Chère Dunkerquoise, cher Dunkerquois, Notre agglomération connaît depuis plusieurs semaines une reprise épidémique, entraînant une forte progression des patients atteints de la Covid dans nos hôpitaux. En conséquence, la Préfecture a décidé d’amplifier progressivement les mesures sanitaires afin de juguler la propagation du virus. Placés dernièrement en « zone d’alerte », nous devions passer en « zone d’alerte renforcée » et être soumis à des mesures plus contraignantes pour notre vie quotidienne. Aussi, afin d’éviter que ces nouvelles mesures ne pénalisent notre vie associative, économique ou sociale, j’ai proposé au Préfet du Nord que les Maires de l’agglomération puissent construire un plan de renforcement des mesures sanitaires adapté. Je le remercie sincèrement d’avoir accédé à cette demande et d’avoir accepté le nouveau plan de lutte contre la Covid-19 que je vais vous présenter ci-dessous. Ces mesures, nous les avons voulues plus simples. Elles seront accompagnées d’une large campagne de prévention et seront contrôlées avec la plus grande fermeté. Je le dis clairement, nous sommes en sursis. C’est pourquoi nous en appelons à la responsabilité de chacun. La situation sanitaire fera l’objet d’une évaluation hebdomadaire et, si elle venait à se détériorer, des mesures plus contraignantes seraient prises par la Préfecture du Nord. Patrice Vergriete Où dois-je porter le masque ? Le masque reste obligatoire dans tous les lieux publics clos, les transports publics, devant les écoles, sur les marchés, braderies, brocantes et parkings d’hypermarché. Il l’est désormais dans le centre d’agglomération, pour la place Jean-Bart et les rues Clemenceau, Thévenet, de la Marine, Wilson ainsi que le Boulevard Alexandre III. Il faudra également le porter lors d’attroupements de toute nature dans l’espace public, telles que les files d’attente. En revanche, le port du masque ne sera plus obligatoire sur la digue. Puis-je organiser un événement ? Les pouvoirs publics invitent au report des manifestations se déroulant dans un lieu clos au-delà du 15 octobre. Pour celles qui seraient toutefois maintenues, une jauge maximale est fixée. Pour les manifestations à caractère professionnel ou associatif, cette jauge maximale est calculée sur la base de4 m² par personne. Pour les événements festifs ou familiaux dans un établissement apte à recevoir du public, la limite reste fixée à 30 personnes. Quant aux grands événements, le nombre de spectateurs y est ramené à 1 000 personnes maximum, les spectacles culturels restant pour leur part soumis aux protocoles du ministère de la Culture. Bars, restaurants, activités sportives Les protocoles déjà en vigueur dans les salles de sport, bars et restaurants restent inchangés. Une communication régulière entre les polices nationale et municipale permettra d’intensifier fortement les contrôles, et, lorsque nécessaire, de procéder aux sanctions adéquates. L’arrêté d’interdiction après 20 h de vente d’alcool à emporter, de consommation sur la voie publique et de diffusion de musique amplifiée est élargi à l’ensemble des communes de la Communauté urbaine. Mieux informer pour mieux faire respecter Ce nouveau plan fera l’objet d’une campagne de prévention active partout où il sera en vigueur. Les ambassadeurs des gestes barrières seront de nouveau mobilisés, tout comme les canaux de communication habituels. Comment me protéger efficacement ? Les « gestes barrières » nous permettent de nous protéger tout en protégeant les autres. Ils doivent faire l’objet d’une mise en pratique stricte pour être efficaces. Pour ce faire, le port du masque, de préférence en tissu (lavé au moins tous les trois jours à 40 degrés), doit recouvrir le nez et la bouche. Le lavage des mains régulier est vivement recommandé, tout comme la distanciation physique. Il faut absolument éviter le serrage de mains ou la bise. Si ces mesures sont à respecter envers tout un chacun pour éviter la propagation du virus, elles doivent l’être encore plus strictement envers les publics les plus touchés par les formes graves de la maladie (personnes âgées, personnes atteintes de maladies chroniques, d’affections de longue durée, personnes en surpoids…). 90 % des déchets verts sont facilement recyclables au jardin ! Ce n’est pas une simple réforme, c’est une révolution. La Communauté urbaine a décidé de repenser entièrement sa politique de gestion des déchets pour agir davantage encore en faveur de la préservation de la planète et pour répondre aux obligations réglementaires, tout en maintenant les équilibres budgétaires. L’agglomération dunkerquoise a été en pointe pendant p l u s i e u r s décennies en matière de gestion des déchets. Mais il faut aujourd'hui à nouveau innover pour que le système de ramassage et de valorisation par recyclage des ordures ménagères soit plus efficient et adapté aux pratiques de demain toujours plus respectueuses de l'environnement. L’objectif est clairement affiché : plus de simplicité et plus d’efficacité pour recycler plus. Comme cela se pratique à Oslo (Norvège), il suffira à l’habitant de mettre le déchet dans le bon sac – le noir pour le non-recyclable et le jaune pour le recyclable –, puis de déposer les sacs noirs et jaunes dans un seul bac de ramassage, les services communautaires s’occupant du reste. En marge de cette révolution du tri expérimentée jusqu’à la mi-octobre à Cappelle-la-Grande et Rosendaël, beaucoup de Dunkerquois s’interrogent sur la suppression du ramassage de la poubelle verte qui les obligera, croient-ils, à déposer tous leurs déchets verts en déchetteries. Or, des solutions alternatives existent et sont faciles à mettre en œuvre. Les tontes de pelouses et les petites tailles représentent à elles seules 90 % du volume de déchets verts collectés par la CUD en porte à porte ! Si elle est la plus importante en volume, cette part de déchets est aussi la moins valorisable et la plus facile à gérer dans le jardin même. Il suffit d’utiliser l’herbe coupée comme paillage au pied des haies et des arbustes, ce qui enrichit la terre, diminue la consommation d’eau et protège les végétaux du froid. Si vous êtes propriétaire d’une tondeuse adaptée au mulching, vous pouvez aussi la disperser sur la pelouse, ce qui l’enrichira tout en la protégeant des rayonnements du soleil. Dans les deux cas, le volume va diminuer tout seul avec le temps, et si on ne mélange pas les tontes avec des déchets putrescibles, il n’y aura aucune odeur. Autre type de déchets verts : les déchets organiques ou biodéchets (restes de nourriture, épluchures…) qui peuvent être valorisés dès aujourd’hui dans des composteurs individuels, et à compter du printemps prochain dans des composteurs collectifs installés à proximité des immeubles. Contrairement aux tontes de pelouse, les déchets organiques ont une vraie valeur de recyclage. Une fois traité, ils servent à fertiliser les potagers et les surfaces agricoles. Ils sont même susceptibles d’intégrer des circuits de méthanisation afin de produire de l’énergie à grande échelle. La CUD propose aux Dunkerquois des composteurs en bois issus de l’économie sociale et solidaire adaptés à la taille des jardins. Un centre de démonstration de compostage collectif est déjà installé au jardin pédagogique du Parc Coquelle, tandis que le nombre de formations compostage initiées par le CPIE Flandre maritime sera sensiblement augmenté et que des tutoriels seront disponibles sur Internet pour apprendre à jardiner en ville. À plus long terme, un sac spécial dédié aux déchets organiques sera également offert aux habitants pour faciliter le transport entre la cuisine et le composteur individuel ou collectif. Dès lors, seul le troisième type de déchets verts - les déchets d’élagages (taille des arbres, haies…) - devra être déposé en déchetteries, tout en sachant qu’un service gratuit et annuel de collectes des encombrants à domicile intégrera les coupes de haies. D’où l’importance de bien organiser son jardin et de bien choisir les essences à planter. Ainsi, si sur 300m2 de pelouse, il y a un tiers de la surface consacré aux plantations de fleurs et/ou un potager, c’est autant de tontes en moins à réaliser. De même, choisir de planter des bambous, essence invasive s’il en est, fera monter en flèche le volume de déchets du jardin à déposer en déchetterie. Alors, n’hésitez pas à prendre conseil auprès du CPIE Flandre maritime (biodiversite@ cpieflandremaritime.fr) et à commander vos végétaux dans le cadre de l’opération « Plantons le décor » proposé en octobre : ils sont adaptés à nos sols et climat, d’excellente qualité et moins chers ! L’opération « Plantons le décor » La Communauté urbaine et les Espaces naturels régionaux vous proposent une commande groupée d’arbres et d’arbustes d’essence locale, ainsi que des variétés fruitières et légumières de nos terroirs. Les bons de commandes sont disponibles au format papier dans les mairies et maisons de quartier, ainsi que directement sur le site www.plantonsledecor.fr avec paiement en ligne. Les commandes seront enregistrées jusqu’au 30 octobre avec une livraison programmée le 21 novembre au matin au Lac d’Armbouts-Cappel. Tél. 03 28 59 64 95 Parole d'élu Jean-François Montagne, maire adjoint de Rosendaël et vice-président à la transition écologique et à la résilience à la CUD Pourquoi arrêter le ramassage de la poubelle verte ? Quand on sait que plus de 90 % des déchets verts, faiblement valorisables, peuvent être recyclés gratuitement à domicile, on se dit que faire circuler tous ces camions de collecte est un non-sens. D'autant plus, qu'à coût constant, il est plus responsable de mettre davantage de moyens pour le ramassage des encombrants, les points d’apports volontaires (PAV), la propreté urbaine, la mise aux normes des déchetteries, l’accompagnement au tri, la création d’une ressourcerie d’agglomération ou encore la lutte contre les dépôts sauvages. Où en est l’expérimentation de la nouvelle collecte ? Nous l’avons prolongée jusqu’à mi-octobre. On a déjà découvert plein de choses sur la façon de trier des Dunkerquois. Elle a évolué au fil du temps avec notamment une utilisation accrue des points d’apport volontaire. C’est bien, car on doit progresser dans l’habitat collectif qui représente 4 logements sur 10 sur notre territoire. Il y a aussi un fort enjeu d'innovation… En simplifiant le tri des déchets, nous serons collectivement plus performants. C’est important, car nous vendons ce qui est recyclé. Il s'agit aussi d'innover pour anticiper les nouvelles réglementations et de mettre en place de nouveaux services. En somme, nous ferons mieux avec autant. Des permanences compostage à Rosendaël La Direction du développement durable de la Ville de Dunkerque propose des permanences compostage les vendredis 23 octobre, 20 novembre et 11 décembre de 11 h à 12 h au jardin pédagogique Coquelle, rue de Belfort à Rosendaël. Inscriptions obligatoires au 03 28 26 27 91 ou clement.rischebe@ville-dunkerque.fr Parc Jacobsen : et au milieu coule une rivière En contre bas du pont du Triangle, le parc Jacobsen achève sa mue. Pas encore tout à fait paré des couleurs de l’automne, il offre pourtant déjà un tout nouveau visage, après la cure de jouvence dont il vient de faire l’objet. Ces dernières semaines, la Communauté urbaine de Dunkerque et ses prestataires apportent les ultimes touches à la rénovation du site : 500 000 euros ont en effet été investis dans ce qui apparaît aujourd’hui comme la vitrine d’une politique dunkerquoise volontariste en matière d’écologie urbaine et de lutte contre le réchauffement climatique. Le long des berges restaurées, des roselières ont été plantées… où la faune aquatique de vertébrés et invertébrés profite d’un habitat favorable pour se développer. Au-delà du premier bassin, s’écoule désormais une nouvelle voie d’eau, alimentée notamment par les pluies. Pas encore une rivière ni même un ruisseau, mais déjà un biotope prometteur, elle serpente au coeur du parc : l’ancien canal de Mardyck revient à la vie! Puis l’eau sinue sous une belle passerelle de bois, où les libellules aiment s’arrêter, profitant d’un point haut pour traquer leurs proies… Plus loin encore, une prairie fleurie prend doucement racines, surplombée par un tout jeune liquidambar, dont le feuillage rougeoyant et les feuilles, cousines de celles de l’érable, adresseront bientôt comme un lointain salut à la Belle province… Quatre autres arbres seront prochainement mis en terre: trois ormes « Lutèce » et un aulne glutineux. Sans compter ce drôle de spécimen : un tronc installé pour recevoir le geste artistique du sculpteur sur bois Michel Cordier, dont le public a pu croiser les oeuvres animalières entre Petite-Synthe et Grande-Synthe. À Dunkerque, on n’en est pas encore à pêcher à la mouche au cœur du parc Jacobsen, mais on est indéniablement en pleine nature ! Plantation d'espèces adaptées Tout le long du bassin, les rives ont été restaurées et plantées. Évidemment, les espèces choisies l’ont été, d’une part, pour leurs aptitudes à se développer sur des sols gorgés d’eau et, d’autre part, pour leurs capacités épuratrices des eaux. Ce sont des plantes dites hélophytes. Les plus férus de botanique pourront ainsi reconnaître des iris faux acore, salicaires, achillées millefeuille, lysimaques vulgaires, laîches des rives, roseaux communs, mais aussi de la menthe aquatique, du plantain d’eau ou de la pulicaire dysentérique. Les trésors des zones humides et bords à canaux Les travaux du parc Jacobsen s’intègrent dans le projet communautaire de trame verte et bleue, constituée dans un premier temps par les bords à canaux. « Ils forment un véritable corridor de biodiversité », explique Laurent Mazouni, élu en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine. Ces berges sont favorables à toute une faune ou microfaune qui participe de la biodiversité en coeur de ville. « Nous avons par exemple pu observer une recrudescence d’amphibiens comme le triton, mais aussi de reptiles comme la couleuvre à collier ou le lézard des murailles présent sur certains ouvrages. Des martins-pêcheurs ont aussi été aperçus ! » Au-delà des animaux, les bords à canaux jouent le rôle de filtres naturels, qui retiennent les polluants, comme les métaux lourds ou les produits phytosanitaires. « Ils maintiennent la qualité de l’eau ! », résume Laurent Mazouni. Mais la trame verte et bleue communautaire, ce sont aussi les zones humides ! « Dans nos univers urbains, elles reculent de plus en plus et sont comblées, mais on oublie que ce sont des tampons! Les préserver ou en créer de nouvelles revêt ainsi un réel intérêt », explique l’adjoint au maire de Dunkerque. Outre le principe de filtre assumé par les roselières, des lieux comme le parc Jacobsen s’inscrivent également dans une logique de lutte contre le réchauffement climatique : « La végétation luxuriante qui s’y développe permet de refroidir le cœur des villes ! » Dernier avantage, et pas le moindre, du chantier mené dans la commune associée de Saint-Pol-sur-Mer: l’irrigation. « Le parc Jacobsen va permettre d’élargir la zone de rétention d’eau composée par les canaux dunkerquois. En cas de fortes précipitations, c’est une garantie de plus contre les inondations de l’arrière-pays. » Ainsi rénové, le parc Jacobsen se veut déjà une réponse très concrète au problème du réchauffement climatique et de ses conséquences… Un concierge de quartier aux Glacis pour un service public d’hyper-proximité Écouter, expliquer, relayer. Depuis sa prise de fonction aux Glacis et aux abords de la résidence Fénelon en novembre 2018, Khalil Bachiri, concierge de quartier, conjugue ces trois verbes au quotidien, que ce soit auprès des habitants, des concierges d’immeubles, des commerçants, des associations et des techniciens de la maison de quartier. À cette fonction de dialogue s’en ajoute une autre, celle d’intervenir sur l’espace public seul ou en compagnie d’habitants dans le cadre d’actions collectives. « Après bientôt deux ans de fonctionnement, il apparaît évident que ce nouveau métier de concierge de quartier est un succès, au point que la Ville réfléchit sérieusement à créer l’an prochain un deuxième poste sur le territoire communal » se félicite Davy Lemaire, maire-adjoint de Dunkerque-Centre. « C’est un métier fondé sur le rapport humain, résume pour sa part Khalil Bachiri. Les habitants me connaissent, savent que je peux intervenir auprès de mes collègues des autres services municipaux et en particulier ceux de l’équipe technique de quartier pour réagir collectivement, mais aussi des bailleurs sociaux avec qui j’entretiens d’excellentes relations. Ce rôle de facilitateur est extrêmement valorisant et se révèle efficace. Et puis, il y a toutes ces petites initiatives que je peux prendre sur le terrain pour améliorer la vie de mes concitoyens. S’il y a un carton qui bloque le point d’apports volontaires, j’ai la clé qui permet de le remettre en état de fonctionner, s’il y a des branches qui dépassent devant l’école, je les coupe tout en informant mes collègues des espaces verts… » Agent de la mairie de quartier de Dunkerque-Centre évoluant en étroite collaboration avec la maison de quartier des Glacis, le concierge de quartier met de l’huile dans les rouages en incarnant d’une autre façon le service public municipal. Accompagner les politiques municipales sur le terrain Une écoute directe des habitants qui permet également de mieux répondre à leurs besoins en matière de politiques municipales et qui se révèle complémentaire aux ateliers issus des Fabriques d’Initiatives Locales (FIL).C’est ainsi que Khalil Bachiri est aux premières loges pour accompagner auprès des habitants les projets en cours de la Ville, tel la fin des travaux d’aménagement de l’avenue de la Libération embellie par le végétal, le réaménagement total de la place Prigent, la mise en peinture du plateau Kerguelen dans le cadre d’une intervention artistiques des Frères Crayon, sans oublier une véritable dynamique nouée autour de la propreté du quartier qui aurait dû connaître un temps fort du 29 mai au 6 juin dernier. « La crise sanitaire nous a obligés à reporter l’événement au printemps prochain, mais tout est prêt ! Tous les Glacis seront mobilisés pour une opération nettoyage de l’espace public qui fera date ! ». Comme bien d’autres avant lui, dans d’autres fonctions, Khalil Bachiri est tombé sous le charme des Glacis, ce quartier proche à la fois du centre-ville et de la station balnéaire. « Il y a une incroyable chaleur humaine ici. Chaque rencontre me fait grandir et il n’y a rien qui me fait plus plaisir qu’un habitant à la fenêtre qui me dit : « c’est bon, c’est fait, ils sont passés ! ». Le bus gratuit a fait mieux que partout ailleurs en France ! Le bus gratuit a réussi sa rentrée avec une progression de sa fréquentation de 4 % par rapport à l’an dernier, alors que de nombreuses villes ont perdu entre 20 % et 40 % de leurs usagers du fait de la crise sanitaire. Dunkerque compte également parmi les premiers réseaux de transport urbains français à avoir mis en place une transmission en temps réel du nombre d’usagers présents dans un même bus. Ce nombre est retranscrit en un pourcentage qui indique, sur l’appli Dk Bus Live, le taux de remplissage de chaque véhicule. De même, une annonce orale est effectuée en cas de bus très chargé. Ainsi, les usagers peuvent décider de monter ou d’attendre le véhicule suivant, peut-être moins fréquenté. Rappelons que le port du masque est obligatoire à bord des bus et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sont mis à la disposition des voyageurs, ce qui n’est pas le cas dans tous les réseaux français. Sachez encore que les points de contact continuent d’être nettoyés aux terminus de ligne et que tous les bus sont entièrement désinfectés la nuit avant de prendre leur service. Le changement de gaz effectif le 27 octobre Le gaz norvégien remplacera le gaz naturel des Pays-Bas dans les canalisations dunkerquoises à partir du mardi 27 octobre en soirée lors d’une opération programmée sur trois jours. Vous n’aurez rien à faire dans votre logement, car l’adaptation de vos équipements a été anticipée lors de la vaste opération de réglages menée durant l’été par GRDF (Gaz Réseau Distribution de France) et les chauffagistes professionnels. Pour les rares personnes qui n’auraient pas encore bénéficié des réglages, ceux-ci seront effectués d’ici le 27 octobre. En cas de doutes, n’hésitez pas à contacter le service clients de GRDF au 09 69 36 35 34 (appel non surtaxé), du lundi au vendredi de 8 h à 17 h. Ce changement de gaz n'aura pas d'impact sur votre facture. Mieux encore, le rendement et la sécurité des matériels sont améliorés grâce aux réglages effectués. La résidence services séniors Domitys « La Cantate » ouvre le ban en centre-ville ! La résidence services séniors Domitys « La Cantate » recevra ses premiers résidents le 19 octobre dans un bâtiment dernier cri de six étages construit sur l’ex-îlot Benjamin-Morel, avec à la clé la création de 20 emplois directs en CDI. Édifié dans le cadre d’un partenariat entre la Ville et le groupe immobilier Nacarat-Beci associé au groupe Aegide, ce nouvel ensemble de standing fait coup double: il propose une offre d’hébergement de qualité à des retraités autonomes mais en demande d’un accompagnement structuré dans un environnement sécurisé, tout en contribuant au renouveau du quartier du Théâtre, au même titre que le Bateau Feu, la B!B et la future résidence« L’Estrade », dont les 57 appartements seront livrés début octobre (34 en accession à la propriété) et mi-novembre (23 en location) sur le même îlot. L’ensemble immobilier réalisé par le promoteur privé Philippe Leroy dans l’ancienne bibliothèque entièrement rénovée compléte la nouvelle offre résidentielle de ce quartier. Composée de 129 logements (22 studios, 83 T2 et 24 T3) avec terrasse, balcon et jardin privé, la résidence « La Cantate » propose également une foule de services et offre une présence 7 jours sur 7,24 heures sur 24 : un restaurant avec terrasse extérieure, ouvert midi et soir et animé par une équipe de cuisiniers qui prépare les repas sur place, une piscine qui proposera, en autres, des cours d’aquagym, un espace bien-être, un espace multimédia, un salon de coiffure, une cabine de soins esthétiques, une salle de gymnastique et une conciergerie ouverte chaque jour de 8 h à 20 h. Elle dispose également de 80 places de parking couvertes au coeur d’un îlot verdoyant et d’une dizaine d’autres places en extérieur. « Les résidents ont le choix entre quatre formules de services axées autour d’une offre de restauration et d’assistance à la personne - un système interne de téléalarme avec des montres connectées ! - pleinement adaptée à leurs besoins », explique Sylvain Visse, directeur de « La Cantate ». La formule de base offre déjà un accès illimité aux espaces clubs ainsi qu’à deux activités et un goûter quotidien. Ce qui n’empêche pas les résidents de faire intervenir leurs aides à domicile et leurs professionnels de santé habituels. « La diversité des appartements (surface, exposition, étage…) et la formule des services à la carte permettent de s’adapter aux budgets des futurs résidents ». Tél. 03 76 14 00 00 Des travaux d’aménagement autour de l’îlot Missionnée par la Communauté urbaine et par la Ville, la société d’aménagement SPAD a supervisé les travaux d’aménagement réalisés sur le pourtour de l’ancien îlot Benjamin-Morel, où ont été construites la résidence services séniors « La Cantate » et la résidence L’Estrade et ses 57 logements. Les espaces publics ont ainsi été réaménagés avec de nouvelles placettes, la mise en sécurité du carrefour des rues Benjamin- Morel et du Jeu de Paume par la création d’un plateau, la modernisation de l’éclairage public et la plantation d’espaces verts. Ces travaux, ajoutés à ceux qui ont accompagné l’ouverture de la B!B, la place de la poste et le Jardin des Arts, contribuent à améliorer la qualité de vie des habitants et l’environnement du marché. Le dernier chantier qui s’achèvera à l’automne concerne la rue de l’École de Navigation qui sera mise en double sens de circulation jusqu’à l’entrée de la résidence L’Estrade, puis en sens unique dans l’axe rue Benjamin-Morel-rue Emery. Une semaine bleue riche d’activités ! Balades à vélo, atelier de marche nordique, village d’animations à la maison de quartier du Pont Loby à Petite-Synthe, séance d’initiation à la gym douce, visite guidée sur les traces de Jean Bart, balade dans le parc du Vent…, les séniors dunkerquois n’auront que l’embarras du choix pour cette édition 2020 de la Semaine Bleue organisée du lundi 5 au samedi 10 octobre, dans le respect des règles sanitaires, par le service animations séniors du CCAS. Tél. 03 28 58 87 10 Une nouvelle entrée pour le Parc du Vent Situé entre la plage et le stade éponyme, le parking de la Licorne est appelé à devenir une porte d’entrée de l’opération Grands Sites de France développée sous l’égide des Dunes de Flandres. Pour ce faire, il sera entièrement rénové par la Ville, d’octobre à fin décembre, dans le quartier du Méridien à Malo-les-Bains. Interdit aux camping-cars, il proposera 110 places de stationnement clairement identifiées ainsi que des aménagements paysagers, telles des plantations dunaires et des noues permettant l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. Les places de stationnement en sable calcaire laisseront également passer l’eau, tandis que les voiries de desserte seront conçues en béton désactivé. Quant aux murets de soutènement et aux mobiliers, ils seront en bois non traité. Géré à distance, l’éclairage public fonctionnera en intensité comme en durée selon les besoins du site. Validé par une étude d’incidence confiée à un cabinet extérieur, ce programme de travaux, soutenu financièrement par la Communauté urbaine, respecte totalement les normes Natura 2000 s’appliquant aux sites dunaires. Il a également fait l’objet d’une étude spécifique faune et flore menée par le CPIE Flandre maritime et de travaux préparatoires réalisés par l’Agence d’urbanisme (AGUR). Deux résidences en chantier en Citadelle Le groupe Pichet ouvrira ces prochains jours le chantier de construction de deux nouveaux immeubles de6 étages, rue de l’Université en Citadelle. Il s’agit d’une résidence étudiante de 85 chambres (de 17 à 27 m2) et d’un immeuble de 34 appartements (du T1 au T4), avec balcon ou loggia, en accession à la propriété. Reliés par un parking semi-enterré, ces deux ensembles seront construits au bord du quai Freycinet 1 dans le prolongement de cinq premiers modules inaugurés fin 2011 et en 2013, en l’occurrence des résidences hôtelières, des logements étudiants, des appartements en accession à la propriété et des bureaux. De couleur bleue pour la future résidence étudiante All Suites Study et taupe pour l’immeuble d’habitation Dock Freycinet, ils doivent être livrés mi-2022. Le pont Jean-Jaurès en chantier Intégré au vaste plan de rénovation initié par le Grand Port Maritime et la Communauté urbaine, le pont Jean-Jaurès, en chantier depuis le 25 mai, sera entièrement fermé à la circulation du 26 octobre jusqu’à la fin programmée des travaux, mi-décembre. Cet ouvrage, qui relie la Basse Ville à Coudekerque-Branche à la hauteur du stade du Fort-Louis, bénéficiera d’une rénovation complète avec, entre autres, une remise en peinture des poutres sur sa partie inférieure, un nouveau joint de chaussée et des trottoirs entièrement refaits. Faciliter la lecture pour tous La lecture n’est pas un acte facile pour tous. La B!B a inauguré à la mi-septembre un fonds de documents faciles à lire, né d'une réflexion autour des problématiques sur l'accessibilité de la bibliothèque aux personnes étrangères et en situation d'illettrisme.Le facile-à-lire vise en priorité les adultes(à partir de 16 ans) en situation d’apprentissage de la langue française, les personnes sans pratique de lecture, qui ont perdu l’habitude de lire, ou qui n’ont tout simplement pas le temps de lire. Situé au rez-de-chaussée, dans le hall d’entrée de la B!B, et repérable grâce à un mobilier et à un logo dédié, le fonds Facile à lire est composé d’une centaine de livres à regarder et à écouter, ainsi que des romans courts, des nouvelles, des livres documentaires, des bandes dessinées et des livres audio… En complément de cette offre, la B!B a lancé un nouveau fonds « DYS » dédié aux lecteurs dyslexiques. Des repères en couleurs et la segmentation des syllabes permettent de rendre la lecture fluide et agréable. www.lesbalises.fr Tél. 03 28 28 22 70 Coup d’accélérateur pour le chantier du grand hotel Maillon essentielde l’attractivité touristique et du dynamisme économique régional, le Radisson BluHotel & Spa ouvrira ses portes à la fin de l’été 2021, confortant ainsi la renaissance de la station balnéaire de la plus belle plage du Nord. C’est un argument de plus pour faire de Dunkerque une destination touristique de renom au nord de Paris : dans quelques mois, le grand hôtel de Malo-les-Bains recevra ses premiers clients sur le front de mer. Par son emplacement privilégié et la qualité de ses services, l’établissement constituera un atout de choix pour attirer toute l’année une clientèle internationale de loisirs et d’affaires, adepte d’un hébergement et de prestations haut de gamme. Avec ses 110 chambres, dont 15 suites toutes équipées de terrasses, son espace de balnéothérapie de plus de 1 000 m² accessible à tous, son restaurant, et ses 255 m² d’espace dédié aux réunions et aux séminaires, ce complexe hôtelier4 étoiles renforcera le développement du tourisme balnéaire à Dunkerque. Si le chantier a été quelque peu ralenti du fait de la crise sanitaire, les ouvriers mettent aujourd'hui les bouchées doubles. Érigé sur quatre étages, le bâtiment se dessine désormais peu à peu avec un look rétro qui rappelle les villas malouines de la Belle Époque et les premiers bains de mer. Associée au complexe hôtelier, la construction de l’ensemble résidentiel haut de gamme Dunéa progresse elle aussi. La résidence de 129 logements de standing répartis en plusieurs îlots espacés par des jardins, bénéficiera d’un parking semi-enterré végétalisé avec des plantations d'oyats. L’ensemble formera une construction élégante, aux façades épurées, de couleur vives, avec de grands espaces vitrés… Les premiers logements, qui se sont vendus en quelques semaines à peine, devraient être prêts pour le premier trimestre 2021. Afin de préserver et d’encourager l’emploi local, la Ville a souhaité associer de nombreuses entreprises dunkerquoises ou régionales dans la construction de l’hôtel et de la résidence. Le promoteur Pichet, en charge du projet, a par exemple confié le gros oeuvre au groupe régional de construction Rabot Dutilleul. Conformément à la clause inscrite dans le projet, 7 550 heures sont par ailleurs dédiées à des demandeurs d’emploi en insertion professionnelle. À ce jour, sous l’égide de l’association Entreprendre ensemble, déjà 4 238 heures ont été réalisées, principalement sur les métiers du gros oeuvre (coffreur bancheur, maçon, couvreur) et depuis l’été, sur les métiers du second oeuvre (électricien, plombier, plaquiste), principalement pour des contrats d’interim ou des contrats à durée déterminée de plusieurs mois. Quant à l’hôtel, il emploiera une quarantaine de personnes à son ouverture à l’été 2021. Le groupe Radisson Blu mise sur Dunkerque Cet été a été dévoilé le nom de la chaîne hôtelière qui investira le grand hôtel : il s’agit du groupe d’envergure internationale Radisson Blu ! Le « Radisson Blu Hôtel & Spa Malo-les-Bains », dont l’ouverture est prévue pour le second semestre 2021, sera ainsi le treizième de la marque haut de gamme Radisson Blu à ouvrir en France. Le groupe international investit également massivement dans le monde avec la création de 15 nouveaux établissements à Istanbul, Innsbruck ou Santorin. « L’arrivée d’une marque de renommée internationale constitue un formidable booster pour notre ambition touristique, au bénéfice de l’emploi local », s’est félicité Patrice Vergriete. Dunkerque innove avec deux écoles d’ingénieurs dans l’énergie et l’environnement ! C’est une grande première à Dunkerque ! Deux formations d’ingénieur accueillent une soixantaine d’étudiants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, en attendant l’ouverture du parc d’innovations Euraénergie, début 2023, au Môle 2. Acquérir des savoir-faire d’excellence, élever le niveau de qualification, développer de nouvelles com-pétences… Dans un environnement économique où la compétitivité des territoires se nourrit de plus en plus de l’intelligence et des connaissances des salariés, le déploiement de nouvelles filières de formation adaptées aux besoins des entreprises est un enjeu majeur pour l’économie dunkerquoise. « Lors des États Généraux de l’Emploi Local (EGEL) initié par la Communauté urbaine en 2014, il nous est paru indispensable de constituer des filières d’excellence mêlant formation et innovation sur le Dunkerquois, se souvient Patrice Vergriete. Et puisque Dunkerque est la première plateforme énergétique européenne, la thématique était toute trouvée ». Une préoccupation d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans une logique de redynamisation du territoire s’appuyant sur la volonté de transformer l’écosystème industrialo-portuaire en un démonstrateur du XXIe siècle dans le domaine de la transition énergétique et environnementale. Une ambition qui a permis à notre agglomération d’être non seulement retenue dans le programme national « Territoires d’industrie », mais aussi sélectionnée le 13 septembre 2019 par le Premier ministre parmi les 24 « Territoires d’innovation » du pays. L’ouverture à Dunkerque, dès cette rentrée universitaire, de deux formations d’ingénieurs complémentaires – un titre d’ingénieur en Génie Énergétique et Environnement délivré par l’Ecole d’Ingénieurs du Littoral-Côte d’Opale et un diplôme d’ingénieur en Génie Énergétique, par la voie de l’apprentissage, porté par IMT Lille Douai – constitue donc un signal fort, en attendant l’ouverture programmée début 2023 du bâtiment Euraénergie(4 400 m2). Il sera situé au coeur d’un parc d’innovation qui pourra accueillir au total 25 000 m2 de locaux sur cinq hectares au Môle 2. Avec son campus et son usine-école, ce parc d’innovation, dédié à la transition énergétique et à l’économie circulaire, pourra anticiper l’évolution des modes de production et les besoins en compétences afin d’améliorer la compétitivité du tissu économique dunkerquois. Associant des partenaires publics et privés, il proposera une offre de services permettant de favoriser l’implantation d’entreprises innovantes, d’attirer et d’accompagner des porteurs de projets et d’encourager la recherche et l’innovation. Fruit d’un travail collaboratif mené depuis plusieurs années entre la Communauté urbaine et IMT Lille Douai, l’ouverture à Dunkerque du titre d’ingénieur en Génie Énergétique par la voie de l’apprentissage a reçu un écho très favorable tant auprès des étudiants (29 sélectionnés, dont plusieurs Dunkerquois, parmi 157 candidats originaires de 13 régions) qu’auprès des entreprises locales, régionales et nationales. Ce nombre d’étudiants sera d’ailleurs appelé à doubler dès que le bâtiment principal d’Euraénergie sera opérationnel. Même collaboration et même succès pour la filière d’ingénieurs Génie Énergétique et Environnement ouverte par l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) en Citadelle, où 30 étudiants, venus de toute la France, ont fait leur rentrée le 14 septembre pour un cursus de trois ans, ponctué de neuf mois de stages en entreprise et de six mois à l’étranger. À l’ULCO aussi, les perspectives de développement sont bien réelles puisque d’ici deux ans, ce ne sont pas moins de72 étudiants qui seront appelés à rejoindre la première année d’étude. Une nouvelle Licence à l’EPID 15 étudiants viennent d’intégrer la nouvelle Licence Energie et Développement Durable ouverte par l’EPID, uniquement en alternance, en partenariat avec le Centre national des arts et métiers (CNAM). Elle offre une poursuite d’études au niveau Bac +3 à des diplômés de BTS ou DUT scientifiques ou industriels, tout en leur permettant d’accéder, à l’issue de leur année d’étude, à un Master ou à une école d’ingénieurs, en particulier celles qui viennent d’accueillir leurs premiers étudiants en septembre à Dunkerque sous l’égide d’IMT Lille Douai et de l’ULCO. EPID, 20 rue de Lille à Dunkerque. Tél. 03 28 29 22 96 L’Amazone s’invite au square Ovion Le dernier atelier des Fabriques d’initiatives locales (FIL) dédiées au réaménagement du square Ovion, en Basse Ville, a permis aux habitants d’arrêter leurs choix ! Situé entre les rues de l’Abbé Choquet et Saint-Matthieu, adossé à l’immeuble des impôts, le square Ovion fait l’objet d’une démarche de concertation depuis plus d’une année maintenant. Lors de la réunion du 9 septembre, les riverains et usagers devaient se déterminer sur l’aire de jeu : quelle ambiance et quels types de structures. Ils ont ainsi choisi l’Amazone comme cadre général et une série de jeux composée d’un portique, d’un trampoline, de panneaux ludiques, de deux jeux multifonction (un grand et un plus petit) ainsi que d’un jeu à rotation. Ces différents agrès seront donc décorés selon l’imagerie luxuriante du fleuve sud-américain. Précisons que l’ensemble des modules retenus seront accessibles aux personnes porteuses de handicap : suite à une étude menée par les jeunes de la Passerelle, et partagée par la FIL, l’idée avait en effet germé de proposer une aire de jeu inclusive ! Le thème de l’Amazone donnera également un contexte aux paysagistes de l’AGUR et aux techniciens de la Ville pour imaginer les plantations prévues demain pour parfaire la transformation du square. Car les travaux de la FIL ne se limitent pas à l’aire de jeu. Habitants et élus ont ainsi opté pour une réorganisation globale de l’espace au coeur du site. Des axes circulaires de déambulation ont ainsi été imaginés, autour de deux univers distincts : un hémisphère dédié à la détente et à la convivialité, où les riverains pourraient pique-niquer et les employés du centre des impôts prendre leur pause; un hémisphère ludique, lui-même divisé en deux avec l’aire de jeu et un espace de jeu sensoriel. Une autre façon de décliner le caractère inclusif du site, pour les enfants en bas âge ou atteints de troubles de l’apprentissage, du comportement ou encore mentaux. En attendant le démarrage des travaux, en 2021, la FIL se poursuit ce mois-ci avec un atelier le mardi 13 octobre sur la signalétique. L’avenue de la Mer débute sa transformation C’est un chantier d’envergure qui démarre dès le mois d’octobre à Malo-les-Bains : l’avenue de la Mer entame en effet sa cure de jouvence ! Fruit d’un travail mené depuis 2019 avec les habitants dans le cadre d’une Fabrique d’initiatives locales, le projet prévoit une réfection totale de l’avenue dans les trois années à venir. Le scénario d’aménagement souhaité par les usagers prévoit la mise en place d’une bande cyclable sur le trottoir de chaque côté de l’avenue afin de sécuriser les déplacements des cyclistes et des piétons. Dans le même temps, pour conserver l’aspect végétal de l’avenue, les arbres seront remplacés et intercalés entre les espaces de stationnement, tandis que la chaussée sera réduite pour obliger les automobilistes à diminuer leur vitesse, notamment aux abords de l’école de la Mer. Le chantier sera mené en deux phases successives. La première d’entre elles, qui débute dès à présent, concerne la portion de l’avenue comprise entre la digue de mer et l’avenue Kléber. Après les remplacements des canalisations d’assainissement (du 12 octobre au 18 décembre) et le remplacement du réseau d’alimentation d’eau (de janvier à juin 2021), les travaux de voirie seront menés entre avril et juin 2021 sur la partie comprise entre l’avenue About et l’avenue Kléber. Afin d’accompagner les habitants pas à pas dans ces grands travaux, une exposition permanente sur le futur plan de l'avenue de la Mer sera présentée dans la galerie de la mairie de quartier.