Interview de Patrice Vergriete : « Faire de Dunkerque une ville encore plus humaine » Le Maire de Dunkerque, réélu pour un deuxième mandat, revient pour nous sur l’actualité de notre ville : son élection au premier tour le 15 mars dernier, l’impact de la crise sanitaire, la feuille de route de ce mandat 2020-2026… Avec un leitmotiv : les conséquences des deux mois de confinement ne doivent pas enrayer la nouvelle dynamique de notre territoire. DK & Vous : Monsieur le Maire, nous vous imaginons heureux d’avoir été conforté par les Dunkerquois. Quel a été votre sentiment à la découverte des résultats électoraux ? Patrice Vergriete : J’ai d’abord ressenti une grande fierté de constater que les Dunkerquois(es) avaient exprimé une reconnaissance du travail effectué. Car cela signifiait que nous avions atteint l’un des objectifs que nous nous étions fixés en 2014 : rétablir la confiance entre l’équipe municipale et la population grâce à des choix politiques innovants. J’en ai été très touché. Ensuite, je veux souligner deux caractéristiques du scrutin. La première, c’est que notre liste a été placée en tête dans la totalité des 63 bureaux de vote du Grand Dunkerque (NDLR : Dunkerque, Fort-Mardyck, Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer). Cela montre que nous avons respecté notre parole : redynamiser tous les quartiers et communes associées, sans exception, en mettant en avant ce qui rassemble les Dunkerquois plutôt que ce qui les divise. La seconde, c’est qu’il faut remonter à Claude Prouvoyeur pour retrouver une équipe municipale élue avec un score aussi haut (NDLR : 59% en 1983), ce qui nous confère une grande responsabilité : celle d’aller plus loin, ensemble ! Deux jours après le scrutin, la France entrait dans le confinement. Comment avez-vous vécu cette période ? Il a fallu parer à l’urgence de la situation, et je veux ici remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué à rendre cette période plus facile à vivre pour les Dunkerquois : les salariés des secteurs publics et privés mobilisés en première ligne comme les nombreux particuliers, associations et entreprises qui ont répondu aux différents appels à la solidarité locale que j’ai lancés, d’abord pour approvisionner en matériels de protection les personnels médicaux, puis pour confectionner les masques lavables et réutilisables distribués pour le 11 mai. Il me faut également saluer l’excellente collaboration entre les maires de la Communauté urbaine. Là encore, le fait d’agir ensemble rend notre action plus efficace. Depuis le 11 mai, Dunkerque entame progressivement son déconfinement. Quelles seront les conséquences de la séquence du Covid-19 pour l’avenir du territoire ? Nous savons d’ores et déjà qu’elles seront sévères, pour nos entreprises comme pour la vie quotidienne de beaucoup d’entre nous. La Ville sera aux côtés de celles et ceux qui seront touchés, afin de les aider à traverser cette période difficile. Pour ce faire, nous devons construire une réponse collective : faire de Dunkerque une ville « à haute valeur humaine ajoutée ». Cette ambition sera au cœur l’évolution de la politique municipale ces prochaines années. Et je souhaite que nous commencions le plus vite possible. Pour les enfants qui ont souffert de l’éloignement scolaire, nous organiserons cet été en partenariat avec l’Education Nationale des sessions de soutien, avec une priorité pour ceux qui entrent au collège à la rentrée. Nous accélérerons également la mise en place du nouveau dispositif d’aide aux devoirs accessible à tous. Pour les séniors, une direction spécifique sera créée au sein des services municipaux afin de renforcer l’accompagnement humain, développer l’aide à domicile, simplifier les démarches et proposer de nouvelles activités. Pour les plus démunis, nous avions proposé la création d’un service public universel des besoins essentiels durant la campagne électorale. La crise sanitaire et les difficultés économiques et sociales qu’elle laisse augurer en montrent aujourd’hui toute la nécessité. La société s’est saisie de la question du « monde d’après ». En quoi cette crise inviterait-elle à un changement de modèle ? D’abord, je note que les crises se succèdent de plus en plus vite. Nous en avons à peine fini avec la menace terroriste que nous entrons dans une urgence sanitaire. Comment pouvons-nous faire évoluer nos sociétés pour mieux anticiper ces crises, en ayant à l’esprit qu’elles peuvent être de natures très diverses ? Que faisons-nous si demain nous sommes frappés par une crise climatique ou numérique ? Je souhaite que nous nous saisissions de ces questions au niveau local. Le moment que nous vivons nous invite également à accélérer la transformation écologique et sociale engagée ces dernières années. Durant le mandat écoulé, nous avons révolutionné le transport collectif et l’impact de la mesure dans le quotidien des Dunkerquois a été unanimement salué. Aujourd’hui, nous devons aller plus loin, en appliquant la même logique d’action publique à tous les domaines de la vie courante, en inventant de nouveaux modèles : pour nous inciter à améliorer notre manière de consommer l’eau, pour nous permettre de réduire nos déchets et de mieux les valoriser, pour promouvoir d’autres modes de mobilité favorables à l’environnement, à l’image de la mise en œuvre d’un grand « plan vélo » dont la première mesure, l’aide à l’acquisition, a été très appréciée. La crise sanitaire ne doit pas freiner nos ambitions, Dunkerque doit devenir un modèle de développement dans tous les domaines, un phare qui éclaire l’avenir. Notre tissu économique va lui aussi être impacté. Quel va être son avenir dans l’agglomération dunkerquoise ? Avec le soutien aux soignants et celui aux salariés mobilisés, l’accompagnement des entreprises a été notre troisième urgence durant la crise. Dès les premières semaines de confinement, un fonds de soutien a été mis en place par la Communauté urbaine. A l’heure où je vous parle, 506 entreprises du territoire, représentant 900 emplois locaux, ont reçu une aide d’urgence, pour un montant cumulé de 546 300 euros. En parallèle, avec l’aide des chambres consulaires et d’acteurs économiques locaux, nous avons lancé trois comités de suivi (NDLR : commerce, industrie et BTP) pour construire avec les professionnels les réponses les plus efficaces possibles. Pour l’avenir, je suis conscient des difficultés qui nous attendent, notamment dans le secteur industriel. Mais nous nous battrons, car nous avons des atouts pour rebondir. Deux nouvelles implantations industrielles sont déjà dans les tuyaux et les projets labellisés « Territoire d’Innovation », qui représentent 270 millions d’euros d’investissement, nous permettront d’accélérer la modernisation de notre complexe industrialo-portuaire, et donc sa capacité à affronter les enjeux d’avenir. Quant au secteur du BTP, les grands projets industrialo-portuaires et les travaux de rénovation urbaine et de construction de logements prévus dans les prochains mois et les prochaines années devraient permettre de relancer la dynamique après la crise. La reprise de l’activité commerciale est-elle également au centre de l’attention ? Oui, le commerce local a fortement souffert de la crise et nous y portons une attention toute particulière, en accompagnant les commerçants et les artisans le mieux possible. Tous les habitants de l’agglomération sont d’ailleurs sensibles à cette nécessité d’un soutien au commerce local, car l’un des enseignements de cette crise, très prégnant dans la consultation sur le déconfinement, c’est le désir d’achat local au sein de la population. En ce sens, nous devons rapprocher encore plus le producteur et le consommateur. Durant la campagne électorale, nous avions prévu un marché couvert dédié en priorité aux producteurs locaux, on en mesure toute la pertinence aujourd’hui. Après la patinoire, la bibliothèque ou encore le stade d’athlétisme, quels nouveaux équipements peuvent espérer les Dunkerquois(es) ? Nous allons poursuivre cette politique de modernisation de nos équipements, car elle contribue à l’attractivité de la ville et à la qualité de vie des habitants. A très court terme, le stade Tribut va continuer sa métamorphose. L’ancienne tribune « assise » sera bientôt détruite pour permettre l’édification de la seconde tribune du nouveau stade. Certains aménagements vont être entrepris, comme un PC sécurité provisoire ou une plateforme permettant la diffusion TV, afin de permettre à l’USLD d’évoluer en Ligue 2 à Tribut. L’autre chantier important sera la grande salle de sport d’agglomération à proximité de la piscine Georges-Guynemer, pour laquelle nous attendons un soutien financier de la Région. Toujours dans le domaine sportif, nous allons rénover le complexe de tennis à la Licorne à Malo-les-Bains et réaliser la tribune du stade d’athlétisme Kathrine-Switzer qui intégrera les vestiaires. Dans le sillage de la nouvelle bibliothèque, nous continuerons à développer la culture pour tous, en s’inspirant de ce modèle « ouvert » pour le futur Musée des Beaux-Arts, que nous envisageons de relocaliser dans l’AP2 (NDLR : juste à côté du FRAC). L’autre chantier culturel sera la rénovation des Bains Dunkerquois en centre d’interprétation du Carnaval, afin de faciliter la transmission de nos traditions et de mieux les faire connaître aux personnes extérieures au territoire. Quelles seront les grandes lignes de la feuille de route municipale dans le domaine des aménagements urbains ? Nous agirons dans la continuité de l’action précédemment menée. Nous continuerons à investir dans la rénovation des espaces publics : routes, trottoirs, ponts, ravalement des façades, entretien du patrimoine, revitalisation des friches… La rénovation de la seconde arche du pont de Rosendaël a débuté, elle sera suivie par la réhabilitation du pont de l’avenue des Bains et du pont Jaurès (NDLR : entre la Basse Ville et Coudekerque-Branche). De nombreuses rues vont être refaites dans tous les quartiers, avec pour objectif de renforcer la place de la nature en ville et de faciliter les mobilités actives. Par exemple, ces prochains mois, c’est l’avenue des Bains qui va entamer sa métamorphose. Nous poursuivrons également la rénovation de la digue de mer et l’aménagement de la base de loisirs du Fort de Petite-Synthe. En centre-ville, d’autres plans de rénovation obligatoire des façades vont être mis en œuvre. La politique du logement est essentielle pour la qualité de vie et l’attractivité. Quelles seront vos ambitions en la matière ? Nous agirons sur tous les leviers pour faire progresser le logement pour tous. Signe d’une attractivité retrouvée, ce sont plus de 2 000 logements qui seront aménagés dans notre ville ces prochaines années. Des programmes neufs essaiment dans toute la ville, réhabilitant de nombreuses friches qui enlaidissaient nos quartiers : l’ex patinoire, l’ex Nicodème, l’ex collège Saint-Joseph, l’ex Grand Bleu, l’ex CCI, l’ex piscine Leferme ou encore l’ex friche Benjamin Morel dont les programmes se terminent. Toujours dans le « neuf », des nouveaux logements vont sortir de terre au Grand Large, en Citadelle, à Petite-Synthe dans le secteur Jean-Zay ou Saint-Nicolas et à Rosendaël. La réhabilitation de l’ancien ne sera pas oubliée. Grâce à une convention avec « Action Logement », nous allons réhabiliter plusieurs dizaines d’immeubles vétustes dans les quartiers Gare, Soubise et Basse Ville. Enfin, l’amélioration de la performance énergétique des logements sera l’une de nos priorités. Nous avions mis en place une aide à la réalisation de travaux, « Reflex’Energie », et une autre aide permettant le maintien à domicile des personnes âgées, « Reflex’Adaptation ». A l’avenir, la Communauté urbaine renforcera cet accompagnement. Des agents formés et habilités pourront établir directement chez vous un diagnostic de performance énergétique et proposer des bouquets de travaux réalisables par les artisans locaux. Vous le voyez, là encore nous allons sortir de la logique de guichet pour remettre l’humain au cœur des politiques publiques. Pour terminer, quel message souhaitez-vous adresser aux Dunkerquois ? Je veux les remercier encore une fois pour l’ampleur de la confiance qu’ils nous ont témoignée le 15 mars dernier. Elle me va droit au cœur. Je souhaite également leur dire combien la solidarité dont ils ont fait preuve durant le confinement honore notre ville. A Dunkerque, nous sommes innovants et solidaires. L’esprit de Dunkerque n’est pas un vain mot, les Dunkerquois l’ont démontré encore une fois, comme si souvent durant notre histoire. Les représenter est un véritable honneur que je mesure au quotidien. L’USLD en Ligue 2 ! Après 24 ans d’attente, l’USLD fera enfin son grand retour en Ligue 2 l’été prochain pour le plus grand bonheur de ses supporters ! Deuxièmes au classement lorsque la crise sanitaire a imposé une fin prématurée du championnat National, nos « Bleu et Blanc » ont néanmoins amplement mérité leur promotion dans l’antichambre de l’élite, en étant constamment sur le podium et en offrant un spectacle de choix dans un stade Marcel-Tribut lui-même en plein renouveau. De nouvelles dispositions pour sortir peu à peu de la crise sanitaire Après avoir retrouvé leur plage, les Dunkerquois savourent la deuxième phase du déconfinement avec la réouverture progressive des cafés et des restaurants, des parcs et jardins, ainsi que des équipements sportifs. Une nouvelle étape qui ne doit pas faire oublier le respect des gestes barrières. Beaucoup n’auraient manqué ce rendez-vous pour rien au monde : le 2 juin, vous étiez nombreux à profiter du plaisir retrouvé d’un verre en terrasse, face à la mer ! Annoncée par le gouvernement le 28 mai dernier, la réouverture des cafés et des restaurants a fait souffler sur la digue de Mer comme un vent de liberté. Les premières terrasses sur le sable ont été prises d’assaut et les restaurateurs et les cafetiers ont pu progressivement reprendre leur activité. Afin de les soutenir dans cette nouvelle étape, la Ville a d’ailleurs décidé il y a plusieurs semaines de les exempter du paiement de la taxe terrasse pour l’année 2020. Quelques jours auparavant déjà, la dérogation accordée par le préfet du Nord à Patrice Vergriete au principe de plage dynamique a permis aux habitants de pouvoir poser leur serviette sur la plage. La prudence reste cependant de mise : les activités sportives demeurent interdites sur le sable jusqu’à nouvel ordre, ainsi que les rassemblements de plus de dix personnes dans l’espace public. Les modalités de circulation des piétons sur la digue restent également inchangées. Outre la plage, ce sont l’ensemble des parcs et des jardins municipaux qui ont pu rouvrir dès le 30 mai. L’occasion de fuir le soleil à l’ombre des arbres remarquables du parc Coquelle, ou de se promener au Fort de Petite-Synthe. Mais attention : l’utilisation des aires de jeux et des équipements ludiques reste déconseillée pour raisons sanitaires, leur désinfection permanente étant impossible. Toute utilisation de ces espaces de jeux ou d’activités sportives a lieu sous la responsabilité de l’usager, tenu au respect des règles de distance, d’hygiène et de prudence sanitaire. Les parents restent en outre responsables du respect de ces consignes par leurs enfants. Du côté des équipements sportifs, l’heure est également au déconfinement. Après la mise à disposition du stade Kathrine-Switzer dès le 11 mai, la piscine Paul-Asseman a rouvert ses portes le 8 juin. Bien évidemment, un dispositif spécifique adapté au protocole sanitaire défini par le ministère des Sports a été mis en place : la jauge de la piscine est limitée et l’utilisation des vestiaires strictement réglementée. Pour simplifier la gestion de l’équipement, un système de réservation numérique obligatoire a été mis en œuvre pour les usagers à partir du site de la Ville (www.ville-dunkerque.fr/piscine). Quant à la piscine Georges-Guynemer, actuellement en maintenance, elle devrait rouvrir d’ici quelques semaines. Enfin, les gymnases sont de nouveau ouverts aux associations, dans le respect des consignes sanitaires nationales et des gestes barrières. Des vacances insolites pour préparer le retour à l’école Afin d’accompagner et de soutenir les élèves qui auraient rencontré des difficultés dans leurs apprentissages lors de la période de confinement, la Ville, en collaboration avec l’Éducation nationale, lance un dispositif exceptionnel : les vacances insolites. L’objectif est double : renforcer la préparation des enfants pour la rentrée de septembre et permettre aux élèves fragiles de reprendre confiance en eux. Imaginé dans l’esprit de l’Académie d’été, ce dispositif entièrement gratuit se déclinera en deux sessions, du 6 au 17 juillet puis du 17 au 29 août et accueillera au total 180 enfants du CP jusqu’au CM2 répartis sur trois sites insolites. Pas question en effet de retourner en classe pendant les vacances : les enfants auront la chance de se retrouver à bord du trois-mâts Duchesse-Anne, dans une yourte installée au Fort de Petite-Synthe ou encore au sein du Lieu d’art et action contemporaine. Au programme : travail avec des enseignants de l’Éducation nationale sur les notions fondamentales le matin et parcours éducatif l’après-midi autour de plusieurs thématiques (danse, théâtre, nature, activités sportives, etc.) Cerise sur le gâteau, les enfants bénéficieront le mercredi d’une sortie à la journée à la découverte du patrimoine local. Vous souhaitez pré-inscrire votre enfant aux vacances insolites ? Rendez-vous à partir du 15 juin sur le site www.ville-dunkerque.fr. Attention : priorité sera donnée aux élèves qui entrent au collège à la rentrée. Tél. 03 28 26 29 52 Les éducateurs sportifs à l’école La Ville met à disposition de l'Éducation nationale ses éducateurs sportifs ! Depuis le 2 juin, 15 d’entre eux interviennent au sein des écoles élémentaires dans le cadre du dispositif national « 2S2C » qui consiste à organiser des activités liées au sport, à la santé, à la culture et à la citoyenneté. Objectif: permettre aux enfants de renouer avec l’école, de retisser du lien avec les autres et de se remettre en forme après le confinement. Retour à l’école pour les grands de maternelle Conformément aux directives gouvernementales, la Ville a rouvert les classes de grande section dans les écoles maternelles. Les directeurs d’école et les services de la Ville ont recueilli les souhaits de rescolarisation des familles afin d’organiser les conditions d'accueil dans le respect des normes sanitaires définies par l’Éducation nationale. La Ville de Dunkerque, en lien avec l'Éducation nationale, maintient par ailleurs une possibilité d'accueil pour les enfants des personnels prioritaires scolarisés en petite et moyenne sections de maternelle. Direction de l’enfance, tél. 03 28 26 29 52 Les antennes du CCAS sont ouvertes Les antennes de proximité du CCAS vous accueillent depuis le 2 juin, dans le respect des gestes barrières. La prise de rendez-vous par téléphone est privilégiée. Les antennes de proximité CCAS sont ouvertes du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Vous pouvez joindre l’antenne Jeu de Mail-Petite-Synthe au 03 28 29 28 59 ; l’antenne de Malo-Rosendaël au 03 28 26 25 15 et l’antenne de Dunkerque-Centre au 03 28 58 87 17. On se remet en forme avec la Ville Difficile de se remettre au sport après deux mois et demi de confinement ! Pour renouer en douceur avec une activité physique, la Direction des sports de la Ville a concocté un programme gratuit sur mesure de remise en forme pour bien démarrer l’été. Baptisé « Tout Dunkerque bouge », ce dispositif à destination des adultes se décline en stages d’une semaine, encadrés par les éducateurs sportifs de la Ville. DK Pulse et l'AGAD ont également intégré le dispositif. Pendant tout l’été, du lundi au vendredi, les participants sont ainsi invités à pratiquer une discipline sportive à raison d’une heure par jour. Au programme : running, marche nordique, renforcement musculaire, zumba, pilâtes, yoga, cardio, circuit training, abdos fessiers, sophrologie… Toutes les séances se déroulent dans les équipements sportifs de plein air ou dans l’espace public comme au stade Kathrine-Switzer, sur le parvis du FRAC et de la piscine, ou encore sur la plage ou au Fort de Petite-Synthe. Pour y participer, rien de plus simple : il suffit de se connecter sur le site Internet de la Ville de Dunkerque, de choisir le stage qui correspond le mieux à votre niveau et à vos envies et de vous inscrire ! Pour s’inscrire et découvrir le programme complet, rendez-vous chaque semaine sur www.ville-dunkerque.fr/ decouvrir-sortir-bouger/sports Tél. 03 28 26 59 00 Louez une cabine de plage Rendez-vous dès à présent sur le site www.dunkerque-tourisme.fr pour louer votre cabine de plage cet été. Pour les locations sur la période allant du 27 juin au 4 septembre, les demandes de réservation se font uniquement en ligne. Pour les locations sur les périodes allant du 6 au 26 juin et du 5 septembre au 18 octobre, les demandes se font directement à l’accueil Malo-les-Bains de l’Office de tourisme, place du Centenaire. Sachez enfin que pour satisfaire le plus grand nombre, l’Office de tourisme a installé 20 cabines supplémentaires cette année ! ensavoir+ www.dunkerque-tourisme.fr Tél. 03 28 58 10 10 Achats joyeux en centre-ville Afin de soutenir les commerçants de Dunkerque et d’animer de nouveau les rues du centre d’agglomération, la Ville propose chaque week-end des déambulations musicales joyeuses et colorées, dans le respect des règles de distanciation physique. Jusqu’au 27 juin, des artistes de rue se succéderont le samedi, de 15 h à 18 h 30, pour faire vivre le centre-ville. Au programme : Samedi 13 juin : spectacle des Comédiens policiers ; sculptures sur ballons. Samedi 20 juin : animations cible foot ; cible fléchettes. Samedi 27 juin : close-up ; sculptures sur ballons ; spectacle des Échassiers acrobatiques. Des animations gratuites pour égayer vos emplettes ! Suivez toute l’actualité des commerces à Dunkerque sur la page Facebook Office commerce Dunkerque Fort Aventures : de nouvelles attractions dès cet été ! Au Fort de Petite-Synthe, la vie a repris son cours avec la réouverture du parc fin mai et le retour des promeneurs et joggeurs Dans le cadre de la seconde phase de déconfinement amorcée depuis le 2 juin, les services de la Ville et leurs partenaires travaillent à la remise en service dès que possible du Parcours Aventures. En attendant, les bulldozers et les pelleteuses s’affairent ! Car, dès cet été, de nouvelles attractions seront proposées au public ! C’était un des engagements forts de la municipalité au moment d’imaginer la base de loisirs du Fort de Petite-Synthe : garantir rapidement une quinzaine d’animations. Les travaux préparatoires à l’installation des nouveaux modules de loisirs ont donc débuté courant mai. Deux nouveaux parcours d’accrobranche seront ainsi montés : l’un, vert, d’une difficulté moindre que l’existant, l’autre, rouge, d’un degré supérieur. Le parcours vert se déploiera sur 16 ateliers et 80 m, et le rouge sur 17 ateliers et 110 m. Ces aménagements permettront à la fois de toucher plus de visiteurs et d’entretenir dans le temps l’intérêt du dispositif. Également très attendu, le parcours de filets suspendus ! Baptisée « Village des Hobbits », l’attraction propose une déambulation dans un univers de filets, avec différentes zones : un parcours de 13 passerelles, 7 cabanes, 7 plateformes panoramiques de 4 m2, une piscine à balles dans un filet géant de 25 m2, un hamac lui aussi taille XXL de 17m2, ainsi qu’un labyrinthe de 100 m2 avec 4 nappes de couleurs créant un dédale vertical unique en France ! Enfin, une « spider zone » organisée autour de 23 ateliers suspendus est également prévue. Ces deux types de structures ont été commandées à la société Xtrem Aventures, déjà à l’origine de la tour et de son parcours de tyroliennes. Le budget global, qui comprend également un terrain multisport et un équipement de fitness (lire encadré) s’élève à environ 500 000 €. La livraison du chantier est programmée pour la seconde partie de l’été. Terrain multisport et appareils de fitness Outre les attractions du Parcours Aventures, deux autres animations sont également en cours d’installation. D’abord, un plateau multisport sera érigé en lieu et place du skate park, à l’entrée du site. De la marque Husson et d’une dimension de 27 m x 13 m, il offre notamment la particularité de permettre de jouer au foot dans la longueur et au foot brésilien (avec de petits buts) dans la largeur. La pratique du basket sera aussi possible, là encore de deux façons : sur grand terrain à l’intérieur de l’équipement ; sur deux raquettes, orientées vers l’extérieur du terrain. Quant au revêtement de sol, il est en synthétique dans l’enceinte de l’équipement et en enrobé pour les deux raquettes de basket. Puis, également en préparation, la pose d’un « Moove Rock », à l’image de celui existant à la Tente Verte. Cet agrès géant et multimodal sera installé entre le terrain multisport et l’aire de jeu actuelle. Il s’agit du modèle le plus grand qui soit ! De 6,50 m x 4,60 m, il propose jusqu’à 90 exercices et autorise 11 utilisateurs simultanés ! Ces éléments de fitness seront accessibles pour partie aux personnes à mobilité réduite, conférant à l’équipement un caractère inclusif. Les travaux préalables à l’implantation de ces deux équipements sportifs sont actuellement menés par la société Eurovia ; l’installation à proprement parler est planifiée pour début juillet. Démolition de la tribune Nord cet été à Tribut Alors que le coup d’envoi du championnat de football de Ligue 2 est annoncé le samedi 22 août, le chantier de rénovation du stade Marcel-Tribut a repris le 8 juin avec en ligne de mire une livraison de l’équipement, entièrement reconstruit, en septembre 2021. La démolition de la tribune Nord débutera quant à elle fin juin-début juillet, dès que l’administration de l’USLD aura rejoint ses nouveaux locaux situés à l’entrée du stade et que des vestiaires provisoires auront été aménagés pour les équipes de jeunes, le long de l’avenue du Stade, à proximité des courts de tennis extérieurs. Une fois la tribune Nord mise à terre, ce sera au tour des deux anciens pylônes d’éclairage en béton d’être démolis pour laisser place nette aux équipes et aux engins de chantier chargés de la construction, à compter du mois de septembre, d’une tribune dotée de 2 380 places assises et d’une cinquantaine de places pour les personnes à mobilité réduite. Ce nouvel édifice abritera également les vestiaires des équipes de jeunes, le club-house, une salle de musculation et le PC sécurité. En attendant, les services communautaires et municipaux s’activent pour assurer l’homologation du stade aux normes du football professionnel. C’est ainsi qu’un PC sécurité provisoire sera aménagé à côté de la nouvelle tribune Sud et qu’un groupe électrogène sera mis en place pour éviter toute coupure de courant intempestive. D’autres dispositions concernent les retransmissions télévisées et la sécurité des cars des joueurs et supporters adverses. DK Job on line C’est un rendez-vous inédit que vous propose la Ville de Dunkerque et Entreprendre Ensemble, en partenariat avec l’État et la Région Hauts-de-France ! En effet, annulé du fait du confinement, le DK Job Alternance revient sous une forme numérique le 30 juin et le 1er juillet. Rebaptisé DK Job on line, la manifestation réunira dans un espace virtuel près d’une cinquantaine d’exposants représentant divers domaines d’activités qui seront connectés pour échanger par chat et visioconférence avec le public. Qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, enseignants, en recherche d’emploi ou en reconversion, les internautes pourront découvrir les métiers accessibles en alternance, visionner des vidéos métier, transmettre leur CV… Dk Job on line, le 30 juin et le 1er juillet, de 10 h à 19 https://eedk.mon-salon-virtuel.fr Bientôt de nouveaux habitants dans le quartier du Théâtre Initialement programmée fin juillet, la mise en service de la résidence service seniors « La Cantate » a été repoussée à la fin septembre du fait de la crise sanitaire. Le nouvel équipement, en cours de construction sur l’ancien îlot Benjamin Morel dans le quartier du Théâtre, proposera 129 logements en location pour les personnes âgées et toute une série de services : restaurant, piscine, espaces bien-être et multimédia, salle de gym, conciergerie, salon de coiffure… La résidence L’Estrade au dernier trimestre Quant aux 57 appartements de la résidence «L’Estrade», en construction sur ce même îlot, entre les rues Benjamin-Morel, de l’École de Navigation et Emmery, leur livraison sera décalée au dernier trimestre. Rappelons que cette résidence, édifiée par le groupement Beci-Nacarat, compte 34 logements en accession et 23 logements sociaux qui seront gérés par le bailleur Flandre Opale Habitat. Enfin, les 13 logements de type loft, aménagés par le promoteur privé Philippe Leroy, seront tous achevés en septembre dans l’ancienne bibliothèque, rue Benjamin-Morel. Canicule, lutte contre l’isolement des séniors : gardons le lien! Durant la crise sanitaire, l’offre de services pour les séniors a été renforcée pour informer et maintenir un lien social indispensable. Tout l’été, la plateforme téléphonique Solidarité séniors restera joignable au 03.28.58.93.88. Coordonné par le Centre communal d'action sociale, ce service gratuit assure une veille sanitaire des personnes vulnérables grâce à des appels téléphoniques réguliers ainsi que des visites à domicile. L'occasion aussi pour les séniors de rompre leur routine en dialoguant avec des habitants volontaires, rappeler les bonnes pratiques ou encore découvrir les actions proposées par la Ville. Pour bénéficier de ce service ou en faire bénéficier un proche, il vous suffit de vous inscrire sur la plateforme en contactant le CCAS au 03 28 58 93 88 ou en remplissant le formulaire disponible sur www.ville-dunkerque.fr/vous/seniors. La plateforme est accessible du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h au 03 28 58 93 88 Inscriptions au Conservatoire Afin de faciliter l’enregistrement des demandes d’inscriptions au Conservatoire de musique et d’art dramatique, la Ville met en place des pré-inscriptions en ligne. Dès le lundi 15 juin, connectez-vous sur www.ville-dunkerque.fr/conservatoire et enregistrez votre demande. Au moment de la pré-inscription, il vous suffira ensuite de choisir une date de rendez-vous téléphonique (entre le 22juin et le 8 juillet) pour confirmer et régler votre inscription. L’accueil du Conservatoire est à votre disposition à partir du 15 juin pour vous aider à réaliser votre pré-inscription en ligne. Informations et renseignements au 03 28 28 92 43 Goélands : ayez le bon réflexe ! La municipalité rappelle qu’il est interdit de nourrir les goélands, conformément à l’article 120 du règlement sanitaire départemental. Cette interdiction a vocation à limiter les nuisances causées par ces oiseaux et leur prolifération en ville, mais aussi à préserver pour cette espèce les réflexes de chasse en milieu naturel qui garantissent sa pérennité. www.ville-dunkerque.fr L’accompagnement des personnes endeuillées L’épidémie de Covid-19 vous a empêché d’accompagner un proche parent ou un(e) ami(e) dans ses derniers instants ? L’association Aujourd’hui la Vie se tient à votre écoute pour entendre votre peine et vous aider à exprimer ce que vous vivez. Vous serez accueilli par des bénévoles formés à l’accompagnement des personnes endeuillées. Prenez contact au 03 28 69 66 60 ou par courriel à afmasp@wanadoo.fr Une super « station-service» GNL au terminal méthanier La station d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL) est désormais opérationnelle sur le site du terminal méthanier au PortOuest. Elle permet d’alimenter, en carburant alternatif à faibles émissions, à la fois des navires, des camions et des entreprises industrielles, à partir de livraisons effectuées par des camions-citernes. L’utilisation du service est simple : les clients réservent des créneaux de chargement en ligne et ce, 24heures sur 24, sept jours sur sept ; après une formation en ligne, les chauffeurs chargent le GNL en toute autonomie en seulement une heure et trente minutes. La mise en service d’une telle installation, en partenariat avec le Grand Port Maritime, répond à une demande croissante d’énergies propres dans les domaines du transport et de l’industrie, car le passage progressif du fioul lourd, du diesel, du pétrole ou du charbon au GNL réduit non seulement les émissions de dioxyde de carbone et d’oxyde d’azote, mais diminue aussi considérablement la pollution de l’air en éliminant la quasi-totalité des émissions de particules et de soufre. Propriété de la société Dunkerque LNG, le terminal méthanier a accueilli 72 navires l’an dernier pour un trafic équivalent à 5,1 millions de tonnes. Changement de gaz: une nouvelle étape avec le réglage des équipements À la fin de l’année, l’agglomération dunkerquoise sera alimentée en gaz venant de Norvège et non plus des Pays-Bas. Ce changement d’approvisionnement a nécessité, ces derniers mois, une vaste opération de vérification des équipements réalisée au domicile des particuliers par l’opérateur national GRDF (Gaz Réseau Distribution de France). Cet inventaire étant achevé, il s’agit désormais de procéder, d’ici la fin de l’année, au réglage des installations, qu’il s’agisse des chaudières, gazinières, radiateurs indépendants et autres inserts de cheminée. Chaque abonné alimenté par ce type de gaz a déjà reçu ou recevra un courrier de GRDF lui proposant un rendez-vous de réglage qui intégrera des consignes sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Cette intervention, d’une durée maximale de 90 minutes, est gratuite et obligatoire, sous peine de coupure de l’alimentation. Service clients GRDF. Tél. 09 69 36 35 34 (appel non surtaxé) Total stockera de l’électricité au Port Ouest Le groupe Total a choisi son site de Mardyck au Port Ouest pour y aménager le plus grand site de stockage d’électricité par batterie de France d’une puissance de 25MW. Dès la fin de l’année, il servira de réserve pour assurer la stabilité du réseau national d’électricité qui est de plus en plus alimenté par des énergies renouvelables, intermittentes par nature. Ce site de stockage, qui représente un investissement de 15 millions d’euros et dont la création mobilise jusqu’à 20 salariés d’entreprises locales, sera composé de 11 conteneurs intégrés, conçus et fabriqués par l’usine Saft à Bordeaux, filiale de Total. Rosendaël teste un nouveau mode de collecte et de tri des déchets Trente ans après avoir mis en place le tri sélectif, les nouveaux enjeux environnementaux et réglementaires invitent aujourd’hui la Communauté urbaine à repenser la collecte et le tri de nos déchets. L’objectif est d’accélérer notre action en faveur de la transition écologique et d’expérimenter un mode de collecte des déchets moins impactant, plus vertueux sur le plan sanitaire, plus simple et plus performant en matière de tri. Le quartier de Rosendaël et la commune de Cappelle-la-Grande mèneront cette expérimentation à partir du 15 juin. Les nouvelles consignes de tri simplifient les choses : les déchets recyclables sont à collecter dans un sac jaune transparent (recyclé et recyclable) distribué gratuitement par la CUD. Tous les autres déchets sont à placer dans le sac poubelle traditionnel. Les deux sacs sont à déposer dans un seul et même bac (la poubelle bleue ou marron) ou dans n’importe quel point d’apport volontaire. Pendant cette phase d’expérimentation, le maintien d’une seule collecte des déchets hebdomadaire permettra de limiter le nombre de rotations des camions bennes et de réduire la consommation de gasoil et donc de diminuer les émissions de CO2 de 425 tonnes par an. Ce nouveau mode de collecte permettra aussi de disposer de davantage de personnel pour développer de nouveaux services, comme la collecte des encombrants à domicile, gratuite, sur rendez-vous, qui sera expérimentée à Rosendaël. La démarche fera l’objet d’une évaluation avec les habitants concernés dès la fin de cet été. De nouvelles solutions pour les déchets végétaux Pour pallier la fermeture temporaire des déchèteries pendant la crise sanitaire, la Communauté urbaine a expérimenté avec succès ces dernières semaines un service de bennes de proximité réservé aux déchets végétaux. Ce dispositif sera reconduit l’an prochain. Le service des déchèteries classiques a rouvert depuis le 2 juin dans l’agglomération (le 15 juin à Rosendaël). Vous pouvez donc de nouveau y déposer vos déchets de jardin. La Communauté urbaine a par ailleurs mis en place une dernière collecte de la poubelle verte ces derniers jours. Le ramassage de la poubelle verte ne sera ensuite plus assuré. Il ne répond plus aux nouvelles normes environnementales et sanitaires et engendre une tournée de collecte supplémentaire au bilan médiocre en termes de consommation de carburant et d’émissions de CO2. Ce service s’avère être par ailleurs une solution particulièrement inéquitable: tout le monde paye pour une prestation dont seulement 28 % des foyers bénéficient. Parmi les nouvelles solutions qui vous sont proposées, en complément des bennes de proximité, des déchèteries et de l’expérimentation d’une collecte annuelle gratuite à domicile qui sera expérimentée ces prochaines semaines à Rosendaël, la Communauté urbaine peut vous fournir gratuitement un composteur et vous former à son usage (pour toute information, numéro vert : 0 800 22 45 57). Le plan vélo de l’agglo a le vent dans le dos ! La crise sanitaire et les nouvelles règles de distanciation font du vélo un mode privilégié de déplacement écologique. De quoi doper le plan vélo initié par la Communauté urbaine l’an dernier avec de nouvelles mesures, tels l’aide à l’achat ou le prêt gratuit des DK’Vélos, et ce en attendant la concertation qui sera lancée en septembre, sous l’égide de la Maison de l’environnement, afin d’améliorer encore le dispositif. La Communauté urbaine a fait de la mobilité l’un des enjeux majeurs du développement et de la cohésion sociale du territoire. Permettre à chacun de se déplacer facilement, quels que soient ses moyens financiers ou son lieu d’habitation, constitue un objectif fort qui s’est déjà concrétisé en septembre 2018 avec la mise en place du bus gratuit 7 jours sur 7, mais aussi, depuis 2014, avec le plan de rattrapage de la voirie qui améliore la qualité des déplacements à deux ou quatre roues. Dans une agglomération particulièrement concernée par la qualité de l’air, le vélo a un rôle majeur à jouer, d’autant plus qu’il est économique et bon pour la santé ! Pour ce faire, la CUD a lancé, en 2018, une large concertation en lien avec la refonte du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal Habitat Déplacement (PLUIHD). Elle avait déjà permis de repérer les principales attentes des habitants qui ont été intégrées à un plan vélo avec l’ambition de développer sa pratique. Ainsi, les Dunkerquois(es) souhaitent des aménagements dédiés - pistes cyclables en particulier -, plus nombreux et mieux entretenus, mais aussi des solutions de stationnement, des services adaptés et une éducation à la pratique du vélo. Des pistes cyclables plus nombreuses Avec 237 km d’aménagements cyclables fin 2019 contre 208 km en 2017, le réseau cyclable s’est d’ores et déjà renforcé. 60 % des aménagements sont réalisés en site propre à l’image des 5 km de pistes cyclables créés et des 5 autres km remis à neuf l’an dernier le long de la rue de la Cunette et du boulevard Victor-Hugo, au bord du canal exutoire. Cette dynamique sera maintenue avec de nouveaux travaux programmés, cette année, avenue des Bains, où on passera d’une bande à une piste cyclable entre la place de la Victoire et la rue du 110e RI. Cette démarche sera poursuivie l’an prochain jusqu’au pont des Bains puis, ultérieurement, jusqu’à l’avenue de la Libération, tandis qu'une autre piste cyclable sera aménagée en 20212022 avenue de la Mer à Malo-les-Bains. Ces créations ou réhabilitations de pistes ou bandes cyclables sont accompagnées d’autres aménagements susceptibles de favoriser la cohabitation des différents modes de déplacement : zones 30, sas vélos, cédez-le-passage cyclistes, doubles-sens cyclables, révision des priorités vélos aux intersections…. Et le succès est déjà au rendez-vous. La fréquentation des cyclistes a progressé de 18 % entre 2017 et 2018 contre seulement 2 % auparavant ! Cette progression a valu à Dunkerque une belle 5e place au palmarès des villes les plus cyclables de France. Fruit d’une enquête réalisée par la Fédération française des usagers de la bicyclette, cet excellent résultat fait de notre ville le meilleur élève des Hauts-de-France parmi 61 villes classées. Il est également accompagné de la mention « meilleure progression » car, en 2017, la cité de Jean Bart ne pointait qu’à la 16e place de sa catégorie. Quand on sait que l’utilisation du vélo est particulièrement adaptée aux déplacements de moins de cinq kilomètres - qui représentent plus de la moitié des déplacements en voiture dans le Dunkerquois - et que cette amplitude peut être augmentée à 10 km avec un vélo à assistance électrique, Dunkerque a les moyens de monter sur le podium et, qui sait, d’enfiler le maillot jaune du concours des villes les plus cyclables de France. Un DK’vélo en prêt gratuit Suspendu jusqu’au 31 décembre pour des raisons sanitaires, le service DK’Vélos demeure actif d’une autre façon avec la mise à disposition de 300 cycles en priorité, à des collégiens et lycéens, et plus largement des personnes à faibles revenus dans le cadre d’un prêt gratuit de trois mois. Les formulaires sont disponibles sur le site www.dkbus.com. Une prime de 80 € à 150 € pour l’achat d’un vélo ! 200 habitants de l’agglomération ont déjà déposé un dossier pour bénéficier de la subvention de la Communauté urbaine pour l’achat d’un vélo neuf. Lancé à la mi-mai, ce dispositif consiste en l’attribution d’une aide forfaitaire de 80 € ou de 150 € (pour les personnes à faibles revenus) dans la limite maximale de 100 % du prix du vélo et des accessoires éventuels, car au prix initial du vélo peuvent s’ajouter éclairage, antivol et casque. Pour en bénéficier, il faut être âgé au minimum de 11 ans et acheter son vélo d’ici le 31 décembre 2020 dans un commerce de l’agglomération. Le dossier est disponible à l’hôtel communautaire ou aux accueils des mairies, ou téléchargeable sur les sites Internet www.communaute-urbainedunkerque.fr (rubrique « Vie pratique » puis « Mobilité Transport ») ou www.vivreensemble-apres.com. Une fois complété, il devra être déposé ou envoyé à la CUD avec une copie de la facture, la participation financière communautaire étant ensuite versée directement sur le compte de l’habitant. Tél.03 28 25 92 70 voirie@cud.fr Une offre de stationnement vélo améliorée Après les parcs à vélos sécurisés des places de la Gare (100 places) et Paul-Asseman (50 places) opérationnels depuis l’an dernier, c’est au tour de la place du Général de-Gaulle de bénéficier d’un équipement de 50 places. De quoi réjouir les usagers de la B!B et du marché et plus largement tous ceux qui fréquentent le centre-ville, mais aussi tous les cyclistes du quartier qui ne disposent pas de la place suffisante pour stationner leur vélo à domicile ! Gratuits, ces trois parcs à vélos sont accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 avec une carte de type PassPass que l’on peut activer, sur présentation d’une pièce d’identité, à l’agence DK’Bus, 5 place de la Gare ou sur le site www.dkbus.com. Par ailleurs, près des deux tiers des 2 600 arceaux en service dans l’agglomération le sont sur le territoire du Grand Dunkerque, à l’image de la cinquantaine d’exemplaires installés sur la digue de Mer et d’autres encore sur le boulevard Alexandre-III. Espace DK’Bus, Tél. 03 28 59 00 78 Deux véloroutes pour pédaler en toute sécurité Une véloroute est un itinéraire de moyenne et longue distance permettant aux piétons et aux cyclistes de se déplacer facilement. Elle s’appuie sur des voies vertes (réservées aux piétons et aux cyclistes) et sur des voies à faible trafic. L’agglomération dunkerquoise compte deux véloroutes : la vélomaritime qui longe la Mer du Nord puis la Manche de Bray-Dunes à Roscoff en Bretagne, et la véloroute des Flandres qui relie notre littoral à la métropole lilloise via le Parc du Fort Louis à Coudekerque-Branche, le Bois des Forts à Téteghem-CoudekerqueVillage et les remparts de Bergues. La Vélomaritime, qui traverse Rosendaël d’est en ouest ainsi que Petite-Synthe, sera achevée en juillet prochain avec la mise en service par la CUD, le long de l’ancienne voie ferrée, d’un dernier tronçon de 2,5 km entre la mairie de Bray-Dunes et la frontière belge. 50 € pour réparer son vélo L’État offre 50 € aux cyclistes qui souhaitent faire réparer leur vélo chez un professionnel agréé figurant sur la plateforme coupdepoucevelo.fr. Si la facture est inférieure ou égale à 50 €, vous n’aurez que la TVA à payer. Si la facture dépasse 50 €, vous aurez à régler la TVA et le « reste à charge ». La Vélobox pour apprendre à réparer Inaugurée en septembre dernier dans l’enceinte du Parc Ziegler à Malo-lesBains, la Vélobox est devenue le lieu dédié aux ateliers et animations vélo du Dunkerquois. Ce container vert inter-associatif propose, le dernier samedi de chaque mois, un atelier d’aide à la réparation, où des bénévoles avertis de l’Association Droit au Vélo (ADAV) vous expliquent comment prendre soin de votre Petite Reine (1), tandis que la Maison de l’environnement propose des sessions de marquage de vélos financées par la Communauté urbaine. Le principe est simple : on grave sur le cadre un numéro unique référencé sur un fichier national. Si le vélo est volé puis retrouvé, la police se connecte au fichier pour retrouver son propriétaire. C’est ainsi qu’un vélo dunkerquois a un jour été retrouvé à Marseille ! La Maison de l’environnement procède à quelque 400 marquages gratuitement chaque année avec un prochain rendezvous fixé au samedi 27 juin de 9 h à 12 h (2). (1) Tarif : adhésion à l’Association Droit Au Vélo, soit 8 € (étudiants, demandeurs d’emploi) et 14 €. Inscriptions, sur rendez-vous, auprès de dunkerque@droitauvelo.org. (2) Inscriptions obligatoires au 03 28 20 30 40 ou sur contact@maison-environnement.org. Un Port Center pour renouer le fil entre les Dunkerquois et leur port Le Port Center ouvrira ses portes le samedi 4 juillet en Citadelle, dans des locaux du Musée portuaire jusqu’alors non affectés. Il a été créé par l’association Dunkerque Port Center qui regroupe le Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD), la Communauté urbaine et l’association ACMAPOR. « Les Dunkerquois n’ont plus accès aux installations portuaires depuis les mesures de sécurité prises suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York, explique François Soulet de Brugière, président de l’association Dunkerque Port Center. De ce fait, beaucoup d’entre eux ne savent plus ce qu’est un port, à quoi il sert et ce qu’on y fait, alors qu’il contribue de près ou de loin, à la moitié des emplois de l’agglomération et aux 9/10es de sa richesse ! Nous nous en sommes particulièrement aperçus lors du débat public organisé dans le cadre du projet Cap 2020. Et moi qui voyage beaucoup, je me suis également rendu compte que cette coupure existante entre les habitants et leur port était la même partout dans le monde ». À cet argument de poids s’en ajoute un autre tout aussi important pour la communauté portuaire : « il faut absolument sensibiliser les jeunes Dunkerquois aux métiers portuaires, à tous les métiers et pas seulement à ceux exercés au sein du Grand Port Maritime », souligne Emmanuelle Verger, présidente du conseil de surveillance du GPMD. « Ce nouvel équipement de qualité, proche du centreville, contribuera à susciter des vocations, car il y a une foule de métiers passionnants qui attendent la relève sur la place portuaire ! » Aménagé dans un espace de 240 m2 au deuxième étage du Musée portuaire dont il est néanmoins indépendant, le nouveau Port Center est un lieu d’information soutenu, sur notre territoire, par de nombreuses structures touristiques et culturelles, des entreprises, des associations, des établissements d’enseignement supérieur... À l’international, il s’insère dans un réseau d’une vingtaine de Port Centers, concept créé et labellisé par l’Association Internationale des Villes Portuaires (AIVP). « La France ne compte que sept Grands Ports Maritimes, rappelle Patrice Vergriete, dont celui de Dunkerque au troisième rang national. Cette spécificité nous démarque et constitue un facteur de rayonnement qu’il convient de faire fructifier. Ce Port Center est l’outil idéal pour permettre aux Dunkerquois et au-delà de mieux appréhender le fait portuaire. » Il abritera une exposition qui expliquera, en sept thématiques, ce qu’est un port à travers l’exemple dunkerquois. Après un court rappel historique, vous découvrirez les aménagements, les différents types de navires en escale, les quais, les zones d’activités, les marchandises en transit, la gouvernance, la relation ville-port, le projet Cap 2020, la place de Dunkerque dans le monde, sans oublier la cinquantaine de métiers exercés. Cette exposition, à la scénographie modulable, sera libre d’accès. Régulièrement mise à jour, elle sera composée de panneaux incluant textes et photographies, mais aussi de beaucoup de vidéos et d’outils numériques innovants, telle cette carte interactive unique en France qui replace Dunkerque dans le monde ! Elle sera complétée par des visites du port en autobus proposées aux particuliers, une fois par mois, sur réservation à partir du mois de septembre, si les conditions sanitaires le permettent. Elles seront animées par des guides bénévoles, tous anciens salariés portuaires. Trois circuits de 2 heures, 2 heures 30 et 3 heures figurent au programme, ainsi que des visites couplées port-entreprises. Le Port Center a également construit un programme de visites thématiques de la zone portuaire, sur réservation, pour des groupes constitués d’enfants et d’adultes - écoles, universités, entreprises, associations… -, disposant de leurs propres moyens de locomotion. Tarifs selon le circuit choisi : 6 € (scolaires), de 8 € à 12 € (étudiants) et de 10 € à 14 € (adultes). Tél. 03 28 63 33 44 www.dunkerqueportcenter.fr Un accès gratuit au Port Center Le Port Center sera accessible gratuitement, durant l’été, du mercredi au dimanche inclus de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h dans des locaux du Musée portuaire, 9 quai de la Citadelle. Renseignements complémentaires auprès de Delphine Taleux-Grisot, directrice, sur dtaleux@dunkerqueportcenter.fr et de Lucie Taverne, chargée de projets, sur contact@dunkerqueportcenter.fr. Les demandes de réservation sont à adresser à contact@dunkerqueportcenter.fr Dunkerque-Centre : Un cœur de ville toujours plus humain et vivant Porté par les chantiers inhérents à la mise en place du bus gratuit, le centre-ville de Dunkerque a beaucoup évolué. Une mutation qui se poursuivra durant le mandat à venir avec l’aménagement du quai de Leith ou encore la réalisation du programme de logements et de commerces des Allées de l’Arsenal. Le Parc Marine sera réaménagé : l’axe est en effet appelé à jouer un rôle central entre la place Jean-Bart, le Pôle Marine et les futures Allées de l’Arsenal. En Basse Ville, un projet de valorisation des berges du canal de jonction sera mené, dans le prolongement de la rénovation du quai aux Fleurs. Au stade du Fort-Louis, un nouveau parc d’activités ludiques et sportives connectées sera développé, ainsi qu’un espace pique-nique dédié aux familles. Enfin, la réflexion engagée sur le réaménagement du square Ovion sera concrétisée. Au Carré de la Vieille, les habitants seront associés à un grand projet de plantations d’arbres fruitiers au cœur du parc urbain. En Centre-ville, après la rue Clemenceau, la rénovation des rues Poincaré et des Sœurs blanches sera lancée. Quant aux Bains dunkerquois, ils retrouveront une seconde jeunesse avec la future Maison du carnaval. Aux Glacis, la rénovation de la place Prigent sera réalisée et le travail sur la végétalisation de l’îlot de vie poursuivi. Enfin, l’Île Jeanty va connaître une véritable métamorphose avec le plan de rénovation urbaine négocié avec l’Etat et les bailleurs sociaux. L’objectif est de désenclaver l’îlot de vie grâce notamment au projet de passerelle qui reliera le Plan d’eau à la gare ferroviaire. De logements, il sera encore question avec le programme de réhabilitation d’une trentaine d’immeubles à Soubise, en Basse Ville et dans le secteur de la gare, en lien avec Action Logement. Quant au Grand Large, un important programme de constructions va s’y développer tout au long du mandat, dans une articulation entre centre-ville et station balnéaire. Intégrant également des éléments de services et de commerce de proximité. Davy Lemaire, maire adjoint : Un quartier à vivre toujours plus ensemble Dans cette mosaïque d’îlots de vie qu’est Dunkerque-Centre, notre ambition reste intacte : développer les conditions d’une vie collective plus douce et plus responsable. Outre l’animation du territoire qui doit continuer de se densifier, outre l’aménagement d’équipements de proximité toujours plus en cohérence avec les usages et les attentes des riverains, nous continuerons à multiplier les temps de rencontre entre municipalité et habitants : au sein d’une fabrique d’initiatives locales, comme en bas d’un immeuble ou lors d’un chantier nature ! Cette proximité avec les Dunkerquois, c’est tout l’enjeu de notre engagement : chercher à mieux associer les habitants aux politiques publiques, pour en garantir la justesse et la compréhension. Dans cet esprit, les agents de la Ville permettent une plus grande cohésion sociale, en accompagnant plus particulièrement les publics des secteurs qui seront prochainement rénovés comme l’Île Jeanty. Oui, dans le quartier, le service public continuera de sortir de son guichet pour aller aux devants des habitants ! Malo-les-Bains : Pour un quartier plus agréable et plus attractif Avec une station balnéaire désormais reconnue à l’échelle nationale, Malo-les-Bains ne manque décidément pas d’attraits ! Installée le 23 mai dernier, la municipalité a dévoilé sa feuille de route concernant le quartier pour les six ans à venir. Afin d’embellir le cadre de vie et de renforcer l’attractivité du quartier, la Digue de mer et l’avenue de la Mer seront rénovées. Les installations sportives dédiées au tennis squash badminton de Dunkerque seront refaites et l’aménagement du stade d’athlétisme Kathrine-Switzer sera achevé avec la création de vestiaires et de locaux pour les clubs résidents. Le parking de la Licorne situé aux portes du parc du Vent sera quant à lui complètement réaménagé et végétalisé prochainement. La plus belle plage du Nord bénéficiera quant à elle de nouvelles prestations : un club enfants sera créé pour les prochaines saisons estivales en lien avec les familles. Soucieuse de préserver l’environnement, la mairie de quartier invitera également les habitants à travailler et réfléchir à la rédaction d'une charte éco-citoyenne de bonnes pratiques sur la plage. Un travail sera mené avec les habitants du secteur de MaloTerminus afin de proposer des animations adaptées à la préservation du patrimoine naturel du secteur. Parce que la propreté d’une ville est l’affaire de tous, des actions citoyennes participatives de ramassage des déchets seront menées dans chaque îlot de vie. Face à la présence accrue des goélands sur notre littoral et aux désagréments que cette espèce protégée peut causer, un service sera créé pour accompagner les habitants. Enfin, un salon B!B + sera intégré à la maison de quartier du Méridien et des après-midi dansants seront créées pour les seniors. Martine Arlabosse, maire adjointe : Une nouvelle dynamique est lancée La crise sanitaire que nous traversons actuellement nous a fait prendre conscience de l’importance primordiale de notre environnement. Quel plaisir de pouvoir à nouveau se promener le long de la mer, de déguster une glace les pieds dans l’eau ! Durant ce nouveau mandat, nous poursuivrons aussi nos efforts pour que Malo-les-Bains demeure la grande bouffée d’oxygène de Dunkerque et de son agglomération ! Ce travail, nous l’accomplirons aux côtés des Malouins, en mettant en place des actions collectives d’ampleur et des initiatives participatives. Cette proximité, ce contact avec les habitants me tient particulièrement à cœur : je serai toujours à l'écoute des Malouins et de leurs préoccupations, dans le dialogue et le respect. Petite-Synthe : Poursuivre la dynamique d’aménagement et d’animation engagée Aller plus loin dans le développement de Petite-Synthe, voilà l’invitation lancée aux habitants ! Dans les six ans à venir, élus et techniciens continueront d’aller aux devants des habitants pour poursuivre la rénovation et l’aménagement du quartier. Grâce au plan de rénovation urbaine négocié avec l’État et les bailleurs sociaux, le Banc Vert va retrouver un nouveau souffle ! Réalisation de nouveaux logements, rénovation des espaces publics, aménagement d’un nouveau parc, le quartier accueillera également un équipement unique en son genre : il réunira les écoles maternelles et élémentaire du Banc Vert, le restaurant scolaire et la Maison de quartier. Ce grand lieu d’activités éducatives et de loisirs sera accessible à tous tout au long de l’année, y compris pendant les vacances ! En parallèle, des travaux d’embellissement des abords de l’école Dessinguez, du collège Jean-Zay, de la mairie de quartier, de l’avenue de Petite-Synthe ou du boulevard Simone-Veil seront engagés. De même, la municipalité poursuivra la redynamisation de la place LouisXIV avec un travail sur les façades, la végétalisation, l’animation et l’accompagnement au commerce. Le parc de la rue de l’Avenir sera lui aussi repensé. À Saint-Nicolas, la deuxième phase d’aménagement du mail sera entamée en lien avec la construction de logements individuels et collectifs. Nouvel équipement fort en termes d’attractivité du quartier, la base de loisirs du Fort de Petite-Synthe poursuivra son développement. Dans un objectif de respect de la nature et de la biodiversité, de nouvelles animations de FestiFort seront imaginées, en concertation toujours avec les riverains et usagers du site. Dans chaque îlot de vie, une grande action citoyenne participative de ramassage des déchets et de sensibilisation au respect de l’environnement sera initiée, associant habitants, services de la Ville et de la CUD, commerçants et collectifs engagés. Aussi, dans les parcs et espaces verts, comme dans les cimetières, des corbeilles adaptées au tri sélectif seront déployées. Enfin, le dispositif de vidéosurveillance des lieux de dépôt sauvages sera renforcé. Johan Bodart, maire adjoint : Toute une équipe au service des Petit-Synthois ! À 33 ans, Johan Bodart est le nouvel adjoint de quartier de Petite-Synthe. Un premier mandat en tant qu’élu pour ce Dunkerquois depuis plus de 10 ans. Investi dans le milieu associatif depuis son plus jeune âge, Johan Bodart avait toujours souhaité s’engager dans la vie de la cité : « Participer au développement d'une ville ainsi qu'à son rayonnement, me mettre au service de l'intérêt général ça m’a toujours attiré ! » À la tête du quartier, il entend s’appuyer sur un groupe d’élus petit-synthois. Il pourra compter sur « l’expérience et l’implication » de Fabrice Baert, conseiller délégué auprès du maire adjoint, mais aussi sur Michael Desmadrille, Francis Duyck, Frédéric Vanhille et bien sûr Leïla Naïdji, « qui a fait bouger Petite-Synthe et a l'expérience d'un premier mandat réussi ». « J’envisage un contact le plus direct possible avec les habitants et le personnel municipal. J’assurerai des permanences hebdomadaires en mairie de quartier, qui doit devenir un lieu central à Petite-Synthe.» Rosendaël : Vers un quartier plus fraternel et plus écologique encore Poumon vert historique du Dunkerquois, Rosendaël a tous les atouts pour montrer la voie d’un avenir urbain en harmonie avec la nature et respectueux de l’environnement. Devenu terre d’innovation écologique, éducative et citoyenne, le quartier gagnera encore en attractivité. Vitrine du savoir-faire du quartier, la Semaine du végétal poussera plus loin encore la promotion de l’expérimentation de solutions durables pour répondre aux enjeux écologiques urbains. À la Tente Verte, un plan de redynamisation sera réfléchi avec les habitants pour rénover les espaces publics, aménager un parc en cœur de quartier aux abords de L’île aux enfants, ainsi que créer des jardins et potagers partagés. La création d’un verger urbain sera proposée sur la friche Dunant-Garennes. Parallèlement, les initiatives citoyennes autour des pratiques Zéro déchet et du Permis de végétaliser seront accompagnées. Et le verdissement participatif des petites rues du quartier sera favorisé, à l’image de ce qui s’est fait dans le secteur Carnot-Liège-Lanery. Enfin, la Municipalité poursuivra le maillage de Rosendaël en pistes cyclables avec l’objectif d’un quartier 100 % accessible au vélo en toute sécurité. Afin de rendre Rosendaël plus attractif encore, un certain nombre de mesures seront prises. Un Salon B!B + sera créé dans chacune des deux maisons de quartier. La Ville souhaiterait y accompagner également la création d’une guinguette, pour renouer avec la tradition. Facteur non négligeable de l’attractivité du quartier : son cœur d’activité commerciale ! La municipalité entend renforcer le lien partenarial avec les commerçants et artisans afin d’entretenir cette dynamique propre à Rosendaël. Enfin, après une évaluation de l’expérimentation français-néerlandais à l’école Savary, le dispositif devrait être étendu au collège Paul-Machy et au lycée Angellier, promouvant ainsi ce parcours scolaire bilingue. Jean-François Montagne, maire adjoint : « Vivre autrement dans un quartier toujours plus vert ! » Tout au long de ce nouveau mandat, nous continuerons à travailler autour d’une idée force : faire de Rosendaël un quartier toujours plus vert. Il nous faut évoluer vers une autre façon de concevoir la ville au quotidien. En y consommant moins mais mieux ! Les Rosendaëliens ont été nombreux à s’exprimer durant le mandat précédent sur cette envie. Aujourd’hui, notre rôle est de les accompagner dans cette transition. Nous réfléchirons ainsi à la création de temps collectifs où chacun pourra être acteur de ce processus vert : via des ateliers « Faire soi-même », des chantiers participatifs et d’autres formes d’action à imaginer ensemble. Cette proximité entre habitants et municipalité sera renforcée, tout au long des six années à venir, avec la nomination d’Élisabeth Longuet en tant que conseillère municipale déléguée au quartier. Elle sera à mes côtés pour garantir une plus grande écoute encore des Rosendaëliens