D’ouest en est, la digue de Mer se métamorphose La reconquête du front de mer s’accélère à Malo-les-Bains. Alors que la Reine des plages prépare activement sa saison estivale, la Communauté urbaine poursuit la rénovation de la digue engagée dès 2017. Tour d’horizon des derniers aménagements en cours. Conforter la station balnéaire en tant que destination tendance, appréciée des Dunkerquois comme des touristes, et adaptée à tous les usages, voilà l’enjeu de la municipalité pour les années à venir. Pas à pas, c’est une fabuleuse métamorphose qui s’opère ainsi sur le front de mer. Érigé en front de mer sur quatre étages, le Radisson Blu Hôtel & Resort Malo-les- Bains affiche un look rétro qui rappelle les villas malouines de la Belle Époque et les premiers bains de mer. Alors que le chantier mené par le groupe Pichet se poursuit à l’intérieur du bâtiment, ainsi qu’à l’arrière avec la création des 129 logements de standing Dunéa, la Communauté urbaine vient d’achever une partie des travaux de voirie de la rue de la Plage. L’ensemble de la chaussée et des trottoirs a été refait dans un esprit balnéaire. Non loin de là, la rue Marcel- Sailly va également profiter d’une réfection totale jusqu’au 30 juin. Délimitée par une haie basse, une voie verte reliant le Pont Lefol au mémorial de la digue des Alliés sera notamment créée pour les cyclistes. En construction depuis la mi-mars, le nouveau poste de secours de la digue des Alliés s’élèvera au-dessus de la plage. Il sera doté au rez-de-chaussée d’un espace de stockage pour contenir le matériel des sauveteurs en mer, de leurs vestiaires, d’un accueil et d’une infirmerie. Il disposera également d’une vigie à l’étage, afin d’assurer la surveillance des baigneurs. Signal fort donné à l’entrée de la plage, le nouveau poste de secours sera opérationnel dès la mi-juillet. D’ici là, un espace modulaire permettra aux sauveteurs en mer d’assurer leur mission dans les meilleures conditions. À l’image du chantier mené à l’ouest, la partie est de la digue de Mer bénéficie actuellement d’un sérieux coup de jeune entre le poste de secours de la Licorne et la rue du Méridien. L’ensemble de l’espace de la promenade et de la chaussée est refait avec un dallage couleur sable moucheté côté mer et un pavage de petite dimension du côté des habitations. D’ici la fin du mois de juin, des poches de stationnement seront créées pour les véhicules et matérialisées au sol. Enfin, la Ville installera de nouveaux mâts d’éclairage public ainsi que des poubelles et des bancs au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Afin de permettre à tous de profiter de l’accès à la mer durant les vacances d’été, le chantier sera interrompu dès la fin du mois de juin pour reprendre en septembre. La plage des Alliés, un espace balnéaire et naturel exceptionnel ! Située entre la passerelle du Grand Large et la jetée Est, la plage des Alliés a bénéficié, ces dernières années, de plusieurs opérations de ré-ensablement qui, tout en protégeant la digue par un seyant cordon dunaire, ont généré un intérêt écologique tout particulier. En effet, plusieurs espèces animales ont investi les lieux, à l’image du grand Gravelot, un oiseau limicole qui a niché au printemps dernier sur la laisse de mer ou encore les phoques, qui s’y reposent toujours plus nombreux. C’est pourquoi, il est important de ne pas déranger ces animaux et de ne pas les effrayer. Une dizaine d’espèces végétales apprécient également ce bel espace, telle la soude, une plante typique de bord de mer qui se fait rare partout, sauf à Dunkerque ! La digue aux piétons Pour garantir le confort et la sécurité des piétons et des cyclistes, la Ville a mis en oeuvre les règles de circulation applicables sur le front de mer en moyenne saison. Jusqu’au 11 juin, la digue est fermée à la circulation automobile du lundi au jeudi de 14 h à 19 h, le vendredi de 14 h à minuit, les samedis, dimanches et jours fériés de 11 h à minuit, ainsi que toutes les nuits de minuit à 6 h du matin. Circuler à vélo sur le front de mer La circulation des cycles est réglementée sur la digue. Trois zones sont à distinguer : entre la passerelle du Frac et la rue Duhan, les vélos, dont la vitesse ne peut excéder 6 km/h, peuvent cohabiter avec les piétons en roulant au pas ; entre la rue Duhan et la rue de la Licorne, conformément à l’arrêté du règlement général, la circulation des cycles est interdite sur la partie carrelée de la digue. Les vélos doivent circuler sur la chaussée qui est une zone de rencontre où le piéton est prioritaire ; enfin, entre la rue de la Licorne et l’avenue Guillain, les cyclistes doivent emprunter la piste cyclable. Les animaux à la plage L’accès à la plage est interdit aux chiens, même tenus en laisse, entre le 1er avril et le 31 octobre, sauf sur la partie de la plage située entre les postes de secours du Grand Pavois et de Malo-Terminus. Bien évidemment, cette disposition ne s’applique pas aux chiens reconnus guides d’aveugles ou d’assistance Les terrasses fleurissent sur le sable ! Siroter un verre face à la mer, les pieds dans le sable, on en rêve tous ! Afin d’anticiper la réouverture des commerces du front de mer, la Ville a autorisé dès la mi-avril le montage des terrasses sur le sable. Ainsi, les bars et restaurants de la plage pourront se remettre immédiatement au travail dès que la situation sanitaire le permettra. Cette année, 15 établissements ont pris leurs quartiers sur le sable. Un centre-ville toujours plus dynamique… Ca bouge dans le quartier de la Gare avec l’arrivée programmée du siège dunkerquois de Partenord Habitat et d’un pôle de santé, tandis que le coup d’envoi vient d’être donné pour la concrétisation d’un projet associant commerces et bureaux à proximité du Pôle Marine. Quant à l’îlot Nicodème, il s’apprête à vivre sa dernière opération de déconstruction en prélude à la création de 150 logements et de plusieurs commerces, à quelques encablures de la place du Minck. Le chantier de construction d’un programme bureaux-hôt e l - commerces vient d’être lancé sur l’ancien parking « Marine 2 », près du Pôle Marine, pour une mise en service prévue au second semestre 2022. Co-promoteurs de cette opération, Spie Batignolles Immobilier (groupe Spie Batignolles) et la société d’économie mixte S3D construiront plusieurs bâtiments : un hôtel Mercure « 4 étoiles » de 89 chambres qui deviendra la propriété de François et Marc Ducrocq, déjà présents à Dunkerque avec l’enseigne Ibis Hôtel, un restaurant « diner américain » Memphis de 130 couverts porté par le Dunkerquois Thierry Ditilyeu, un restaurant de 100 couverts côté bassin de la Marine, un magasin de matériels fitness et de compléments alimentaires « Fitness Boutique », un autre commerce de 330 m2, ainsi qu’un immeuble de bureaux de 5 750 m2 sur 5 étages. Ces constructions feront la part belle à la lumière naturelle et proposeront de jolies vues sur le port de plaisance. Abritée du vent, la partie centrale de ce vaste îlot, est conçue comme un patio agrémenté de plantations en pleine terre, tandis qu’un second parvis sera aménagé à l’angle de la rue du Magasin Général et de la voirie qui conduit au « Princess Elizabeth ». Il marquera un lien avec le pôle multimodal de la gare tout proche et recouvrira un parking souterrain d’environ 85 places réservées aux usagers des lieux. Initié par la Communauté urbaine, ce programme devrait générer la création d’une cinquantaine d’emplois directs. Il assurera également une continuité en termes de mobilité piétonne et d’offres commerciales entre le centre-ville, le Pôle Marine et le Môle 1, où la patinoire a pris ses quartiers, tout en constituant le premier maillon du pôle tertiaire voulu par la municipalité autour de la gare. Marc et François Ducrocq, propriétaires et exploitants du futur hôtel Mercure Il y a longtemps que nous souhaitions ouvrir un second hôtel à Dunkerque et ce programme du quai de Leith constitue une formidable opportunité. Le site est au carrefour de la gare TGV, du centre-ville et de la chaussée des Darses qui mène au port industriel, car nous visons une clientèle 2/3 affaires et 1/3 loisirs. Nous sommes optimistes, malgré la crise sanitaire, tant les perspectives de développement économique s’annoncent excellentes à Dunkerque ! Thierry Ditilyeu, gérant du futur restaurant Memphis Pour un restaurant, être à deux pas de la gare, des cinémas, du centre-ville et de la patinoire, c’est une chance inouïe. Notre détermination n’a pas été entamée par la crise sanitaire, car c’est un beau projet situé dans un bel endroit. Notre restaurant « Memphis » de 140 couverts sera, je l’espère, un succès avec un service à table dans une ambiance américaine des années 1950-1960. Et en plus, il contribuera à créer une vingtaine d’emplois correspondant à 15 équivalents temps plein ! Partenord Habitat investit la place de la Gare ! La quarantaine de salariés de la direction territoriale de Pa r t e n o rd Habitat emménagera, au début d’année prochaine, dans les anciens locaux Sofresid, 17 place de la Gare. L’immeuble de 4 étages est en cours de réhabilitation, tant à l’intérieur qu’en façade pour accueillir le public dans les meilleures conditions. Voilà une arrivée dans le quartier de la gare qui consolide la vocation tertiaire du secteur, après l’ouverture de La Turbine-Maison de l’Entrepreneuriat dans l’ancien bâtiment Dépoland et avant le programme immobilier du quai de Leith en phase de lancement. Citadelle : du nouveau en entrée de ville Au débouché de la chaussée des Darses, le site de l’ancien ISTAA va accueillir un nouveau bâtiment qui participera à la transformation de la Citadelle. Dans ce quartier où les nouvelles constructions du groupe Pichet feront face à l’Université et où l’ilot CCI va être réaménagé dans les années à venir, ADOMA, bailleur social, va construire 70 logements (avec un local commercial en rez-de-chaussée). En cohérence avec d’autres projets du secteur, une architecture nordique a été retenue pour une rénovation totale de cette entrée de ville. Dernière déconstruction rue du Leughenaer pour le futur îlot Nicodème Environ 150 logements et plus de 1 000 m2 de surfaces commerciales et de services seront construits, d’ici 2024, sur l’îlot Nicodème, à proximité de la place du Minck. Mais avant de faire du neuf, il faut libérer les terrains des anciens bâtiments. Après deux premières opérations de déconstruction menées quai des Américains et rue des Bazennes, c’est au tour de l’ancien magasin Lidl et de la pharmacie de disparaître du paysage, rue du Leughenaer, avec des travaux programmés jusqu’à la fin juin. Quant au premier chantier de construction, il devrait commencer au début de l’année prochaine, quai des Américains. Il s’agit d’un programme de 101 appartements (52 T2, 40 T3, 4 T4 et 5 T5) proposés soit en accession par Kaufman & Broad, soit en location sociale par Partenord Habitat. On y trouvera également un rez-de-chaussée de 400 m2 de surfaces commerciales et de services. La commercialisation sur plan de cet immeuble par le promoteur Kaufman & Broad débutera en juin avec une livraison des premiers logements prévue fin 2023. Kaufman & Broad, Julien Braat. tél. 06 82 16 63 06. SPAD, tél. 03 28 63 84 10. Un Pôle santé dans l’ancien buffet de la gare Un pôle santé pluridiscipli¬naire ouvrira ses portes à l’automne 2022, sur deux étages, dans les locaux de l’ancien buffet de la gare. Il accueillera trois cabinets de médecins gé¬néralistes ouverts 6 jours sur 7 de 8 h à 22 h, un laboratoire de prélèvements, une offre den¬taire, de l’imagerie, un centre ophtalmologique, un cabinet de sage-femme et un espace de prévention santé, sans oublier la présence d’infirmières et de kinésithérapeutes. La SNCF assurera la rénovation extérieure du bâtiment, tandis que le réseau Sagéo, promoteur du projet, réalisera les aménage¬ments intérieurs. Fort-Aventures rouvre ses portes ! C’est une véritable bouffée d’oxygène pour les familles ! Dès le 19 mai, la base de loisirs Fort-Aventures profitera du déconfinement annoncé par le gouvernement pour rouvrir ses portes, au Fort de Petite-Synthe ! Les mercredi, samedi et dimanche, le public sera accueilli de 14 h à 18 h. Sur place, trois parcours d’accrobranche, une zone de filets suspendus ainsi que la Tour et ses attractions vous attendent*. Des retrouvailles en famille ou entre amis, et dans un cadre naturel propice à la détente et aux loisirs ! Notez que l’espace de mini-restauration mis en place l’an dernier par la société Dk Park sera étoffé dès le printemps. Outre boissons et rafraichissements, le public pourra trouver de quoi assouvir de petites faims, sucrées comme salées. Ce snack sera ouvert les mercredi, samedi et dimanche, aux mêmes horaires que les différentes attractions de Fort-Aventures. *Réservations possibles sur le site www.fortaventures-dunkerque.fr ou par téléphone au 07 79 43 42 06 ou au 03 61 44 81 21. Port du masque obligatoire au sol. 12 oeuvres d’art s’affichent sur les bus urbains Alors que la crise sanitaire maintient fermées les portes des musées, DK’Bus et le musée des Beaux-Arts se sont associés pour une opération originale : exposer douze oeuvres du musée sur les parois des autobus qui sillonnent l’agglomération. « Depuis plus d’un an, notre rapport à la culture et notamment aux musées et aux oeuvres d’art est fortement impacté par la crise sanitaire, rappelle Patrice Vergriete. J’ai demandé aux équipes de DK Bus et des musées de Dunkerque d’imaginer ensemble un nouveau moyen de diffusion artistique au sein de l’espace public. Par cette initiative, nous voulons témoigner de notre solidarité avec les acteurs culturels, mais aussi rendre l’art accessible au plus grand nombre et valoriser les collections des musées dunkerquois.».Un tableau vous a tapé dans l’oeil ? Découvrez son histoire sur les panneaux électroniques des bus et sur le site Internet des musées : www.musees-dunkerque.eu Donnez votre sang au Pôle Marine dès le 17 mai La Maison du don du sang déménage ! Elle quitte ses locaux de l’ancien hôpital pour rejoindre, lundi 17 mai, le Pôle Marine, en coeur de ville. Vous pourrez ainsi faire un don avec vue sur le bassin de la Marine, les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 18 h, le jeudi de 11 h à 19 h et le samedi de 8 h à 13 h. En donnant une heure de votre temps, vous pourrez ainsi sauver trois vies ! Pour effectuer un don du sang, il faut se sentir en bonne santé, être âgé de 18 à 70 ans (65 ans pour les dons de plasma), peser au moins 50 kg et se munir d’une pièce d’identité. Vous pouvez prendre rendez-vous dès à présent sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr ou au 03 28 54 23 94. La Sirène vous donne rendez-vous au bassin de la Marine Voilà plus de 30 ans, le sculpteur lillois Léopold Franckowiak créait une bouée unique au monde, comme « un rendez-vous amoureux en mer » fixé en rade de Dunkerque. Pari gagné : la Sirène a immédiatement conquis les coeurs des marins, pêcheurs et plaisanciers qui croisent au large. Plusieurs fois, avec la complicité du vent, la Sirène a arraché sa chaîne pour s’offrir une petite fugue au gré des courants. Elle a toujours été retrouvée et remise en place jusqu’à cette funeste tempête qui l’a brisée en deux en 2005. Dunkerque sans sa sirène ? Impensable. Un collectif de passionnés s’est créé, et l’artiste a conçu un second modèle, un peu plus grand et plus séduisant que jamais ! Chaque hiver, la Communauté urbaine permet que la Sirène soit ramenée dans un entrepôt des Phares et Balises afin de la protéger des intempéries. Son restaurateur David Godin, par ailleurs professeur d’EPS et sauveteur en mer (voir portrait page 30), profite de ce moment à terre pour lui refaire une beauté en réparant les dommages causés par le sel, le soleil et les goélands. Après un hivernage particulièrement long en raison du confinement, Patrice Vergriete, maire, a souhaité que la Sirène soit exposée aux yeux de tous pour la première fois depuis 2005. Avant sa remise à l’eau en mer, elle prendra donc un bain du 11 mai (sous réserve des conditions météorolo-giques) au 25 juin au centre du bassin de la Marine. Une occasion unique, pour qui ne va pas en mer, de découvrir son histoire et de la contempler droit dans les yeux ! DK Job on line, le salon virtuel de l’alternance Contexte sanitaire oblige, c’est une nouvelle fois en ligne que se tiendra le salon DK Job Alternance. Organisé par la Ville et Entreprendre Ensemble, ce grand rendez-vous de l’alternance du Dunkerquois permet de réunir les entreprises, centres de formation et acteurs de l’emploi du territoire. Programmé le mercredi 19 mai de 9 h 30 à 17 h 30, cette nouvelle édition accueillera les visiteurs - qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, enseignants, en recherche d’emploi ou en reconversion - autour de stands virtuels. Cette année, outre des offres de stage et d’emplois, le public pourra postuler à des jobs saisonniers et dialoguer avec les futures entreprises qui s’implanteront à Dunkerque dans les mois à venir. Inscrivez-vous en ligne sur : https://eedk.mon-salon-virtuel.fr/ Clôture des listes électorales le 14 mai Les élections départementales et régionales ont été reportées aux dimanches 20 et 27 juin prochains. La date de clôture des inscriptions sur les listes électorales est désormais fixée au vendredi 14 mai à minuit : profitez de ce délai supplémentaire pour vous inscrire ! Si vous êtes un citoyen français âgé de 18 ans ou plus, et jouissez de vos droits civiques, vous pouvez vous inscrire au service état civil à l’hôtel de ville ou dans votre mairie de quartier, ou encore sur le site servicepublic.fr. Il vous faudra fournir une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité ainsi qu’un justificatif de domicile datant de moins de trois mois. Tél. 03 28 59 12 34 À la Porte d’eau, une cour d’école totalement innovante ! Cour résiliente, cour du futur… la Ville de Dunkerque innove en matière d’éducation et de sensibilisation à la biodiversité, avec la rénovation de la cour d’école de la Porte d’eau. L’enjeu est de penser la cour de récréation autrement, pour en faire un lieu d’apprentissage hors norme. Pour mieux comprendre les règles de vie sociale, comme celles qui gouvernent la nature. Une cour plus verte, plus ludique, plus artistique, plus inclusive. Donc plus humaine et plus intelligente ! C’est sur les bancs de l’école que chacun de nous se construit en grande partie. Alors, si la cour de récré n’était pas seulement l’occasion de souffler ? Si elle permettait aux enfants de prolonger leurs apprentissages tout en respectant leur personnalité et en répondant à leurs aspirations naissantes ? Au groupe scolaire de la Porte d’eau, la Ville de Dunkerque fait le pari audacieux d’un espace innovant, qui change les pratiques pour faire évoluer les mentalités : pour de futurs adultes plus en harmonie avec eux-mêmes et avec leur environnement. Une seule cour, une multitude d’usages Le monde d’après ? C’est maintenant qu’il commence ! Et dès la rentrée prochaine à la Porte d’eau. En lieu et place des deux cours très minérales, d’élémentaire et de maternelle, aujourd’hui juxtaposées et séparées par un bloc sanitaire hors d’âge, c’est une cour encore unique en son genre qui va voir le jour dès cet été ! Une cour pour tous, non genrée et inclusive : accessible à tous, la cour du futur proposera différents coins et recoins pour que chaque enfant, fille comme garçon, puisse y pratiquer son activité préférée, jouer au ballon, faire des explorations dans la terre, bavarder, dessiner… Proche de la nature : pour le bien-être et le développement de l’enfant, pour faire face aux enjeux climatiques, favoriser la biodiversité en ville, sensibiliser au développement durable, la cour sera dotée de bacs de plantations, de nombreux espaces nature, d’une mini-forêt avec des arbres fruitiers notamment. Pour apprendre dehors : au-delà des temps de récréation, la cour de la porte d’eau se veut une véritable extension des salles de classe, pour apprendre de façon détendue et éveiller les enfants au monde qui les entoure. On y trouvera ainsi un amphithéâtre, des modules pédagogiques ou encore une cabane à livres. Créative et artistique : pour aider les enfants à se sentir libres de s’exprimer et à prendre confiance en eux, comme pour favoriser les interactions et les coopérations. Plusieurs murs d’expression seront ainsi implantés, tout comme l’adaptation d’une oeuvre d’art. Active, sportive et ludique : pour stimuler l’exercice physique et la motricité. Dans la cour il sera possible de grimper, sauter, courir, se balancer, se dépenser… Les mâts des toiles tendues serviront de supports à des arceaux et cibles, pour des jeux de balle et ballon. Calme et reposante : une cour pour se reposer aussi évidemment, s’allonger, lire, se détendre, s’abriter... Outre les cabanes adaptées aux maternelles et aux élémentaires, la cour sera scandée par des toiles tendues et préaux ombragés. Pour voir et comprendre les principes du développement durable : des aménagements et installations permettant de sensibiliser et de familiariser les enfants aux notions du développement durable seront présents dans la cour de la Porte d’eau, outils et méthodes innovantes au service du projet pédagogique de l’école. Les enfants découvriront des nichoirs, des hôtels à insectes, un composteur... Evolutive et dynamique : la cour du futur se veut aussi modulable, capable de se réinventer au rythme des saisons et de s’adapter aux différents temps et évènements rythmant l’année scolaire. Les préaux par exemple seront ombragés et étendus par des pergolas pour être aussi utiles l’été que l’hiver. Programmés dès le 7 juillet, les travaux s’effectueront durant l’été pour une mise en service dès la prochaine rentrée scolaire ! Evidemment, les plantations ne seront réalisées qu’à l’automne : là encore pour coller au principe de résilience urbaine et profiter de la saison la plus propice, en économisant l’eau et garantissant ainsi la bonne mise en terre des végétaux. Parole d’élu Laurent Mazouni, adjoint à la transition écologique et la résilience urbaine Comment cette cour du futur a-t-elle été imaginée ? Ce projet est totalement co-construit et c’est là aussi un des aspects innovants ! La Ville a multiplié les propositions avec les enseignants, les parents et les élèves. Co-construction en amont, mais également demain pour faire vivre le projet pédagogique. La Ville sera aux côtés des enseignants, notamment autour de la notion de développement durable. Plus que jamais l’enfant semble avoir été mis au coeur du projet… Exactement ! C’est une cour d’éveil : pour que les enfants prennent confiance en eux, sans stigmatisation aucune, pour casser les barrières, libérer les personnalités et les talents ! Une cour d’éveil aussi au monde qui les entoure. Et ces nouvelles formes de pédagogie tendent à respecter chacun, quel qu’il soit, en incitant les élèves à respecter leur environnement. Outre le groupe scolaire de la Porte d’eau, d’autres cours de ce type sont-elles en projet ? Il y aura aussi une cour résiliente au sein du futur établissement innovant du Banc Vert. La Porte d’eau se veut un laboratoire, un observatoire, pour essaimer ensuite dans d’autres quartiers, en tenant compte d’éventuels ajustements. Il faut aussi noter que ce type de cour a vocation à s’ouvrir, en dehors des périodes scolaires, à d’autres publics. La Ville travaille aujourd’hui à ces usages nouveaux qui permettront demain de bénéficier au plus grand nombre. Tous mobilisés pour aider les jeunes en difficulté ! La crise sanitaire a lourdement touché les jeunes, et en particulier les étudiants. Elle a grandement perturbé le suivi des cours et entraîné des difficultés économiques et sociales pour nombre d’entre eux, privés des « petits boulots » qui mettent du beurre dans les épinards. Les trois antennes de proximité du Centre communal d’action sociale (CCAS) ont accueilli de manière personnalisée, en partenariat avec les services de l’ULCO, nombre d’étudiants en difficulté, qu’ils soient autonomes ou hébergés en famille. Outre le fait d’assurer un accompagne¬ment dans les démarches administra¬tives susceptibles d’améliorer le quotidien, le CCAS a délivré des chèques alimentaires et octroyé des aides financières, allant de 200 € à 1 500 €, pour les frais liés aux études dans le cadre du dispositif Parcours de Réussite. Il a également orienté certains étu¬diants vers son restaurant social qui sert des repas chauds trois jours par semaine à la Maison d’Animation Séniors, rue du Maréchal French, et vers l’épicerie solidaire Tabgha située en Basse Ville. Outre le CCAS, plusieurs associations dunkerquoises se sont mobilisées, dès février-mars, pour fournir des repas et des produits d’hygiène aux jeunes démunis, avec le soutien de la Ville, de la Communauté urbaine et de nombreux commerçants solidaires. Des distributions alimentaires et de produits d’hygiène « Humains et Terre » sert ainsi en moyenne 200 repas chauds, chaque samedi, à la salle polyvalente des Glacis, avec le concours de l’association de commerçants Renaissance qui cuisine les plats sur place. L’association des Amis de Jacques Bialski (AJB), Main dans la main, l’Association d’entraide, de soutien et d’accompagnement des étudiants de l’ULCO (AESAEU) et l’Association nationale des épiceries solidaires sont elles-aussi sur la brèche, tant pour la distribution de denrées alimentaires que de produits d’hygiène ; une aide bienvenue pour les étudiants, puisqu’elle vient en complément des repas froids à 1 € ou gratuits pour certains, livrés en semaine, le midi, dans le restaurant universitaire du CROUS de Dunkerque. Le CROUS qui intervient également en délivrant des aides financières pour le paiement des loyers et l’alimentation. La santé, l’autre priorité L’Espace Santé du Littoral a mis en place, dès septembre, des consultations psychologiques gratuites pour les jeunes et leurs parents, et ce en étroite collaboration avec le Centre hospitalier et l’Etablissement public de Santé mentale (EPSM). Trois permanences sont ainsi assurées rue Saint-Gilles, à la Mission Jeunesse en centre-ville et à Entreprendre ensemble, rue des Chantiers de France (inscriptions au 03 28 27 97 34). L’Espace Santé du Littoral est également présent lors des d i s t r i b u t i o n s a l i m e n t a i r e s hebdomadaires à la salle polyvalente des Glacis en accompagnant les jeunes dans des démarches spécifiques - consultations médicales, dentaires, carte Vitale…-, tout en assurant des prises de rendez-vous pour des c o n s u l t a t i o n s d i é t é t i q u e s , gynécologiques et arrêt du tabac proposées dans ses locaux de la rue Saint-Gilles. CCAS. Tél. 03 28 26 25 11 (Malo/ Rosendaël), 03 28 58 87 17 (Dunkerque- Centre) ,03 28 29 28 59 (Petite-Synthe). Parole d’élu Rémy Becuwe, conseiller spécial auprès du maire en charge de la jeunesse et de l’enseignement supérieur Quel est votre sentiment face aux difficultés rencontrées par les jeunes lors de cette crise sanitaire ? C’est un sentiment mitigé fait de tristesse, mais aussi de fierté. Tristesse, parce que la jeunesse paie un prix élevé à la pandémie, que ce soit en termes de difficultés pour suivre les études ou de contraintes économiques dues à la raréfaction des jobs étudiants. Fierté aussi de voir le territoire se mobiliser comme un seul homme, autour de la Ville et de la CUD, pour mener des actions de solidarité. La Mission Jeunesse de la Ville est en première ligne dans cette mobilisation… Près de 400 jeunes ont été suivis et aidés par la Mission Jeunesse au cours de ces derniers mois. La Mission Jeunesse a fait face à l’urgence, tout en poursuivant son action au long cours dans le cadre du parcours de réussite, grâce auquel chaque jeune inscrit est accompagné dans son projet d’études puis d’insertion professionnelle. Cette relation privilégiée nous a permis d’anticiper, en créant, par exemple, des permanences de soutien psychologique. Comment faire pour mieux entendre la parole des jeunes ? Nous allons lancer, à la rentrée de septembre, les Assises de la Jeunesse avec un temps fort programmé en décembre. L’objectif est de donner la parole à tous les jeunes afin d’adapter notre politique au plus près de leurs besoins. Beaucoup d’entre eux, par exemple, ne savent pas que des aides leur sont accessibles. Mais au-delà de ce volet social, il s’agira aussi de mettre en avant l’incroyable créativité et l’esprit d’initiative de certains qui méritent d’être connus de tous. Un stage ou un emploi avec Entreprendre ensemble L’association Entreprendre ensemble va à la rencontre des étudiants lors des distributions alimentaires afin de trouver avec eux des solutions pour la réalisation des indispensables stages en entreprise et la recherche de « petits boulots » pour financer les études. Plus globalement, Entreprendre ensemble tient des permanences tous les lundis matin dans ses locaux de la rue des Chantiers de France pour donner les informations essentielles sur les métiers et les compétences recherchées par les recruteurs dunkerquois dans le cadre de son dispositif DKlic pour l’emploi. Tél. 03 28 22 64 00. Inscriptions sur ledklicpourlemploi@eedk.fr L’ULCO à l’écoute des étudiants L’Université du Littoral-Côte d’Opale (ULCO) a mobilisé son Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes pour apporter des aides financières à ses étudiants les plus en difficulté, via ses assistantes sociales. Une aide psychologique a également été apportée par son service de santé, couplée à l’organisation d’ateliers de sophrologie et de gestion du stress. L’ULCO a par ailleurs créé des emplois étudiants pour assurer la mise en oeuvre de ses dispositifs de soutien et apporter ainsi un complément financier aux étudiants employés. Tél. 03 28 23 73 46 ou bve@univ-littoral.fr www.univ-littoral.fr Parcours de Réussite : un accompagnement sur la durée Initié par la Ville, le Parcours de Réussite est ouvert aux 15-30 ans pouvant justifier d’une résidence de plus de deux ans sur le Dunkerquois. Il s’agit d’une sorte de contrat passé entre la Ville et le jeune aux termes duquel la collectivité l’accompagne dans la poursuite de ses études en lui permettant de gagner l’argent nécessaire à sa formation, grâce à l’attribution d’emplois saisonniers ou d’aides financières. C’est ainsi que, cet été, Ville et CUD réunies proposeront quelque150 contrats de travail aux bénéficiaires du Parcours de réussite, sans compter les partenaires privés mobilisés par l’association Entreprendre ensemble. Par ailleurs, dans cette même logique d’aide à la poursuite des études, la Ville passera son nombre de contrats d’apprentissage de 38 à 50 dès septembre. Mission Jeunesse, 14 rue de la Maurienne. Tél. 03 28 26 29 60 ou monparcoursdereussite@ville-dunkerque.fr Vous aussi, soyez « acteurs pour Dunkerque » Mettre à l’honneur celles et ceux qui se mobilisent à travers de petites ou de grandes actions pour faire de Dunkerque une ville solidaire, telle est l’ambition de la manifestation « Tous acteurs pour Dunkerque » menée par la municipalité depuis 2018. Si la situation sanitaire le permet, un grand événement festif sera organisé le 12 juin sur la place Jean-Bart. Des rendez-vous numériques seront également proposés du 22 au 29 mai. L’occasion de donner la parole aux principaux concernés : les volontaires dunkerquois ! Les ambassadeurs des gestes barrières, les habitants impliqués dans la rénovation du square Ovion, le conseil municipal des enfants de Malo ou encore l’association les Papillons Blancs… Pendant une semaine, les internautes découvriront ainsi sur le site internet et les réseaux sociaux de la Ville de Dunkerque une dizaine de portraits vidéos d’acteurs associatifs, d’habitants et même d’enfants soucieux d’agir dans leur ville, relayant du même coup les valeurs de solidarité et de convivialité si chères aux Dunkerquois. Cette galerie de portraits est aussi l’occasion de découvrir les dispositifs imaginés par la Ville pour aider les dispositifs imaginés par la Ville pour aider à la réalisation de projets collectifs et encourager l’engagement citoyen. L’accompagnement de la Ville auprès des porteurs de projets, qu’ils soient habitants ou associatifs, reflète la diversité des actions mises en oeuvre. Un fonds d’aide à l’accompagnement des initiatives locales (FacIL) pour soutenir la création d’un jardin partagé, une fabrique d’initiatives locales (FIL) pour réfléchir ensemble à l’avenir d’un espace urbain ou encore un engagement bénévole porté par la plateforme jagispourdunkerque sont autant de moyens concrets pour permettre aux habitants de devenir de véritables acteurs de leur ville ! Retrouvez Tous acteurs pour Dunkerque dès le 21 mai sur www.ville-dunkerque.fr/participer/tous-acteurs-pour-dunkerque Tous acteurs pour Dunkerque Une semaine pour agir collectivement Avant un grand rendez-vous programmé le 12 juin sur la place Jean-Bart, plusieurs actions autour de la citoyenneté sont proposées aux habitants entre le 22 et le 29 mai. Samedi 22, un collectif d’étudiantes organise une distribution d’aide alimentaire à la maison de quartier du Carré de la Vieille. Dimanche 23, participez au nettoyage du boulevard Simone Veil aux côtés de l’association DK Clean up. Mardi 25, assistez à une visioconférence pour découvrir le projet européen des Papillons Blancs sur l’inclusion des personnes en situation de handicap. Jeudi 27, découvrez au travers d’une visioconférence, le projet porté par un collectif d’habitants autour de la création d’une monnaie locale dunkerquoise. Programme complet dès le 21 mai sur www.ville-dunkerque.fr/participer/tous-acteurs-pour-dunkerque Sport santé sur ordonnance : des nouveautés à la rentrée Lancé le 1er janvier 2019 par la Ville, « Sport santé sur ordonnance » a repris ses activités dans les équipements municipaux. Ce dispositif, qui s’intègre dans un projet plus large labellisé « Maison Sport Santé », permet une pratique physique régulière compatible avec l’état de santé de Dunkerquois souffrant d’une affection de longue durée - maladies cardiovasculaires, pathologies respiratoires, diabètes ou cancers -, en sachant que trois nouvelles pathologies seront prises en compte dès septembre prochain : dépression nerveuse, spondylarthrite ankylosante et polyarthrite. Les bénéficiaires s’engagent pour une année d’activité physique adaptée et gratuite en piscines, en salles de sport ou en plein air, sous la houlette d’une cinquantaine d’éducateurs sportifs ou maîtres-nageurs municipaux. Pour s’inscrire à ce dispositif, il faut d’abord se rendre chez son médecin à qui il revient de prescrire l’activité physique la mieux adaptée. Un bilan d’accueil est ensuite effectué à la direction des Sports, avant deux bilans intermédiaires réalisés après trois mois et six mois de pratique. Tél. 03 28 59 00 00 ou sportsurordonnance@ville-dunkerque.fr Les Classes vacances sont de retour ! Lancées par la Ville afin d’accompagner les élèves qui auraient rencontré des difficultés dans leurs apprentissages durant le premier confinement, les Classes vacances ont permis l’été dernier à près de 180 enfants de bénéficier d’un soutien éducatif et pédagogique. En collaboration avec l’Éducation nationale, la Ville remet en place dès cet été ce dispositif exceptionnel entièrement gratuit. Les Classes vacances accueilleront ainsi des élèves du CP jusqu’au CM2 lors de deux sessions organisées du 8 au 16 juillet et du 16 au 27 août. Au programme : travail avec des enseignants de l’Éducation nationale sur les notions fondamentales le matin et parcours éducatif l’après-midi autour de diverses thématiques. Vous souhaitez préinscrire votre enfant aux Classes vacances 2021 ? Rendez-vous du 10 au 23 mai sur le site www.ville-dunkerque.fr. Attention : priorité sera donnée aux élèves de CM2 qui entrent au collège à la rentrée. Tél. 03 28 26 29 52 La danse d’épées inscrite au patrimoine culturel La danse d’épées de Dunkerque vient d’être inscrite par le ministère de la Culture à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français. Cette danse traditionnelle, datant du XVIe siècle, a été remise au goût du jour en 1990 par l’association In de Kring. Elle met en scène un groupe de huit hommes vêtus de blanc et bleu avec une épée chacun. Des fifres et tambours accompagnent les danseurs lors de la démonstration annuelle organisée le deuxième dimanche qui suit Mardi Gras place Jean-Bart. « Aujourd’hui la Vie » a besoin de vous L’association « Aujourd’hui la vie » aide les personnes confrontées à une maladie grave, au grand âge ou au deuil en leur offrant un accompagnement par des bénévoles formés et encadrés. Si vous souhaitez devenir un de ces bénévoles, sachez que des temps de sensibilisation sont proposés, au choix, les mardi 11 mai de 18 h à 20 h et samedi 15 mai de 9 h à 12 h, soit au siège de l’association, sur le site de l’ancien hôpital, 930 avenue de Rosendaël, soit en visio-conférence si la crise sanitaire ne permet pas la rencontre. Inscriptions à afmasp@wanadoo.fr ou au 03 28 69 66 60. Des sculptures à porter sur soi à la B!B La B!B accueille du 22 mai au 18 juin une exposition du styliste et plasticien Xavier Brisoux, à laquelle a collaboré Isabelle Soum. Sept sculptures, posées sur des socles ou sur des structures métalliques, mêleront coton, polyester, élasthanne, laine et résine. Elles seront accompagnées d’ouvrages consacrés à la mode, au design, au tricot et aux métiers d’art et d’un programme d’animations (ateliers créatifs, rencontres, projections de films…) pour tous les âges. Visible les mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 19 h, le vendredi de 12 h à 19 h et le samedi de 10 h à 18 h. Entrée libre. Lutter contre les « passoires thermiques » pour donner du pouvoir d’achat aux Dunkerquois ! Dans le sillage d’Eco-Habitat, la Communauté urbaine concentre ses aides au logement autour d’un objectif : supprimer les « passoires thermiques » pour donner du pouvoir d’achat aux propriétaires dunkerquois, tout en préservant les ressources de la planète ! La Communauté urbaine a mis en place, le 1er janvier dernier, le dispositif Eco-Habitat pour réduire la facture énergétique des propriétaires de logements individuels, qu’ils soient occupants ou bailleurs et ce, quels que soient leurs revenus. Pour les habitants, ce nouveau programme est plus simple, car l’accompagnement est assuré du début jusqu’à la toute fin du projet par la Communauté urbaine. Il est aussi plus complet, car il associe à la fois un suivi technique et administratif personnalisé et une aide financière optimale et la mieux adaptée au projet de rénovation. Mais pour bénéficier de cette formule « tout compris », il faut impérativement que la rénovation de la maison conduise à des gains énergétiques supérieurs ou égaux à 35 %. À ce jour, 54 audits sont en cours de réalisation et les subventions travaux seront mobilisables à partir du 1er septembre prochain. Pour être plus efficace encore et pour toucher le plus grand nombre, la Communauté urbaine a décidé, depuis le 1er mai, d’adapter Eco-Habitat à la rénovation des copropriétés, tandis que les primo-accédants à la propriété bénéficieront d’aides supplémentaires à compter du 1er septembre. Fini le « saupoudrage » : le soutien de la collectivité concerne désormais des projets prévoyants des économies d’énergie significatives et mesurables, réalisées grâce aux travaux Le programme Eco-Habitat se décline pour les copropriétés, avec la même ambition de soutenir financièrement des travaux de rénovation, sources d’importantes économies d’énergie. À travers son nouveau dispositif « Eco-Habitat copropriétés », opérationnel depuis le 1er mai, la CUD finance pour moitié tout l’accompagnement lié à la réalisation d’une opération de rénovation d’immeubles d’habitation collective, à condition que ces travaux contribuent à une économie d’énergie d’au moins 35 %. Un accompagnement de A à Z Cet accompagnement de A à Z de la CUD, réalisé en partenariat avec le Service public de l’efficacité énergétique (SPEE) de la Région Hauts-de-France pour les copropriétés de plus de 15 logements, va de l’audit technique et énergétique jusqu’à la réalisation des travaux, en passant par le montage des dossiers. Evaluée à 900 € par appartement, cette prestation bénéficie donc d’une subvention de la CUD d’un montant de 450 €, et elle inclut le coût des missions de maîtrise d’oeuvre, ce qui représente déjà un important gain financier pour la copropriété ! Une aide financière spécifique pour les petites copropriétés En ce qui concerne les travaux proprement dits, une subvention peut être accordée aux petites copropriétés de 15 logements et moins ; elle est égale à 50 % du montant hors taxe des travaux d’économie d’énergie par appartement, avec un montant maximal de 750 € pour un seul poste de travaux (l’isolation seule par exemple) et de 1 000 € si deux postes de travaux (l’isolation et la ventilation par exemple). Ce nouveau dispositif « Eco-Habitat copropriété » s’adresse à tous les copropriétaires, bailleurs ou occupants et ce quels que soient leurs revenus. Ces aides financières sont cumulables avec celles de l’Etat, à l’image de Ma Prim’Rénov. Quant aux sessions de formation des copropriétaires, mises en place par la CUD ces dernières années, elles seront poursuivies en relation avec l’Association régionale des copropriétés. Pascale Montroussel (CUD). Tél. 03 28 62 70 20 Un bonus « économies d’énergie » pour les primo-accédants à la propriété La Communauté urbaine a décidé d’apporter un important soutien financier à tous les primo-accédants qui achètent une maison ancienne nécessitant des travaux qui garantiront plus de 35 % d’économie d’énergie. Ainsi, si les néo-propriétaires s’inscrivent au programme Eco-Habitat, ils bénéficieront non seulement de la subvention et du suivi personnalisé prévus par ce dispositif, mais aussi d’un coup de pouce financier supplémentaire de 3 000 €. Mieux encore, si la maison appelée à être rénovée est une « passoire thermique » (étiquette F ou G), c’est encore 2 000 € de bonus qui leur seront versés par la collectivité pour mener à bien leur projet, toutes les subventions étant intégrées au plan de financement pour diminuer le reste à charge des nouveaux acquéreurs. Ce nouveau dispositif « Eco-Habitat + » s’appliquera pour toute maison acquise à compter du 1er septembre 2021. Quant aux primo-accédants qui ont déjà bénéficié, en 2020, d’une première moitié de l’aide au titre du précédent dispositif Réflexacquisition, ils pourront en solliciter la seconde partie en remplissant le formulaire accessible sur le site www. communaute-urbaine-dunkerque.fr Tél. 03 28 62 70 20. Parole d’expert Christophe Deman, conseiller habitat à la Communauté urbaine « Concentrer les moyens là où c’est nécessaire… » La priorité est de faire les bons travaux dans le bon ordre. Après une prise de rendez-vous au 0 800 283 675 (appel gratuit), je reçois la personne qui souhaite faire des travaux d’économies d’énergie dans son logement afin de faire avec elle un point complet des besoins. Puis, je valide le dossier auprès d’un auditeur agréé par la CUD et la Région qui effectuera la visite à domicile. Une fois cet audit réalisé, nous nous retrouvons tous les trois dans mon bureau pour en expliquer les résultats et informer des aides financières mobilisables. Avec le nouveau dispositif Eco-habitat, nous concentrons les moyens de la collectivité là où c’est vraiment nécessaire, avec à la clé de réelles économies d’énergie et de futures factures allégées pour les particuliers. Dunkerque, terre de tournages Il devient banal, à Dunkerque, de tomber sur un tournage au détour d’une rue et d’apercevoir le beffroi de l’hôtel de ville dans une série télévisée. La ville capte l’oeil des réalisateurs ! Le territoire, riche en contrastes, offre en effet une large gamme de paysages capable de les séduire, et sait les accueillir. C’est ainsi que la ville a servi de décor à des séries à succès comme « Baron noir », « Kepler(s) », « Une belle histoire », « Laëticia », « Hanna »… Les téléfilms et longs métrages s’enchaînent aussi : « La petite femelle », « Meurtres à Dunkerque », « De Gaulle » (avec Lambert Wilson !), mais également des clips vidéos, comme récemment celui d’Antoine Elie (« La Rose et l’armure ») ou de Benjamin Biolay (« Comme une voiture volée »).À côté de ses atouts naturels, la présence du cinéma sur notre territoire doit aussi beaucoup à l’action de la municipalité qui a créé, dès 2015, une cellule cinéma, porte d’entrée de tous les projets. Disposer d’une équipe dédiée qui connaît le territoire et ses acteurs sur le bout des doigts et qui peut faire le lien avec n’importe quel partenaire, est extrêmement précieux pour les sociétés de productions. La cellule cinéma fait tout pour faciliter l’accueil des tournages, depuis les premiers repérages jusqu’à la diffusion. Grâce à ce service, pionnier dans les Hauts-de-France, Dunkerque est de plus en plus présente à l’écran comme en témoigne le récent tournage de « Choeur de rockers » (avec Mathilde Seigner et Bernard Lecoq) qui met en scène la chorale dunkerquoise « Salt and Pepper » ou encore la diffusion, en cours, sur TF1, de la première saison de « HPI » avec Audrey Fleurot, en partie tournée à Malo. Et les projets sur le feu ne manquent pas : une production pour Netflix avec Franck Gastambide, un long métrage avec Fabrice Luchini, Catherine Frot et Philippe Katerine, un autre avec Alice Izaaz, et d’autres projets d’envergure en approche pour la fin de l’été, avec comme toujours du beau monde à l’affiche ! Outre un plus incontestable apporté en termes d’image pour la ville, les retombées financières sont conséquentes pour l’économie locale. En effet, les tournages bénéficient directement à l’hôtellerie, à la restauration et à l’emploi local, avec la venue de comédiens et techniciens sur le territoire et le recrutement de nombreux figurants et intermittents du spectacle. Les films et séries réalisées à Dunkerque ont également un impact positif sur le tourisme : le film « Dunkirk » de Christopher Nolan a permis à lui seul d’accueillir à Dunkerque des voyageurs du monde entier ! Des tournages à la maison ! Les producteurs recherchent constamment de nouveaux décors pour tourner les scènes d’intérieur : une maison, un apparte¬ment, un bar, un bateau… ou un garage pour installer la régie et les loges. Des particuliers sont régulièrement sollicités pour louer leur logement. Les habitants du foyer sont alors relogés à proximité pen¬dant la durée du tournage et perçoivent une rémunération variable selon le type de lieu, le budget de la production et la durée d’occupa¬tion. Des professionnels se chargent d’emballer et de mettre à l’abri la totalité du mobilier, avant de tout replacer à l’identique à l’issue du tournage. Pour faire candidater votre logement, contactez Muriel Debaene (muriel.debaene@ville-dunkerque.fr) avec vos coordonnées complètes et quelques photos du lieu. Plus insolite, le prêt de voitures ! L’association « Dunkerque en Torpedo » est régulièrement sollicitée pour les besoins des tournages. Il faut dire qu’elle dispose d’un vaste parc de modèles de voitures restaurées, allant de 1909 à 1992. L’association a fourni, par exemple, une douzaine de véhicules d’époque au film de Gabriel Le Bomin consacré à De Gaulle. Les productions recherchent également des modèles devenus rares, mais pas encore passés dans le domaine de la collection. C’est ainsi qu’une Dunkerquoise a prêté sa Saab 900 à Benjamin Biolay, pour son dernier clip, suite à l’avis de recherche diffusé sur le compte Facebook de la Ville. Parole d’élue Marjorie Eloy, adjointe au maire en charge de la démocratie locale et de la vie associative, de l’animation et du tourisme La présence de la ville au cinéma a-t-elle changé l’image de Dunkerque ? Au fil des années, tournage après tournage, l’image de Dunkerque se transforme. Les clichés empilés s’estompent, et ce nouveau regard posé sur notre ville redonne de la fierté aux Dunkerquois. La variété de nos paysages, des dunes au port industriel, associée au dynamisme du territoire, nous permettent d’accueillir tous les types de productions audiovisuelles : films, téléfilms, projets des plateformes, clips vidéos, publicités… Notre objectif est d’optimiser cette excellente réputation, tant en France qu’à l’international, pour augmenter encore tous les types de tournage sur notre territoire ! Quel est le petit plus que les cinéastes trouvent à Dunkerque ? Les équipes sont toujours agréablement surprises du bon accueil que leur réservent la municipalité, mais aussi ses habitants. On ne constate pas de lassitude chez eux, bien au contraire ! Il y toujours plus de volontaires pour faire de la figuration, louer un logement ou prêter une voiture. Par ailleurs, les Dunkerquois se montrent tolérants face aux désagréments ponctuels, qu’il s’agisse de stationnement ou de circulation par exemple. La cellule cinéma veille précisément à répondre aux besoins des tournages, tout en minimisant leur impact sur la vie quotidienne. Des architectes conseil vous accompagnent pour faire les bons choix Vous êtes propriétaire ou commerçant et vous souhaitez rénover et embellir les extérieurs de votre bien. Des architectes conseil sont à votre disposition, au sein des services de la Ville, pour vous aider à faire les bons choix dans le respect de la réglementation. Et leurs conseils sont gratuits ! Vous avez pour projet de changer votre porte d’entrée, vos fenêtres, de repeindre votre façade, de refaire la toiture ou bien encore d’agrandir votre maison. Vous l’ignorez peut-être, mais ces chantiers nécessitent la délivrance d’une autorisation d’urbanisme par la Ville. Rassurez-vous, cela ne rallongera pas les délais de réalisation des travaux et vous serez en règle avec la loi. Il faut juste anticiper la démarche. De même, si vous êtes amené à revendre votre bien, vous-même et l’acquéreur apprécierez tout particulièrement d’être dans les clous ! Si vous avez des doutes sur la conformité de votre projet, n’hésitez pas à contacter les professionnels à votre disposition en mairie et notamment les deux architectes conseil, Philippe Fasquelle et Steve Abraham, qui vous accompagneront dans votre démarche. Vous pouvez les solliciter sur des choix architecturaux afin de mettre en valeur votre patrimoine et de veiller à sa bonne intégration dans son environnement. De même, ils vous orienteront vers les différents services pouvant vous accompagner financièrement. Il y a des éléments et des détails sur une façade qui marquent une époque, mais qu’un ravalement malencontreux pourrait faire disparaître. Il y a aussi des couleurs de porte et de façade qu’il vaut mieux éviter pour respecter l’identité de votre quartier. Le regard de l’expert s’avère dans ce cas bien utile et peut parfois vous faire découvrir les richesses insoupçonnées de votre maison. Autre exemple, votre résidence dispose de garde-corps ou de grilles métalliques ; ils sont vieillissants, mais ils méritent peut-être d’être préservés car témoignant d’un travail de ferronnerie typique des années 1950. Les architectes conseil vous apporteront alors des idées pour conserver ce patrimoine en bon état. Changer les fenêtres de votre logement ou de votre immeuble nécessite là aussi une vigilance dans le choix des styles, des matériaux et des dessins ; les experts de la Ville sont encore là pour répondre à vos questions. « Depuis le début de la crise sanitaire, explique Steve Abraham, beaucoup de propriétaires et de commerçants se sont lancés dans des travaux. Les dossiers les plus fréquents concernent les changements de portes et les ravalements de façades. Il y a aussi beaucoup de demandes pour aménager des terrasses suspendues. Depuis le début de cette année, plus de 200 projets ont déjà été déposés, ce qui représente une hausse de 25 % par rapport à 2020 à la même époque ! » Le risque de dénaturer l’extérieur de l’habitation et d’altérer notre patrimoine commun dunkerquois nécessite de prendre le temps de la réflexion. Les effets de mode ne font pas toujours bon ménage avec le respect du patrimoine et n’apportent que rarement, une plus-value. « Dans certains cas, grâce à une étude préalable, on peut constater que le PVC n’est pas la meilleure solution ou bien que l’enduit sur de belles briques rouges n’est pas indispensable. » Enfin, s’il y a un choix qui doit être bien réfléchi, c’est la couleur de sa maison ou de la façade de son commerce. Pour les maisons et les immeubles d’habitation, le blanc et le gris sont généralement les teintes qui dominent dans les demandes. Mais à y regarder de plus près, il est intéressant de jouer avec les nuances. Dans le respect de vos goûts évidemment, l’architecte peut vous conseiller, par exemple, un gris rosé, un gris bleuté, un gris beige, et grâce à son emplacement et à son ensoleillement, cette nuance va offrir un éclat particulier et unique à votre habitation ou à votre commerce. Tel : 03 28 26 24 06 https://www.ville-dunkerque.fr/ vie-quotidienne/urbanisme Vianney Versavel, propriétaire d’une maison à Malo-les-Bains. Je souhaite redonner une âme et son cachet originel à la maison que j’ai achetée à Malo-les-Bains. Je veux lui rendre le dessin des menuiseries d’origine (linteaux cintrés notamment) qui a aujourd’hui disparu. J’ai rapidement sollicité les services de la Ville pour savoir ce qu’il était possible de faire. La toiture a été changée et de nouvelles fenêtres ont été installées avec les recommandations des architectes de la Ville. Même si les travaux sont menés par des entreprises privées, je sais que je peux toujours les contacter pour des questions liées au patrimoine, comme les moulures ou le nombre de vantaux Clio Rossi, gérante du magasin « Pompes & l’Up » en centre-ville. Mon premier dossier de création d’enseigne a été logiquement refusé par la Ville. J’avais imaginé quelque chose de simple avec un panneau plein sur lequel figurait le nom de la boutique. Sauf qu’il cachait une petite arcade placée sur le dessus de la vitrine. J’ai demandé conseil aux architectes de la Ville qui m’ont proposé d’inscrire le nom en lettres découpées. Je craignais de dépasser mon budget mais à tort ! À coût identique, le résultat est bien meilleur. Mon enseigne a un relief qui la rend unique dans la rue ! Parole d’expert Philippe Fasquelle, architecte à la Ville « Rechercher ensemble la meilleure solution… » C’est après 25 années de pratique en libéral que j’ai intégré l’an dernier le service urbanisme de la mairie. J’ai voulu ce changement de cap afin de mettre mon expérience au service du plus grand nombre. J’ai examiné, en 2020, les 500 dossiers déposés en vérifiant, pour chacun d’entre eux, leur qualité esthétique et leur insertion dans le paysage. Quand un dossier le nécessite, je prends contact avec le demandeur, qu’il soit particulier ou commerçant, avec le souci de rechercher ensemble la meilleure solution. Toutes ces rencontres m’ont rappelé qu’il y a plein de beaux immeubles aux qualités insoupçonnées à Dunkerque et que l’on peut faire de belles rénovations et participer ainsi à la mise en valeur de notre cadre de vie, tout en contribuant à l’attractivité de notre ville.