L’interview de Patrice Vergriete : « Nous allons renforcer l’attention portée à chacun » Gestion de la crise sanitaire, solidarité, relance de l’économie locale, lutte contre le réchauffement climatique, débat sur l’avenir de l’agglomération… Patrice Vergriete détaille la feuille de route municipale de cette année 2021. Monsieur le Maire, nous sortons d’une année 2020 éprouvante. Comment l’avez-vous vécue et quelle leçon tirez-vous de cette crise sanitaire inédite ? L’année écoulée a effectivement été l’une des plus difficiles que nous ayons eu à traverser depuis longtemps. Je veux d’abord avoir une pensée pour toutes celles et tous ceux qui ont perdu un être cher. Notre territoire paye un lourd tribut à cette épidémie, qui n’est pas finie, et il pourrait l’être encore plus sans l’inépuisable dévouement du personnel soignant, qu’il pratique en ville ou à l’hôpital. Mais, audelà de l’aspect sanitaire de la crise, ce que je retiens, c’est la capacité que nous avons eue à nous rassembler pour la surmonter ensemble. J’ai en mémoire le formidable élan de solidarité du printemps dernier, lorsque nous avons fait appel à la générosité des Dunkerquois pour faire don de matériel pour les soignants, pour produire des masques, ou encore pour expliquer les gestes barrière lors du déconfinement. Cela montre une chose : l’esprit de solidarité qui existe sur ce territoire, cette capacité à se rassembler pour surmonter les difficultés, c’est notre plus grande force. « L’esprit de Dunkerque » est bel et bien vivant. Parmi ces mesures collectives et solidaires figure la grande consultation « vivre ensemble après » qui a permis aux Dunkerquois de construire ensemble les règles du déconfinement local. Que retenez-vous de cet exercice de démocratie participative ? D’abord, je retiens que nous avons été l’une des seules agglomérations en France à donner la parole aux habitants pour les impliquer dans ce moment inédit de la vie de notre pays. A l’heure où la volonté d’une démocratie plus directe et le désir d’un retour à une certaine forme de proximité semblent avoir les faveurs des Français, ce n’est pas neutre. Pour nous, c’était naturel de donner la parole aux Dunkerquois, comme nous le faisons depuis 2014 lorsque les sujets abordés sont de nature à rassembler la population autour d’une ambition fédératrice. Sur le fond, au-delà des propositions « pratiques » sur l’organisation du déconfinement, nous en avons tiré une conclusion majeure : la demande d’une plus grande attention portée à l’autre, au soin, est prégnante au sein de la population. Cela rejoint notre volonté de développer largement les politiques d’accompagnement ces prochaines années. De nos jours, le citoyen ne veut plus de guichet, de numéro de dossier, de segmentation de l’aide. Il veut l’efficacité du service, son accès pour tous et il veut surtout une personne en face de lui, qui l’écoute, qui le comprend et qui apporte une réponse adaptée à son besoin. Comment ce besoin de modernisation de l’action publique va-t-il se traduire dans l’élaboration des politiques municipales ? Nous allons faire de Dunkerque une ville à haute valeur humaine ajoutée. Pour ce faire, j’ai demandé aux services municipaux et communautaires de changer totalement leur approche de la relation à l’usager. L’exemple du « parcours de réussite » est parlant. Jadis, quand un étudiant se rapprochait de la collectivité pour obtenir de l’aide, on ouvrait le catalogue d’aides et on regardait si les caractéristiques de sa demande étaient compatibles. Si c’était le cas, il remplissait un dossier, qui était validé par une commission, si ça ne l’était pas, on l’invitait à repartir comme il était venu. Désormais, nous construisons notre réponse à partir de son besoin. Ce n’est plus la logique administrative qui prime sur le besoin de l’usager, c’est l’inverse. On va donc le recevoir, étudier avec lui sa situation dans le détail et construire une réponse globale et pérenne. S’il faut aller mobiliser une bourse ailleurs qu’à la Ville, s’il faut l’aider à trouver un emploi à temps partiel adapté à ses horaires d’étudiant… on va l’épauler. Si nous réussissons à étendre cette logique humaine à tous nos champs de compétence, nous réussirons à améliorer durablement la confiance. Dans quel domaine souhaitez-vous accentuer cette dimension de l’accompagnement ? L’un des enseignements de la crise sanitaire, c’est que ce sont les familles avec enfants et les seniors qui sont le plus en demande d’attention. Pour les premières, nous avons agi dès le déconfinement pour rattraper le retard éducatif engendré par l’éloignement scolaire. Dans la continuité de l’académie d’été, que nous avions lancée en 2015, nous avons créé, en partenariat avec l’Education Nationale, les « Classes vacances ». Ces dernières ont permis cet été à plusieurs centaines de petit(e)s Dunkerquois(es) de bénéficier gratuitement de cours pendant la matinée et d’activités de loisirs l’après-midi. Nous allons pérenniser ce d i s p o s i t i f. Puis, dès la rentrée de septembre, nous avons expérimenté les « Classes bonus » dans quatre écoles, dont trois sont en réseau d’éducation prioritaire. Les acteurs de l’éducation savent que la question des devoirs à la maison est un facteur d’inégalité sociale, le confinement l’a malheureusement confirmé. Alors nous avons innové, en donnant gratuitement aux enfants la possibilité de faire leurs devoirs à l’école, après la classe, aidés par des enseignants. Le nombre d’inscriptions dépasse largement nos prévisions, c’est le signe que l’attente était réelle. Nous allons progressivement étendre ces « Classes bonus » à toutes les écoles dunkerquoises. Enfin, nous allons avoir une action forte sur la modernisation de notre patrimoine scolaire. Il date de l’après-guerre, il n’est plus adapté aux enjeux du XXIe siècle. Que ce soit au Banc vert, à la Porte d’eau, à Perrault… nous allons construire les écoles du futur pour favoriser l’épanouissement de nos enfants : cours d’écoles végétalisées, logique de sobriété foncière, efficacité énergétique… nous allons, là encore, innover. Vous avez également évoqué les seniors, quelles sont les perspectives dans le domaine ? Aujourd’hui, c’est le CCAS qui gère la politique « seniors » de la municipalité. Je l’ai dit aux seniors dunkerquois, nous allons « sortir » cette politique du champ de l’action sociale et écrire avec eux une nouvelle feuille de route. Aussi, j’ai demandé aux services municipaux de créer une Direction « Seniors » qui aura deux objectifs : d’abord, enrichir l’offre d’animation et la rendre plus accessible. Si je puis l’exprimer ainsi, il faudrait réussir avec les seniors ce que nous avons réussi avec le carré plage : les gens se le sont approprié, ils en connaissent les rendez-vous quotidiens, ceux qui les fréquentent, ceux qui les animent. Nous avons réussi à créer cet « esprit de famille » parce que le lieu est identifié, l’offre d’activités est variée et gratuite et que l’atmosphère créée est conviviale. Au sein des quartiers de Dunkerque, nous devons réussir à créer la même dynamique. Offrir aux seniors plus d’activités, accessibles à tous et créer une ambiance chaleureuse qui leur donne envie de revenir. L’autre objectif de cette Direction en gestation sera de rendre plus lisible l’offre de services à destination de nos aînés. Comme beaucoup, elle est actuellement dispersée entre différents lieux et différents acteurs. Aujourd’hui, les étudiants savent qu’ils trouveront une réponse globale auprès de la Mission Jeunesse, les entrepreneurs savent qu’ils auront un guichet unique à la Turbine ; les seniors doivent eux-aussi avoir ce lieu où ils trouveront toutes les réponses à leurs questions par un interlocuteur unique qui les accompagnera dans les démarches administratives. Au-delà, cette logique d’accompagnement s’adressera- t-elle à tous les Dunkerquois ? Oui. Un bon exemple est le nouveau programme « éco-gagnant » voté au conseil communautaire du 21 décembre. Nous avons une ambition forte : appliquer la logique du bus gratuit à toutes les politiques publiques pour parvenir au même résultat, à savoir faire gagner du pouvoir d’achat aux Dunkerquois en les accompagnant vers des comportements plus respectueux de l’environnement. Ce qui est bon pour la planète sera bon pour leur budget. L’aide à l’acquisition d’un vélo, par exemple, montre le succès de cette politique incitative. A l’avenir, nous allons l’appliquer à la politique de l’eau, par l’installation de filtres qui vont rendre l’eau du robinet encore meilleure à la consommation et ainsi réduire le recours à l’eau en bouteille plastique, plus chère. Autre exemple, la rénovation thermique des bâtiments. La « simple » aide financière de Réflex’Energie a montré ses limites. Demain, c’est un diagnostic complet et gratuit de la performance énergétique du logement qui sera, en plus, proposée… Dans tous les domaines de la vie courante, nous allons accompagner les Dunkerquois pour réduire leur facture énergétique. Quelques jours avant Noël, vous avez annoncé le lancement de Fabriques d’Initiatives Locales sur l’enjeu de la violence routière. Qu’est-ce qui vous a amené à prendre une telle décision ? Notre ville a été marquée par plusieurs accidents tragiques ces derniers mois. A chaque fois, le constat est le même : la vitesse excessive au volant, le manque de prudence, l’irresponsabilité, nourris par l’idée commune qu’au volant, « l’enfer, c’est toujours les autres » : le cycliste, le sens unique, le bus, le feu rouge, le gendarme… Je le dis très sincèrement, ça ne peut plus durer. La lutte contre le sentiment d’impunité au volant en ville va être l’une de nos priorités ces prochaines années. Quelle sera la feuille de route dans le domaine du sport et de la culture ? Dans cette année morose que fut 2020, le retour de l’USLD en « Ligue 2 » restera comme une belle éclaircie. La fin du chantier de modernisation du stade Tribut sera l’un des moments forts de 2021. Avec le projet de nouvelle salle d’agglomération à Petite-Synthe, pour lequel la Région s’est désormais officiellement engagée à hauteur de 12,5 millions d’euros, ce seront des gros investissements du mandat. Nous continuerons également à aménager nos équipements pour permettre à chaque Dunkerquois(e) de s’épanouir par le sport. Cette année, par exemple, la transformation des locaux du TSBD ou encore la construction des vestiaires du stade d’at h lét i sme Kathrine- Switzer sont programmées. Dans le domaine de la culture, un pas important vient d’être franchi dans l’esquisse d’un nouveau musée des Beaux-Arts. Le dernier conseil municipal en a voté le projet scientifique et culturel. Cela signifie que nous pouvons désormais aller plus avant avec les services de l’État : définir le lieu, sécuriser les financements… J’insiste, pour conclure, sur un aspect trop peu souvent abordé lorsqu’on évoque la modernisation de nos équipements : ils sont totalement accessibles aux personnes à mobilité réduite. D’ailleurs, cette année, nous continuerons cette politique d’adaptation de nos bâtiments afin de favoriser l’autonomie des personnes à mobilité réduite. De manière plus générale, l’année 2021 sera celle de la relance une fois que nous aurons définitivement tourné la page de la Covid-19. Quel sera le Dunkerque du « monde d’après » ? Dunkerque sera au rendez-vous de la relance, et ce sera aux Dunkerquois de déterminer sous quelle forme. Oui, notre monde change, et c’est collectivement que nous répondrons aux enjeux du XXIe siècle. C’est pourquoi j’ai annoncé le lancement en 2021 d’une grande démarche de démocratie directe pour que nous construisions ensemble la direction dans laquelle nous voulons engager notre territoire pour améliorer la vie quotidienne des Dunkerquois. Ces dernières années, nous avons transformé l’image de notre territoire. Il est désormais reconnu comme étant à l’avant-garde, innovant et moderne. Dans un contexte de réchauffement climatique qui menace notre territoire conquis sur la mer, nous pouvons améliorer durablement la qualité de l’air en créant les emplois du XXIe siècle : est-ce la voie dans laquelle nous devons nous engager ? Ces questions, nous les aborderons ensemble, dans la logique d’unité et de rassemblement qui nous a permis de faire repartir ce territoire de l’avant ces dernières années. À titre personnel, y a-t-il une anecdote que vous retiendrez de l’année 2020 ? Un moment qui vous a marqué ? Si je devais en retenir un, ce serait la mobilisation qui a suivi mon appel au don de matériel pour les soignants au printemps. Nous étions dans un contexte difficile, nous découvrions la pandémie du siècle et je recevais de véritables appels de détresse de la part des professionnels « en première ligne ». La réponse des Dunkerquois pour soutenir les soignants a été fabuleuse. Elle a montré, une fois encore, que sur ce territoire, on cultive la solidarité et la philanthropie. C’est une source de confiance inestimable pour l’avenir d’avoir ce gout du partage. Un nouveau projet pour une nouvelle école C’est un nouveau projet qui va s’écrire en 2021 à Malo-les-Bains : distantes de quelques centaines de mètres seulement, les écoles maternelles Florian et Charles-Perrault formeront à la rentrée scolaire de septembre une seule et même structure. Approuvé par les représentants de parents d’élèves lors des conseils d’école extraordinaire du 24 novembre à Florian et du 26 novembre à Charles-Perrault, ce regroupement va permettre de donner une nouvelle impulsion à ce secteur. Les équipes enseignantes, les parents d’élèves et la Ville s’associent d’ores et déjà pour construire un nouveau projet éducatif fortement orienté sur l’environnement. Le regroupement s’opérera au sein des locaux de l’école Charles-Perrault dont les surfaces et la configuration sont plus adaptées pour offrir aux enfants d’excellentes conditions d’accueil. Afin de donner à ce nouveau projet une vraie plus-value éducative et pédagogique, d’importants aménagements immobiliers seront réalisés durant l’été prochain, dans les espaces intérieurs et extérieurs. L’entrée de l’école sera déplacée au nord du bâtiment, avec la création d’un cheminement piétonnier arboré et la cour de l’école fera l’objet d’une réflexion pour répondre aux enjeux de l’éducation du XXIe siècle et du développement durable. Deux préaux aujourd’hui inexistants viendront compléter l’infrastructure qui accueillera ses premiers élèves dès septembre 2021. Les bases du futur musée des Beaux-Arts sont désormais posées Le projet scientifique et culturel des musées a été validé le 17 décembre par le conseil municipal, ce qui est particulièrement important pour l’ancien musée des Beaux- Arts dont la relocalisation est en cours de réflexion. Le document, validé par l’État, définit le contenu et les objectifs du futur équipement, tout en prenant en compte les éléments qui font la vie d’un musée : conservation des oeuvres, accueil du public en et hors les murs, médiation, expositions… En s’appuyant sur une variété de collections extraordinaires, il proposera un voyage d’ici aux ailleurs, en racontant la circulation des idées et l’histoire d’un territoire dunkerquois ouvert sur le monde. Avec les thématiques du merveilleux, des rêves et des aspirations de l’humanité très présentes dans les collections, il interrogera sur le « mieux vivre », entendu comme mieux-être avec soi-même, mais aussi mieux vivre ensemble. La prochaine étape sera constituée par les études de programmation accompagnées de propositions de mise en espace, afin que le lieu qui sera choisi corresponde au projet. Des dons qui changent la vie avec la Fondation du Dunkerquois Solidaire Lancée en novembre 2016 sous l’impulsion de la Communauté urbaine, la Fondation du Dunkerquois Solidaire a recueilli, depuis lors, plus de 659 000 € de dons de la part d’entreprises, petites et grandes, et de plus de 350 particuliers du Dunkerquois. Ils ont déjà permis de créer 10 emplois d’utilité sociale, dont sept CDI, au bénéfice de personnes au chômage depuis plus de deux ans, alors qu’un 11e emploi verra le jour cette année et que trois autres personnes volent aujourd’hui de leurs propres ailes après avoir bénéficié du dispositif. Un dispositif unique en France Issu des États Généraux de l’Emploi Local (EGEL), ce dispositif est unique en France car, comme le souligne Christine Decodts, adjointe au maire au Travail et à l’Insertion professionnelle, « très peu d’actions spécifiques existent dans notre pays à l’attention des chômeurs de longue durée ». Non concurrentiels avec ceux du secteur privé, les emplois créés, en lien avec des projets associatifs, se veulent durables avec des CDD qui débouchent sur des CDI. La Fondation du Dunkerquois Solidaire contribue également à créer des liens entre des associations porteuses de projets et des entreprises. « Pendant le premier confinement, explique Charles-Henri Looten, président de la Fondation, nous avons ajouté une fonction de mise en réseau à notre palette, tout en créant une labélisation pour des projets qui n’entraient pas dans nos statuts. C’est ainsi qu’un partenariat a été noué avec l’association LinkedOut, chère au navigateur Thomas Ruyant, qui a abouti à l’embauche en CDI d’un ancien sans domicile fixe par une entreprise dunkerquoise ». 100 % des dons pour l’emploi Pour faire un don synonyme de création d’emplois sur le Dunkerquois, rien de plus simple : vous pouvez envoyer un chèque à l’ordre de FACE Fondation du Dunkerquois Solidaire, Communauté urbaine de Dunkerque, Pertuis de la Marine, 59386 Dunkerque cédex 01 ou opérer un virement sur le site internet de la fondation, www.dk-solidaire.fr. Pour les particuliers, la réduction d’impôt sera de 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable, ce qui fait qu’un don de 100 € revient à 34 € après déduction fiscale. Pour les entreprises, la réduction sera de 60 % du montant du don dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaire hors taxes. Témoignage : Béatrice Servais, facilitatrice de lien social à l’association Créative Après 14 années dans la grande distribution, j’ai repris des études pour me reconvertir dans le domaine social. La Fondation du Dunkerquois Solidaire a financé mon contrat de professionnalisation puis mon emploi en CDI au sein de l’association Créative. J’accompagne des personnes en difficultés dans leurs démarches administratives et instruit leurs dossiers d’aide alimentaire. J’ai trouvé ma vocation car je me sens utile d’être au service des autres. Dunkerque-Irlande en lignes directes À l’heure du Brexit, la compagnie maritime danoise DFDS, qui opère déjà sur le Détroit avec une liaison Dunkerque-Douvres (1), vient de démarrer un service roulier quotidien entre notre port et celui de Rosslare, au sud de la République d’Irlande. Les opérateurs de transport du Nord- Ouest européen ne sont désormais plus obligés de transiter par le Royaume-Uni pour rejoindre la verte Erin car, jusqu’à présent, seuls les ports de Roscoff et de Cherbourg proposaient une ligne directe France-Irlande. Ils s’évitent ainsi les formalités douanières et les temps d’attente au port liés à l’entrée en vigueur, le 1er janvier, des nouvelles procédures sur le sol britannique. En phase de lancement, le service est exploité au moyen de trois navires, à raison de six départs hebdomadaires dans chaque sens et pour une durée de traversée de 24 heures. Ils sont capables de transporter jusqu’à 120 camions et leurs chauffeurs ainsi que des remorques nonaccompagnées. Cette liaison franco-irlandaise, créée par DFDS, s’ajoute au service hebdomadaire de conteneurs mis en place, le 19 novembre, par l’armement Containerships, entre Dunkerque, Dublin et Cork. En 2019, les trois ferries de DFDS ont transporté plus de 580 000 poids-lourds, 570 000 véhicules de tourisme et 2 300 000 passagers entre Dunkerque et Douvres. « La ville de demain » est en route au Banc Vert et à l’Île Jeanty L’Île Jeanty et le Banc Vert sont appelés à connaître de grands changements ces prochaines années. À l’Île Jeanty, ce sont cinq tours obsolètes qui laisseront place, à moyen terme, à des projets en lien avec le développement du pôle gare. Trois d’entre elles – Chalands, Péniches et Bateliers – seront déconstruites au premier semestre 2023 et deux autres (Bélandres et Chalutiers) le seront un an plus tard. Les actions d’accompagnement au relogement ont déjà débuté pour 50 familles et se poursuivront jusqu’au relogement de tous les ménages. En marge de ces opérations de déconstruction, il est également prévu la construction d’une cinquantaine de logements du côté du Plan d’Eau. Au Banc Vert, il reste quatre relogements à effectuer pour les 43 appartements de la résidence Gambetta, tandis qu’un accompagnement au relogement débutera au premier trimestre 2021 pour les 57 appartements encore occupés dans la résidence Creuse. Des logements individuels et collectifs sont programmés sur l’actuelle Plaine des Graviers, à proximité du Boulevard Simone-Veil. Un DKlic pour l’emploi Lauréat du dispositif national La Fabrique de la Remobilisation, Entreprendre ensemble et ses partenaires expérimentent durant trois ans le dispositif Le DKlic pour l’emploi. Il s’agit de repérer et d’épauler plus de 1 250 demandeurs d’emploi en difficulté dans leur orientation professionnelle en les mobilisant par des outils et des méthodes innovantes vers les métiers et les secteurs les plus en tension sur le Dunkerquois, tout en accompagnant les entreprises en difficulté de recrutement. Les personnes intéressées peuvent participer à des réunions d’informations organisées chaque lundi à partir de 9 h à la Maison du Développement, rue des Chantiers de France.Tél. 03 28 22 64 00 La Ville lance l'appel à projets Culture 2021 Vous êtes une association et vous avez une idée originale, un projet culturel, artistique, innovant ou à dimension internationale ? Vous voulez contribuer au renforcement du lien social, à l’action de proximité dans un contexte sanitaire difficile ? Alors, n’hésitez pas à répondre à l’appel à projets Culture 2021, permettant l’expérimentation de nouvelles actions. La Ville souhaite ainsi valoriser les initiatives inédites en favorisant les projets expérimentaux. Une attention particulière sera portée aux idées favorisant les liens de proximité et le développement d’une ville inclusive, durable, résiliente, sobre et démocratique. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au dimanche 31 janvier. Téléchargez l’appel à projets sur www.ville-dunkerque.fr/ decouvrir-sortir-bouger/les-agendas/ lagenda/appel-a-projets-culture L’appli Dk so shopping investit les quartiers Lancée mi-novembre afin de soutenir les commerçants, l’appli Dk so shopping étend désormais ses services à l’ensemble des quartiers : les boutiques de Malo, de Rosendaël et de Petite- Synthe sont aujourd’hui intégrées dans l’application. Les commerçants qui souhaitent se faire référencer dans l’appli ou y ajouter des informations sont invités à entrer en contact avec les services de la Ville à l’adresse dksoshopping@ville-dunkerque.fr. surleweb www.dksoshopping.fr Téléchargez l’application Dk so shopping sur Apple Store et Android Fort Aventures : une grande aire de jeu se dévoile à Petite-Synthe ! La municipalité présente ce mois-ci les premiers visuels de la future grande aire de jeu du parc de Petite- Synthe. Nouvelle attraction de la base de loisirs Fort Aventures, cet équipement dédié à l’amusement des plus jeunes prend la forme d’une forêt enchantée. Et son arbre magique, haut de plus de huit mètres, ne manquera pas d’attiser la curiosité des enfants et de leurs parents. Repères. La Forêt enchantée ! Tel est le nom de la future et grande aire de jeu, bientôt ouverte par la Ville de Dunkerque au coeur du parc de Petite-Synthe. Non loin du fort et intégrée dans la base de loisirs qui s’y développe depuis deux ans, cette nouvelle attraction, libre et gratuite d’accès, en impose tant par sa taille que par la manière dont elle a été entièrement imaginée et réfléchie avec ses futurs utilisateurs… Produit directement par la Fabrique d’initiatives locales mise en place autour du projet de base de loisirs à Petite-Synthe, la future aire de jeu répond aux enjeux évoqués par les habitants et les élus. L’organisation générale de la Forêt enchantée assure une occupation optimisée de l’ensemble de la surface de jeu avec une très grande capacité d’accueil en simultané. Chez les plus jeunes, toutes les tranches d’âges y trouveront leur bonheur : l’arbre magique pour les 4 ans et plus (avec des accès et des « glisses » pour les plus petits en partie basse), le bosquet des petits pour les 2 ans et plus, les jeux inclusifs pour tous, y compris les enfants en situation de handicap, le parcours d’aventures des écureuils pour les 2 ans et plus, la passerelle géante pour les 3 ans et plus, enfin l’accès vers le bois fantastique, pour tous, et même pour les parents ! De par sa taille et son nouveau design, l’arbre magique constitue l’élément ludique central de l’aire de jeu. Il est le point d’observation, d’échange et de ralliement de tous les enfants. Entouré de nombreux autres jeux proposant des activités ludiques spécialement adaptées aux plus jeunes et aux personnes à mobilité réduite, il est la colonne vertébrale de cette attraction choisie par les habitants sur le thème de la nature. Des racines jusqu’à la cime, en passant par le tronc et les branchages, toutes les parties de cet arbre magique sont jouables ! Juste à côté, le bosquet des petits répond là aussi aux choix des participants à la FIL : proposer des activités autour de trois principales thématiques ludiques : les jeux de glisse et de grimper, les jeux inclusifs et les jeux d’équilibre et d’agilité. Enfin, le parcours d’aventures des écureuils est associé à certains équipements de jeux du bosquet des petits. Ce parcours, spécialement conçu pour les plus petits, fait écho aux parcours d’aventures aériens déjà présents dans le fort. Trois mini-parcours d’équilibre s’organisent autour de quatre arbres fleuris. Les arbres seront équipés de pas de géant et de doubles cordes de suspension. Enfin, des coins de repos ont été pensés pour les parents accompagnateurs, avec un mobilier adapté et permettant de se protéger du soleil ou d’une légère pluie. Quant aux abords de l’aire de jeu, ils seront végétalisés et travaillés de manière à renforcer la place de la nature en ville, là encore, conformément aux aspirations des Dunkerquois. Un impact environnemental maîtrisé L’ensemble des matériaux proposés dans le cadre de l’intégration paysagère de l’aire de jeu sont de provenance locale et peuvent être réutilisés en fin de vie. En outre, l’ensemble des produits de nettoyage, de débroussaillage et de taille seront exploités sur place, pour du paillage de sol sous les plantations, par exemple. Concernant la fabrication des équipements de jeux, l’acier, recyclable à l’infini, constitue le matériau principal. Les éléments sont ensuite peints par thermo laquage. Ce traitement de surface est fait en interne, dans une chaine entièrement automatisée, sans aucun rejet dans l’air ni dans l’eau. Les peintures utilisées sont par ailleurs garanties sans plomb ni TGIC. A noter enfin que les deux matériaux principalement utilisés dans ce projet sont issus de la filière du recyclage : jusqu’à 30 % (en fonction du type de pièce et des couleurs) pour les structures et éléments en matières plastiques ; jusqu’à 70 % pour les structures et éléments en métal (de 70 à 95 % en fonction des formes, tubes ou plats). Parole d’élu : Johan Bodart, maire adjoint de Petite-Synthe Cette nouvelle aire de jeu constitue-t-elle une nouvelle étape du développement de la base de loisirs de Petite-Synthe ? En effet ! Après deux années à développer l’attraction Fort Aventures, après l’installation l’été dernier d’un city stade et d’un module de gymnastique et d’exercices physiques, la base de loisirs continue de sortir de terre avec cette nouvelle et grande aire de jeu ! Une aire de jeu entièrement pensée avec le concours de la population, n’est-ce pas ? Comme la municipalité l’avait annoncé lors du mandat précédent : ce projet de base de loisirs n’a de sens que s’il est imaginé et élaboré en étroite collaboration ses futurs utilisateurs ! Pour cette aire de jeu, la concertation débutée il y a plus d’un an, s’est poursuivie tout au long du processus participatif. Y compris pendant le premier confinement, où la consultation s’est organisée sur Internet. Et les nombreuses contributions reçues prouvent que les Dunkerquois, de Petite-Synthe comme des autres quartiers, savent saisir les opportunités qu’on leur donne de s’exprimer et de partager leurs idées, leurs envies. Quand l’aire de jeu sera-t-elle ouverte au public ? Evidemment, la situation particulière de cette année 2020 nous impose la prudence. Pour l’instant, les services municipaux semblent confiants sur la possibilité d’une ouverture pour la fin juin. Je rappelle par ailleurs que cette aire de jeu sera gratuite d’accès, tout comme le convisport et le module de fitness ! Les Glacis poursuivent leur mue avec l’aménagement de la place Prigent En 2021, les Glacis poursuivent leur transformation ! Dans les dernières semaines de 2020, les habitants des Glacis ont eu le plaisir de voir se concrétiser le projet de rénovation du plateau Kerguelen. Grâce aux coups de pinceau des Frères Crayon, et avec la participation des habitants appelés à se prononcer sur les différentes orientations plastiques du site, le lieu s’est métamorphosé ! Il attend aujourd’hui que les familles se l’approprient et que les enfants y imaginent leurs nouvelles aventures, laissant libre cours à leur imaginaire… Mais la Ville de Dunkerque ne s’arrête pas là dans l’amélioration du cadre de vie aux Glacis ! Non, dès les mois de février- mars 2021 (et pour une durée de deux mois), c’est un projet central qui sortira de terre avec la réhabilitation de la place Prigent. Menée dans le cadre des ateliers FIL Glacis, la concertation autour de l’aménagement de la place s’est échelonnée de mars à novembre 2018 avec des réunions publiques, des ateliers participatifs et des diagnostics en marchant. Ces différents temps d’échange et de partage ont permis à tous ceux qui le souhaitaient d’exprimer leurs attentes et de débattre des suggestions formulées. Pensé par les paysagistes de l’Agence d’urbanisme à partir des travaux des habitants, ce réaménagement est axé sur la création d’un véritable espace de vie plus fleuri, chaleureux et convivial. Le tout dans une vision métaphorique du bateau. Le clocher (le mât) est relié à son église (le navire) par un revêtement de sol unifié. On pourrait y jouer à la pétanque ou à d’autres activités à plusieurs, toujours dans le respect de la tranquillité du lieu. Une haie (le bastingage) est plantée sur le pourtour de la place pour mettre à distance l’avenue de la Libération et les espaces de stationnement, tout en restant assez basse pour contribuer à la tranquillité des lieux. Deux jardins fleuris et colorés, avec des bancs, seront aménagés. Les arbres existants seront conservés, comme la structure des espaces verts d’origine en partie. L’accès automobile au parvis sera lui aussi maintenu, mais uniquement pour les véhicules de cérémonie. Le stationnement le long de la maison pastorale sera réglementé. Quel nom pour l’aire de jeu du square Ovion ? Les Internautes dunkerquois ont jusqu’au vendredi 15 janvier pour participer au choix du nom qui sera donné demain à la future aire de jeu du square Ovion ! Quatre propositions produites par les enfants de la Maison de quartier de la Basse Ville sont à départager : Le parc des coccinelles, Le parc de toutes les couleurs, Le parc des grands kangous juniors ou enfin Bananas parc. Les votes sont à enregistrer sur la page Facebook de la Maison de quartier Basse Ville. Rappelons que cette aire de jeu s’inscrit dans un projet global de rénovation du square Ovion. Travaillé avec les habitants dans le cadre d’une Fabrique d’initiatives locales, le chantier prévoit notamment l’implantation d’une aire de jeu inclusive. Sur le thème de l’Amazone, retenu lui aussi par les habitants, seront installés : un portique, un trampoline, des panneaux ludiques, deux jeux multifonction (un grand et un plus petit) ainsi qu’un jeu à rotation. L’ensemble de ces modules seront accessibles aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite ! Donnez votre sang avec les pompiers de Malo ! Quoi de mieux pour bien débuter l’année que d’effectuer une bonne action ? L’Amicale des sapeurs- pompiers vous donne rendez-vous à la mairie de Malo-les-Bains du 13 au 17 janvier afin de participer à sa troisième collecte de sang réalisée au bénéfice de l’Établissement Français du Sang. Organisée avec le concours des associations carnavalesques de l’ABCD et des 28, cette manifestation plus que jamais nécessaire s’effectuera cette année sur rendez-vous du fait de la crise sanitaire. Une situation qui ne devrait pas empêcher les habitants de l’agglomération de venir en nombre réaliser ce geste solidaire. Et pour encourager ceux qui hésiteraient encore, l’Amicale des sapeurs-pompiers met une nouvelle fois en place une grande tombola proposant de nombreux lots à tous les participants. L’an passé déjà, près de 1 500 donneurs s’étaient déplacés à la mairie de quartier. Un record de collecte qui, combiné au succès de la tombola, avait permis à l’Amicale des sapeurs- pompiers d’offrir un fauteuil adapté à un jeune garçon. La collecte est organisée à la mairie de Malo-les-Bains le mercredi 13 janvier de 14 h à 19 h ; les jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16, de 9 h à 19 h ; le dimanche 17, de 8 h à 13 h. Inscrivez-vous en flashant le QR code présent sur l’affiche de l’événement avec votre smartphone ; vous pouvez également vous inscrire sur le site mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr Square Folkestone : rendez-vous le 16 janvier Décalée du fait de la situation sanitaire, la rencontre tréteauxtonnelle autour du square Folkestone aura lieu le samedi 16 janvier de 10 h 30 à 12 h 30 devant le square. Élus et techniciens de la Ville seront présents pour vous écouter afin de construire un projet commun de requalification. La Ville souhaite créer un espace aux usages multiples qui favorisent une fréquentation intergénérationnelle. Un travail sur les cheminements piétons et sur la mise en place de plantations durables pourrait être imaginé avec les habitants afin de redonner vie à ce lieu de promenade. Parmi les autres idées soumises à la réflexion, la mise en place d’un « toutouparc », un espace d’exercices et de détente canin composé de différents modules pour nos fidèles compagnons à quatre pattes. Collecte des déchets : les sacs noirs distribués en janvier ! Depuis le mois de juillet, le quartier de Rosendaël teste, le nouveau mode de collecte des déchets ménagers. Un tri simplifié pour les habitants, garant d’un meilleur taux de valorisation des matières recyclables. Le principe : un sac jaune dans lequel accumuler tous les emballages susceptibles d’être recyclés, y compris tous les plastiques, propres ou souillés. Et un autre sac dans lequel placer tous les autres déchets ménagers. A compter du mois de janvier, en plus de la distribution gratuite des sacs jaunes, la collectivité entame la distribution de sacs noirs uniformisés. En effet jusqu’à présent, chacun était libre d’utiliser le type de sac de son choix. Mais à l’usage, il s’avère que certains sacs, trop fins, finissaient par éclater durant le temps de collecte. La Communauté urbaine de Dunkerque a donc pris la décision de distribuer des sacs noirs pour les déchets dits ultimes. D’une contenance de 30 L ou 50 L, ces sacs seront mis à la disposition des foyers rosendaëliens selon le calendrier suivant : • Du 7 au 15 janvier, distribution dans les boîtes aux lettres normalisées. • Du 18 au 31 janvier, présence d’un guichet mobile pour la distribution sous échange de coupon ou le remplacement du volume de sacs (pour celles et ceux qui opteraient pour des sacs de 50 L plutôt que les 30 L distribués dans les boîtes aux lettres). Lundi 18 et 25, ainsi que dimanches 24 et 31, de 8 h 30 à 13 h 30, place des Martyrs de la Résistance. • Du 1er au 12 février, sessions de rattrapage avec distribution des sacs à domicile sur rendez-vous ou remplacement du volume. Précisons que ces sacs noirs seront également mis gratuitement à la disposition des usagers, là où ce type de sac était jusqu’à présent à la charge des usagers. Pour toutes question ou informations complémentaires, un numéro vert est dédié à la CUD : 0 800 22 45 57 Aller plus loin dans l’aménagement de la place Louis-XIV Il y a un peu plus d’un an, la municipalité inaugurait une place Louis-XIV entièrement réaménagée. Sens de circulation revu, continuités piétonnes améliorées, stationnement et desserte de bus repensés, tri enterré intégré, verdissement ajouté, la place a littéralement fait peau neuve. « Mais on peut encore aller plus loin ! », affirme Johan Bodart, maire adjoint. En ce début d’année 2021, la place Louis- XIV et ses abords feront ainsi l’objet d’une démarche de concertation nouvelle souhaitée par Patrice Vergriete pour apaiser plus encore le quotidien des Dunkerquois, à l’échelle de l’îlot de vie (lire pages 6-7). « Il s’agit de construire ensemble les conditions d’un apaisement de la circulation, explique le maire de Dunkerque. Au premier mandat, nous avions fait l’exercice pour le stationnement et le plan de circulation. Désormais, nous allons chercher à augmenter la sécurité. » Stationnement règlementé et sécurité L’idée est donc, grâce à l’expertise du quotidien des habitants, d’adapter le plan de déplacements mis au point en 2017 à Petite- Synthe. Revenir sur ces détails qui souvent n’en sont pas et qui empoisonnent la vie de tous les jours, des riverains comme des commerçants. Reprendre avec précision les points qui nécessitent d’être améliorer pour la sécurité de tous, piétons, cyclistes et automobilistes. Autour de la place Louis-XIV, trois axes de travail sont aujourd’hui envisagés : réfléchir aux possibilités et modalités d’intégrer une zone de stationnement réglementé afin de répondre à la demande des commerçants et de leurs clients, le plus souvent habitants du quartier ; pousser plus loin la sécurisation de l’école ; enfin imaginer comment le verdissement pourrait participer à cet apaisement recherché. Si les contours de la concertation qui s’engage sont encore à parfaire du fait de la situation sanitaire et des restrictions qu’elle impose, les premiers gestes et premières réalisations concrétisant les débats à venir sont bien attendus dès cette année 2021 ! Un concours de photos pour restaurer l'esprit du carnaval Le 16 janvier prochain, la bande de Fort-Mardyck aurait dû lancer officiellement la saison carnavalesque dans l’agglomération dunkerquoise. Mais voilà, conscients des enjeux de santé publique dans le cadre de la pandémie de Covid-19, les maires de l’agglomération ont pris la décision à l’automne d’annuler l’édition 2021 du carnaval. Pas question pour autant à Fort-Mardyck de ne pas saluer symboliquement l’esprit des masques ! Donc pas de bande, ni de bal, mais pas forcément une saison tout à fait blanche pour les cletches. Un peu comme la Sirène de Malo et son appel à selfies depuis sa baignoire ou sa douche à l’occasion du Bain des givrés, la commune associée a décidé de lancer un grand concours de photos ! Une initiative menée en lien avec les Zootenards et les Corsaires de Fort-Mardyck. Du 16 au 24 janvier, les Fort-Mardyckois, à qui l’événement est réservé, sont invités à se prendre en photo déguisés et à envoyer leur cliché sur la page Facebook de la commune. Les « like » enregistrés permettront de déterminer les gagnants dans cinq catégories : maternelles, primaires, adolescents, adultes et familles. Evidemment, les parents, amis, copains de bande ou de bal, frères de masques ou alter ego de cletch’ des communes voisines sont largement conviés à jouer les jurés en accordant généreusement leurs votes ! A l’issue du concours, les meilleures photos feront l’objet d’une exposition en mairie de Fort-Mardyck, comme dans les rues, où elles égayeront l’espace public durant la saison de ce carnaval forcément très différent…