Le plan 10 000 arbres va de l’avant ! Arrêté à 7 820 sujets plantés au 31 mars dernier, le compteur du plan 10 000 arbres reprendra sa marche en avant ces prochaines semaines avec les premières opérations de plantations de la saison 2018-2019 programmées par la Ville et la Communauté urbaine. (châpo) Le plan 10 000 arbres se poursuit jusqu’en mars prochain avec la plantation par les services municipaux de quelque 200 sujets aux quatre coins de la ville. À Petite-Synthe, 10 sujets de taille moyenne dont des charmes orneront la place de la Concorde, tandis que le parking de covoiturage, proche du rond-point des Parapluies, sera agrémenté de dix nouveaux sujets. À Dunkerque-Centre, signalons l’arrivée prochaine de 31 arbres sur le parking du cimetière ainsi que plusieurs opérations de plantation en pied d’immeubles aux Glacis en particulier, à proximité des résidences Innovation et Perce-Neige. Il en ira de même au Méridien à Malo-les-Bains, où 8 arbres prendront racine aux abords de la résidence Alizé au Méridien. Dans le même temps, les jardiniers municipaux remplaceront 15 arbres en mauvaise santé avenue du Large et renforceront le Parc du Vent avec 500 nouvelles plantations. À Rosendaël, la Ville apportera une touche de verdure avec l’apport de 6 arbres sur la rue de Zuydcoote entièrement réaménagée, tout en ajoutant quelques specimen au Parc Coquelle. De l’ex-pénétrante au boulevard Alexandre III (inter) La Communauté urbaine sera également de la partie avec la seconde vague de plantations liée au projet DK’Plus de mobilité qui se poursuivra jusqu’à début décembre en centre-ville et à Petite-Synthe. C’est ainsi que 200 arbres tiges seront plantés sur les berges de l’ex-pénétrante, devenue boulevard Simone-Veil, parmi lesquels des merisiers, érable sycomore, aulnes glutineux et peupliers trembles. Des érables rouges, marqueront les arrêts de bus et les passerelles piétonnes qui relient Petite-Synthe à Saint-Pol-sur-Mer. Toujours à Petite-Synthe, 70 nouveaux arbres orneront la rue du Banc Vert. Citons pêle-mêle des érables, aulnes glutineux, charmes communs, peupliers trembles, ormes champêtres mais aussi des poiriers ornementaux. En centre-ville, ce sont bientôt 25 peupliers trembles et ormes champêtres qui prendront racine sur la place de la gare, tandis qu’une cinquantaine d’érables, chênes, peupliers trembles et frênes rouges garniront les fosses de plantations du boulevard Alexandre III. Encadré 1 Des fruitiers dans les jardins familiaux Répondant à la demande des jardiniers amateurs, la Ville a planté en mars dernier 40 arbres fruitiers (pommiers, poiriers, cerisiers et framboisiers, en nombre égal) sur des espaces libres de quatre jardins familiaux situés quai des Maraîchers à Rosendaël pour deux d’entre eux, ainsi que sur les sites Scieries et Pont Loby à Petite-Synthe. Cette opération sera renouvelée ces prochains mois pour une trentaine de sujets sur les jardins Pérès et Pont Loby à Petite-Synthe. Rappelons que la Ville dispose de sept lotissements de jardins familiaux à Rosendaël et Petite-Synthe, soit un total de 731 parcelles. Les personnes intéressées pour cultiver une d’entre elles peuvent appeler au 03 28 26 27 91. Encadré 2 Le Jardin des Arts pour accompagner la médiathèque Les travaux d’aménagement du Jardin des Arts débuteront courant novembre pour se poursuivre jusqu’à fin mars dans le quartier du Théâtre. Le cœur de jardin sera entièrement rénové et clôturé dans l’espace compris entre la future médiathèque, l’ancienne bibliothèque et l’école maternelle du Château d’eau, en prenant soin de mettre en valeur les deux arbres remarquables du site : un platane et un érable pourpre. Des cheminements piétons seront créés et la Ville procèdera à la plantation de plusieurs arbres, de nombreux arbustes graminés et de vivaces, tout en installant un nouveau mobilier urbain. Dans le même temps, la Ville aménagera un petit parvis entre la médiathèque et le parking de la Poste, paysagera avec arbres et arbustes les abords de l’entrée de l’ancien musée des Beaux-Arts, place du Général-de-Gaulle, et rénovera l’ensemble des espaces verts situés à l’arrière des HLM du Cottage et le long de la place Calonne. Encadré 3 Champignons et bactéries ennemis de l’arbre Êtres vivants, les arbres sont soumis comme les humains aux maladies. C’est ainsi qu’un champignon a occasionné des chutes de feuilles dès le printemps sur l’ensemble des platanes qui ont heureusement « remonté la pente » au cours de l’été. Plus inquiétant, le champignon qui a touché les frênes du boulevard de la République-François Mitterrand. Cinq d’entre eux devront être remplacés dès l’an prochain et il est plus que probable que tout l’alignement subisse le même sort à terme. Même inquiétude pour certains marronniers frappés par une bactérie contre laquelle il n’y a aucun remède. D’où l’importance de gérer au plus près le patrimoine arboré, car le délai entre le début de la maladie et la mort de l’arbre ne dépasse pas cinq ans ! Encadré 4 L’arbre en ville au cœur des débats La FIL Nature en Ville s’est réunie à trois reprises en octobre sur la thématique de l’arbre. Après une découverte du patrimoine arboré du Parc de la Marine, les participants ont exprimé des vœux (« encore plus d’arbres en ville et davantage d’arbustes à fleurs parfumées » ») tout en faisant des propositions, telle celle d’aménager des carrés de jardin surélevés au pied des arbres où il serait possible de cueillir des plantes sauvages ou aromatiques. L’ensemble des propositions sera étudié par les services municipaux dans le cadre de la préparation d’un plan d’actions dont la mise en œuvre est prévue l’an prochain. Le parking grand public dans l’enceinte de l’hôpital Les conditions de stationnement ont changé le 10 septembre dernier au centre hospitalier à Rosendaël. Depuis lors, les visiteurs sont invités à stationner leur véhicule dans l’enceinte même de l’hôpital où un parking de 225 places les attend, tandis que le personnel hospitalier s’est vu affecter le parking silo situé le long de l’avenue de Rosendaël. Deux heures gratuites pour tous (inter) Une fois franchi le porche de l’hôpital avenue Louis-Herbeaux, il vous suffit de retirer un ticket à la barrière d’entrée du parking située sur la gauche. Chaque automobiliste dispose de deux heures gratuites. Cette gratuité est étendue autant que nécessaire pour les personnes qui viennent en consultation. Il leur suffit pour cela de valider leur ticket de stationnement au secrétariat de la consultation, aux urgences, aux admissions ou encore à l’accueil au rez-de-chaussée du bâtiment. Pour les simples visiteurs qui dépasseraient la période gratuite de deux heures, la majoration est de 0,50 € par quart d’heure supplémentaire, soit un montant total de 2 € pour trois heures de stationnement, 4 € pour quatre heures, 6 € pour 5 heures… Des forfaits avantageux pour les accompagnants (inter) Les visiteurs qui n’ont pas dépassé les deux heures gratuites sortent du parking avec le même ticket qu’à l’entrée. Ceux qui ont dépassé les deux heures gratuites récupèrent un nouveau ticket après paiement à l’une des trois caisses automatiques situées dans le hall d’accueil principal, dans celui de la maternité ou aux urgences. Ils peuvent également opter pour un paiement direct par carte bleue (avec ou sans contact) à la barrière de sortie. Sachez également qu’il existe des forfaits avantageux offrant un accès libre aux visiteurs de personnes hospitalisées durant 7 jours de 11 h à 20 h (8 €), et pour les personnes qui disposent d’un lit d’accompagnement auprès d’un proche : 4 € pour 7 jours avec un accès au parking 24 heures sur 24. ensavoir+ Tél. 03 28 58 82 16 (de 11 h à 21 h). Îlot Nicodème : un quartier en devenir près de la place du Minck L’îlot Nicodème va vivre une révolution à quelques encablures de la place du Minck. La Communauté urbaine démolit en effet des bâtiments vieillots et hétéroclites sur des terrains appartenant à l’Etablissement Public Foncier (EPF) afin de construire une centaine de logements qui seront desservis par deux nouvelles voiries. Une centaine de nouveaux logements (inter) Délimité par le quai des Américains, la rue des Bazennes et la rue du Leughenaer, cet ensemble d’une superficie d’un hectare est déjà en chantier puisqu’une première phase d’opérations de déconstruction a débuté en juin dernier pour se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Elle concerne les deux tiers de la superficie à rénover, soit les anciens bâtiments Nicodème et Le Lann à l’exception des trois façades de l’enseigne Nicodème préservées à la demande de l’architecte des bâtiments de France. Un diagnostic archéologique sera ensuite réalisé qui se prononcera au printemps prochain sur l’opportunité d’effectuer ou pas des fouilles sur le site. D’autres opérations de démolition seront menées au second semestre 2019. Elles concerneront principalement l’agence Pôle Emploi, rue des Bazennes, qui aura entretemps rejoint le Jeu de Mail et l’ancien magasin Lidl rue du Leughenaer. L’objectif est de construire, entre fin 2020 et début 2022, une centaine de logements individuels et collectifs, en accession et en location, répartis en trois îlots. Ils seront desservis par deux nouvelles voies traversantes tracées de la rue du Leughenaer vers le Grand Large via la rue des Bazennes d’une part, et entre ce nouvel axe et le quai des Américains d’autre part. Le stade d’athlétisme dans les starting-blocks ! Initiés par la Ville, les travaux d’aménagement du stade d’athlétisme seront achevés le 10 novembre prochain sur le site de la Licorne à Malo-les-Bains. Les fans d’athlétisme n’auront donc plus beaucoup à attendre pour disposer de ce petit joyau qui rangera l’ancienne piste du stade Tribut au rang des antiquités. Ce nouvel équipement, clôturé et éclairé, sera labellisé par la Fédération française d’athlétisme. Il disposera d’une piste de 400 mètres à 8 couloirs, formatée pour les courses de steeple et pourvue d’une ligne droite de 145 mètres. Il proposera également des aires de lancer pour le javelot, le disque, le poids et le marteau, ainsi que d’autres destinées aux sauts - longueur, triple saut, hauteur et perche -, dont deux dévolues aux scolaires. Les jours de compétition, il pourra également accueillir 300 spectateurs sur un gradin spécialement aménagé. Ouvert à la pratique associative, aux coureurs individuels non licenciés et aux scolaires, le nouveau stade sera principalement accessible par le boulevard de l’Europe. Ce dernier a été mis en sens unique entre la salle Gaspard-Malo et l’avenue Emile-Loubet, ce qui a permis la création de 80 places de stationnement supplémentaires. Les Glacis, terre d’expérimentation Après des premiers ateliers FIL originaux, se traduisant notamment par des diagnostics en marchant, les Glacis poursuivent sur la voie sur la voie de l’expérimentation en accueillant ces prochaines semaines le premier concierge de quartier, un agent municipal dont la première qualité sera la réactivité face aux sollicitations et questionnements des habitants. (1ère article) Le concierge de quartier, un nouveau métier pour plus de proximité Qui a habité en immeuble collectif connaît déjà la fonction de concierge chargé par le bailleur social ou le syndic de copropriété de veiller au bon déroulement de la vie en collectivité. D’ici la fin de l’année, aux Glacis et à la résidence Fénelon située derrière la piscine Paul-Asseman, l’ensemble des habitants feront connaissance avec leur concierge de quartier nommé par la Ville afin de renforcer le lien entre les habitants et les services municipaux. Tout est parti d’une visite du maire il y a quelques mois aux Glacis, d’un porte à porte où chacun fait part de ses doléances mais aussi fait des propositions. C’est ainsi qu’est apparue la plus-value de créer un poste en hyper proximité pour réaliser de petites tâches techniques, entendre les souhaits et propositions des habitants et expliquer aussi les actions municipales sur le terrain, ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. La Ville au plus près des habitants (inter) Ecouter, expliquer, relayer, voici résumé en trois verbes l’action du concierge de quartier qui sera présent, par exemple, à la sortie des écoles pour échanger avec les parents d’élèves et les enseignants, à la maison de quartier ou encore auprès des concierges d’immeubles ou des commerçants. Il est aussi appelé à intervenir sur l’espace public, seul ou avec un groupe d’habitants volontaires, dans le cadre d’actions collectives. Il fera le point avec les services municipaux (services techniques, police municipale…) sur la vie au quotidien dans le quartier qu’il s’agisse de circulation, de stationnement, de cadre de vie, de propreté des espaces publics, à charge pour eux de réaliser les interventions de plus grande ampleur. Une présence au quotidien (inter) Il sera associé à l’animation des ateliers issus des Fabriques d’initiatives locales (FIL) et apportera son soutien aux initiatives des associations pour l’animation du quartier. Rattaché administrativement à la mairie de quartier de Dunkerque-Centre, le concierge de quartier sera identifiable par une tenue particulière, mais aussi par un triporteur sur lequel il sillonnera les rues de l’îlot de vie. Si l’essentiel de son activité se concentrera sur l’espace public, il disposera d’une « base arrière » à la salle polyvalente des Glacis, rue des Maréchaux de France, où il sera également possible de le rencontrer. (2e article) La nature reprend ses droits avec l’atelier FIL dédié au cadre de vie Il n’aura pas fallu plus d’un an pour que l’atelier FIL Glacis ne débouche sur des actions concrètes. Axé sur le cadre de vie, il se réunira à nouveau le mardi 13 novembre à 18 h à la salle polyvalente, avenue des Maréchaux-de-France pour décider ensemble des premières mesures qui contribueront à l’embellissement du quartier. On sait déjà que des travaux débuteront tout prochainement aux abords de la Tour Jacobsoone où le giratoire sera pérennisé et replanté, tandis que les pieds d’arbres seront débarrassés des herbes sauvages. Ce chantier se poursuivra jusqu’en mars vers le carrefour des boulevards Paul-Verley et de la République. Autre chantier d’actualité : la place Prigent, où des jardinières seront posées sur les emmarchements de l’église Saint-Jean-Baptiste. La Ville retraitera les pieds d’arbres jusqu’aux commerces de l’avenue de la Libération, réparera les pavages abîmés et procédera à de nouvelles plantations. Une deuxième phase de travaux, qui intégrera d’autres propositions d’habitants, est d’ores et déjà à l’étude pour l’hiver 2019-2020. Parole d’élu Davy Lemaire, maire-adjoint de Dunkerque-Centre Pourquoi un concierge de quartier aux Glacis ? Nous répondons à une demande des habitants qui souhaitent une proximité encore plus forte avec le service public municipal. Ils disposeront d’un interlocuteur unique qui assurera un rôle de relais avec la mairie de quartier. Si cette expérimentation s’avère concluante, on pourrait l’étendre à d’autres secteurs de Dunkerque. Le cadre de vie est également une priorité du quartier… Nous sommes partis d’un constat des habitants : pourquoi un quartier plutôt verdoyant ne donne pas vraiment satisfaction en matière d’espaces verts ? Nous nous sommes tous mis autour de la table pour mettre en place un plan d’actions sur plusieurs années. Nous commençons par l’avenue de la Libération et nous poursuivrons par les espaces situés à l’est et à l’ouest de cette artère. Les premiers travaux débuteront en novembre, mais on jugera des premiers résultats au printemps avec les premières floraisons. Témoignage Khalil Bachiri, Concierge de quartier aux Glacis « Je suis très heureux d’avoir été nommé concierge du quartier des Glacis. Des expériences professionnelles dans le commerce et mon investissement en qualité de bénévole à l’ADUGES et dans une association de parents d’élèves m’ont déjà beaucoup apporté en termes de relations humaines. J’aime relever des challenges, animer des projets et travailler en équipe. Je me sens prêt à exercer ce nouveau métier au service de nos concitoyens. » La Basse Ville en plein « Courants d’air » du 7 au 12 novembre ! Installé depuis novembre 2015 en Basse Ville, le Théâtre La Licorne organise du 7 au 12 novembre, en partenariat avec la Ville et la Communauté urbaine, un temps fort international pour la marionnette et le théâtre d’objets. Intitulée « Courants d’air », cette programmation comprendra des spectacles, des expositions et des installations plastiques, essentiellement dans les locaux de la compagnie, rue du Fort Louis, mais aussi au Bateau Feu et chez plusieurs commerçants partenaires. Un lieu de création reconnu en Europe (inter) Lieu de création par excellence, le Théâtre La Licorne accueille chaque année de six à huit compagnies à différentes phases de l’élaboration de leur projet artistique : écriture, répétitions, construction d’objets en papier, métal, bois… Le public est généralement convié à une « sortie de résidence » qui correspond soit à un extrait du futur spectacle préparé à Dunkerque, soit à une démonstration de la façon de travailler des artistes, le tout suivi d’un quart d’heure d’échange qui permet aux néophytes de comprendre comment ça marche et de découvrir l’envers du décor. Car c’est là que réside tout le charme du Théâtre La Licorne pour le public : être un lieu de création qui lui soit ouvert et où il peut poser des questions. Cinq spectacles à l’affiche (inter) Avec le temps fort « Courants d’air », unique au Nord de Paris, La Licorne change de casquette en devenant, l’espace d’une semaine, un lieu de diffusion. Il ne sera plus question d’extraits, mais de cinq spectacles complets aux esthétiques variées, originales et imaginatives, et aux propos forts, où l’engagement physique des marionnettistes est au cœur des créations. ensavoir+ Théâtre La Licorne, 60 rue du Fort Louis. Tél. 09 72 52 84 97. www.theatre-lalicorne.fr (Encadre 1 en caractères plus petits) Le programme en Basse Ville Jeudi 8 novembre De 21 h à 23 h : exposition des objets du Théâtre La Licorne. Tarif : 2 €. Vendredi 9 novembre De 22 h à 23 h : exposition des objets du Théâtre La Licorne. Tarif : 2 €. Samedi 10 novembre 15 h : « La Valse des Hommelettes » de Patrick Sims et Les Antliaclastes (France). Jeune public à partir de 6 ans. Tarif : 5 €. De 15 h à 19 h : Le Manège Titanos de la Compagnie Titanos. Tarif : 1 €. 16 h, 17 h et 20 h : « Dans l’Atelier » du Tof Théâtre (Belgique). Jeune public à partir de 8 ans. Tarif : 3 €. 18 h et 21 h : « Meet Fred » de Hijinx Théâtre et Blind Summit (Grande-Bretagne). Tarif : 5 €. De 18 h à 20 h 30 : exposition des objets du Théâtre La Licorne. Tarif : 2 €. Dimanche 11 novembre De 11 h à 13 h 30 et de 16 h 30 à 18 h : exposition des objets du Théâtre La Licorne. Tarif : 2 €. De 12 h 30 à 14 h 30 : repas ouvert à tous. Tarif : 6 €. Réservation au 03 74 06 00 01. De 14 h 30 à 18 h 30 : Le Manège Titanos de la Compagnie Titanos. Tarif : 1 €. 14 h 30, 16 h 30 et 18 h 30 : « Dans l’Atelier » du Tof Théâtre (Belgique). Jeune public à partir de 8 ans. Tarif : 3 €. 15 h : « La Valse des Hommelettes » de Patrick Sims et Les Antliaclastes (France). Jeune public à partir de 6 ans. Tarif : 5 €. 17 h : « Une Poignée de gens » de Vélo Théâtre (France). Tarif : 5 €. Lundi 12 novembre 20 h : « Une Poignée de gens » de Vélo Théâtre. Tarif : 5 €. (Encadré 2) « L’Homme qui rit » au Bateau Feu Inspirée de l’œuvre de Victor Hugo, cette création du Théâtre La Licorne a pour cadre l’Angleterre du XVIIe siècle, où les « comprachicos » se spécialisent dans le commerce d’enfants. Excellents chirurgiens, ils créent des chefs d’œuvre contre nature destinés aux foires ou à la mendicité juste pour faire rire. • Mercredi 7 et jeudi 8 novembre à 19 h, vendredi 9 novembre à 20 h. Tarif : 9 €. Réservation au 03 28 51 40 40 ou sur www.lebateaufeu.com. (Encadré 3) Des personnages dans les vitrines dunkerquoises Les personnages de Claude Merle sont des gens que nous connaissons pour les avoir vu, un jour ou l’autre, dans la rue, sur un banc, au bistrot… Ils nous ressemblent tant que leur reflet est troublant ! Ces marionnettes à taille humaine seront visibles du 5 au 12 novembre dans une dizaine de vitrines commerciales en centre-ville, en Basse Ville et à Malo-les-Bains. • Liste des commerces sur www.theatre-lalicorne.fr. Entretien avec Patrick Oddone La Grande Guerre à Dunkerque Président de la Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie, Patrick Oddone consacre un livre au déroulement de la Première Guerre mondiale à Dunkerque et animera une conférence le 10 novembre à l’Hôtel de ville. Pourquoi cet intérêt porté à la Grande Guerre ? Il n’y a pas eu d’ouvrage écrit sur ce conflit depuis 1925. Les événements de mai-juin 1940 l’ont totalement occulté de la mémoire des Dunkerquois. Or, Dunkerque a joué un rôle clé à 40 km du front. Celui de base arrière ? Il y avait un embouteillage de navires civils et militaires dans les bassins du port pour ravitailler le front qui s’étendait le long de l’Yser, de Nieuport à Bailleul. Seul hic : la pénurie de main d’œuvre. C’est pour cela que l’on fait venir des dockers égyptiens puis chinois. Les industries dunkerquoises, portées par les femmes, ont également tourné à plein régime pour soutenir l’effort de guerre. La population a beaucoup souffert… Régulièrement bombardée, la ville et ses habitants ont payé un lourd tribut au conflit et ce sans compter les soldat dunkerquois morts au combat. Le 11 novembre a certes été un jour de fête, mais empli d’amertume. Quasiment toutes les familles dunkerquoises ont perdu un proche durant ce conflit. Quel fait vous a le plus surpris lors de vos recherches ? Certainement l’essor de l’aviation avec une multitude d’aérodrome aménagés dans l’agglomération. Le Dunkerquois a vu passer la fine fleur de la chasse française, sans oublier les pilotes anglais et américains. • « Dunkerque 1914-1918, guerre et mémoire », ouvrage présenté le jeudi 8 novembre à 18 h au Musée portuaire. Tarif : 30 €. • « Dunkerque 1918 : une année cruciale », conférence le samedi 10 novembre à 11 h à l’Hôtel de ville. Gratuit. Bio express 1950 Naissance à Saint-Pol-sur-Mer 1979 Prix Guillaume Jacquemyns pour « Bataille autour des beffrois » 1984 Membre de la Commission historique du Nord 2009 Président de la Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie Le quai aux Fleurs passe au vert ! C’est un réaménagement d’envergure qui débute à Rosendaël : d’ici l’été prochain, le quai aux Fleurs profitera d’une circulation automobile apaisée, d’une voie verte sécurisée dédiée aux cyclistes et aux piétons et de grandes terrasses en bois propices à la flânerie au bord du canal. Une transformation radicale qui s’inscrit dans la démarche « Passons au vert », chère au quartier. Longtemps délaissés, les bords à canaux de Dunkerque retrouvent un nouveau souffle. D’ici quelques mois en effet, la berge du canal de Furnes sera complètement transformée sous l’impulsion de la Communauté urbaine et de la Ville mais aussi et surtout des habitants qui se sont exprimés lors des Fabriques d’initiatives locales consacrées aux déplacements dans le quartier. Les enjeux sont multiples sur cet axe long de près de 1,170km situé entre la rue des Corderies et le boulevard Mendès France : « il s’agit tout à la fois de renforcer la structure paysagère du canal qui participe à l’identité du territoire, d’aménager un espace dédié pour les déplacements des piétons et des cyclistes et de créer des espaces de détente et d’animation le long du quai promenade, pour tendre au final vers un retournement des quartiers d’habitats vers le canal », résume Jean-François Montagne, maire adjoint de Rosendaël. Tout Rosendaël à vélo ! Après la mise en sens unique d’une grande partie du quai aux Fleurs, les entreprises gestionnaires des réseaux ont œuvré tout au long du mois de septembre à la rénovation des systèmes d’assainissement et d’eau potable, ainsi qu’à l’enfouissement des réseaux d’électricité et de téléphonie. Parallèlement à cela, les travaux de voirie ont débuté sur le quai. Au programme : le rétrécissement de la chaussée et la création d’une grande piste cyclable qui descendra par endroits le long de la berge. À l’issue du chantier, les cyclistes pourront ainsi traverser Rosendaël d’est en ouest sur un site propre et relier de fait l’îlot des 4Ecluses à la véloroute voie verte en toute sécurité. Pour parfaire le réaménagement du quai aux Fleurs, quatre terrasses en bois suspendues au-dessus de la berge seront créées dès 2019 dans le prolongement de l’avenue Liem, rue du Foudroyant, rue de la Glacière et rue Dubois. Conçues comme des lieux de respiration sur cet axe vert, ces espaces clairs agrémentés de plantes arbustives bénéficieront d’équipements spécifiques pour les vélos, de bancs et de tables pour permettre aux promeneurs de se reposer face au canal (voir encadré). Si la Communauté urbaine financera l’essentiel du chantier dans le cadre du projet « L’agglo au fil de l’eau », soit 1 182 000 €, la Ville de Dunkerque réalisera pour sa part les travaux d’éclairage public, de mobilier urbain et d’espaces verts pour un montant de 450 000 €. La fin des travaux est prévue pour le début de l’été prochain. Encadré Quatre terrasses pour profiter du canal C’est un signal fort qui sera donné à l’entrée de la ville : quatre terrasses en bois seront implantées le long du canal de Furnes. Propice à la flânerie, chacun de ces espaces de détente bénéficiera d’un traitement particulier. Tantôt équipées de banquettes de béton, d’escaliers de bois ou de bacs à fleurs, entourées d’aulnes ou d’ormes, ces avancées au-dessus de la berge constitueront des lieux de respiration dans lesquels les promeneurs, cyclistes et pêcheurs pourront se reposer ou découvrir, pourquoi pas, des expositions dans le cadre d’un partenariat mené avec le Château Coquelle. Des guirlandes de led lumineuses intégrées au garde-corps des terrasses assureront un éclairage d’ambiance à la tombée du jour. Des outils pour les cyclistes La Ville a par ailleurs prévu l’intégration sur l’une des terrasses d’un gonfleur électrique pour permettre aux cyclistes de vérifier les chambres à airs de leur vélo. Un chargeur de batterie sera également installé pour les vélos électriques. Enfin, un panneau d’affichage sur chaque terrasse sera érigé pour diffuser les informations municipales relatives au quartier et à la ville. De quoi redonner un nouveau souffle au quai aux Fleurs. Parole d’élu Jean-François Montagne Maire adjoint de Rosendaël C’est une grande transformation qui a débuté quai aux Fleurs… Effectivement, Rosendaël poursuit sa mutation ! Après la réalisation de la véloroute voie verte, le renforcement de la semaine du végétal et la création de la Fabrique d’initiatives locales « Passons au vert », notre ambition était d’aller encore plus loin dans la promotion de l’écologie urbaine et la réhabilitation des bords à canaux. Une nouvelle étape est franchie aujourd’hui avec le réaménagement du quai aux Fleurs qui permettra aux promeneurs de profiter pleinement des terrasses aménagées au bord du canal de Furnes. Vous avez également pensé aux cyclistes… Bien évidemment ! La création d’une voie verte sur le quai aux Fleurs permettra de faire la liaison entre les 4Écluses et la véloroute. qui part de Rosendaël. Rosendaël sera ainsi le premier quartier de Dunkerque à bénéficier d’une liaison cycliste est-ouest en site propre ! Nous profiterons également de ces aménagements pour intégrer des outils de gonflage et de recharge pour les bicyclettes électriques. C’est une nouvelle façon de vivre le quartier. Focus Une agglo au fil de l’eau… Dans le cadre de son programme « L’Agglo au fil de l’eau », la Communauté urbaine, en collaboration avec les municipalités du territoire, entend revaloriser d’ici 2020 les canaux du Dunkerquois. Objectif : améliorer le cadre de vie des habitants en se réappropriant les rives des canaux pour en faire des lieux propices à la promenade. Un premier test concluant avait déjà été réalisé en 2015 à Coudekerque-Branche, le long du canal de Bergues. Après la rénovation du quai aux Fleurs, d’autres projets devraient voir le jour, notamment le long du canal de l’Aa à Grand-Fort-Philippe, et du côté de Ghyvelde avec le prolongement du chemin de halage. Attractivité du centre-ville Ce sont les commerçants qui en parlent le mieux Ils sont technicien dans le numérique, barbier, épicier, restaurateur, chausseur, pharmacien… et portent leur projet avec enthousiasme. Eux, ce sont les commerçants du centre-ville de Dunkerque ! Installés depuis de nombreuses années, nouvellement arrivés ou en cours d’ouverture, tous ont un point commun : ils parient sur le cœur d’agglomération pour développer leur activité ! Autour d’une place Jean-Bart rénovée, symbole de l’élan de dynamisme qui souffle aujourd’hui en centre-ville, ils sont chaque jour plus nombreux à ouvrir leur boutique. Franchises, chaînes ou indépendants, les commerçants du centre-ville entendent profiter du contexte favorable généré par l’action municipale. Car en s’attaquant à chacun des facteurs qui font l’attractivité commerciale d’une ville, la municipalité a cherché à optimiser les conditions d’un centre-ville vivant et foisonnant. Accessibilité avec le nouveau réseau de bus gratuit, couplé à des zones de stationnement plus cohérentes (de vingt minutes à deux heures gratuites en semaine, gratuité le week-end) ; embellissement de l’espace public à la faveur des travaux du projet DK’Plus de mobilité ; sécurité avec le renforcement des équipes de police municipale, toujours plus présentes en centre-ville ; animation enfin, avec les trois mois de festivités que représentent le Printemps de la place Jean-Bart et Dunkerque la Féerique. Cette dynamique, par leur enthousiasme et leur esprit d’entreprise, les commerçants du centre-ville la concrétisent. Participant à leur tour à une plus grande attractivité de notre coeur d’agglomération. Galerie de portraits de ces Dunkerquois qui relèvent le défi d’un centre-ville optimiste, volontaire et souriant ! Edouardo Soares : « Des Néozélandais dans ma boutique ! » « Je suis installé depuis décembre 2017. Si j’ai choisi le centre-ville de Dunkerque, c’est pour sa visibilité commerciale. Et la rue des Sœurs Blanches est connue pour son beau passé commerçant ; pour son avenir aussi j’espère ! Je voulais profiter de l’hyper-centre et de la proximité du marché. « Ce qui m’étonne le plus après quelques mois : le nombre de touristes étrangers ! J’ai eu des clients belges, hollandais mais aussi vénézuéliens ou néozélandais. Et même des marins de la frégate Jean-Bart ! » Dk Drones, rue des Sœurs Blanches. Vente, réparation et prestation. Impression 3D. Pierrick Fermon : « Contre le gaspillage alimentaire et pour le bus et le vélo en ville ! » « J’ai ouvert en juillet dernier. C’est le premier magasin de la franchise dans l’agglomération. Le centre-ville, c’était une volonté pour être proche du marché et des métiers de bouche situés à l’arrière de Saint-Eloi. « Notre enseigne lutte contre le gaspillage alimentaire et le suremballage. Alors, le bus gratuit, ça colle à notre démarche environnementale. Il reste peut-être à prévoir de quoi parquer les vélos des clients… « Enfin, je suis heureux de voir l’attractivité de la rue : avec ADM, on voudrait réfléchir à la déco de la rue et à son ambiance… » Day by Day, rue des Chaudronniers. Epicerie en vrac. Mélanie Defives : « Oser à Dunkerque l’esprit des capitales européennes » Installée place Salengro, Mélanie Defives déplace son activité à quelques centaines de mètres de là, rue des Chaudronniers… « Je voulais gagner en visibilité et profiter aussi des parkings voisins. Et puis, en tant que Dunkerquoise, il y avait la fierté de reprendre les locaux de l’ancienne boutique Toto ! » ADM, l’Armoire de maman, évolue donc… vers un concept store plus original encore, développé sur quatre niveaux. « Au sous-sol de l’artisanat marocain, à l’entresol de la décoration et des idées cadeaux pour les enfants, au rez-de-chaussée le prêt-à-porter et les accessoires féminins, enfin, sur la mezzanine, un espace restauration ! » Cafétéria et salon de thé pour prolonger l’expérience ADM le midi. « Et aussi pour oser à Dunkerque l’esprit des capitales européennes ! » Rue des Chaudronniers. Concept store, prêt-à-porter pour dames, décoration et cafétéria. Nicolas Fermon : Il ouvre deux terrasses place Jean-Bart ! Dans quelques jours, une nouvelle enseigne ouvrira ses portes place Jean-Bart : Brunch O Day ! Ce coffee-shop d’un genre nouveau à Dunkerque proposera du petit-déjeuner au repas rapide, en passant par le brunch ! Sans oublier salon de thé et bar ! Réparti sur trois niveaux, de la cave à l’étage, le restaurant proposera des ambiances différentes… et deux terrasses ! « Une première en rez-de-chaussée, alignée sur celles des enseignes de bouche voisines, et une au premier étage, sur le balcon. » La seule terrasse de ce type autour de la statue de notre corsaire ! Déjà à la tête de Le 28, rue des Sœurs Blanches, Nicolas Fermon « fonde de grands espoirs dans le centre-ville ». « Situé sous la voûte, j’ai avant tout acheté une porte d’entrée sur Dunkerque ! La ville s’est embellie et, après deux ans de travaux, on va maintenant en récolter les fruits. » Brunch O day, place Jean-Bart. Restauration. Amboudi Allaoui : « Les gens sont à nouveau heureux de venir en centre-ville » « Nous sommes ouverts depuis février. Quand j’ai vu ce local, l’endroit m’a plu tout de suite : facile d’accès et avec le parking. Pour nous, la visibilité en centre-ville est la meilleure. Et le bus gratuit, pour nos clients jeunes sans permis, c’est tout bénéf ! Dans la rue des Sœurs Blanches, les cellules vides se sont vite repeuplées et, on le voit, les gens sont à nouveau heureux de venir en centre-ville ! » Souad Ghoughi : « Ne nous attentions pas à un tel succès ! » « Nous avons ouvert notre restaurant mi-août et très vite nous avons dû fermer trois jours : pour agrandir notre cuisine ! Nous ne nous attendions pas à un tel succès. Notre concept est nouveau en ville, mais j’y crois à 200 %. On avance tous les jours. Avec la zone piétonne autour de la place, on voit du monde passer : le midi les étudiants et les salariés. Mais l’après-midi aussi, surtout le mercredi et le samedi. Et comme notre offre change de l’habitude, les gens sont satisfaits. Nous espérons installer une terrasse pour l’été prochain. » Paye ta crêpe, place Jean-Bart. Restauration. Paroles d’élu Bernard Montet, adjoint au développement commercial et artisanal Il semble que le taux de vacance commerciale en centre-ville soit en régression… En effet, le pourcentage de magasins fermés par rapport au nombre total d’enseignes est en baisse. Il était de 11 % fin 2016, de 8,4 % fin 2017 et aujourd’hui de 8 %. Il faut aussi indiquer qu’à Dunkerque nous obtenons de meilleurs résultats que la moyenne des villes comparables (qui se situent au-delà de 10 %) et que la moyenne nationale, dont le taux s’accroît de 1 % chaque année ! Comment expliquer ce regain de dynamisme commercial en centre-ville ? Le commerce ne se décrète pas ! La Ville peut juste créer les conditions favorables à son développement. C’est tout l’objet de la politique municipale ! En réaménageant l’espace public, à la faveur de DK’plus de mobilité notamment, en renforçant l’accessibilité avec le réseau de bus gratuit ou en favorisant les déplacements doux et alternatifs. Et puis, il y a encore le projet des Allées de l’Arsenal : une nouvelle artère sera dessinée en centre-ville, qui finalisera une vaste boucle commerciale, génératrice de flux. Enfin, la Ville s’efforce aussi d’accompagner les entreprises dans leur montage financier, grâce à des partenaires comme BGE Flandre création ou Initiative Flandre par exemple. Ce lien avec les commerçants, c’est donc bien une priorité pour l’élu que vous êtes… Parfaitement ! Avec l’Office du commerce, les commerçants ont un interlocuteur privilégié ; nous tenons d’ailleurs des réunions toutes les six semaines, pour partager l’information, échanger et travailler sur des points comme la propreté, la sécurité. Quant à l’animation, elle est centrale ! La Ville a imaginé le Printemps de la place Jean-Bart ou Dunkerque la Féerique dans le but de renforcer l’attractivité de notre centre-ville. Le Black Friday du 23 novembre prochain en est un autre exemple. L’APACAD évolue pour jouer plus collectif encore ! Restaurateur à Dunkerque depuis 1999, à la tête de l’Association des commerçants du Pôle Marine, Olivier Rouliat a pris la présidence de l’APACAD depuis la fin de l’été. Homme de terrain, celui qui est également président du Club Vintage (à l’origine des rassemblements de véhicules anciens du Printemps de la place Jean-Bart et du Sea Cox and Sun à Malo) n’a qu’un credo : « L’animation crée l’attraction ! » « Plus que jamais l’APACAD, dans sa mission de soutien à l’activité commerçante et artisanale, est à l’écoute des initiatives. Il nous faut absolument être moteurs ! Chacun, à son échelle, peut avoir une bonne idée à partager et à faire fructifier avec les collègues. » En septembre, l’association a ainsi assuré la communication et la promotion du premier Fashion week-end de Dunkerque, organisé dans les salons de l’hôtel de ville. « Cette initiative, on la doit à des commerçantes du centre-ville ! » INTER L’APACAD évolue Le prochain rendez-vous à venir sera le Black Friday du 23 novembre. « C’est en multipliant ce genre d’opérations collectives que nous réussirons à attirer de nouveaux clients et ainsi à faire vivre nos commerces et donc notre centre-ville. » D’où la nouvelle forme prise par l’APACAD qui évolue : « Nous souhaitons fonctionner comme une réelle association de commerçants. Car si nous constatons que des dynamiques individuelles se mettent en place, les réflexes collectifs sont encore difficiles à générer. » La nouvelle entité, dont le nom est encore à l’étude, sera ouverte à tous : « Les unions commerciales existantes pourront y adhérer en tant que telles ; comme les commerçants à titre individuel. » ------------------------------------------------------------------------------------------------------ Dunkerque c’est vous 1-Camille Deligne Le motocross vecteur d’écologie ! A première vue, motocross et écologie paraissent bien éloignés. Et pourtant, ce grand écart, Camille Deligne l’ose aujourd’hui ! Fille de passionné de courses de moto, cet ingénieur textile est à la tête de la toute récente société D’Innov. Installée à Créanord, la jeune femme de 27 ans explique : « Avec mon père, nous avons eu l’idée de créer un bureau d’études qui accompagne les entreprises désireuses de créer leurs produits. » Berguoise d’origine, elle imagine alors associer des matières non pétro-sourcées… pour les substituer au plastique. « On a mis au point des protections de fourches dans un mélange de lin et de PLA (acide polylactique). » Comprenez qu’un tissu de lin est entouré d’un film à base d’amidon. La marque Flax Racing était née ! Plus résistant que le plastique et biodégradable, le produit conçu par D’Innov est aujourd’hui distribué par l’enseigne Motoland. « A l’extrême, ces protections de fourches sont compostables », image encore Camille Deligne. Alors, oui, le motocross pourrait un jour devenir écolo ! Facebook : D’Innov 2-Nicolas, Antoine et Paul La Ryder Cup leur dit merci ! Ils y étaient ! Et pas dans les tribunes, mais sur le parcours ! Eux, ce sont les étudiants du lycée agricole de Dunkerque, qui ont participé activement à la dernière édition de la prestigieuse Ryder Cup disputée fin septembre sur le parcours du Golf national à Saint-Quentin-en-Yvelines. Nicolas, 27 ans, Antoine, 27 ans, et Paul, 20 ans, sont inscrits dans la filière intendant de golf. « Notre établissement est le seul de France à préparer à ce diplôme », explique Olivier Grelin, professeur au lycée. Durant près de trois semaines, les élèves et leur prof ont intégré les équipes parcours. « Pour des finitions sur les bunkers, les berlinoises… » A raison d’une douzaine d’heures par jour, ces « bénévoles experts » ont apporté un soin tout particulier à l’entretien du terrain : « Nos étudiants sont déjà tous insérés dans des golfs ; ils connaissent parfaitement le métier de greenkeeper, sinon on ne leur aurait pas confié des machines de plusieurs milliers d’euros ! » Une compétence unique en France et dont la renommée dépasse les frontières : « Nos étudiants viennent de partout et sont réclamés, pour leur stage, jusque de l’autre côté de l’Atlantique ! » Retrouvez un éclairage sur le lycée agricole sur le site www.ville-dunkerque.fr. 3-Vincent Boggio, nouveau directeur de Distriplast Depuis cet été, Vincent Boggio est le nouveau directeur de Distriplast. Il succède à Alain Sabatier à la tête de la filiale du groupe international Beaulieu, à un moment clé : « On élargit notre activité en développant des solutions d’emballage industriel ! » A sa capacité de fabricant, la société dunkerquoise ajoute donc le métier de transformateur industriel ! Distriplast produit plusieurs dizaines de millions de plaques alvéolaires en polypropylène chaque année ! Avec 67 employés pour un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, la société s’est positionnée parmi les cinq grands leaders européens du marché. Dans les domaines du bâtiment, de la protection ou de la communication, la plaque alvéolaire s’impose comme une solution aussi efficace que sage en termes de protection de l’environnement. La 5e ligne de Distriplast sera d’ailleurs majoritairement alimentée par des matières recyclées : « Nous cherchons à apparaître comme un industriel de l'économie circulaire, offrant des débouchés importants aux recycleurs de matières plastiques. » Prévu pour mars 2019, le lancement de cette 5e ligne de production induit la création de quatre emplois et devrait, à terme, en générer une dizaine. « Nous recherchons 4 conducteurs de ligne, que nous formerons durant six mois. »