Interview Patrice Vergriete : « Cette année, Dunkerque va pour suivre sa transformation » Patinoire, bibliothèque, stade Tribut, digue des Alliés, base de loisirs au Fort de Petite-Synthe, aménagement d’espaces verts, stade d’athlétisme, maison de l’entrepreneuriat… Notre maire, Patrice Vergriete, nous détaille les grands projets d’une année 2019 qui va s’inscrire, elle aussi, dans la dynamique de modernisation de Dunkerque. 2018 est désormais derrière nous. Que retenez-vous de l’année écoulée ? Après 2017, qui avait été marquée par la sortie du film de Christopher Nolan, l’année 2018 restera comme celle du bus gratuit. Les Dunkerquois se sont complètement approprié cette révolution de la mobilité, qui continue à attirer les regards sur notre ville. L’image de Dunkerque en sort à nouveau profondément changée. La ville s’est en outre métamorphosée, elle est devenue plus belle et plus attractive. Au-delà de l’augmentation de la fréquentation des bus (+ 50 % en semaine et + 120 % le week-end), ce qu’il faut retenir de ce projet, c’est que l’adhésion est forte (entre 90 % et 95 % selon les enquêtes). Cela montre que les Dunkerquois ont compris le sens de notre choix politique. À l’heure où, au niveau national, le mécontentement de l’opinion s’est cristallisé sur les taxes sur le carburant, cette adhésion au bus gratuit et au réseau de transport collectif n’est pas neutre. Je ressens chez les Dunkerquois une fierté retrouvée, mais aussi le sentiment d’un argent public utilisé à bon escient, au service de l’intérêt général. L’écho est fort. Dunkerque est devenue la plus grande agglomération d’Europe à rendre les transports publics gratuits pour tous. De nombreux élus, dont Anne Hidalgo, maire de Paris, sont venus dans notre ville interroger les habitants, car beaucoup de collectivités, voire de pays, envisagent de nous emboiter le pas. Nous avons aussi répondu à la presse britannique, suisse, allemande, espagnole, tchèque, belge et même canadienne. Les demandes affluent de partout. Après « Dunkirk » de Christopher Nolan, il s’agit d’un signe supplémentaire de l’attractivité retrouvée de notre ville.Désormais, Dunkerque inspire. On n’évoque plus Dunkerque pour pointer ce qui ne va plus dans le monde d’hier, on la cite en exemple pour illustrer ce qui fonctionnera dans le monde de demain. Venons-en donc à l’avenir. Quelle feuille de route vous êtes-vous donnée pour l’année qui vient ? En 2019, Dunkerque va poursuivre sa transformation. De nouveaux équipements ouvriront leurs portes : la bibliothèque-médiathèque de centre-ville, le stade d’athlétisme au complexe sportif de la Licorne, la patinoire au môle 1, la première tribune du stade Tribut ou encore la maison de l’entrepreneuriat « la Turbine » (dans la friche Dépoland près de la gare) qui a pour ambition de booster la création d’entreprises. Ces équipements compléteront les réalisations achevées depuis 2014 : la nouvelle piscine Guynemer entre Saint- Pol-sur-Mer et Petite-Synthe la nouvelle maternité Angèle-Barbion au Centre Hospitalier, le Théâtre de La Licorne en Basse-Ville… Au bout du compte, le programme d’investissements au cours de ce mandat aura été considérable, inédit. Et, si tous ces investissements renforcent l’attractivité de la ville, ils servent surtout à améliorer notre vie quotidienne. Quand nous pratiquons un sport ou une activité culturelle, quand nous avons besoin d’un service public, nous bénéficions grandement de ces rénovations. Outre ces équipements, la ville va-t-elle continuer à se transformer ? Ce sera le cas. Le projet « DK'Plus de mobilité » a métamorphosé la ville, et nous souhaitons poursuivre le mouvement. Les rénovations des trottoirs et des chaussées continueront dans tous les quartiers, tout comme l’entretien des écoles et le plan « 10 000 arbres ». Ce plan « 10 000 arbres » a une forte valeur symbolique car il traduit notre volonté de renforcer la place de la nature en ville. En 2020, notre ville comptera 35 000 arbres (contre 25 000 en 2014), et les nouvelles plantations sont des espèces locales, mieux adaptées à notre environnement. Mais ce travail de végétalisation n’en est qu’à ses débuts et nous souhaitons lui donner plus d’ampleur dans les années à venir, en le préparant et en le réalisant avec tous les habitants. D’ores et déjà, plusieurs Fabriques d’Initiatives Locales (FIL) y sont consacrées, notamment à Rosendaël ou aux Glacis. En 2019, cette ambition de « ville nature » se traduira également par l’aménagement de parcs. Le jardin situé à l’arrière de la future bibliothèque sera agrandi et rendu plus accessible, sa nouvelle dénomination sera « jardin public Benjamin-Morel ». L’ancien parking de la sous-préfecture va devenir un jardin du souvenir, en accueillant plusieurs monuments patriotiques dans un écrin de verdure. L’aménagement du quai aux Fleurs à Rosendaël et le développement d’une base de loisirs dans le parc du Fort de Petite-Synthe feront, eux aussi, la part belle à la nature. Et le centre-ville ? Il a profondément changé au cours des deux dernières années. Où en est-on aujourd’hui ? Notre objectif était d’abord de lui donner une nouvelle attractivité commerciale. Pour ce faire, nous avons modernisé le coeur du centre-ville, autour de la place Jean-Bart : rénovation des espaces publics, des façades d’immeubles et des statues, verdissement, plan lumière, brigade de police municipale et brigade propreté dédiées, auvents design et fonctionnels, renforcement des animations (printemps de la place Jean-Bart, montée en gamme de Dunkerque la féérique…) sans oublier la nécessaire amélioration de son accessibilité pour tous. En l’occurrence, outre le bus gratuit, nous avons développé la gratuité du stationnement automobile : 20 minutes gratuites partout en ville, 1 100 places gratuites le samedi et trois parkings aux deux premières heures gratuites cours François-Bart, place De-Gaulle et dans le nouveau parking silo « Centre-gare ». Nous avons également facilité la mobilité des cyclistes, de plus en plus nombreux à Dunkerque, en aménageant pistes et bandes cyclables, voies vertes, parkings sécurisés et arceaux libres. Toutes ces améliorations ont amené un nouveau souffle : en une année, le pourcentage de cellules commerciales vides en centre-ville est passé de 11 % à moins de 8 %, ce qui le situe dans la fourchette basse des villes de même taille que Dunkerque. Ce résultat en témoigne : le centre-ville est entré dans une dynamique commerciale positive. Qu’en est-il du secteur du Pôle Marine ? C’est une autre dimension du projet de redynamisation du centre-ville : le développement d’une zone de loisirs entre le Pôle Marine et le môle 1. Cette ambition explique pourquoi nous avons souhaité construire la nouvelle patinoire dans ce secteur. C’est la raison pour laquelle également nous envisageons à l’avenir d’y relocaliser le bowling, l’équipement situé à Malo étant devenu vétuste et trop petit. L’opération de commerces et de logements dénommée « les Allées de l’Arsenal », qui trouvera sa place sur l’ancien site de l’école du parc de la Marine, fera le lien entre le Pôle Marine et le coeur commercial du centre-ville, permettant ainsi de créer de nouveaux parcours commerciaux et de nouvelles complémentarités. Et les communes associées, Saint-Pol-sur-Mer et Fort- Mardyck, quelle attention portez-vous quant à leur développement ? Pour tout ce qui concerne la gestion communale, les Saint-Polois et les Fort-Mardyckois peuvent aussi compter sur Jean-Pierre Clicq et Roméo Ragazzo. Nous travaillons ensemble et nous nous entendons très bien sur tous les sujets, aussi bien sur le budget que sur les projets. Et j’apprécie les échanges que nous avons ensemble. Cela permet de faire avancer la grande commune de Dunkerque dans le bon sens, en respectant les identités de chacun. Et les effets se voient concrètement. La réalisation du pont du triangle, la qualité urbaine amenée par les grands chantiers de voirie comme celui de la rue de la République, la transformation de la « pénétrante » devenue boulevard Simone-Veil, la nouvelle piscine Guynemer, la Maison de la Solidarité dans l’ancienne mairie de Fort-Mardyck sont autant de projets qui donnent aux communes associées de formidables capacités de développement. Et ce n’est qu’un début, car les projets de rénovation urbaine (Cité des cheminots, Cité Liberté, Immeubles Guynemer et Jean-Bart, etc.) vont pouvoir s’accélérer maintenant que l’État est sur le point de valider les esquisses financières. Je serai toujours très attentif à ce que Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck aient toute leur place dans le « Grand Dunkerque », à l’égal de Malo, Petite-Synthe, Rosendaël, Mardyck ou Dunkerque-centre. Depuis le début du mandat, vous avez toujours accordé une grande importance à la proximité et à la participation des habitants aux projets municipaux. Comment cela se traduira-t-il en 2019 ? Oui. Depuis 2014, beaucoup d’initiatives ont été prises pour retisser les liens entre la municipalité et les Dunkerquois. Les Fabriques d’Initiatives Locales (FIL) donnent la possibilité aux habitants qui le souhaitent d’être totalement associés aux projets, dès le début de la réflexion. Les votations ont permis aux Dunkerquois de faire le choix de la piétonisation de la place Jean-Bart ou encore de l’organisation des rythmes scolaires. Avec l’équipe municipale, nous nous sommes également appliqués à multiplier les échanges directs, comme lors des cafés citoyens, des rencontres chez l’habitant ou dans les bus projets. Nous poursuivrons cette démarche car elle me paraît essentielle. En 2019, nous expérimenterons l’innovation lancée dans le quartier des Glacis avec la création d’un poste de « concierge de quartier ». Notre ambition est de trouver la plus grande proximité entre les habitants et les services municipaux, et aussi une plus grande réactivité face aux besoins du quotidien. Le concierge de quartier est une manière d’y répondre. L’emploi est une des principales préoccupations des Français. De quoi sera fait l’agenda économique de l’agglomération en 2019 ? Depuis quatre ans, nous avons fait du redémarrage de l’économie locale notre priorité. Notre port bat chaque année des records de trafic, notamment dans l’activité conteneurs. Et pour le présent et le futur, les projets ne manquent pas : extension du quai de Flandre, mise en service de nouveaux portiques de déchargement, projet Cap 2020, aménagement de zones dédiées à la logistique… La dynamique d’implantations industrielles a repris, et 2018 a vu l'annonce du projet SNF. Nous sommes présents et investissons dans des filières d’avenir (production d’énergie renouvelable avec l’éolien offshore, hydrogène, GNL...) et nous sommes en pointe sur l'économie circulaire et la transition énergétique. En clair, nous mettons les moyens pour faire de notre bassin industrialo-portuaire le meilleur atout pour l’emploi. Nous continuerons par ailleurs à soutenir nos entreprises locales à travers les nombreux dispositifs issus des états généraux de l’emploi local. Et nous nous appliquerons à diversifier notre économie dans le secteur tertiaire, en accompagnant le développement des services à la personne et en continuant la promotion touristique du territoire, car la croissance dans ce secteur est génératrice d'emplois locaux. La rénovation de la digue des Alliés, qui sera terminée à l’été 2019, sera un atout de plus dans cette perspective. Enfin, parce que le diplôme reste le meilleur moyen de lutter contre le chômage, nous prolongerons et améliorerons encore le dispositif des « parcours de réussite », qui donnent aux jeunes Dunkerquois les moyens financiers pour aller le plus loin possible dans leurs études. Pour conclure, quelle image retiendrez-vous de 2018 ? Je retiendrai plusieurs moments d'émotion : le sourire de cette jeune femme qui signe son premier CDI grâce au financement du permis de conduire mis en place par la CUD, le témoignage des bénéficiaires de l’action de la Fondation du Dunkerquois Solidaire qui retrouvent le chemin de l’emploi après des années de galère, la fierté et la joie sur le visage de ces Dunkerquois qui me disent leur plaisir de voir la ville revivre lors des animations de fin d’année, le bonheur de ces usagers du bus qui découvrent une manière de se déplacer autrement tout en gagnant en convivialité et en pouvoir d’achat… Toutes ces émotions nous donnent, à moi-même et à toute l’équipe municipale, le sentiment d’être utiles, car l’action politique n’a pas d’autre sens que de rendre les gens heureux. Le Pôle santé du Kruysbellaert inauguré La Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) du Kruysbellaert a été inaugurée le 14 décembre dernier. Installée dans le quartier Saint-Nicolas, la structure occupe le rez-de-chaussée du nouvel immeuble, livré en septembre et regroupant 46 logements. Porté par le Dr Christophe Berkhout, le projet de maison de santé rassemble aujourd’hui une quinzaine de professionnels : 3 médecins généralistes, 4 infirmières, 2 masseurs kinésithérapeutes, 2 orthophonistes, 1 diététicienne, 1 pédicure-podologue, 1 sage-femme et 1 assistante sociale et coordonnatrice, en lien avec 2 pharmacies des quartiers Saint-Nicolas à Petite-Synthe et de L’Albeck à Grande-Synthe. En réponse au phénomène de désertification médicale, le Pôle santé du Kruysbellaert propose ainsi une offre de santé d’hyper-proximité aux habitants de l’ouest de l’agglomération. De par son panel de spécialités représentées, l’établissement permet une approche plus globale des problématiques. Parmi les pistes de partenariats développés demain avec le territoire, citons celles établies en lien avec la maison de quartier Pasteur. La diététicienne de la MSP pourrait animer quelques ateliers cuisine de l’ADUGES. En capacité de prescrire le sport sur ordonnance, les médecins de la MSP pourraient aussi voir leurs patients débuter leurs séances en maison de quartier, avant, pourquoi pas, de poursuivre leur parcours sportif dans le cadre de l’atelier marche Pasteur… Base de loisirs du Fort : quelles implantations pour l’été 2019 ? Sur un rythme soutenu, habitants, élus et techniciens enchaînent les ateliers de la Fabrique d’initiatives locales consacrée à la conception de la base de loisirs du Fort de Petite-Synthe : le prochain est fixé au mercredi 30 janvier. Il fait suite à la visite de terrain du 15 décembre, qui a permis aux participants de l’atelier de découvrir le fort, pour mieux imaginer son intégration à la future base de loisirs. À l’ordre du jour de cette nouvelle rencontre : partage des grands axes issus des échanges organisés au 2e semestre 2018 avec les habitants et futurs usagers. On parle d’un équipement pour les habitants de l’agglomération, d’un fort beaucoup plus ouvert, d’un parc encore plus vert, d’un patrimoine mieux valorisé, d’activités pour tous les publics… « Lors de cet atelier, explique Leïla Naïdji, maire adjointe, nous consoliderons ensemble les premières implantations et animations prévues pour 2019, puis nous imaginerons celles qui pourront suivre. » Ensavoir+ Mairie de Petite-Synthe, Tél. 03 28 26 25 72 Retrouvez les vidéos des ateliers FIL sur www.ville-dunkerque.fr • Atelier FIL Fort le mercredi 30 janvier à partir de 17 h 30, au complexe sportif le FIVE, 1 avenue Jean-Monnet à Petite-Synthe. Pour faciliter l’accès à cet équipement, un rendez-vous est fixé dès 17 h à l’arrêt de bus « Pont Loby » (ligne n°18) pour un départ à pied vers le FIVE Ouverture d’un Salon B!B + en Basse Ville Au printemps prochain, la Ville inaugurera sa toute nouvelle médiathèque : un équipement 2.0 à rayonnement d’agglomération dont l’ADN combine à la fois une palette plus riche de services et une plus grande proximité avec la population. Situé à quelques hectomètres seulement de la Basse Ville, ce vaisseau amiral du réseau des bibliothèques dunkerquoises impliquait une nouvelle organisation de l’offre de lecture publique à Dunkerque-Centre. Répondant à l’attente des habitants, Patrice Vergriete et la municipalité ont donc choisi de maintenir en Basse Ville un service aux habitants. C’est en maison de quartier, rue de la Paix, que le Salon B!B+ ouvre donc ses portes à compter du 8 janvier. Installé au coeur de l’accueil de la maison de quartier, ce nouveau dispositif sera accessible en libre service du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30, soit plus de 40 heures hebdomadaires ! Doté d'un mobilier neuf, le salon B!B+ proposera la consultation sur place et le prêt de livres, revues et journaux, mais aussi de CD et DVD via une borne interactive. La réservation de documents sera également possible. Pour accompagner le public, un agent de la bibliothèque sera présent les mardi, jeudi et vendredi de 16 h à 18 h ainsi que le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Enfin, des ateliers seront encore régulièrement organisés, en partenariat avec la maison de quartier. La Ville vous facilite la vie en simplifiant vos démarches administratives Des délais d’attente raccourcis, des horaires d’ouverture mieux adaptés au public, des missions élargies… Depuis un an, la direction de l’accueil et de l’accompagnement aux démarches administratives de la Ville de Dunkerque s’applique à tordre le cou aux idées reçues. Des procédures facilitées Plus modernes et mieux équipés, les pôles administratifs des mairies ont entamé leur mue. Depuis mars 2017, la Ville dispose en effet de sept stations biométriques (deux à Dunkerque-Centre et Rosendaël, une à Malo-les Bains, Petite-Synthe et Saint-Pol-sur-Mer) pour la réalisation des cartes d’identité. Quel que soit votre lieu de résidence, vous pouvez ainsi prendre rendez-vous dans l’une des mairies de quartier pour établir les documents nécessaires (voir focus). Et que les plus sceptiques se rassurent : les délais de réalisation sont les mêmes si l’on se déplace à l’hôtel de ville ou dans une antenne de quartier. Des horaires adaptés Dans le même temps, les équipes d’accueil ont modifié leurs horaires pour s’adapter au mieux aux contraintes des Dunkerquois. Désormais, les quatre mairies de quartier sont ouvertes le samedi de 9 h à 12 h. Si les services sont fermés le jeudi matin pour assurer le traitement des dossiers, la direction de l’accueil et de l’accompagnement aux démarches administratives située à l’hôtel de ville est ouverte en continu les lundi, mardi, mercredi et vendredi. Sachez par ailleurs que les natifs de Dunkerque n’ont désormais plus besoin de fournir d’acte de naissance pour une demande de pièce d’identité. Comptez ainsi environ trois semaines pour la création d’un passeport ou d’une carte d’identité. De nouvelles missions Dans le cadre de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle, la mairie a désormais en charge de nouvelles missions telles que l’enregistrement et l’annulation des PACS (pacte civil de solidarité) des habitants domiciliés à Dunkerque ainsi que l’enregistrement des demandes de changement de prénom. Enfin, dernière nouveauté : l’allongement du délai de trois à cinq jours pour déclarer son enfant nouveau-né en mairie. Autant de nouvelles missions qui permettent à la Ville d’être au plus près du quotidien des habitants. Focus Etat-civil : prenez rendez-vous en ligne ! Les demandes de cartes d'identité et de passeport se font uniquement sur rendez-vous. Afin de faciliter vos démarches, la Ville vous invite à prendre rendez-vous directement en ligne à l’adresse : www.ville-dunkerque.fr rubrique « mes démarches quotidiennes ». Il vous suffit de choisir l'un des créneaux proposés du lundi au samedi matin (possibilité de rendez-vous le midi à l’hôtel de ville de Dunkerque). Une alerte SMS et un mail de rappel permettent de ne pas rater l’entretien ou de l’annuler le cas échéant ! Vous pouvez également prendre rendez-vous par téléphone au 03 28 59 12 34 ou en vous rendant directement à l’hôtel de ville ou dans une des mairies de quartier. Ensavoir+ www.ville-dunkerque.fr/vie-quotidienne/mes-demarches-quotidiennes Des façades du boulevard Alexandre III se referont une beauté Le programme de rénovation des façades se poursuit en centre-ville avec la décision du conseil municipal d’y inclure 23 immeubles du boulevard Alexandre III, entre les places Jean-Bart et de la République. Les travaux devraient débuter à la fin du premier trimestre 2019 pour un bouclage de l’opération à l’été 2021. Rappelons qu’un ensemble de 40 immeubles a déjà été rénové depuis 2015 place Jean-Bart et place de la République avec un dernier chantier achevé en décembre, ce qui représente 196 logements et 117 commerces ou locaux professionnels. Par ailleurs, 8 façades de la rue Albert 1er ont déjà tiré parti du dispositif depuis septembre 2017, en sachant que c’est un total de 25 façades qui bénéficieront d’une cure de jouvence d’ici le début de l’année 2020. Un accompagnement sur mesure Ce plan de ravalement obligatoire des façades (PRO) a été créé par la Ville pour accompagner les (co)propriétaires dans le diagnostic, le financement et le suivi des travaux susceptibles d’améliorer l’état et l’esthétique de leurs immeubles. Il concerne les façades (hors toiture) ainsi que les menuiseries extérieures. Ce PRO, dont les subventions couvrent de 30 % à 50 % des travaux, participe au renforcement de l’attractivité du centre-ville, au même titre que la vaste opération de rénovation de l’espace public réalisée récemment par la CUD et la Ville dans le cadre du programme DK’Plus de mobilité. Il contribue également au développement de l’emploi local dans les métiers du bâtiment et leur montée en compétence. ensavoir+ Tél. 03 28 26 28 31 L’affiche du salon de la BD est parue ! Elle est signée de Jean-Michel Arroyo, le dessinateur du « Paquebot des sables » et de la série « Buck Danny Classique ». L’affiche du 9e Salon de la BD et du livre de Fort-Mardyck a été rendue publique début décembre. Le rendez-vous BD du Dunkerquois aura lieu les 6 et 7 avril dans la commune associée, avec une thématique liée à la Deuxième Guerre mondiale. D’où le superbe Spitfire de l’affiche, la Jeep et les pin-up tout droit sorties des années 1940-50. Venez donner votre sang à Malo-les-Bains ! En ce début d’année, prenez de bonnes résolutions en participant à une action solidaire : l’Amicale des sapeurs-pompiers de Malo-les-Bains, en partenariat avec l’Établissement français du sang et les associations philanthropiques et carnavalesques du Dunkerquois, vous donne rendez-vous les 31 janvier, 1er et 2 février de 10 h à 19 h à la mairie de Malo-les-Bains pour donner votre sang ! En offrant 45 minutes de leur temps, dont seulement une dizaine pour l’étape de prélèvement, les donneurs de sang font un geste essentiel et généreux, un cadeau qui sauve des vies. « Le don du sang, c’est comme le carnaval : tout le monde est solidaire, il n’y a pas de barrière sociale, tout le monde peut donner. Les carnavaleux dunkerquois sont connus pour leur générosité, alors l’objectif cette année est de battre tous les records », explique Thomas Dancel, président de l’Amicale des sapeurs-pompiers de Malo. « En 2019, nous aimerions que plus de 350 personnes se déplacent chaque jour pour donner leur sang le temps de la manifestation. » Et pour attirer les masquelours, l’Amicale des sapeurs-pompiers de Malo, l’ABCD et le groupe des 28 organisent une grande tombola. À la clé : plus de 350 places de bal à gagner mais aussi des CD et des badges ! Ensavoir+ Dons du sang du 31 janvier au 2 février, de 10 h à 19 h, mairie de Malo-les-Bains Des boîtes créatives pour tester une activité innovante La place Jean-Bart accueillera à compter du mardi 22 janvier deux boîtes créatives installées par la Ville. Elles abriteront des activités commerciales et artisanales en création ou en développement, ainsi que des ateliers-ventes animés par des acteurs culturels. Les entrepreneurs présents seront accompagnés par des organismes spécialisés telles les Chambre de commerce et de métiers, La Turbine, Flandre Création… Ils occuperont ce local modulaire de 15 m2 pour une période comprise entre un week-end et plusieurs semaines, le temps de se faire connaître du grand public. De couleur jaune et rouge, ces boîtes créatives vintages sont fabriquées en acier cintré et dotée d’une grande paroi vitrée. Ensavoir+ Nathalie Mudard, Ville de Dunkerque. Tél. 03 29 26 28 56 Des emplois saisonniers pour l’été 2019 Les Dunes de Flandre recrutent des emplois saisonniers pour l’été 2019. Rejoignez les équipes de sécurité plage ou de l’école de voile des Dunes de Flandre. Retrouvez le détail des postes à pourvoir sur le site www.lesdunesdeflandre.fr/le-sidf à partir du 15 janvier. À vos CV et lettres de motivation ! La Ville s'engage contre les discriminations Depuis un an, la Ville est inscrite dans le programme européen « Recognize & Change » qui vise à lutter contre les discriminations et les violences liées au genre et à l’origine culturelle. Seul partenaire français du programme qui mobilise neufs pays, la Ville de Dunkerque mène ainsi depuis 2017 des actions pour sensibiliser et favoriser l’engagement de jeunes entre 12 et 29 ans dans la lutte contre les discriminations. Trois objectifs ont été définis : la sensibilisation des « jeunes par les jeunes », c'est-à-dire une éducation par les pairs ; la réalisation de campagnes de sensibilisation citoyenne, notamment via la création de clips vidéos par les lycéens à destination du public ; et enfin, la formulation de recommandations portées par les pouvoirs publics locaux à l’échelle européenne, sur la base d’un travail de diagnostic et de recherche sur les phénomènes discriminatoires. Mené sur une période de trois ans, le programme « Recognize & Change » compte bien faire reconnaître et changer les jeunes mentalités sur le sujet ! Ensavoir+ Découvrez en détail le programme européen « Recognize & Change » sur le site www.ville-dunkerque.fr. Tél. 03 28 26 27 94 Un annuaire associatif numérique Poursuivant sa politique d’échange avec les associations locales engagée dès 2017 et afin de répondre aux mieux aux aspirations de ces dernières, la Ville travaille actuellement à la création d’un annuaire associatif numérique commun. Ce dernier renvoie au souhait exprimé par de nombreuses associations de bénéficier d'un outil leur permettant de mieux se connaître et de collaborer. Vous êtes une association dunkerquoise et vous souhaitez figurer dans cet annuaire ? Envoyez un mail à l'adresse suivante : chartevieassociative@ville-dunkerque.fr Assises de la transition énergétique Les 20es Assises européennes de la transition énergétique auront lieu au Kursaal les 22, 23 et 24 janvier prochains. Pour accompagner ce temps fort européen, la Communauté urbaine lance du 7 janvier au 15 février un large programme d’animations pédagogiques et ludiques pour sensibiliser le public à la transition énergétique. Spectacles, balades, ateliers, jeux, conférences, expositions… Plus d’une quarantaine d’événements, portés par les associations locales et les collectivités, seront à découvrir dans toute l’agglomération. La place Jean Bart accueillera notamment du 30 janvier au 6 février une grande exposition sur le climat. L’occasion de réfléchir à changer notre mode de vie pour préserver la planète. Surleweb www.assises-energie.net Les agents recenseurs à votre porte Du 17 janvier au 23 février, plusieurs milliers de foyers dunkerquois vont être sondés par les agents recenseurs municipaux, sous le contrôle de l’Insee. Munis d’une carte officielle, ils remettront aux habitants des adresses sélectionnées deux questionnaires à remplir : un bulletin individuel pour chaque personne vivant dans le logement et une feuille de logement pour l’ensemble du foyer. Afin de garantir la sécurité de tous, un trombinoscope des agents recenseurs sera disponible sur le site de la ville de Dunkerque à partir du 14 janvier. Ensavoir+ Tél. 03 28 26 28 48 www.ville-dunkerque.fr Des boîtes créatives sur la place Jean-Bart pour tester une activité innovante La place Jean-Bart accueillera à compter du mardi 22 janvier deux boîtes créatives installées par la Ville. Elles abriteront des activités commerciales et artisanales en création ou en développement, ainsi que des ateliers-ventes animés par des acteurs culturels. Les entrepreneurs présents seront accompagnés par des organismes spécialisés telles les Chambre de commerce et de métiers, La Turbine, Flandre Création… Ils occuperont ce local modulaire de 15 m2 pour une période comprise entre un week-end et plusieurs semaines, le temps de se faire connaître du grand public. De couleur jaune et rouge, ces boîtes créatives vintages sont fabriquées en acier cintré et dotée d’une grande paroi vitrée. ensavoir+ Nathalie Mudard, Ville de Dunkerque. Tél. 03 29 26 28 56. Les façades du boulevard Alexandre-III vont se faire une beauté Le programme de rénovation des façades se poursuit en centre-ville avec la décision du conseil municipal d’y inclure 23 immeubles du boulevard Alexandre III, entre les places Jean-Bart et de la République. Les travaux devraient débuter à la fin du premier trimestre 2019 pour un bouclage de l’opération à l’été 2021. Rappelons qu’un ensemble de 40 immeubles a déjà été rénové depuis 2015 place Jean-Bart et place de la République avec un dernier chantier achevé en décembre, ce qui représente 196 logements et 117 commerces ou locaux professionnels. Par ailleurs, 8 façades de la rue Albert 1er ont déjà tiré parti du dispositif depuis septembre 2017, en sachant que c’est un total de 25 façades qui bénéficieront d’une cure de jouvence d’ici le début de l’année 2020. Ce plan de ravalement obligatoire des façades (PRO) a été créé par la Ville pour accompagner les (co)propriétaires dans le diagnostic, le financement et le suivi des travaux susceptibles d’améliorer l’état et l’esthétique de leurs immeubles. Il concerne les façades (hors toiture) ainsi que les menuiseries extérieures. Ce PRO, dont les subventions couvrent de 30 % à 50 % des travaux, participe au renforcement de l’attractivité du centre-ville, au même titre que la vaste opération de rénovation de l’espace public réalisée récemment par la CUD et la Ville dans le cadre du programme DK’Plus de mobilité. Il contribue également au développement de l’emploi local dans les métiers du bâtiment et à leur montée en compétence. ensavoir+ Tél. 03 28 26 28 31. Des « Histoires en série » qui donnent envie de lire ! La littérature et l’auteur Arnaud Cathrine seront à l’honneur du 14 janvier au 2 février au Bateau Feu avec le nouvel événement « Histoires en série » qui sera décliné en 51 épisodes dans toute l’agglomération. Le Bateau Feu poursuit son exploration de la littérature contemporaine avec « Histoires en série » dont le premier invité sera le prolifique écrivain Arnaud Cathrine. Cet événement succède à « Rêves de Lecture » qui s’était imposé, en quelques années, comme un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de belles lettres et de lectures. Pour cette première saison, Le Bateau Feu a demandé à Arnaud Cathrine d’écrire une série de cinq textes qui racontent comment les principaux personnages de son roman en trois tomes « À la place du cœur » ont traversé la nuit tragique du 13 novembre 2015. « Ce nouveau récit, dénommé « 13 », sera raconté par des comédiens lecteurs à la manière des séries, explique Ludovic Rogeau directeur du Bateau Feu. « Une histoire comme un puzzle, qui ne sera pas donnée d’emblée et que l’on appréciera d’épisode en épisode ». Des spectacles pour tous les publics Les voix des quatre personnages de « 13 » résonneront ainsi en janvier au Bateau Feu (mardi 15 à 12 h 30), à la Halle aux sucres (mercredi 16 à 18 h 30), à La Piscine en Citadelle (jeudi 17 à 20 h) au Musée portuaire (mercredi 23 à 18 h), à la bibliothèque de Malo-les-Bains (vendredi 25 à 19 h), au Château Coquelle (samedi 26 à 18 h 30), au LAAC (dimanche 27 à 16 h), au FRAC (mercredi 30 à 18 h) ou encore au Théâtre La Licorne en Basse Ville (jeudi 31 à 20 h). Les plus jeunes pourront quant à eux profiter des lectures de deux ouvrages - « Coquillette la mauviette » (à partir de 6 ans) et « Nous ne grandirons pas ensemble » (à partir de 9 ans) - écrits à leur attention par l’auteur, dans les maisons de quartier Glacis, Pasteur, Banc Vert, Île Jeanty et Soubise, ainsi qu’à la bibliothèque de Petite-Synthe et au Studio 43. Petits et grands se retrouveront le samedi 2 février à partir de 15 h 30 au Bateau Feu pour « La Nuit de la Série » qui rassemblera tous les éléments du puzzle lors d’une soirée conviviale. • Lectures gratuites. Programme complet sur lebateaufeu.com. Réservation gratuite pour « La Nuit de la série » du 2 février au 03 28 51 40 40 Encadré 1 Arnaud Cathrine, un auteur invité Né dans la Nièvre en 1973, Arnaud Cathrine a publié une trentaine de romans ces vingt dernières années, aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. La trilogie « À la place du cœur », éditée chez Robert Laffont, raconte le passage à l’âge adulte de jeunes gens (Caumes, Esther, Swann et Niels) qui découvrent simultanément la vie, l’amour et la mort. Encadré 2 Cocteau-Radiguet, moments partagés « Histoires en série » permettra aussi de faire découvrir les talents de comédien et de scénariste d’Arnaud Cathrine. Il sera ainsi sur les planches du Bateau Feu avec Florent Marchet le vendredi 18 janvier à 20 h pour une lecture-spectacle, « Sous le soleil exactement », qu’il a créée autour de Jean Cocteau et de Raymond Radiguet (tarif : 6 €). Il sera également à l’affiche du Studio 43 le vendredi 1er février à 20 h en qualité de co-auteur du scenario de « Carré 35 », un documentaire signé Eric Caravaca (tarif : de 4 € à 6,50 €). Entretien avec Marie-Claude Vankemmel, alias Claude II « Tambour-major ? J’en rêvais depuis toute petite ! » Première femme tambour-major du carnaval, Marie-Claude Vankemmel sera à la tête de la bande de Fort-Mardyck le samedi 2 février à 15 h. Comment devient-on tambour-major du carnaval ? Il n’y a pas d’école pour cela. Avant d’être désignée à la tête de la bande des pêcheurs, j’ai commencé ma carrière chez les majorettes de l’Etoile du Marin, la fanfare de Fort-Mardyck, où j’ai franchi tous les échelons. Comme un clin d’œil de l’histoire, la capitaine des majorettes que j’ai été jusqu’à l’âge de 24 ans, maniait déjà la canne… Mais des majorettes à la bande des pêcheurs, il y a un pas… Mariée puis mère de famille, je suis revenue à l’Etoile du Marin pour y jouer du tom. On m’a proposé de devenir tambour-major de la batterie-fanfare, puis de la bande des pêcheurs lorsque mon prédécesseur Claude 1er a connu des problèmes de santé. J’ai été intronisée en 1991, mais j’ai fait mes grands débuts en 1992 du fait de la « bande annulée ». J’en rêvai depuis toute petite ! Comment cela ? Claude 1er tenait une droguerie à Fort-Mardyck. À 6 ans, je lui disais que je serai un jour tambour-major. C’est peu dire si j’ai été émue lorsqu’il m’a remis l’oursin le jour de mon intronisation ! Comment ont réagi les musiciens et les carnavaleux ? Certains ont été un peu surpris de voir « un tambour-major avec du rouge à lèvres » ! Mais ça s’est bien passé, malgré le stress. J’avais deux cousins parmi les musiciens et la connivence a tout de suite été de mise avec mon « premier attaquant » d’alors, le trompettiste Grégory Talleux. Et le carnaval sans uniforme ? Je suis aussi une fervente carnavaleuse. Membre de l’association « Les Amis du Reuze », je porte également la Reuzine lors des avant-bandes de Dunkerque et Malo-les-Bains. Bio express 1969 Capitaine des majorettes de l’Etoile du Marin 1992 Tambour-major de la bande de Fort-Mardyck 2013 Membre de la confrérie des tambours majors du carnaval de Dunkerque 2017 Première bande intercommunale Fort-Mardyck-Petite-Synthe