Le carnaval 2021 dans la tête et dans les cœurs C’est une réalité cruelle : cette année, il n’y aura ni bals, ni bandes, ni chapelles… Mais si les cœurs sont lourds, les valeurs du carnaval demeurent. Aujourd’hui plus que jamais, affichons, partageons, et faisons vivre l’esprit du carnaval de Dunkerque. Cette année, le carnaval de Dunkerque se jouera dans la tête et dans les cœurs… Privés de chaleur humaine, d’odeurs de harengs, de fifres et de tambours, la Ville a dû faire preuve de créativité pour imaginer un carnaval autrement. Pour faire vivre l’esprit de la fête tout en respectant les mesures sanitaires liées au coronavirus, les services municipaux se sont donc lancés dans un programme d’animations inédit. Bien sûr, cela ne remplacera pas les zot’ches et les tiens bon- d’ssus, mais cela permettra peut être de mettre du baume au cœur à tous les carnavaleux en attendant 2022 ! Du 12 au 22 février, les places de Dunkerque prendront un air de fête. À défaut de pouvoir défiler tous ensemble, les masquelours pourront entrer dans la peau des personnages emblématiques du carnaval en devenant tour à tour musicien de la clique, acteur de la première ligne ou même tambour-major ! Il leur suffira pour cela de placer leur visage dans des têtes à trous disposées place de la République, place Charles-Valentin et place Jean-Bart. Sur la place Jean-Bart justement, sera érigé un arbre à parapluies de 6 mètres de haut symbolisant la diversité des carnavaleux réunis autour de valeurs communes. À la veille des Trois-Joyeuses, les 13 et 14 février, le Reuze viendra lui aussi saluer les habitants tandis que des écrans géants et des photos illustrées seront disposés dans la ville pour faire revivre les moments forts du carnaval. Qui n’a jamais rêvé d’assister au jet de harengs du haut du balcon central de la mairie ? Un voeu qui pourrait être virtuellement exaucé le 13 février prochain, veille de la saint Valentin et de la bande de Dunkerque. En effet, la Ville invite des duos de masquelours grimés à bénéficier d’une séance photos gratuite dans les salons de la mairie. Par le truchement du numérique, ces couples de carnavaleux apparaîtront bien au balcon ! Organisée sur inscription via le site de la Ville de Dunkerque, cette opération baptisée « Donne un zot’che à ton veint’che ! » récompensera par ailleurs les plus beaux clichés réalisés à cette occasion ! Enfin, puisqu’il n’est pas possible de se retrouver dans les rues, rendez-vous sur le net ! À l’occasion de la bande de Dunkerque, CorsaireTV organise une journée spéciale le 14 février pour vivre le carnaval, tous ensemble, mais chacun chez soi ! Au programme dès midi sur www.corsairetv.fr : des concerts, des reportages et pleins d’autres surprises… Programme susceptible de modification en fonction de l’évolution de la crise sanitaire. Parole d’élue Marjorie Éloy, adjointe à la démocratie locale, vie associative, animation et tourisme Quel est votre état d’esprit à l’approche de cette période ? Pour moi comme pour des centaines de masquelours, c’est bien sûr un véritable déchirement de ne pas pouvoir célébrer notre carnaval comme il se doit. Mais la raison doit l’emporter : l’épidémie de Covid ne nous permet pas de nous réunir. Même si cela ne remplacera pas la chaleur humaine, nous avons imaginé des solutions alternatives pour vivre le carnaval 2021 autrement, dans le respect des gestes barrières. Pouvez-vous nous en dire plus ? Du 12 au 22 février, la Ville va rendre hommage au carnaval et aux valeurs humaines qu’il véhicule en décorant les principales places de Dunkerque aux couleurs de l’événement via des écrans géants, des affiches et des surprises... À l’occasion de la bande de Dunkerque, le 14 février, la webTV CorsaireTV diffusera une émission spéciale aux couleurs du carnaval. Enfin, de multiples initiatives seront mises en place sur les réseaux sociaux de la Ville de Dunkerque pour faire vivre l’esprit du carnaval chez soi, en toute sécurité. Le Carna’valeurs philatélique 2021 Afin de faire vivre le carnaval et ses valeurs à travers la France et dans le monde, le Club Philatélique Dunkerquois émet le collector philatélique « Carna Valeurs 2021 » et ses quatre timbres différents. Ils sont disponibles à l’unité ou en collector de quatre timbres à l’Office de tourisme du Beffroi, ou chez « Dunkerque Philatélie », 33 rue Nationale en centre-ville. Le carnaval en super 8 ! L’association Archipop et le Centre pour la mémoire urbaine de Dunkerque lancent les Séances Live Première, des séances de diffusion de films d’archives cinématographiques et audiovisuelles réalisés par des amateurs. Plongez ainsi au coeur des archives du carnaval ! Au total, les internautes pourront profiter de 11 séances inédites chaque samedi à 20 h, et ce, à partir du 6 février ! Pour cela il suffit de se connecter sur www.dilive.archipop.org/dunk, cliquer sur la séance souhaitée, et de s’enregistrer en indiquant son adresse mail. www.archipop.org Carna’valeurs pour célébrer la ferveur carnavalesque Afin de rassembler l’ensemble des initiatives mises en place par les communes de l’agglomération pour célébrer le carnaval et ses valeurs, la Communauté urbaine a créé un site internet : www.carnavaleurs2021.com. Vous y trouverez pêle-mêle des concours, des animations, des photos, et un peu d’histoire sur le carnaval ! Les professionnels de santé mobilisés pour vous vacciner Les professionnels de santé du Dunkerquois, secteurs public et privé confondus, avaient déjà travaillé main dans la main, dès mars dernier, à la suite du déclenchement du Plan blanc au centre hospitalier. Ils se sont à nouveau mobilisés, tous ensemble, début janvier, pour la campagne de vaccination Covid-19. «Le coup d’envoi de la campagne de vaccination, rappelle Justine Leibig, directrice par intérim du CHD, a été donné le 8 janvier au Centre hospitalier avec la vaccination de 414 professionnels de santé du CHD de plus de 50 ans ou à risques, ainsi que 148 pensionnaires de l’EHPAD Les Charmilles. » Elle a connu une deuxième étape, dès le 11 janvier, au CHD et à la clinique des Flandres, avec une première injection du vaccin pour 843 professionnels de santé de ville, qu’ils soient médecins, infirmières, pharmaciens, sapeurs-pompiers, ambulanciers, mais aussi aides à domicile. Répondant à une demande des maires de l’agglomération, relayée par Patrice Vergriete auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS), cette campagne de vaccination s’est étendue dès le 18 janvier avec l’ouverture de deux centres de vaccination Covid-19 au centre hospitalier et à la clinique des Flandres à Coudekerque-Branche à l’attention des seniors de 75 ans et plus (hors EHPAD) et des personnes de moins de 75 ans vulnérables à très haut risque, « uniquement sur ordonnance du médecin traitant », insiste Thierry Mraovic, représentant de SOS Médecins. Organisée avec l’appui des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS Littoral du Nord et CPTS Bergues-Bourbourg-Hondschoote), la Maison Médicale de Garde de Dunkerque, SOS Médecins et la Croix Rouge, elle a déjà permis d’assurer, en janvier, une première injection à 1 767 seniors ou personnes fragiles. Une soixantaine de médecins libéraux, dont certains retraités, ont ainsi assuré les consultations qui précèdent les injections, lesquelles ont été réalisées par plus de 70 infirmières libérales volontaires. Quant aux bénévoles de la Croix Rouge et aux personnels administratifs du CHD et de la clinique des Flandres, ils ont pris en charge l’accueil et le secrétariat. « Notre territoire s’adapte d’autant mieux que nous avons une relation ville-hôpital au top niveau », se félicitent Harmonie Hars-Gouteau et Murielle Vergoote, respectivement présidente et secrétaire générale de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS Littoral du Nord) qui regroupe les professionnels de santé de ville en coopération avec les établissements de soins de l’agglomération, et dont la mission est de sécuriser les parcours des patients. Un partenariat qui permet également de ménager les professionnels de santé sur la durée, car comme le souligne le docteur Jean-Jacques Crignon, président de l’association Urgences Médicales de Flandres, il faudra tenir le cap durant plusieurs mois : « cette campagne de vaccination est un marathon. Elle impose endurance, patience et réactivité, le temps que nous soyons tous protégés ». À l’heure où la vaccination vient de débuter dans les EHPAD et en attendant les prochaines consignes gouvernementales et l’arrivée de nouvelles doses dans les deux centres de vaccination dunkerquois, les personnes de plus de 75 ans ou à risques qui n’ont pas encore reçu d’injection devront consulter, à partir de la mi-mars, le site www.sante.fr pour une prise de rendez- vous ou téléphoner au 0 800 009 110 ou 03 92 04 34 71 (7 jours sur 7, de 8 h à 18 h). Elles peuvent aussi contacter leur médecin traitant ou leur infirmière qui fera le point sur les dernières informations. Un psychologue à votre écoute Face aux problèmes psychiques croissants rencontrés par nombre de nos concitoyens de tous âges en cette période de pandémie, l’Espace Santé du Littoral, la Communauté urbaine et la Ville ont ouvert une permanence spécifique du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h au 2, rue Saint-Gilles à Dunkerque-Centre. Un psychologue reçoit les patients uniquement sur rendez-vous au 03 28 27 97 34. Ces consultations sont gratuites et ouvertes à tous, sans présentation de carte Vitale. Un programme de logements privés rue de Soubise Un ensemble immobilier de 33 appartements (22 T2 et 11 T3) en location sera créé à l’initiative de la Communauté urbaine, rue de Soubise, par le promoteur privé Edouard Denis. Il prendra la place de l’ancienne clinique, d’un immeuble de bureaux et d’un immeuble d’habitation qui seront démolis. Outre ces logements dotés de balcons, 33 places de stationnement seront aménagées dans une cours intérieure végétalisée et deux locaux à vélos seront réalisés au rez-dechaussée du nouveau bâtiment. Les opérations de démolition devraient débuter au printemps prochain pour un lancement de chantier de construction à l’automne. La livraison des appartements est quant à elle prévue à l’été 2023. Cette offre de logements neufs répond à une demande d’habitat de qualité proche du centre-ville, tout en renforçant l’attractivité d’un quartier historique de Dunkerque. Ingrid Ladent. Tél. 03 21 90 77 62. Une expérimentation végétale pour les futurs logements de la place Paul-Asseman Le groupe Duval et Projectim devraient lancer, en fin d’année, le chantier de construction d’un ensemble immobilier de 110 appartements en accession à la propriété sur le site de l’ancienne patinoire, place Paul-Asseman. Trois immeubles paysagers de différentes hauteurs seront ainsi construits avec des toitures, des terrasses et des façades largement végétalisées avec des espèces locales. En attendant les premiers coups de pioches, un test de végétalisation des toits et terrasses vient d’être lancé pour une durée de deux ans sur un espace clôturé de 13 mètres sur 7 tracé sur le Bastion 32 tout proche. Il permettra de vérifier la résistance des essences (plantes et arbustes) aux vents et aux embruns sur plusieurs saisons, et de sélectionner les meilleurs engrais et paillages pour ces plantations. Construisons ensemble l’avenir de l’agglomération Parce que c’est vous qui vivez l’agglomération au quotidien, qui en connaissez ses atouts, ses contraintes et ses trésors, Patrice Vergriete, maire de Dunkerque et président de la Communauté urbaine, vous donne la parole afin de construire ensemble l’avenir de l’agglomération. «C’est le moment d’ouvrir cette réflexion collective », résume Patrice Vergriete. « Cette démarche innovante de démocratie locale est l’occasion de définir quels choix au quotidien vous feriez pour changer le monde, ce que vous changeriez dans votre mode de consommation, de déplacements, ce que devraient être les priorités d’action de la Communauté urbaine et des communes. Elle s’adresse à chacune et chacun des habitants de l’agglomération. L’enjeu est de voir émerger des questions, des thématiques dont nous nous saisirons pour les approfondir ensuite, ensemble, et proposer des solutions, d’aborder les grands enjeux du territoire, sans tabou. En fait, quelle agglomération a-t-on envie de laisser à nos enfants ? » Mise en place par la Communauté urbaine en collaboration avec la Halle aux Sucres, l’Université du Littoral et l’Agence d’urbanisme de Dunkerque, cette démarche inédite prend aujourd’hui la forme d’un site internet dédié (www. changer-la-vie-ensemble.com) sur lequel chaque habitant pourra apporter sa contribution. Les associations ainsi que les acteurs économiques et sociaux du territoire seront également sollicités. Parallèlement à cela, des porte-à-porte seront menés dans les prochaines semaines afin de permettre au plus grand nombre de s’exprimer. La démarche « Changer la vie ensemble » s’inscrit donc dans le temps, avec différentes étapes, différents rendez-vous et modes de participation (expositions, conférences, réunions, forums, ateliers, plateforme, enquête…) afin de définir les enjeux, puis les priorités pour l’agglomération. De quoi renforcer la place du citoyen au coeur de l’action publique. Apportez votre contribution Que retenez-vous de 2020 ? Quelles sont vos craintes et vos espoirs pour l’avenir ? Que devrait faire la Communauté urbaine pour améliorer notre quotidien, pour changer la vie ? Que devraient faire les habitants de l’agglomération pour améliorer le quotidien, pour changer la vie ? Quatre questions auxquelles chacun(e) des habitants de l’agglomération dunkerquoise peut répondre dès aujourd’hui sur la plateforme numérique www.changerla- vie-ensemble.com, un site Internet qui vous permet de vous informer, de vous exprimer, de partager vos priorités et vos espoirs pour l’avenir de notre territoire. Début de chantier autour du nouveau poste de secours C’est un chantier très attendu qui va être lancé à partir de mi-février sur la digue des Alliés : la construction d’un nouveau poste de secours moderne, fonctionnel et mieux adapté aux nouveaux usages des habitants. Signal fort donné à l’entrée de la plage, dans le prolongement de la passerelle du Grand Large et au pied du futur grand hôtel, le nouveau poste de secours de la digue des Alliés s’élèvera au-dessus de la plage. Il sera doté au rez-de-chaussée d’un espace de stockage pour contenir le matériel des sauveteurs en mer, de leurs vestiaires, d’un accueil et d’une infirmerie. Il disposera également d’une vigie à l’étage, afin d’assurer la surveillance des baigneurs. Durant l’hiver, une partie du bâtiment pourra être utilisée afin d’accueillir des manifestations ou des expositions le cas échéant. Le poste de secours profitera également d’une mise en lumière la nuit afin de lui donner un impact fort dans le paysage. Le bâtiment devrait être complètement opérationnel pour l’été 2021. Dans le même temps, la digue de mer poursuit sa métamorphose, cette fois-ci dans sa partie est, entre la rue du Sous-marin Prométhée et la rue de la Licorne. À l’image du chantier mené il y a deux ans sur la digue des Alliés, la digue va bénéficier d’une véritable cure de jouvence à partir de mifévrier. Au programme notamment, la pose d’un nouveau dallage au sol et la réfection de l’éclairage public. Le boulevard de la République entièrement reboisé Afin de reverdir le boulevard de la République, la Ville renouvelle les plantations de toute la bande qui sépare les deux voies. 180 jeunes arbres (ormes, peupliers, pommiers d’ornement et cerisiers à fleurs) vont être installés dans une nouvelle terre, en alternance avec des saules arbustifs et des plantes grimpantes. Le pied des arbres sera entièrement revêtu de lierre, et semé de bulbes de narcisses et d’ail d’ornement. Le travail de replantation sur cet axe majeur durera jusqu’à la mi-mars. Ces importants travaux vont occasionner quelques modifications temporaires de circulation et de stationnement. Pendant cette période, la circulation des véhicules se fera en alternance et le stationnement sera temporairement suspendu par tronçons, un côté à la fois. La réalisation du chantier a été confiée à l’entreprise Plaetevoet Sport et Paysage, pour un montant de 180 000 €. CCAS : des spécialistes à votre service ! Le 1er mars prochain, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) quitte ses locaux de la rue de la Maurienne pour rejoindre le Centre Lamartine dans le quartier du Théâtre, tandis qu’une Mission Seniors, indépendante du CCAS, est créée pour enrichir l’offre d’animations et la rendre plus accessible. Le CCAS est plus que jamais au service de tous les Dunkerquois, quel que soit leur âge et leur catégorie socio-professionnelle. Ses référents sociaux sont demeurés sur le pont durant les deux confinements en assurant un accueil physique au quotidien, tant au siège de la rue de la Maurienne que dans les trois antennes de quartier. « La crise sanitaire a et va renforcer les difficultés vécues par nombre de familles dont certaines n’ont jamais sollicité nos services, explique Frédéric Verharne, directeur du CCAS. Il ne faut pas hésiter à nous contacter même si ça paraît difficile. Plus tôt une situation délicate est prise en compte, plus il y a de chances de l’améliorer rapidement ». C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de casser la spirale des impayés de loyers et du surendettement. Parfois aussi, l’ouverture d’un droit - RSA, Complémentaire Santé Solidaire, allocation pour personne handicapée ou pour un parent âgé en perte d’autonomie – suffit à faire sortir la tête de l’eau. Outre cette aide aux démarches administratives, le CCAS propose un accompagnement à l’insertion professionnelle à plus de 600 personnes bénéficiaires du RSA, en même temps que des étapes d’insertion par l’activité à plus de 60 personnes chaque année, au travers de ses ateliers chantiers d’insertion. Enfin, il apporte des services au quotidien, en particulier aux seniors, avec un service de repas à domicile et d’aide à la mobilité. Il en va de même pour les personnes sans domicile fixe pour lesquelles le CCAS agit en relation avec la direction de la Ville en charge de la Solidarité et les associations spécialisées. CCAS, 10 rue de la Maurienne (jusqu’au 26 février) puis Centre Lamartine, accès à l’angle des rues du Château et Jean-Bart. Tél. 03 28 58 87 10 www.ville-dunkerque.fr/ccas Parole d’élue Leïla Naïdji, adjointe au maire à la Solidarité, vice-présidente du CCAS Le rôle du CCAS se trouve-t-il renforcé par la crise sanitaire ? Le CCAS aide concrètement les Dunkerquois dans leur vie quotidienne. La crise sanitaire peut avoir des impacts, et pas seulement de santé, sur la vie de chacun d’entre nous, qu’on soit étudiant, salarié, demandeur d’emploi ou retraité. À la moindre difficulté, il ne faut pas hésiter à faire appel à ses spécialistes. Quelles actions pour les seniors ? Si la nouvelle Mission Seniors gère le volet animations, le CCAS continue pour sa part d’intervenir pour faciliter le maintien à domicile des seniors au travers du portage de repas à domicile ou de l’aide à la mobilité. N’oublions pas également qu’il gère quatre structures d’hébergement qui vont de la résidence autonomie à l’EHPAD, sans oublier l’accueil de jour Alzheimer, rue Bel Air à Malo-les-Bains. Son prochain challenge ? Le CCAS apporte des services à la population, mais il est aussi une force de proposition auprès des partenaires du territoire dunkerquois, afin de développer et d’adapter constamment avec eux les dispositifs aux réalités du terrain. C’est pourquoi, il sera à l’initiative de la réflexion partenariale que nous souhaitons développer pour la création d’un service public universel des besoins essentiels que nous allons mettre en place à Dunkerque au cours de ce mandat. Un service de repas à domicile Les personnes en situation de handicap et les seniors (sous conditions) peuvent bénéficier d’un service de portage de repas à domicile qui fonctionne 7 jours sur 7 avec des livraisons du lundi au vendredi. Les tarifs varient selon les revenus. Tél. 03 28 58 87 27 Email : repas.domicile@ ville-dunkerque.fr Une aide à la mobilité Le CCAS aide les seniors en perte d’autonomie et non imposables dans leurs déplacements au quotidien, qu’il s’agisse de courses, rendez-vous médicaux, visites à la familles, loisirs… Les tarifs varient selon la distance parcourue. Tél. 03 28 58 74 43 ou 06 76 81 57 46 (47) Un atelier couture sur-mesure ! Le CCAS gère trois ateliers-chantiers d’insertion (ACI) pour des actions en faveur des personnes âgées ainsi que dans les domaines de la couture et espaces verts. Ils sont ouverts, chaque année, à plus de 60 demandeurs d’emploi comme un tremplin avant un emploi durable. C’est ainsi, par exemple, que l’atelier couture propose une large gamme de prestations allant des simples retouches à la création de vêtements (robes de soirée, robes de mariage…) en passant par la confection de rideaux, la création de sacs, de petits mobiliers ou autres objets, à partir de tissus et de toile de bâches. Cet atelier quittera l’école Kléber à Malo-les-Bains pour rejoindre, le 1er avril prochain, les locaux de l’ancienne école de musique Bizet à Petite-Synthe. Impayés de loyers, surendettement… Agir vite ! Si vous faites face à une situation de surendettement ou commencez à ressentir les effets de l’endettement, surtout n’attendez pas ! Prenez contact avec Valérie Bodin, conseillère en économie sociale et familiale au Point Conseil Budget du CCAS (tél. 03 28 58 87 17). De même, si vous avez des craintes quant à la maîtrise de votre budget ou si vous ne parvenez plus à régler votre loyer, n’attendez pas que les impayés s’accumulent. Le CCAS (tél. 03 28 58 87 10) et la Direction du Logement de la Ville (tél. 03 28 26 29 15) se mobiliseront à vos côtés pour trouver des solutions. C’est ainsi que 8 dossiers d’impayés de loyers sur 10 sont réglés à l’amiable. Un job saisonnier pour l’été ! Vous avez un projet d’emploi ou de formation mais vous ne savez pas comment le financer ? Parce qu’aucun jeune Dunkerquois ne doit arrêter ses études faute de moyens financiers, la Ville de Dunkerque a mis en place le parcours de réussite et se mobilise pour permettre aux étudiants de décrocher un job saisonnier. Ainsi, dans le cadre des parcours de réussite, la Ville, le Centre communal d’action sociale, la Communauté urbaine et l’ADUGES s’engagent à rendre prioritaires, pour les embauches estivales, les jeunes âgés de 17 à 30 ans qui ont besoin d’un coup de pouce financier pour leurs études ou pour concrétiser leur projet professionnel. Pour postuler aux jobs proposés cet été, rien de plus simple : connectez-vous sur le site de la Ville de Dunkerque et suivez les indications. Les candidatures pour les jobs saisonniers seront enregistrées en ligne jusqu’au 22 février à minuit. En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la mission Jeunesse de la Ville à l’adresse : monparcoursdereussite @ville-dunkerque.fr. Tél. 03 28 26 29 60 www.ville-dunkerque.fr Parole d’élu Rémy Becuwe, Conseiller spécial auprès du maire en charge de la jeunesse et de l’enseignement supérieur Pourquoi proposer des jobs saisonniers ? En proposant des emplois saisonniers, nous offrons aux 17-30 ans un coup de pouce financier bien sûr, mais cela va en réalité bien plus loin que ça grâce au parcours de réussite ! À travers ce dispositif innovant, nous apportons un vrai soutien aux Dunkerquois en leur construisant un accompagnement personnalisé sur-mesure au sein de la Mission jeunesse. Le job d’été n’est finalement qu’un des leviers que nous activons, parmi d’autres, pour permettre la réussite. Notre objectif est de faire en sorte que les jeunes n’hésitent plus à contacter nos services pour qu’on les aide à réaliser leur projet. Puissance 4 pour le complexe raquettes de la Licorne ! La Ville lance ces jours-ci la consultation d’entreprises pour la rénovation du complexe de sports de raquettes de la Licorne. Un projet ambitieux de 7,2 millions d’euros, qui permettra de proposer 4 terrains pour chacune des 4 disciplines pratiquées par le TSBD. «En retrouvant des articles de presse, je me suis rendu compte que cette rénovation est évoquée depuis 2006 ! », indique François Leleu, président du TSBD, principal utilisateur du complexe raquettes du stade de la Licorne à Malo-les-Bains. Erigé dans les années 1970, le hangar du front de mer est aujourd’hui en toute fin de vie. Patrice Vergriete s’y était engagé : plus qu’une rénovation, c’est finalement une refondation complète du site qui, à terme, verra le jour au stade de la Licorne ! L’objectif : réaliser un équipement unique sur le territoire communautaire, qui présente 4 courts pour chacune des 4 disciplines de raquettes que sont le tennis, le squash, le badminton et le padel tennis, en pleine explosion aujourd’hui à Dunkerque comme dans tout l’Hexagone. Le futur complexe sera également doté d’un club-house central avec vue sur les quatre univers. La Ville a lancé fin janvier la consultation d’entreprises pour la désignation d’un maître d’oeuvre au printemps. Dans la foulée, des travaux préliminaires vont démarrer avec le déplacement d’une porte de secours, des raccordements électriques, l’adaptation des alarmes… Au printemps prochain, le déplacement du bungalow existant sera opéré, avant la démolition des vestiaires, du club-house et du logement du concierge. La rénovation proprement dite, elle, devrait débuter fin 2022, avec la réhabilitation des structures conservées et surtout la construction des locaux supplémentaires : un club-house et une salle de padel. La fin du chantier est programmée en 2024. Parole d’élu Frédéric Vanhille, adjoint aux sports Les travaux vont démarrer dès ce printemps 2021 ; une priorité du mandat ? La rénovation du site raquettes de la Licorne était un engagement de Patrice Vergriete de longue date. Dès le mandat précédent. Mais il a fallu d’abord gérer le football puis le hockey-sur-gazon. Et donc aujourd’hui, le temps est venu d’entamer cette partie du site. Le TSBD, principal utilisateur, s’est montré d’ailleurs d’une patience absolue. Mais aujourd’hui, l’infrastructure s’est fortement dégradée et il est temps d’agir. Ce futur complexe raquettes se veut unique dans l’agglomération… En effet, avec 4 terrains pour chaque discipline, ce projet devrait permettre de répondre à la demande du club et de ses 600 usagers, mais pas seulement. Les scolaires seront également accueillis, tout comme les Dunkerquois inscrits au Sport Pass ou au sport santé sur ordonnance par exemple. Car si la municipalité investit 7,2 millions d’euros dans ce projet, c’est évidemment pour qu’il profite au plus grand nombre. Un projet dont la réalisation va s’étaler sur la majeure partie du mandat… C’est un dossier qui ne devrait s’achever qu’en 2024. On pourrait faire plus vite, mais en paralysant toutes les activités. Alors nous procéderons par tranches successives de déconstructions et de reconstructions, en maintenant les pratiques sportives. Tout sera remis aux normes, surfaces de jeu, toitures, isolation, vestiaires… et des parties neuves seront ajoutées ! Le nouveau foyer d’hébergement d’urgence est sur les rails ! Financé par l’Etat et la Communauté urbaine, le Foyer logement intercommunal d’urgence (FLIU) accueille des hommes seuls, sans domicile fixe, après orientation par la Coordination accueil et orientation (CAO Flandres). Ouvert toute l’année, de 18 h à 7 h 30, 2 bis quai de Mardyck, il propose 22 places d’hébergement gratuites, un repas chaud et un petit déjeuner servis avec le concours de la banque alimentaire, ainsi qu’un service de lingerie. Propriétaire du bâtiment, la CUD a décidé, en décembre dernier, de confier sa réhabilitation complète et son extension à la Ville afin d’offrir, en 2023, un accueil plus adapté de 25 chambres individuelles avec sanitaires intégrés. Le FLIU, géré par Soliha Flandres, a d’ores et déjà été transféré dans un autre bâtiment, situé 4 rue du Pont de Fer, à proximité de la gare. Quant aux études, elles viennent d’être lancées en prélude aux travaux programmés pour l’essentiel en 2022. En 2019, le FLIU a hébergé 261 personnes sans domicile fixe pour un total de 7 314 nuitées. Il a servi, pour la même période, 4 353 repas et 6 046 petits déjeuners. Si plus des deux tiers des personnes reçues sont âgées de 26 à 55 ans, les 18-25 ans, en nombre croissant, représentent 23 % des usagers du foyer. Rappelons que le FLIU est une des deux structures d’hébergement pour hommes seuls du Dunkerquois avec le local grand froid (24 lits) ouvert, quant à lui, uniquement de décembre à mars, au rond-point Schumann à l’entrée du Port Est. L’avenue des Bains rénovée d’ici l’été Le chantier de rénovation de l’avenue des Bains vient d’être lancé par la Communauté urbaine entre la place de la Victoire et la rue du 110e RI. Il se poursuivra jusqu’à la mijuin avec le maintien d’un sens de circulation dans la direction Dunkerque-Malo-les- Bains. Outre la réfection de la chaussée qui sera réduite par la suppression de la bande centrale, il est également prévu de planter des arbres en alternance avec les places de stationnement. Une piste cyclable, séparée des trottoirs, sera également aménagée de chaque côté de la chaussée, tandis que les intersections seront matérialisées par des trottoirs traversants qui laisseront la priorité aux cyclistes et aux piétons. La Ville installera, pour sa part, 14 candélabres et cinq corbeilles avec éteignoirs pour les mégots de cigarettes. Les pavés, recouverts par l’actuel bitume, seront quant eux récupérés puis reconfigurés afin d’être disposés sur les futurs espaces situés entre les arbres, les places de stationnement et les pistes cyclables. Un port prêt à accueillir des entrepôts et une nouvelle génération d’industries ! La crise sanitaire et le Brexit sont passés par là : le trafic du port de Dunkerque a diminué de 14 % l’an dernier pour atteindre les 45,2 millions de tonnes. Mais les projets logistiques et industriels se sont poursuivis et les perspectives sont excellentes pour cette année 2021 et au-delà. Le port, et avec lui toute l’agglomération dunkerquoise, peuvent s’appuyer sur un nouveau record de conteneurs - 463 000 « boîtes » - traités l’an dernier au terminal des Flandres, ce qui porte à 130 % la progression enregistrée au cours de la dernière décennie ! L’enjeu est de taille lorsque l’on sait que 1 000 conteneurs supplémentaires représentent à eux-seuls la création de six emplois sur les quais et dans les entrepôts. C’est pourquoi 10 millions d’euros seront investis cette année par le Grand Port Maritime et ses partenaires (1) pour la réalisation de la seconde phase de la zone Grandes Industries (ZGI), et l’amélioration de l’accès routier à la zone Dunkerque Logistique International Sud qui accueillera son premier entrepôt de 43 000 m2, tandis que le dossier de création d’une deuxième unité de stockage de 20 000 m2 entrera dans la phase d’instruction administrative. Autant de projets qui devraient contribuer à la création de quelque 550 emplois sur le Dunkerquois. De chantiers, il en sera encore question avec le doublement des terre-pleins du terminal à conteneurs afin de pouvoir charger simultanément quatre trains de conteneurs et de remorques non accompagnées vers toute la France et au-delà le Nord de l’Italie ou encore avec l’extension, prévue en fin d’année, de l’entrepôt Conhexa dédié à la logistique des fruits et légumes au Port Ouest, mais également avec le lancement, ces prochains mois, de la construction de l’usine Clarebout (350 emplois directs). Dunkerque est également prêt à accueillir les industries de nouvelle génération qu’il s’agisse d’Indachlor (40 emplois), spécialiste du recyclage de résidus chlorés et adepte de l’économie circulaire, qui vient d’ouvrir son unité de production au Port Ouest ou de SNF Flocryl (160 emplois), leader mondial de la chimie de l’eau, dont le chantier de construction débutera ces prochains mois pour une mise en service programmée début 2024. À moyen terme, c’est H2V Industry qui mettra en service, en 2023, une usine de production d’hydrogène vert qui contribuera, entre autres, à proposer une solution supplémentaire aux industriels dunkerquois engagés dans la décarbonation de leur activité, tandis que le parc éolien offshore confortera, à l’horizon 2027, la position de Dunkerque en qualité de première plateforme énergétique d’Europe. Il créera donc des emplois pour sa maintenance, mais aussi dans l’ensemble du tissu industriel dunkerquois connecté à une filière d’avenir. En attendant, les entreprises de transport et les industriels sont de plus en plus nombreux à choisir le GNL (gaz naturel liquéfié) comme carburant ou énergie alternative. Une solution qui diminue les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxyde d’azote (NOX) et réduit considérablement la pollution de l’air en éliminant la quasi-totalité des émissions de particules et de soufre. Et cette énergie, beaucoup plus propre, ils la trouvent à leurs portes grâce au terminal méthanier ! Une usine de production d’hydrogène vert en 2023 Leader mondial de la transition énergétique, la société H2V Industry compte mettre en service en 2023 une usine de production d’hydrogène vert sur un terrain de 12 hectares au Port Ouest. Elle contribuera à la création de 70 emplois directs (électromécaniciens, automaticiens et personnels administratifs) et 100 emplois indirects. « Nous fabriquerons de l’hydrogène, par électrolyse de l’eau, à partir d’électricité issue d’énergie renouvelable que nous mélangerons au gaz naturel pour offrir une énergie non polluante. En effet, contrairement à l’hydrogène produit à partir d’hydrocarbures, notre production ne génèrera pas de gaz à effet de serre, tout en présentant une empreinte carbone nulle. Elle sera directement utilisable dans l’industrie, dans le réseau de gaz de ville mais aussi, à plus long terme, comme combustible pour les piles à combustibles des camions, des trains et des navires », résume Benoît Vantourout, directeur du développement. La matière première électrique sera puisée directement dans le réseau RTE et le produit fini sera tout aussi directement injecté dans le réseau GRT gaz, ce qui évitera de générer un trafic de camions. 240 millions d’euros seront investis dans cette usine H2V59 qui produira annuellement 28 000 tonnes d’hydrogène. Les travaux de construction devraient débuter l’an prochain avec déjà une centaine d’ouvriers et techniciens mobilisés sur le chantier.