Il y a un siècle, la Première Guerre mondiale… La Ville de Dunkerque poursuit son hommage aux millions de victimes, civiles et militaires, de la Première Guerre mondiale à travers un programme de commémorations, dont une cérémonie organisée le mardi 16 octobre à 10 h 30 au cimetière de Dunkerque par 300 jeunes Dunkerquois. 1914-1918 : Dunkerque a bien mérité les honneurs de la patrie Déclarée par l’Allemagne à la France le 3 août 1914, la guerre, que chacun espère courte, va pourtant durer plus de quatre ans. D’abord bousculée par l’offensive allemande, l’armée française, commandée par Joffre, se ressaisit en repoussant les Allemands lors de la bataille de la Marne. S’ensuit alors une course à la mer qui s’achèvera fin 1914 en Flandre belge. Si Dunkerque échappe à l’occupation allemande grâce notamment au comportement héroïque des fusiliers-marins de l’amiral Ronarc’h sur les rives de l’Yser, la proximité du front lui fera subir de plein fouet les effets de la guerre. Transformée en camp retranché, la ville sert de base logistique aux troupes alliées qui combattent à 40 km de là. En quatre ans, elle a subi plus de 200 bombardements par avions, par mer ou par canons à très longue portée causant près de 600 morts et 1 100 blessés tant civils que militaires. Quatre-cents immeubles sont détruits et 2 400 endommagés sur un total de 3 000. Forte de 39 000 habitants à la veille de la guerre, Dunkerque n’en compte plus que 7 000 à l’automne 1917. En fait, l’agglomération ne connaîtra de répit qu’à l’issue de l’offensive générale alliée menée fin septembre 1918. Suite au passage du Président du Conseil Paul Painlevé en octobre 1917, Dunkerque est l’une des premières villes du pays à recevoir la Croix de Guerre, avant de se voir remettre la Légion d’honneur en 1919 des mains du Président de la République Raymond Poincaré, sur proposition de Georges Clemenceau. Parole d’élu Guy Lécluse, Conseiller municipal délégué aux affaires militaires et à la défense Les jeunes Dunkerquois participent aux commémorations Nous les y associons systématiquement. Le devoir de mémoire passe par la transmission de valeurs aux jeunes générations. L’hommage du 16 octobre à la nécropole militaire rassemblera 300 scolaires qui seront les seuls maîtres d’œuvre de cette cérémonie. Il n’y aura aucune prise de parole d’officiels ce jour-là… Dunkerque a été marquée par ce conflit mondial… Elle était ville de garnison du 110e RI et du 310e RI (unité de réserve) qui montèrent au front dès les 7 et 8 août 1914. Puis elle a subi des bombardements intensifs dont celui du 22 juin 1915 qui a quasiment réduit en cendres l’église Saint-Eloi. Outre les victimes civiles, il faut aussi se souvenir que 1 212 Dunkerquois sont morts pour la France durant cette guerre. Votre père lui-même a participé aux combats… Il a été gravement blessé près de Verdun le 10 septembre 1917. Il n’a jamais voulu parler des horreurs qui ont été son quotidien pendant quatre ans, si ce n’est que pour dire : « c’était atroce ». Pour ma part, je n’oublie pas le sacrifice de nos combattants et de tous ceux, notamment Africains, qui sont venus mourir loin de chez eux pour défendre notre pays. Un programme complet pour ne jamais oublier… À anniversaire exceptionnel, programme exceptionnel. Pour mieux comprendre la Grande Guerre et la place de Dunkerque dans celle-ci, de nombreuses animations sont proposées. Cérémonies patriotiques Mardi 16 octobre à 10 h 30 à la nécropole nationale 14-18 du cimetière de Dunkerque, route de Furnes, avec la participation d’écoliers, de collégiens et de lycéens du Dunkerquois. Samedi 10 novembre à 10 h au monument Ronarc’h, square Guynemer. Dimanche 11 novembre à 11 h au cénotaphe du Beffroi. Expositions Du 15 octobre au 16 novembre à la mairie de Petite-Synthe « L’aérodrome de Petite-Synthe, une base active de l’aviation alliée pendant la Grande Guerre », par l’association Hispasec. Du 15 au 26 octobre à la mairie de Petite-Synthe « Centenaire 1918-2018, fin d’un conflit, construction d’une paix fragile », par Benoît Laniez. Du 3 au 12 novembre à l’hôtel de ville « Uniformes, armements, objets… » par Philippe Bacot et le Centre de la Mémoire urbaine d’agglomération / Archives de Dunkerque, et présentation de l’Abécédaire réalisé par les élèves du lycée Jean-Bart. Du 5 au 11 novembre, à la mairie de Malo-les-Bains « Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale », travaux d’élèves des écoles de la Mer, Kléber, André-Nita et Sainte-Claire d’Assise. À partir du 8 novembre, parvis du Musée portuaire « Exposition 14-18 : un port en guerre ». Edition Jeudi 8 novembre à 18 h au Musée portuaire Présentation de l’ouvrage « Dunkerque 1914-1918, guerre et mémoire » par Patrick Oddone. Conférences Samedi 13 octobre à 11 h à l’hôtel de ville « Le Centre d’aviation maritime de Dunkerque 1915-1918 », par Patrick Oddone. Jeudi 18 octobre à 18 h 30, auditorium de la Halle aux Sucres « La guerre navale dans les bancs de Flandre durant la Première Guerre mondiale », par Jean-Pierre Melis (Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie). Samedi 10 novembre à 11 h à l’hôtel de Ville Dunkerque 1918 : une année cruciale », par Patrick Oddone (Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie) Animation Dimanche 4 novembre à 15 h à la mairie de Malo-les-Bains « Grand bal de la Victoire », bal musette organisé par l’association Danse Temps là. Tarif : 8 €. Concerts Dimanche 11 novembre à 16 h à l’église Saint-Eloi Concert « In Memoriam… » par la chorale La Jeune France. Gratuit. Dimanche 18 novembre à 16 h au Petit Kursaal Concert de Sainte-Cécile par l’Orchestre d’harmonie de Dunkerque-Rosendaël. Gratuit. Témoignage Michel Vandenbussche, Président du comité de coordination des associations patriotiques et des anciens combattants « Cent ans se sont écoulés depuis l’Armistice de 1918, mais notre devoir de mémoire demeure intact pour nos Poilus tombés au champs d’honneur. Toutes les familles ont été touchées par cette guerre particulièrement horrible. Par notre présence aux cérémonies commémoratives, nous témoignons du sacrifice de nos soldats et de la douleur qui fut celle de tout un pays ». Ensemble vers le Zéro Déchet ! Soucieuse d’agir avec les habitants pour la transition écologique, la Ville lancera officiellement une démarche Objectif Zéro Déchet le samedi 6 octobre de 10 h à 12 h à la salle polyvalente des Glacis, avenue des Maréchaux-de-France. Il y sera question des bienfaits des éco-gestes tant pour la préservation de l’environnement que pour le porte-monnaie. On y présentera également les ateliers de fabrication de produits ménagers et alimentaires programmés jusqu’en juin 2019. Au cœur de ce dispositif, un challenge réunira par ailleurs 90 foyers volontaires répartis en quinze équipes, par quartier ou affinités. Chaque équipe sera accompagnée par un capitaine qui sera le relais privilégié de la Maison de l’Environnement, animatrice du projet au quotidien Baisser de 20 % le volume des déchets (inter) Les équipes participeront dès le début du mois de décembre à des ateliers éco-gestes avec pour objectif de réduire de manière ludique et concrète leurs déchets ménagers. Des mesures seront réalisées à intervalles réguliers pour évaluer les progrès des uns et des autres avec l’ambition d’atteindre une diminution de 20 % du volume de déchets. Les habitants intéressés peuvent s’inscrire à ce défi jusqu’au 5 novembre sur le site http://www.ville-dunkerque.fr/objectif-zero-dechet/. ensavoir+ Tél. 03 28 26 27 91 ou objectif.zero.dechet@ville-dunkerque.fr La FIL Nature en ville en mode ateliers Après son lancement officiel le 9 mars dernier, la FIL Nature en ville passe la vitesse supérieure avec la mise en place de neuf ateliers de coproduction d’ici la fin de l’année. Chacune des trois thématiques choisies par les habitants – l’arbre en ville, la biodiversité chez soi et la nature à manger - sera approfondie lors de trois ateliers organisés en l’espace d’une semaine. Ainsi, pour l’arbre en ville, une première réunion présentera ses bienfaits avec une découverte des arbres du parc de la Marine mercredi 10 octobre de 10 h à 15 h rue de la Marine. Elle sera suivie par un deuxième rendez-vous programmé le samedi 13 octobre de 15 h à 17 h au LAAC, où chacun pourra proposer des actions concrètes en faveur de l’arbre. Quant au troisième atelier, ouvert le mercredi 17 octobre de 12 h à 15 h rue de la Marine, il fera le bilan des propositions des habitants. Il en ira de même en novembre pour la biodiversité à domicile (les 14, 17 et 21 novembre) ainsi qu’en décembre pour la nature à manger (les 12, 15 et 19 décembre). ensavoir+ Tél. 03 28 26 27 78. www.ville-dunkerque.fr Des commissions FacIL renouvelées pour accompagner vos projets Créé par la Ville en 2016, le Fonds d’accompagnement citoyen des Initiatives Locales (FacIL) a déjà permis de soutenir financièrement 150 projets solidaires ou d’animation collective portés par des associations ou des habitants. Quatre commissions (une par quartier), composée chacune de dix habitants volontaires, un représentant de l’ADUGES et de deux élus (qui ne prennent pas part aux décisions), peuvent attribuer une aide d’un montant maximal de 600 € après avoir échangé avec les porteurs de projets. Fort de son succès, le dispositif vient d’être reconduit jusqu’à la fin 2020 avec de nouveaux membres intégrés dans les commissions. Rappelons que pour proposer une action à une commission FacIL, il vous suffit de télécharger un formulaire sur www.ville-dunkerque.fr et de le retourner dûment complété à la mairie du quartier concerné par le projet. Vous pouvez également vous procurer ce document à l’accueil des mairies et des maisons de quartier qui vous aideront à le compléter. Légende photo : Les nouvelles commissions FacIL ont été installées dans leur fonction le 5 septembre à l’Hôtel de ville. Plantons le décor avec la CUD Partenaire de l’opération « Plantons le décor », la Communauté urbaine vous propose de passer commande de végétaux d’essences locales jusqu’au 26 octobre sur le site www.plantonsledecor.fr, rubrique « commander ». La livraison sera effectuée le samedi 17 novembre de 9 h 30 à 12 h au Lac d’Armbouts-Cappel. Si vous souhaitez être guidé dans votre choix, inscrivez-vous dès à présent à la session d’information programmée le samedi 6 octobre de 10 h à 12 h à Armbouts-Cappel. Il vous suffit d’appeler le 03 28 59 64 95. Un programme de logements à la Tente Verte Une opération intercommunale de construction de logements est initiée par la Communauté urbaine de part et d’autre de la gare de Leffrinckoucke, le long de la véloroute voie verte. Côté Leffrinckoucke, il s’agira de la construction d’un immeuble de neuf appartements en accession à la propriété avec un cabinet médical (médecin, kinésithérapeutes, infirmière…) en rez-de-chaussée. Les travaux devraient débuter en fin d’année pour une livraison des premiers logements fin 2019. Côté Dunkerque, il est prévu, dans une première phase de travaux, la mise en chantier au premier trimestre 2019 pour une durée d’un an de deux résidences : une de 11 logements en accession sociale et une autre de 14 logements en locatif social. Cette opération se poursuivra par la création à la Tente Verte de 8 appartements supplémentaires en location sociale toujours le long de la véloroute, mais de l’autre côté cette fois-ci de la rue Terminus. Ces immeubles proposeront une majorité de T2 et de T3 et disposeront de parkings privatifs en rez-de-chaussée. Un nouveau parking de proximité en fin d’année Ultime élément du programme DK’Plus de mobilité, le parking silo Centre-Gare entrera en service en fin d’année square Guynemer, entre gare et centre-ville. Il proposera 252 places de stationnement de proximité sur trois niveaux avec deux heures gratuites. Il abritera également trois cellules commerciales en rez-de-chaussée ouvertes sur un parvis aménagé face à la Tour Guynemer. Les entrées et sorties des véhicules se feront simultanément face au monument Guynemer et côté gare, tandis que l’accès piétons se fera par le parvis. Une partie de la toiture sera paysagée tandis que l’autre sera équipée de panneaux photovoltaïques reliés à des bornes de rechargement pour les voitures électriques. Traversé en son centre par une coulée verte, le futur parking fera ainsi une large place à la lumière naturelle. Un parc à vélos sécurisé sous l’auvent place de la gare Intégré au programme DK’Plus de mobilité, l’auvent de la place de la Gare sera opérationnel début novembre en proposant un parc à vélos sécurisé de 100 places. Placé sous vidéosurveillance, il sera accessible, à toute heure et tous les jours de la semaine, avec une carte sans contact de type Pass Pass à retirer à l’agence DK’Bus de la place de la Gare. Il sera également possible de paramétrer les smartphones compatibles NFC, ce qui permet de se passer de la carte. L’auvent réaménagé proposera aussi un espace ouvert d’exposition et d’information qui sera particulièrement apprécié des visiteurs et touristes sortant de la gare. Sachez également que deux autres parcs à vélos sécurisés de 50 places chacun entreront en service place Paul-Asseman (début novembre) et place de Gaulle à proximité de la future médiathèque (début 2019). ensavoir+ DK’ Bus. Tél. 03 28 59 00 78. Le F Tour pour un art tout terrain Soutenus par Fructôse, vingt artistes sont sortis de leur lieu habituel de création au Môle 1 pour investir la ville jusqu’au 4 novembre et célébrer ainsi le dixième anniversaire de l’association. Conçu sous la forme d’un parcours urbain, le F Tour vous invite ainsi à découvrir des installations inédites dans des lieux insolites et à dialoguer avec des artistes autour de leurs oeuvres. (châpo) Château Loubry à Rosendaël « Centre XYZ », installation de Ruchi Anadkat visible en présence de l’artiste tous les samedis de 14 h à 17 h, avec en prime une performance le samedi 6 octobre à 15 h. Tour du Leughenaer, place du Minck « Les Femmes et la mer », installation dessin de Cécile Boudeulle visible en présence de l’artiste les mercredi et samedi de 15 h à 17 h. Stade du Fort-Louis en Basse Ville « AS Dunkerque Sud vs Olympique Pray4fun (match aller) », sculptures mobiles de Pray4fun à découvrir lors des entraînements de l’AS Dunkerque-Sud en particulier le mercredi après-midi. 18, rue Faulconnier en centre-ville « Les pensées s’affichent », affichage public par Raphaël Caloone visible en présence de l’artiste. Mémorial des Alliés, digue des Alliés « La Forêt du petit Dan », installation de Yann Chaboche visible en continu, avec une performance déambulatoire le samedi 3 novembre à 15 h au départ de la place Jean-Bart. Gare SNCF « Chibani », affichage public de Gautier Ds visible en continu. Collège Guilleminot « Si j’arrive à prendre la colline », installation visuelle et sonore de Benoît Dobbelaëre visible en continu rue Jules-Hocquet. Bibliothèque de Dunkerque-Centre « PariACtal, (extraits) », installation de David Droubaix visible en continu rue Benjamin-Morel. Poste de secours de l’avenue de la Mer « Estampe architecturale », dessin de Joëlle Jakubiak visible en présence de l’artiste le week-end de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Boutique « Les Dés MasKés », 23 rue Poincaré « Rapides », objet illustré de Lasse Russe visible du mardi au samedi de 10 h à 19 h. Bassin du Commerce (place du Minck) « Amarrer », sculpture flottante de Rosy Le Bars visible en continu. Rencontre avec l’artiste pour des regards croisés autour de la collection du musée le dimanche 30 septembre à 15 h au Musée portuaire. Réservation obligatoire sur www.museeportuaire.fr. Rue Militaire « Mer agitée », sculpture de Donovan Le Coadou visible en continu sur le terrain vague situé derrière le FRAC au Grand Large. Rencontre avec l’artiste le dimanche 7 octobre à 15 h au FRAC. Place Jean-Bart « Billets d’échange », photographies de Fabien Marques visibles en continu sur des panneaux Decaux. Rencontre avec l’artiste le vendredi 2 novembre à 18 h à la Banque de France. Réservation obligatoire au 03 28 64 53 89. Passerelle Saint-Martin, quai au Bois « Profumo a crevettes », affichage public d’Alessio Orrù visible en continu. Salle de « l’Avenir », 31 rue du Ponceau « Le monde a cessé de fonctionner. Voulez-vous envoyer un rapport ? », affichage public de Claire Pollet visible en continu. Performance de l’artiste le vendredi 19 octobre à 18 h. Galerie Le One – La Librairie, 33 rue Emmery « The House of Michel », installation d’Audrey Robin visible du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Rue Belle-Rade à Malo-les-Bains « About the sea », photographies de Valentine Solignac visibles en continu sur des vitrines commerciales. Place Jean-Bart « Le Sontre-ville », dessin sonore de Thorsten Streichardt visible en continu à la vitrine du commerce « The Brunch O’day ». Parc Coquelle à Rosendaël « La Maison du fond du parc », affichage public d’Isabelle Vannobel visible tous les jours de 9 h 30 à 18 h 30. Rencontre et visite avec l’artiste le vendredi 5 octobre à 18 h au Château Coquelle. ensavoir+ www.fructosefructose.fr Deux visites guidées gratuites Deux visites guidées gratuites du parcours artistique F Tour vous sont proposées les samedis 29 septembre et 3 novembre à 15 h avec un rendez-vous fixé devant l’Office de tourisme au Beffroi. Réservation conseillée au 03 28 66 79 21. Fructôse vous ouvre ses portes L’association Fructôse vous fera découvrir ses ateliers d’artistes les samedi 13 et dimanche 14 octobre de 11 h à 18 h au Bâtiment des Mouettes au Môle 1. Auparavant, l’Ecole Supérieure d’Art (ESÄ) aura accueilli le mardi 2 octobre à 18 h 30 une discussion autour du dessin contemporain dans ses locaux du 5 bis de la rue de l’Esplanade. Tél. 03 28 63 72 93. Donner aux jeunes les clés pour la réussite L’argent ne doit plus être un frein à la réussite des jeunes. Pour lever cet obstacle, la Ville a décidé d’innover en instaurant des parcours de réussite. Objectif : accompagner les adolescents dunkerquois dans la concrétisation de leur projet de vie. C'est un engagement fort de Patrice Vergriete : plus aucun jeune ne doit arrêter ses études faute de moyens. Si la municipalité et la Communauté urbaine ont déjà mis en place de multiples dispositifs pour donner un coup de pouce aux adolescents, à l'image des points citoyens ou des jobs saisonniers, la Ville va aujourd'hui plus loin. « Les parcours de réussite, c'est une nouvelle façon d'envisager l'aide aux jeunes », résume Patrice Vergriete. « Chaque adolescent a une histoire, un parcours de vie différent. Il s'agit de le considérer dans sa globalité avec ses forces et ses fragilités, et de lui proposer un parcours individualisé et adapté à sa situation. » En route vers l'autonomie La Ville se place ainsi comme un facilitateur de démarches, un chef d’orchestre qui écoute et conseille le jeune suivant ses véritables envies. « L'adolescent qui franchit les portes de la mission jeunesse doit devenir acteur de son propre parcours », résume Davy Lemaire, adjoint à la jeunesse. « Notre objectif est de l'accompagner étape par étape vers l'autonomie. En cohérence avec les autres acteurs du territoire que sont l'Université, la Mission locale, la Communauté urbaine, le Département, le CCAS et la Région, nous l'orientons vers les aides existantes, l'encourageons vers des formations et levons pas à pas l'ensemble des freins pour que le jeune adulte puisse aller au bout de son projet. » Une équipe pluridisciplinaire Très concrètement, des rendez-vous individuels seront proposés de manière régulière aux jeunes Dunkerquois pour établir un diagnostic de leur situation : logement, santé, mobilité mais aussi loisirs… Chaque étape sera passée au crible pour permettre au jeune de se prendre en charge lui-même. Bien évidemment, la Ville s’appuiera sur les dispositifs déjà existants (APL, bourse d’études, etc.) pour accompagner l’adolescent dans son projet. La Ville, comme la Communauté urbaine, s’engage en outre à rendre prioritaire l’obtention d’un job saisonnier pour tous les jeunes qui manquent de financement pour poursuivre leurs études. Afin de mieux appréhender le parcours et les besoins du candidat mais aussi afin de simplifier ses démarches, la Ville, la Communauté urbaine et l’ADUGES proposent depuis l’an dernier un dossier de demande de job saisonnier mutualisé à remplir au printemps sur le site de la Ville. En complément du dépôt de dossier, des entretiens de motivation sous forme de « speed dating » sont organisés pour sélectionner les candidats. Une simplification des démarches qui permet aux jeunes de gagner du temps et de se concentrer sur la poursuite de leurs études. Avec, en ligne de mire, une entrée en toute indépendance dans la vie d’adulte. Parole d'élu Davy Lemaire Adjoint au maire chargé de la jeunesse Pourquoi mettre en place des parcours de réussite ? Tout simplement parce que chaque jeune est unique et nécessite donc un accompagnement unique. Nous souhaitons construire avec l’adolescent un vrai projet de vie afin de l’aider à devenir autonome. Il s’agit aussi d’inciter le jeune à devenir acteur de son parcours en l’accompagnant dans la recherche d’un job d’été par exemple. L’objectif est vraiment de lui donner toutes les clés pour réussir. Comment s’articule cette démarche ? Nous nous sommes rendus compte que beaucoup d’adolescents nous contactaient pour des demandes très précises mais ignoraient qu’ils pouvaient s’appuyer également sur d’autres dispositifs pour mettre en place leur projet. Notre but est d’étudier avec l’adolescent toutes les possibilités qui s’offrent à lui en fonction de ses envies et de ses besoins. Il n’est pas question de faire à « sa place » mais plutôt de faire « avec ». C’est un travail d’équipe ! Le Label Zoom, un festival des initiatives jeunesse Mettre en valeur les initiatives, les talents, les projets des jeunes et prouver, s’il le faut encore, que le dynamisme d’une ville est également basé sur la vitalité de sa jeunesse, tels sont les objectifs du Label Zoom qui aura lieu les 27 et 28 octobre prochains. Conçue comme le temps fort de la Fabrique d’initiatives locales, cette manifestation donne à voir la créativité et l’enthousiasme des adolescents dunkerquois, épaulés par la Mission Jeunesse et l’association Tout en scène. Autour d’un village festif installé place Jean-Bart, les associations présenteront pêle-mêle de la danse contemporaine, de l’art de rue, du skate, de l’électro, du théâtre, de la vidéo, mais aussi des jeux ou encore du sport. Au total, ce sont plus d’une dizaine d’associations de jeunes qui se sont mobilisées pour concocter ensemble ce programme d’envergure. Ensavoir+ Programme complet sur Facebook : Label Zoom DKSJ Service civique : engagez-vous ! C’est certainement une occasion unique de réfléchir à son avenir tout en se rendant utile… Le service civique s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans. Indemnisé 580 euros par mois, il permet de s’engager sans condition de diplôme dans une mission d’intérêt général au sein d’une association, d’un établissement public ou d’une collectivité dans neuf domaines d’action : solidarité, environnement, sport, culture, éducation, santé, intervention d’urgence, mémoire et citoyenneté, et aide humanitaire. Intéressé ? Participez à la campagne de recrutement des prochains volontaires en service civique. Des réunions sont programmées tout au long du mois d’octobre aux dates suivantes : lundi 8 à 14 h 30 à l’espace Maillart, mardi 9 à 14 h 30 à la mairie de Petite-Synthe, jeudi 11 à 14 h 30 à l’espace Jean-Cocteau de Saint-Pol-sur-Mer, vendredi 12 à 14 h 30 à la mairie de Fort-Mardyck, lundi 15 à 16 h à la Maison de l’Étudiant, mercredi 17 à 15 h à la mairie de Malo-les-Bains et jeudi 18 à 10 h à la mairie de Rosendaël. Ensavoir+ Tél. 03 28 26 29 64 Témoignages Axel Vermersch, 22 ans, Petite-Synthe « J’ai la chance de savoir ce que je veux faire plus tard : j’aimerais devenir cadre dans le domaine de l’action sociale. Après mon bac, j’ai passé un concours pour intégrer l’Institut régional du travail social de Grande-Synthe. Mes bons résultats m’ont permis d’obtenir un financement de ma formation par la Région mais il restait encore les frais de scolarité à couvrir et toutes les dépenses liées. J’ai d’abord travaillé chez Quick en parallèle de mes études pendant un an et demi, puis j’ai été éboueur pendant les mois d’été. L’an passé, j’ai vu sur Facebook que la Ville proposait des jobs saisonniers. J’ai postulé sur internet et j’ai pu bénéficier d’un poste d’agent de propreté manuelle sur le secteur de Malo pour le mois de juillet. Cela m’a permis de mettre un peu d’argent de côté car même si je vis encore chez mes parents avec mes trois frères et sœurs, c’est important pour moi de financer mes études et de pouvoir m’acheter une voiture. Parallèlement, pour mettre toutes les chances de mon côté, je suis une licence en sciences de l’éducation à Lille par correspondance. En 2019, j’espère décrocher mon diplôme d’éducateur spécialisé et obtenir mon master pour travailler sur le terrain. » Matthieu Boytard, 21 ans, Rosendaël « Quand j’étais petit, je voulais être Président de la République ! Plus tard, ma mère, qui était infirmière de bloc opératoire, a arrêté de travailler pour s’occuper de mon petit frère qui est atteint d’une maladie génétique. Je crois que ma vocation de médecin vient de là. Après mon bac S obtenu avec mention très bien, je me suis inscrit en première année de médecine. Bien que boursier, j’ai dû contracter un prêt étudiant. Ça fait tout drôle, à 18 ans ! Cette année-là, je n’ai pris aucunes vacances mais j’ai raté ma première année. C’est difficile, car quand on s’engage, c’est pour réussir, pas pour échouer. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de ma copine et de mes parents. Pour financer mon appartement à Lille, j’ai travaillé tout l’été dans une sandwicherie sur la plage. Ma deuxième année de médecine a été beaucoup plus difficile car je ne voulais plus échouer. Je travaillais en moyenne 16 heures par jour, je donnais aussi des cours de biophysique aux étudiants de première année à raison de 6 heures par semaine. Je passais mon temps libre à réviser mes partiels dans mon 19 m². Alors pouvoir travailler cet été à la Ville de Dunkerque m’a fait beaucoup de bien ! J’étais agent de propreté sur la plage. Cela fait plaisir de voir que la commune dans laquelle vous avez grandi vous soutient dans votre parcours. Plus tard, j’aimerais rester vivre et exercer mon métier dans le Dunkerquois. » Ophélie Vanuxem, 19 ans, Malo-les-Bains « Je trouve cela super intéressant qu’on puisse aider les jeunes à s’investir dans leurs études ! Moi, j’espère avoir une carrière professionnelle accomplie, ce serait déjà bien. Après mon bac, j’ai souhaité faire une formation pour devenir assistante sociale mais je me suis vite rendue compte que mon niveau d’écriture n’était pas suffisant. Du coup, j’ai intégré d’abord une préparation aux métiers du médico-social mais cela coûte très cher ! Grâce à la mission jeunesse, j’ai décroché une bourse à la réussite qui m’a permis de financer une partie des frais. Dans le même temps, j’ai pu devenir animatrice pour l’ADUGES. Je m’occupe des centres aérés l’été et des accueils périscolaires pour pouvoir être autonome dans le paiement de mon loyer. C’est au sein de la structure que j’ai entendu parler du dispositif des points citoyens. Pour réaliser des stages au sein de ma formation, le permis de conduire est souvent demandé. C’est pourquoi j’ai constitué un dossier pour tenter de bénéficier de ce dispositif. J’ai eu la chance d’être sélectionnée : en échange du financement d’une partie de mon permis, j’ai réalisé des heures de bénévolat au sein des Restos du Cœur. Et j’y suis restée ! Quand on a un peu de temps, c’est bien de le consacrer aux autres. Quant à mon permis, je passe le code dans quelques jours… » Du 5 au 7 octobre ANIMATION La Foire aux huîtres s’installe au Kursaal C’est l’événement festif de l’automne : la Foire aux huîtres change de cadre ! Devenu trop étroit au fil des ans, le chapiteau dressé en Citadelle ne pouvait plus accueillir dans de bonnes conditions les quelque 20 000 gourmets séduits par la manifestation. C’est donc au Kursaal que la Bouée bleue donne désormais rendez-vous aux amateurs d’huîtres, d’assiettes nordiques, de foie gras ou de crêpes bretonnes. Avec ses 3 500 mètres carrés de surface dédiée, la Foire aux huîtres va indéniablement gagner en confort… avec des animations en permanence ! Vendredi, samedi et dimanche de 11 h à 1 h. Réservations au 07 83 41 26 05. -------------------------------------------------------------------------------------- Dunkerque-Centre Deux Repair Cafés à Dunkerque-Centre ! Les Repair Cafés vous connaissez ? Il s’agit d’ateliers de réparation qui s'installent de façon ponctuelle dans la semaine, où des bricoleurs bénévoles se réunissent pour aider tout un chacun à réparer des objets en tout genre. On apporte au Repair Café les choses en panne ou en mauvais état comme un grille-pain, un aspirateur, un sèche-cheveux, des vêtements, un vélo, une machine à coudre... Tout est examiné et certains objets auront peut-être la chance de trouver une seconde vie. Avec « l'obsolescence programmée », la société de consommation fait passer des objets durables et réparables au tout jetable. Or, les ressources nécessaires à la fabrication de nos biens diminuent... alors que les volumes et quantités de déchets ne cessent de croître ! Le principe des Repair Cafés s’inscrit donc à la fois dans la préservation de nos ressources, la lutte contre les déchets et même le combat pour faire reculer la pauvreté. INTER : Les Repair Cafés du territoire ont besoin de vous ! Dans l’agglomération, un véritable réseau se met en place. A Dunkerque, après le Repair Café installé dans les murs de la Maison de l’environnement (chaque dernier mercredi du mois), deux nouveaux ateliers s’ouvrent en centre-ville. Le premier à la Halle aux Sucres : ouvert le midi à tous et initié par l'équipe du Learning Center Ville Durable. L’autre au Jeu de Mail, dans les locaux du SparkLab, bénéficiera, en plus de l'outillage traditionnel, d’imprimantes 3D ! Mais pour rester efficients, les Repair Cafés ont besoin de vous ! Coudre un bouton, dépanner un ordinateur, régler un vélo, réparer une chaise, une cafetière ou un aspirateur... Vous aimez bricoler ? Venez donner un peu de votre temps aux Repair Cafés du territoire communautaire ! Une réunion d’information est programmée le mardi 2 octobre à 18 h au SparkLab, 17 rue du Jeu de Mail à Dunkerque, tél. 07 69 88 72 29. ------------------------------------------------------------------------------------------ Petite-Synthe L’avenir du Fort ensemble ! En juin dernier, Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, et Leïla Naïdji, maire adjointe de Petite-Synthe, annonçaient la volonté de la municipalité de créer une base de loisirs autour du fort et de son parc. Une ambition municipale visiblement largement partagée par les Dunkerquois si l’on en juge par les nombreuses contributions exprimées. Outre les quelque 300 avis recensés tout au long de l’été auprès des usagers du FestiFort et des internautes, les habitants étaient encore nombreux à répondre présent le 14 septembre dernier pour le premier atelier des Fabriques d’initiatives locales (FIL) dédiées au projet. INTER Nature et pédagogie Entourés des techniciens de la Ville de Dunkerque ou des urbanistes paysagistes de l’AGUR, ils étaient une soixantaine, sur site, à partager leurs idées sur le devenir du fort et de ses abords. Au nombre des aménagements évoqués, plusieurs souhaits sont ressortis : le renforcement du stationnement, l’amélioration de l’entretien des allées, des espaces verts comme des berges, le renforcement du lien avec la Méridienne verte et son monument, ou encore une meilleure valorisation des voies d’eau. Sur le thème de la nature et de la biodiversité, là aussi quelques constats et envies ont été partagés. Entre arboretum et renforcement d’une palette de couleurs plus soutenue, les habitants expriment l’idée d’un cadre naturel plus foisonnant encore. En insistant presque aussitôt sur la nécessité de faire de la pédagogie. Jouer avec la nature oui, mais en l’expliquant aussi ! De fait, mini-ferme, labyrinthe végétal, parcours sensoriel, accrobranche et ponts de singe… sont autant d’idées formulées. INTER Enrichir encore les débats Pourtant, au moment d’imaginer de nouvelles activités localement inédites, force est de constater que les choses ne sont pas encore très claires. « Et c’est normal, rassure Leïla Naïdji. Nous devons prendre le temps de nous interroger sur ce qui est souhaitable ou non et en même temps sur ce qui fera l’identité et donc la renommée de la future base de loisirs. » Concernant le fort, si le sentiment général penche vers une plus grande valorisation, les conditions de son ouverture au public posent aujourd’hui question. Certains s’enthousiasment plutôt à l’idée d’une thématique patrimoniale sur les corsaires : « Avec un bateau et des abordages à reconstituer. » « Pourquoi pas sur un nouveau plan d’eau ? » Joutes, wakeboard sont également des activités nautiques évoquées. Comme un laser-game, un paint-ball, « car il existe des formules respectueuses de l’environnement », un grand carrousel. Ou tout simplement des parcours de course à pied ou de VTT balisés et métrés qui permettent aux sportifs de s’approprier plus encore le site. Aujourd’hui, les débats sont ouverts et demandent à s’enrichir… Aussi la municipalité réfléchit-elle au moyen de concerter plus encore les Dunkerquois. L’enjeu est en effet d’importance pour garantir demain la viabilité et le bon usage de cette base de loisirs novatrice au cœur de Petite-Synthe. Légende : Essayez l’appli « baludik » pour découvrir le Fort en vous amusant et partager vos propositions seul(e), en famille ou entre ami(e)s à l’aide du jeu de piste (baludik.fr) ---------------------------------------------------------------------------------------------- Rosendaël Débats constructifs autour du square Cassin Dans le cadre des Fabriques d’initiatives locales « Passons au Vert », un nouvel atelier a réuni le mois dernier les riverains du square Cassin. Après une première visite sur le terrain en juin, il s’agissait pour l’assemblée, les élus et les techniciens municipaux d’avancer sur les pistes de réaménagement du site. Parmi les propositions soumises à l’expertise des services techniques, figure le déplacement des conteneurs de tri sélectif. Mal situés, jugés dangereux pour les enfants, il est proposé de les déplacer plus loin dans le square, le long de la rue Chanzy. Leur enfouissement est par ailleurs à l’étude. Concernant les jeux pour enfants, les habitants suggèrent de supprimer les tables de ping-pong devenues obsolètes et elles aussi dangereuses, puis de remplacer les autres jeux par de plus récents. Le sol souple serait également rénové. Du côté des plantations, l’idée se précise d’installer notamment des haies basses, pourquoi pas à base de fruitiers, pour protéger l’intimité des résidents en rez-de-chaussée. Des cultures hors-sol sont encore évoquées… mais qui pour s’en occuper ? Même question au sujet d’un composteur collectif qui pourrait être installé. Une rencontre avec les habitants sera organisée dans les semaines à venir au cœur du square, avant le prochain atelier des FIL, fixé au mardi 20 novembre.