines d’euros, ou cette personne âgée qui m’a indiqué ne plus vouloir prendre la voiture le soir, et qui prendra alors le bus. La gratuité du bus, c’est la possibilité pour tous de se réapproprier leur ville par la mobilité. À l’image du réseau de transport collectif, de nombreux équipements font eux aussi l’objet d’une modernisation. Quelle est la feuille de route en la matière ? Nous avons souhaité avoir une action forte dans ce domaine. L’effervescence constatée cet été lors de l’ouverture de la piscine Guynemer le confirme : les Dunkerquois attendent ces nouveaux équipements. En 2018, cette dynamique va s’amplifier. Certains chantiers vont débuter, d’autres se poursuivront ou se termineront : maternité du CHD, stade d’athlétisme, bibliothèque médiathèque, résidence seniors La Cantate, Grand Hôtel de Malo-les-Bains, nouvelle patinoire au Môle 1 et reconstruction du stade Tribut. Tout ça après une année 2017 au cours de laquelle nous avons priorisé la rénovation de nos écoles, à travers un effort d’investissement exceptionnel. Le débat public sur l’extension du port a marqué la fin d’année 2017. Quelle sera l’actualité économique de 2018 ? L’extension du port est vitale. Dans un contexte d’essor du trafic maritime mondial, Dunkerque doit être fidèle à son identité portuaire. Cet investissement va permettre de hisser notre port au rang des plus grands dans la compétition mondiale. Nous avons battu en 2016 notre record de conteneurs en transit et nous continuerons à l’avenir à faire la promotion de notre savoir-faire. Je rappelle qu’un million de conteneurs, c’est 6 000 emplois locaux nets. La dynamique d’implantations industrielles a également repris. En 2017, j’ai annoncé une nouvelle installation, la quatrième depuis 2014, alors qu’il n’y en avait eu aucune, hors terminal méthanier, durant les dix années précédentes. Nous poursuivrons sans relâche nos efforts de développement et plusieurs projets d’implantations devraient se concrétiser cette année. La bataille pour l’emploi local, c’est un combat de chaque instant. Et il faut agir sur tous les leviers. Vous avez fait de la démocratie locale un axe du projet municipal, dans lequel vous souhaitez établir une nouvelle relation entre les Dunkerquois et leur administration. Qu’est-il prévu en 2018 sur le sujet ? Nous sommes attachés à redonner aux Dunkerquois un pouvoir de participer, de décider et d’agir. Depuis le début du mandat, de nombreux sujets ont été débattus et pensés collectivement dans les fabriques d'initiatives locales et plusieurs votations ont eu lieu. Leur succès atteste de l’attente des habitants en la matière. L’équipe municipale souhaite également s’inscrire dans ce mouvement d’évolution des pratiques de démocratie locale. Les réunions de quartier organisées en 2017, dans lesquelles je me suis volontiers prêté au jeu des questions-réponses avec les habitants, ont été très appréciées. Cette année, nous innoverons encore en proposant de nouvelles formes d’échanges et de participation citoyenne. Je souhaite notamment encourager la réalisation de projets émanant directement des habitants et je continuerai d'aller à leur rencontre, personnellement. De nouveaux chantiers pour DK’Plus de mobilité Les principaux travaux de voirie sont quasiment achevés place Jean-Bart et sur la partie du boulevard Alexandre III comprise entre la place Jean-Bart et la rue du Président-Wilson. Tout comme pour la rue Clemenceau, il restera ces prochaines semaines à réaliser les plantations d’arbres et à installer, au printemps, le mobilier urbain dont les auvents qui offriront des abris aux piétons. Ce début d’année sera marqué, à compter du 15 janvier, par le lancement du chantier de rénovation de la seconde partie du boulevard Alexandre III, entre la rue du Président-Wilson et le square-Guynemer, où un double sens de circulation automobile sera constamment maintenu. D’autres travaux d’aménagement débuteront très prochainement. Ils concernent plusieurs carrefours : avenue de Rosendaël et avenue du Stade à Rosendaël (dès le 15 janvier), boulevard Paul-Verley et avenue de la Libération aux Glacis, avenue de Petite-Synthe et rue Desmidt à Petite-Synthe. Le boulevard de la République à Malo-Rosendaël, sur lequel le terre-plein central sera supprimé entre le boulevard Paul-Verley et l’avenue de la Mer, sera lui aussi en chantier, tout comme la place Vauban qui bénéficiera d’une cure de jouvence jusqu’à la fin février. À Petite-Synthe encore, le secteur Saint-Nicolas sera en travaux à partir du 8 janvier, et la rue du Banc-Vert du 15 janvier jusqu’au mois de juin. Quant à la place de la Gare, les grandes manœuvres commenceront début février, tandis que la nouvelle gare routière sera mise en service le 15 février, rue de Belle-Vue, parallèlement aux voies ferrées. ensavoir+ www.dk-mobilite.fr Une vidéoprotection renforcée au service du citoyen « L’amélioration du quotidien des habitants est l’un des trois axes du projet municipal. À ce titre, le renforcement de la sécurité publique fait partie de nos priorités », rappelle Patrice Vergriete, maire. Des caméras supplémentaires C’est pourquoi la Ville a décidé de doubler les effectifs de la police municipale sur la durée du mandat, et créera, en 2019, une brigade de nuit opérationnelle jusqu’à 3 heures du matin. C’est pourquoi également elle augmentera cette année le nombre de caméras de vidéoprotection, tout en élargissant leur périmètre d’intervention. Cinq caméras fixes supplémentaires seront ainsi installées ces prochains mois sur la partie Est de la digue de mer et sept autres dans les quartiers (1). À la fin 2018, le dispositif comptera 37 caméras fixes et 9 caméras mobiles qui permettront d’intervenir sur des lieux posant ponctuellement problème. Elucider et sécuriser « Notre système de vidéo protection, résume Alice Varet, adjointe au maire à la sécurité publique, donne toute satisfaction depuis sa mise en place effective en 2015. » Il contribue en effet à élucider nombre de méfaits, tout en offrant une réaction appropriée, en temps réel, dans la sécurisation d’événements tel le carnaval. 1. Dessinguez, Louis XIV, Banc Vert, Île Jeanty, Glacis, Dunkerque-Centre et Tente Verte ; le Jeu de Mail étant déjà équipé. Un tarif unique de stationnement Finies les zones vertes et orange ! Dans un souci de simplification, la Ville a décidé, à compter du 1er janvier, d’appliquer un tarif unique pour les 2 100 places de stationnement répertoriées en voirie à Dunkerque-Centre. Il a été fixé à 1,20 € pour une heure et à 2,40 € pour deux heures avec une tarification intermédiaire par quart d’heure. Rappelons également que les 1 020 emplacements de l’ancienne zone verte sont désormais gratuits le samedi. Une cuisine adaptée pour nos aînés L’Association des bals de carnaval dunkerquois (ABCD) n’oublie jamais les aînés lorsqu’il s’agit d’actions philanthropiques. Elle vient encore de la démontrer en offrant une cuisine thérapeutique aux résidents de l’EHPAD Van Eeghem à Rosendaël. Cet équipement sécurisé permet aux seniors de préparer de bons petits plats au sein d’un atelier dédié, mais aussi de développer des initiatives intergénérationnelles avec des enfants du foyer de l’AAE autour de la pâtisserie. Portes ouvertes à l’ESA L’Ecole Supérieure d’Art de Dunkerque organise ses journées portes ouvertes les vendredi 2 (de 9 h à 18 h) et samedi 3 février (de 10 h à 17 h) dans ses locaux du 5 bis rue de l’Esplanade. Ce sera l’occasion de découvrir les travaux réalisés par les étudiants, de rencontrer l’équipe pédagogique et de se renseigner sur les formations et la vie au sein de l’établissement. ensavoir+ 03 28 63 72 93 surleweb www.esa-n.info Une nouvelle ère s’ouvre au stade Marcel-Tribut ! Sous l’impulsion de la Communauté urbaine, la rénovation du stade Marcel-Tribut débutera le lundi 15 janvier par la déconstruction de la tribune « debout ». Elle s’achèvera fin 2020 pour offrir aux joueurs et supporters de l’USLD un équipement moderne et confortable, doté de 5 000 places. « Moderniser Dunkerque, explique Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, c’est rénover les espaces publics, mais c’est aussi prendre en compte des équipements vieillissants. Le stade Tribut, dans sa configuration actuelle, n’est plus digne d’une agglomération de 200 000 habitants, ni d’accueillir un club en championnat national. » La Ville a souhaité garder le stade en centre-ville, pour qu’il reste facilement accessible aux piétons, cyclistes et usagers des transports en commun. « En plus d’être une entrée de ville majeure au sortir de l’autoroute A16, le stade Tribut contribue à l’animation de Dunkerque. » La Communauté urbaine a fait le choix de reconstruire un stade exclusivement réservé au football, un stade de 5 000 places à l’anglaise, où les supporters seront plus proches de leurs joueurs. « Cet équipement moderne, déjà homologué pour la Ligue 2, pourra être étendu à 8 000 places. Il doit accompagner l’ambition de l’USLD de retrouver la 2e division », résume Patrice Vergriete, président de la CUD. La tribune « debout » pour commencer L’arbitre aura à peine sifflé la fin du match contre Avranches que les engins de chantier investiront le stade Marcel-Tribut, le lundi 15 janvier, pour entamer les travaux de déconstruction de la tribune « debout » située le long de l’avenue de Rosendaël et du gradin positionné derrière les buts, côté avenue du Stade. Ce chantier, programmé jusqu’en mai, ne devrait pas occasionner de gêne pour les automobilistes avec la seule voie de bus qui pourrait être neutralisée lorsque l’entreprise spécialisée « attaquera » la toiture. Pas d’inconvénients majeurs non plus pour les riverains puisque les travaux n’engendreront pratiquement pas de poussière mais juste un peu de bruit jusqu’aux environs de 17 h. Un nouveau stade fin 2020 Une fois cette opération achevée, il sera temps de démarrer, en juin prochain, la construction d’une tribune d’environ 2 500 places qui abritera également les vestiaires de l’équipe première, 15 loges et un salon VIP sous le toit ainsi qu’un espace presse. Il sera également l’heure d’aménager l’entrée du stade autour d’un parvis paysager de 3 000 m2 créé avenue du Stade. Dès que cette nouvelle tribune sera opérationnelle à l’été 2019, on procédera à la déconstruction de l’actuelle tribune « assise » avec reconstruction dans la foulée d’une structure de 2 500 places qui accueillera, entre autres, les vestiaires des équipes de jeunes, une salle de musculation et un club-house. Au plus fort des travaux de reconstruction du stade qui se poursuivront jusqu’à la fin 2020, ce seront jusqu’à 150 ouvriers et techniciens qui seront à pied d’œuvre, tandis que les footballeurs continueront de jouer et les supporters de les encourager. Brève 1 Que la lumière soit ! Les matchs de l’USLD continueront de se disputer à Tribut pendant les travaux. Pour régler la question de l’éclairage de la pelouse, il a été décidé d’installer les quatre nouveaux mâts dès le début du chantier. Ils n’entreront toutefois en service qu’à l’automne prochain lorsqu’il sera procédé à la démolition des deux pylônes en béton actuellement positionnés de part et d’autre de la tribune debout. Quant aux deux autres pylônes proches de la tribune assise, ils disparaîtront du paysage en 2019-2020. Brève 2 Les prochains matchs Metz, Dimanche 7 janvier à 17 h 30. 1/32e de finale de la coupe de France. Avranches, vendredi 12 janvier à 20 h. Grenoble, vendredi 2 février à 20 h. Brève 3 Une histoire de foot Retrouvez dès à présent l’histoire du football dunkerquois de 1900 à nos jours sur notre site www.ville-dunkerque.fr/usld. Supporters et/ou anciens joueurs, envoyez-nous vos souvenirs du stade Tribut à l’adresse suivante : christophe.salengro@ville-dunkerque.fr. Interview André Vanden Bussche, président de l’association USLD L’USLD a une nouvelle organisation juridique… Pour les clubs de football et selon des critères budgétaires, le Conseil d’Etat a exigé de séparer la partie dite « lucrative » de celle associative. Président de l’USLD, Jean-Pierre Scouarnec est, depuis le 1er juillet, à la tête de la Société anonyme simplifiée sportive professionnelle (SASSP) qui gère le club. Quant à l’association, dont j’assure la présidence, elle conserve la gestion des activités liées au football amateur en harmonie avec la SASSP. Le nouveau stade va profiter à tous les licenciés… Ce sera un magnifique outil qui nous permettra de rejoindre, c’est mon voeu le plus cher, la Ligue 2, mais ce sont aussi de nouvelles installations qui profiteront aux 650 licenciés qui défendent les couleurs de l’USLD chaque week-end, sur tous les terrains de la région. C’est un facteur de motivation et un motif de fierté pour tous : joueurs, entraîneurs et dirigeants. Un petit pincement au cœur pour l’ancien défenseur de l’USD ? J’ai vu la construction de la tribune populaire lorsque j’opérais en équipe première dans les années 1960. Le stade était magnifique à l’époque ! Pensez donc, elle remplaçait une tribune en bois avec un baraquement qui faisait office de vestiaires ! Mais les années ont passé et les normes ont changé. Il était plus que temps de tourner la page. Témoignage Jean-Michel Thierry, alias « Juan » président du club de supporters DK 12 « On attend le nouveau stade avec impatience, ce qui ne nous empêchera pas de verser une petite larme quand la tribune disparaîtra ! Ce sera un énorme gain de confort et une fierté pour nous autres supporters qui accompagnons l’équipe dans tous ses déplacements. On a d’ailleurs fait des propositions d’aménagement pour qu’on ait un kop digne du nouveau stade. En attendant l’inauguration, on fera la fête le 12 janvier contre Avranches pour « remercier » cette tribune où nous avons vécu tant d’émotions. » Le cinéma sous tous les angles au Studio 43 En prônant « une autre idée du cinéma », le Studio 43 est bien plus qu’une salle de diffusion. Il multiplie les initiatives et les partenariats pour moderniser l’image du cinéma d’art et d’essai et s’ouvrir au plus grand nombre. Rendre le 7e art accessible à tous, tel est le credo du Studio 43. Il en va ainsi des « Toiles de maîtres » et des « 43 Tours du Studio », des soirées dédiées à des films patrimoniaux qui permettent d’en savoir plus sur l’histoire du cinéma, l’analyse de l’image et la musique. En janvier, l’historien du cinéma Thierry Cornier vous fera voyager dans l’œuvre de Clint Eastwood après la projection d’« Impitoyable » (dimanche 14 à 16 h), tandis que le musicologue Bertrand Dupouy parcourra l’œuvre de Charlie Parker dans le sillage de « Bird » (vendredi 19 à 19 h 30). Le Studio 43 est aussi un espace d’expression qui fait la part belle aux institutions et associations. Voir des films et discuter Une fois par mois, lors des « Jeudis du cinéma » co-organisés avec le Centre communal d’action sociale (CCAS), un membre de l’équipe anime une discussion entre la projection du film et la dégustation d’une collation. Le prochain rendez-vous est fixé au jeudi 25 janvier à 14 h 30 autour de « La Douleur » d’Emmanuel Finkiel. Il y aura également une projection-débat (« L’Usine de rien ») sur le thème des délocalisations et de l’autogestion le dimanche 26 janvier à 16 h en partenariat avec le FRAC et l’Université. De même, les documentaires constituent d’excellents supports aux discussions sur des thématiques actuelles (écologie, économie…) comme en témoigne le succès rencontré par les « Rendez-vous du doc ». Au-delà du cinéma Le cinéma est aussi prétexte à apprécier d’autres arts, à l’image des « Expos-ciné » organisées en partenariat avec le LAAC. Vous êtes ainsi invités, le jeudi 1er février à 18 h 30 au LAAC, à une visite guidée de l’exposition « Face à l’Histoire », avant de rejoindre le Studio 43 pour la projection de « Mr Klein », le film de Joseph Losey en version restaurée. Le Studio 43 ouvre également ses portes à la danse et à l’opéra grâce à la retransmission de la programmation du Royal Opera House de Londres, ainsi qu’à la lecture qui sera à l’affiche le samedi 20 janvier à 19 h avec la restitution de l’atelier « Rêves de Lecture ». Ce dernier a réuni 11 enfants autour de la création d’un film d’animation inspiré par l’ouvrage « Tor et les gnomes » de Thomas Lavachery (1). Pour tous les publics Les enfants, il en est également question avec le cycle « Les Toiles filantes », riche en films d’animation réservés aux tout-petits et à leurs parents. Quant aux « Soirées des familles », elles réunissent jeunes et adultes autour d’un dessert et d’un film présenté par l’animatrice jeune public. Si vous voulez essayer la formule, cochez la date du vendredi 12 janvier sur votre nouvel agenda ; vous passerez une agréable soirée en compagnie de « Billy Elliot ». Les films d’épouvante et d’horreur et les séries ont également toute leur place au Pôle Marine lors des « Soirées du 43 Bis » mises sur pied avec l’association Nana’Z productions, alors que le « Cinéma de Papa » vous convie, une fois l’an, à un voyage dans les années 1950-1960, avec son lot d’actualités d’époque, des cartoons, un entracte et des ouvreuses dont le panier en osier est garni d’esquimaux glacés. 1. Retrouvez un article et un lien pour visionner le film sur www.ville-dunkerque.fr. ensavoir+ Programme complet et tarifs au 03 28 66 47 89 ou sur www.studio43.fr Encadré « Baron noir » en avant-première Les deux premiers épisodes de la seconde saison du « Baron Noir » seront diffusés gratuitement en avant-première au Studio 43 le mercredi 17 janvier à 20 h 30. Nombre de places limité. Réservation obligatoire au 03 28 66 47 89 ou contact@studio43.fr. Entretien avec Olivier de Solminihac « Un rendez-vous littéraire incontournable… » Organisé par le Bateau Feu, le festival « Rêves de lecture » aura lieu du 8 au 27 janvier dans toute l’agglomération. Entretien avec l’auteur dunkerquois Olivier de Solminihac, membre du comité de pilotage. Que représente cet événement pour vous ? « Rêves de lecture », c'est l'occasion de proposer en différents lieux et à différents publics des lectures musicales de textes contemporains. Quand j'étais étudiant, j'ai eu la chance infinie d'assister à des lectures de poètes comme Dominique Fourcade ou Olivier Cadiot, et tout à coup, ce que leurs textes pouvaient avoir d'obscur, s'éclairait d'une manière insoupçonnée. L’an dernier, vous comptiez parmi les six auteurs sélectionnés… Mes écrits ont fait l’objet de lectures publiques, André Wilms a porté sur scène mon roman « L'Homme au fond » et j’ai aussi fait une lecture d’« Ecrire une histoire », accompagné de trois musiciens. Les livres, romans ou poèmes sont comme des partitions. Ces lectures donnent à entendre leur musique. On découvre parfois, dans le jeu d'un acteur ou d'une comédienne, dans l'interprétation d'un musicien, une potentialité du texte que l'on n'imaginait pas. Comment les textes sont-ils choisis ? C’est une décision collégiale. Les membres du comité de pilotage font des propositions, avant de retenir ensemble six ou sept auteurs dont deux ouvrages seront lus. Cette année, on aura le plaisir d’écouter les œuvres de Thomas Lavachery, Alain Mabanckou, Xavier-Laurent Petit, Brigitte Smadja, Pascal Vatinel et Delphine de Vigan. On est un peu fleuriste dans ces cas-là, on compose un bouquet. Ce festival est devenu un temps fort de la vie culturelle dunkerquoise… Oui, parce qu’il s’adresse à tous, jeunes comme adultes. Lycées, collèges, écoles, bibliothèques, maisons de quartier, musées… le texte est disséminé un peu partout. C’est une des clés du succès. • Programme complet sur www.lebateaufeu.com Bio Express 1976 : Naissance à Lille 2001 : Premier roman, « Les Royaumes d'Espagne » 2018 : Publication de « Les Étrangers », écrit avec Éric Pessan, et « La Rivière », illustré par Stéphane Poulin Dunkerque-Centre Un second souffle pour le Grand Large Invités par Patrice Vergriete et la société S3D, les habitants du Grand Large ont pu découvrir, en réunion publique, les grands principes qui baliseront désormais la nouvelle phase d’urbanisation du quartier. Après une période nécessaire d’ajustements, pour régler les problèmes du quotidien relevés par les habitants, la reprogrammation du Grand Large peut aujourd’hui s’enclencher. Véritable trait d’union entre le centre-ville et la station balnéaire, le quartier a vocation à conduire les touristes de la gare jusqu’à la plage. Un objectif rendu possible par l’aménagement futur de deux grands axes de promenade : l’un à dominante patrimoniale, via les quais et le FRAC ; l’autre au caractère végétal affirmé, le long d’un vaste mail vert s’étendant de la rue de la Cartoucherie jusqu’à la passerelle du FRAC. Des Malouines 2.0 au Grand Large Second principe fort de la nouvelle page qui s’ouvre au Grand Large : le logement. Comptant parmi les plus denses de l’agglomération, le quartier n’est pas condamné à reproduire demain la même typologie de logements collectifs. « À Dunkerque, les maisons individuelles font défaut. L’idée est donc d’inventer la Malouine du XXIe siècle, qui réponde notamment aux enjeux de développement durable », explique Patrice Vergriete. La future offre de logements se veut donc innovante et complémentaire du marché actuel. Logements évolutifs Sur une emprise foncière qui s’étale de la rue des Chantiers de France à l’avenue des Bordées, un premier programme de 165 logements est ainsi en cours d’élaboration. L’ensemble intégrera d’abord des maisons de ville mitoyennes dites « évolutives ». Dotées d’un jardin, ces nouvelles formes d’habitat individuel prévoient l’évolution de la cellule familiale : une pièce utilisée comme garage peut ensuite être transformée en chambre par exemple. Ces produits immobiliers sont prévus en accession à la propriété. À côté de ces logements individuels groupés, seront construits de petits immeubles intermédiaires, de manière à créer un front bâti cohérent, qui assure un développement harmonieux du tissu urbain vers les grands collectifs déjà existants. Cette offre complémentaire, avec entrée individualisée et jardin ou terrasse, permettra aux publics visés de s’insérer dans un parcours résidentiel. Les premiers dépôts de permis de construire sont attendus pour l’été. Précisons encore que ces différents logements s’accompagneront de commerces de proximité visant à désenclaver le quartier, sans trop concurrencer le centre-ville tout proche. Vers une circulation apaisée à l’Île Jeanty En 2018, la Communauté urbaine procédera à la réfection des rues Waeteraere, de la Batellerie et Pranard. L’occasion, pour la Fabrique d’initiatives locales (FIL) de l’Île Jeanty d’étudier, en amont de ces opérations prévues pour le milieu d’année, les conditions de stationnement et de circulation dans le quartier. Le 19 décembre dernier, les habitants ont validé quelques grands principes. Rue Pranard, la CUD travaillera au rétrécissement de la chaussée : un traçage central d’environ 1 mètre de large permettra de réduire la vitesse. Au croisement avec la rue Jean-Jaurès, un plateau est également prévu, qui ne sera toutefois réalisé qu’en 2019. Rue Waeteraere, en accord avec le lycée professionnel, la descente des cars scolaires sera supprimée et déplacée rue Pranard. Le gain d’espace dégagé permettra de réfléchir à la fois à une meilleure signalisation du parvis du lycée et à l’instauration d’un stationnement en chicanes. Là encore, l’objectif est de réduire la vitesse du trafic routier. Enfin, l’ensemble des rues intérieures à l’îlot de vie, exception faite de la rue Pranard, passeront en zone 30 km/h. Petite-Synthe Participez à l’animation de votre quartier ! «C onstruire, avec les Dunkerquois, les meilleures réponses possibles à leurs besoins au quotidien. » En 2018 comme depuis trois ans et demi, la municipalité entend associer étroitement les Petits-Synthois à l’élaboration de la politique municipale. Dans le domaine de l’animation tout particulièrement. Ainsi, dès ce début d’année, les habitants sont invités à prendre part aux préparatifs de trois temps forts : la fête de la place Louis-XIV, FestiFort et la fête du quartier Dessinguez-Lapin-Blanc. D’ores et déjà, la population est invitée à partager (par courrier) ses envies et à exprimer ses propositions pour la première édition de la fête de la place Louis-XIV. Imaginé dans le cadre du contrat d’îlot en cours de réflexion, et qui engagera demain Ville et habitants dans des actions concertées, ce nouveau rendez-vous festif est programmé au lundi 28 mai. Exprimez vos idées ! Le mardi 9 janvier à 17 h 30, les Dunkerquois désireux de prendre part à la programmation du FestiFort 2018 sont attendus à la bibliothèque de Petite-Synthe. Particuliers, collectifs d’habitants ou associations sont les bienvenus pour tracer ensemble les grandes lignes de ce festival du loisir ouvert aux familles. Enfin, le mercredi 24 janvier à 18 h à l’espace de convivialité Paul-Dessinguez, ce sont cette fois les riverains du quartier Dessinguez-Lapin Blanc qui seront sollicités pour la prochaine édition de leur fête de quartier. Là encore, établi dans le cadre du contrat d’îlot signé il y a deux ans, l’objectif est de réfléchir aux évolutions possibles de la manifestation et à la façon dont chacun souhaite s'y investir. • Pour l’ensemble de ces événements, vous pouvez aussi adresser vos idées par e-mail à psynthe@ville-dunkerque.fr. Cette année, tu verrasla bande passer à Dessinguez ! Le samedi 13 janvier prochain, l’itinéraire de la bande de Fort-Mardyck prévoit un crochet en terre petite-synthoise (lire page 38). L’occasion d’une mise en jambes pour le géant Snustre. « En effet, explique Frédéric Rouabah, président des Amis des géants de Grande-Synthe, Snustre accueillera son voisin pêcheur fort-mardyckois à l’entrée du quartier Dessinguez-Lapin Blanc. » Après avoir laissé les masquelours enchaîner chahuts et tiens-bond’ssus rues du Triangle, Dessinguez et de la Moissonnière, les deux figures symboliques prendront ensemble le chemin du parvis Nelson- Mandela à Fort-Mardyck. Au-delà du clin d’oeil entre les communes associées, cette initiative s’inscrit dans le contrat d’îlot signé entre la Ville et les habitants. Après la création d’une fête de quartier et l’ouverture d’un espace de convivialité, c’est donc une nouvelle ligne qui s’écrit au chapitre de l’animation à Dessinguez-Lapin Blanc. Rosendaël Le quai aux Fleurs entame sa mue Présenté l’année dernière aux habitants dans le cadre des Fabriques d’initiatives locales de Dunkerque, le projet de réaménagement global du quai aux Fleurs entre dans sa phase de réalisation en 2018. 1,2 km de quai réaménagé Assainissement, eau potable, effacement de réseaux, voirie, ouvrages d’art, éclairage public, aménagement des berges, c’est un linéaire de 1,2 km qui va bénéficier d’une refonte totale. L’opération intégrera également la réalisation d’une voie verte, réservée aux déplacements doux : pour les vélos, les trottinettes, skates ou autres hoverboards très en vogue, sans oublier les piétons évidemment ! « L’idée, rappelle Jean-François Montagne, maire adjoint, est de prolonger la voie verte du quai des Corderies et d’établir la jonction avec la véloroute voie verte qui relie aujourd’hui le boulevard Mendès-France à la gare de Leffrinckoucke. » Réalisé en béton balayé, ce nouvel équipement propre à valoriser le quartier s’accompagnera de quatre terrasses, tantôt au niveau de la chaussée, tantôt posées en contre-bas sur les berges du canal. On les retrouvera en prolongement de l’avenue Liem, puis des rues Dubois, du Foudroyant et de la Glacière. Des espaces propices à la flânerie, au repos ou au partage entre voisins ! Organisé par tronçons, le chantier, débuté fin janvier 2018, devrait être achevé pour le printemps 2019 selon le calendrier suivant : assainissement du 22/01/18 au 30/03/18, eau potable du 03/04/18 au 25/05/18, effacement des réseaux du 28/05/18 au 17/08/18, enfin voirie et éclairage du 20/08/18 au 29/03/19. Les établissements Nave adoptent l’énergie verte Installés à Rosendaël depuis trois générations, les établissements Nave font partie des grandes familles d’horticulteurs dunkerquois. À la tête d’une entreprise de 25 salariés permanents (un effectif qui s’élève à 60 personnes pour la période des chrysanthèmes), Christophe et Olivier Nave s’efforcent de gérer au mieux leur activité, « aux marges très minimes ». Aussi, quand les progrès technologiques entraînent des économies et s’accompagnent de bienfaits pour l’environnement, l’investissement s’impose. Un co-générateur, deux effets positifs Les établissements Nave se sont ainsi dotés d’un co-générateur ultra moderne :« Al imentée par un moteur V12 allemand développant 1 600 cv, la machine est capable de valoriser 98 % d’une molécule de gaz pour produire à la fois de l’eau chaude et de l’électricité. » Le ballon d’eau chaude attenant, d’une contenance de 650 m3, stocke l’eau à 90 °C, utilisée pour chauffer les serres. Le dispositif permet également une récupération d’eau à 40 °C qui sert cette fois pour les bâtiments. Deuxième effet « vert », le cogénérateur produit de l’électricité qui peut être revendue à l’opérateur national selon un contrat établi sur 12 ans, soit la durée d’amortissement de ce nouvel investissement. « L’objectif, explique Christophe Nave, c’est d’être autonomes en énergie ! »