Comment la Ville réduit sa consommation énergétique Alors que le rapport 2021 du GIEC* rend compte une nouvelle fois de l’ampleur et de la rapidité du changement climatique, la Ville amorce des solutions à sa dimension en visant notamment la sobriété énergétique. Objectif : consommer moins pour vivre mieux ! C’est l’une des principales causes de l’accentuation du réchauffement climatique : la consommation d’énergie est responsable de près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre (sources : ADEME). La bonne nouvelle, c’est que de multiples études ont démontré la possibilité de consommer mieux l’énergie pour en utiliser moins. À Dunkerque, on n’a pas attendu les résultats de ces études pour agir. Forte d’un patrimoine immobilier riche de plus de 200 édifices municipaux (écoles et salles de sport notamment), la Ville a engagé un vaste programme de réhabilitation afin de rendre ses bâtiments intelligents et durables. Mieux, par ses actions, elle montre l’exemple en incitant les habitants à changer leur comportement. Sur les équipements les plus énergivores du patrimoine municipal, la Ville a lancé un plan de renforcement de l’isolation des toitures, de remplacement des menuiseries, de rénovation et de conversion des chaufferies… Pour le service Énergie de la Ville, il s’agit de trouver la meilleure formule pour chaque bâtiment afin d’assurer une performance énergétique optimale. L’usage des énergies renouvelables est étudié mais pas systématique. Les choix innovants se font au cas par cas. À Petite-Synthe, la mairie de quartier, dont l’isolation avait été reprise il y a peu, était par exemple alimentée par une chaudière au gaz vieille de 22 ans. À l’été 2020, celle-ci est remplacée par une chaudière à pellets. Une solution moins gourmande en énergie. À l’école Charles-Perrault tout comme au sein du groupe scolaire Dessinguez et à l’école de la Porte d’eau, la Ville installe des fermes photovoltaïques en autoconsommation. L’occasion de sensibiliser les élèves à la gestion de l’énergie et à son impact sur l’environnement. En parallèle à ces travaux nécessaires, la Ville assure une gestion quotidienne de son énergie. Des sondes électroniques d’enregistrement de températures sont positionnées dans les locaux afin d’optimiser ou de vérifier le bon fonctionnement des installations thermiques. 214 compteurs ont été équipés d’un dispositif de suivi à distance pour consulter en temps réel l’évolution des consommations. Ces dispositifs permettent de déceler d’éventuelles anomalies telles que les fuites d’eau, les défaillances des installations techniques ou de régulation mais également les dépassements de seuil de consommation. Ce suivi à distance permet aussi de vérifier ou de mesurer l’impact des actions d’économie d’énergie. La sobriété énergétique passe aussi et surtout par des changements dans notre organisation collective : privilégier le bus gratuit à l’utilisation de la voiture individuelle, mutualiser les moyens plutôt que de les multiplier, consommer local, etc. La sobriété nous invite donc à modifier nos comportements en réfléchissant davantage à leurs impacts. Sur ce point, la Ville entend ainsi sensibiliser les habitants par des actions durables et citoyennes. Loin d’être utopique, la sobriété énergétique est au cœur des enjeux des États généraux de l’environnement. Les États généraux de l’environnement Lancés par la Communauté urbaine à l’échelle de l’agglomération, les États généraux de l’environnement (EGE) vont s’articuler autour de quatre axes prioritaires fondamentaux : le climat, la disponibilité des ressources, la biodiversité et la qualité de l’air, de l’eau et des sols. Des ateliers, des conférences, et des rendez-vous thématiques permettront à chacun d’appréhender les nouveaux enjeux et d’obtenir des clés afin d’agir concrètement et localement pour l’environnement. Parole d’élu Laurent Mazouni, adjoint à la transition écologique et la résilience urbaine Pourquoi viser l’efficacité énergétique ? À l’aune du rapport du GIEC ou des récentes tragédies climatiques de cet été, on mesure parfois un gouffre entre la compréhension du phénomène global et notre préparation aux changements locaux. À l’échelle des villes, des solutions existent et il nous appartient d’accompagner leur développement vers des notions de sobriété énergétique et de recherche d’efficacité afin de répondre aux enjeux du développement durable. Comment accompagner les habitants dans cette démarche ? Avant toute chose, arrêtons enfin de culpabiliser ! Une ville sobre et durable ne remet pas en cause un idéal de progrès, mais elle travaille à des mécanismes innovants sur un principe d’optimisation qui entend limiter la pression exercée sur les ressources naturelles. Cela suppose de réfléchir à des économies circulaires, à des logiques de recyclage, à des valorisations foncières plus durables ou encore d’étudier des solutions technologiques limitant notre empreinte. À travers la concertation « Changer la vie ensemble », nous savons que les questions liées à l’environnement sont primordiales pour les Dunkerquois. À nous de les accompagner plus encore sur les opportunités de solutions en développant de nouveaux outils pour tous et à différentes échelles. Les États généraux de l’environnement seront d’ailleurs l’occasion d’aller encore plus loin, ensemble, car l’ambition est bien de construire notre territoire de demain et de trouver les clés pour agir au quotidien afin de relever le défi climatique. Ces petits riens qui font beaucoup… La Ville a mis en œuvre ces dernières années des expérimentations pour consommer moins d’énergie. Tour d’horizon - non exhaustif - de ces petits riens qui font beaucoup pour la planète. Des douches connectées : Dunkerque est la première collectivité en France à avoir mis en place des douches connectées à la fin de l’année 2019. Installé au sein du gymnase du lycée Jean-Bart, cet équipement permet à l’utilisateur de connaître en temps réel sa consommation d’eau. Un dispositif qui vise à évaluer son impact écologique car les nouvelles pommes de douche mesurent le débit en direct, douche par douche. Des leds de couleurs donnent immédiatement l’information à celui ou celle qui se lave : elles restent au vert jusqu’à 27 litres, puis, de 10 litres en 10 litres, elles passent au bleu, au violet et enfin au rouge, à partir de 47 litres. Au-delà de ce seuil, on considère que la douche est trop gourmande… C’est un système incitatif, qui permet à chacun de mieux évaluer sa consommation personnelle ! Pour favoriser l’utilisation vertueuse de ce matériel, les usagers sont accompagnés dans la découverte et l’utilisation des douches connectées grâce à une signalétique pédagogique, installée à l’entrée des douches et sous chaque pommeau. Aujourd’hui, ce sont désormais 24 équipements sportifs qui sont équipés de ce dispositif, soit 498 pommeaux de douche connectés ! Un éclairage intelligent : Avec plus de 12 500 points lumineux à Dunkerque, l’éclairage public est l’un des principaux postes de dépense en matière d’énergie. Mais comment garantir le confort et la sécurité sur l’espace public tout en réduisant la consommation d’électricité ? La Ville a peut-être trouvé la solution en investissant dans l’éclairage intelligent qui permet à un lampadaire de ne déclencher la lumière qu’au passage d’une voiture ou d’un piéton, où de permettre de moduler l’éclairage en fonction des horaires. Grâce à la technologie led et une gestion point par point, l’éclairage public de nouvelle génération offre en outre deux garanties : consommer mieux et réduire la pollution lumineuse. À Dunkerque, l’éclairage intelligent a d’ores et déjà été déployé sur différents secteurs (le long du quai aux Fleurs, sur l’avenue des Bains et en cours de réalisation sur l’avenue de la Mer). Du photovoltaïque pour nourrir les écoles : Cela ne se voit pas toujours mais Dunkerque compte tout de même 2 376 heures d’ensoleillement par an ! L’occasion pour la Ville de profiter de cette énergie gratuite en installant des panneaux solaires sur les toits de ses écoles et de ses salles de sport. Depuis 2009, ce sont ainsi plus de 1 400 m² de panneaux solaires photovoltaïques qui ont été investis sur les toitures des écoles du Torpilleur, Andersen, de la Mer, Peguy-Jaurès, Bettignies, Trystram et plus récemment Porte d’Eau et Charles- Perrault. Les écoles élémentaires Marcellin-Bertheloot, Dessinguez, Porte d’Eau et Charles-Perrault profitent même directement du photovoltaïque en autoconsommation, c’est-à-dire que l’électricité produite par les panneaux est utilisée immédiatement dans l’école : un cercle vertueux bon pour la planète ! La géothermie pour chauffer le Château Coquelle : Le saviez-vous ? Grâce à des procédés de captage, on peut récupérer l’énergie stockée sous la surface de la Terre et s’en servir pour chauffer les bâtiments ou produire de l’électricité. C’est ce qu’on appelle la géothermie. Une source d’énergie inépuisable et gratuite. Depuis 2014, la Ville utilise cette énergie pour chauffer la salle des sports Gaspard-Malo. Et peut-être bientôt le Château Coquelle… En effet, au printemps dernier, un forage a été réalisé à 200 mètres de profondeur au pied de l’édifice. Objectif : enregistrer les calories que l’on peut récupérer du sol afin de dimensionner l’installation de géothermie de l’édifice. Cette installation permettra d’assurer le chauffage du bâtiment en lieu et place des chaudières gaz devenues obsolètes. La phase d’étude est désormais terminée. Les travaux devraient débuter avant la fin de l’année. Un financement innovant : La Ville vient de signer une convention de prêt dit « intracting » avec la Banque des Territoires. Né en 1995 à Stuttgart pour financer des projets d’amélioration des performances énergétiques des bâtiments, ce dispositif financier innovant repose sur le principe du cercle vertueux : les économies générées par les baisses des consommations énergétiques liées aux travaux réalisés seront réinjectées dans de nouvelles opérations de rénovation. Cette démarche va permettre la rénovation thermique de plusieurs équipements municipaux. C’est notamment le cas de la salle des sports Kléber dont la rénovation vient tout juste de s’achever. Les économies réalisées grâce aux travaux de rénovation serviront dans un premier temps à rembourser le prêt contracté auprès de la Banque des territoires et la Caisse des dépôts, puis à financer de nouvelles dépenses d’investissement. Avec un temps de retour sur investissement de l’ordre de 13 ans en moyenne, cette convention de prêt va permettre à la Ville d’accélérer la rénovation énergétique de ses équipements publics. Vers la sobriété foncière : L’heure est au partage ! La transition écologique implique de rationaliser les espaces et d’y mixer les usages. Plus on étale, plus on consomme de l’énergie : il faut davantage réfléchir aux lieux en termes de présence. Au Banc Vert, l’école du futur regroupera ainsi trois bâtiments en un. Les écoles maternelle Jean-Giono, maternelle Paul-Meurisse, l’élémentaire Paul-Meurisse ainsi que la maison de quartier du Banc Vert, un restaurant scolaire, des espaces périscolaires et un accueil collectif de mineurs se partageront l’espace. C’est cela aussi, la sobriété énergétique ! Le grand retour des étudiants en centre-ville ! Les 450 étudiants du site dunkerquois de l’Institut Supérieur de Commerce International (ISCID-CO) ont quitté la Citadelle pour rejoindre, le 27 septembre, le site Lamartine, dans le quartier du Théâtre. Comme un retour aux sources pour l’Université du Littoral-Côte d’Opale qui a proposé, trois décennies durant, des formations en centre-ville, mais surtout un symbole pour un quartier du Théâtre en pleine évolution ! Spécialisé en management et commerce international sur des axes logistique, achat et communication, l’ISCID-CO intègre des locaux entièrement remis à neuf par l’Etat dans le cadre du Plan de Relance. « Avec ces travaux », se réjouit son nouveau directeur Eric Vernier, « nous sommes devenus l’école de commerce la plus moderne de France, aussi bien d’un point de vue technologique qu’écologique. Les salles de cours sont ultra-connectées, ce qui nous ouvre toutes les possibilités, tant en présentiel qu’en distanciel. Par exemple, tous les logiciels sont virtualisés sur un serveur, ce qui offre aux étudiants une qualité d’usage incomparable et ce quelle que soit la puissance de leur ordinateur personnel. C’est une révolution numérique qui est ainsi mise au service de la pédagogie, pour tous. » Fort de cet outil ultra-moderne, l’ISCID- CO envisage l’avenir avec sérénité pour ses étudiants en Bachelor (Bac + 3) ou MBA (Bac +5). « Un tiers de nos étudiants dunkerquois sont en apprentissage et nous souhaitons aller plus loin encore dans cette voie, tout en formalisant les nombreux partenariats noués au fil des décennies avec les entreprises ». L’ISCID-CO, qui recense déjà 25 nationalités parmi ses étudiants, souhaite également élargir son recrutement à l’Europe de l’Est et à l’Amérique du Sud. « L’international demeure au cœur de notre développement. Les diplômés de l’ISCID trouvent rapidement du travail sur tous les continents ». L’ISCID-CO veut aussi explorer de nouvelles voies, comme le développement de formations courtes (deux jours, une semaine…) à destination des cadres et des dirigeants d’entreprises, tout en réfléchissant à plusieurs projets, en formation initiale comme en formation continue, autour des métiers portuaires et du transport multimodal. Un bâtiment universitaire exemplaire ! Construit dans les années 1990, le bâtiment universitaire Lamartine, qui jouxte l’ancien collège éponyme, a été réhabilité de fond en combles depuis le début de l’année par des entreprises exclusivement dunkerquoises. Outre l’apport du nec plus ultra technologique dans chacune des 11 salles de cours et dans l’amphithéâtre de 300 places, les nouveaux locaux de l’ISCID-CO ciblent une réduction de 60 % de la consommation énergétique par rapport à 2010 avec, entre autres, des isolants de type biosourcés, la mise en place de centrales de ventilation de type double flux dernier cri et la pose de panneaux photovoltaïques pour l’autoconsommation d'électricité. Parole d’élu Davy Lemaire, maire-adjoint de Dunkerque-Centre Le quartier du Théâtre poursuit sa mue avec le retour des étudiants… L’arrivée des étudiants de l’ISCID-CO à Lamartine est une excellente nouvelle pour le quartier du Théâtre auquel nous sommes très attachés. Ils intègrent des locaux universitaires rénovés juste à côté de l’ancien collège Lamartine qui accueille aujourd’hui le magasin Azur, mais aussi la Mission séniors de la Ville et le siège du Centre Communal d’Action Sociale. Si l’on ajoute à cela la résidence séniors service, la B!B et plusieurs programmes de logements construits ou aménagés de part et d’autre de la rue Benjamin-Morel, on sent un quartier du Théâtre en plein renouveau et à vocation intergénérationnelle ! Et ce n’est pas terminé… La future halle alimentaire constituera en effet un nouveau pôle d’attraction, cour François-Bart, à l’horizon 2024, tandis qu’une partie des étages au-dessus de La Poste devrait accueillir des activités tertiaires. Il est également prévu la construction d’une résidence de 35 logements juste à côté de l’agence postale. La Citadelle ne demeure pas en reste… En Citadelle, haut lieu historique de Dunkerque, c’est la ville qui investira, ces prochaines années, le quartier universitaire avec un programme immobilier de 280 appartements, dont une résidence universitaire du CROUS, et deux commerces, sur le site de l’ancienne Chambre de Commerce. Des chantiers qui feront suite aux deux immeubles d’habitation en cours de construction au bord du Freycinet 1 et au projet de construction de logements et de bureaux en lieu et place de l’ancien garage Peintotal, Quai de la Citadelle. Si le quartier du Théâtre et la Citadelle sont sous les feux de l’actualité en cette rentrée universitaire, c’est en réalité toute la ville qui poursuit sa mutation pour séduire de nouveaux habitants. De nouveaux locaux pour les écoles d’ingénieurs en Citadelle Créées l’an dernier, les deux écoles d’ingénieurs dunkerquoises ont fait leur rentrée dans de nouveaux locaux ces dernières semaines : l’ancien entrepôt des tabacs pour l’Ecole d’Ingénieurs du Littoral Côte d’Opale (EILCO) et le bâtiment des Trois-Ponts pour IMT Lille Douai (notre photo), devenu IMT Nord Europe le 1er septembre dernier. « L’économie dunkerquoise se transforme à toute allure », résume Patrice Vergriete. « Notre bassin industriel est en pleine mutation, tout comme nos politiques publiques fondées sur la transition énergétique. Dans moins de 15 ans, l’hydrogène remplacera le charbon dans la fabrication de l’acier. Et Dunkerque a besoin de « matière grise » pour tirer pleinement partie de cette révolution industrielle en cours. C’est pourquoi, dans le sillage du nouveau Digital Lab d’ArcelorMittal, nos deux écoles d’ingénieurs sont si importantes pour le Dunkerquois. Tout comme seront importants les laboratoires de recherche et les démonstrateurs qui intégreront le parc d’innovation Euraénergie dont la construction débutera d’ici la fin de l’année ». À l’Université du Littoral, 35 élèves-ingénieurs de première année en Génie Energétique et Environnement et 35 étudiants de 2e année sont désormais réunis dans les anciens locaux de l’ISCID-CO en Citadelle pour suivre les cours théoriques et les travaux dirigés, tandis que les travaux pratiques sont réalisés dans les laboratoires de physique-chimie, tout proches, de la Maison de la Recherche en Environnement Industriel (MREI) et de l’Institut Universitaire de Technologie « Génie Thermique et Energie ». « Ce titre d’ingénieur, orienté vers la transition énergétique et environnementale, se prépare en trois ans avec huit mois de stage en entreprises (énergéticiens, industries, bureaux d’études...), et un semestre à l’étranger, à l’université ou en entreprises », précise David Landy, Directeur des Formations à l’Ecole d’Ingénieurs du Littoral Côte d’Opale (EILCO). Du côté d’IMT Nord Europe, ce sont 63 élèves ingénieurs (première et deuxième année confondues) qui ont traversé le Terre-Plein Guillain qui sépare leurs anciennes salles de cours des ex-bâtiments du remorquage de leur nouveau lieu d’études des Trois-Ponts. Ils préparent leur diplôme en génie énergétique, en alternance, sur trois ans également, à raison de deux semaines en école (à Dunkerque essentiellement et Douai) et trois semaines en entreprises. « Le potentiel économique est très important à Dunkerque autour de cette thématique de l’énergie », se réjouit Jean-Luc Caenen, responsable des formations en apprentissage à IMT Nord Europe. « Le nombre de candidats est passé de 157 l’an dernier à 231 cette année et les 34 heureux élus en première année, pour moitié originaires des Hauts-de-France, n’ont éprouvé aucune difficulté à s i g n e r u n c o n t r a t d’apprentissage ». Le pôle universitaire rénové par l’État et la CUD en Citadelle La Communauté urbaine et l’Etat ont uni leurs efforts, ces dernières années, afin de résoudre le problème endémique d’infiltrations d’eau concernant le principal bâtiment universitaire de la Citadelle construit en 1990. Il a ainsi été procédé à la pose d’une sur-toiture sur la couverture défaillante, accompagnée d’un renforcement sensible de son isolation. L’Université en a également profité pour installer des panneaux solaires qui assurent à eux-seuls de 15 à 20 % des besoins en électricité de l’ensemble du pôle universitaire de la Citadelle, tout en étant un outil de travaux pratiques en particulier pour les étudiants en DUT « Génie Thermique et Energie ». Les deux partenaires ont également investi, à parts égales, dans la mise en sécurité et l’accessibilité des bâtiments qui accueillent plus de 3 500 étudiants de l'ULCO. Premiers coups de pioche en fin d’année pour le parc d’innovation Euraénergie Favoriser l’implantation d’entreprises innovantes, encourager la recherche et l’innovation, attirer et accompagner des porteurs de projets, telles sont les ambitions du parc d’innovation Euraénergie, dédié à la transition énergétique et numérique, et à l’économie circulaire. Il sera aménagé sur 10 000 m2 au Môle 2 et la construction de son bâtiment cœur de 4 400 m2 devrait débuter d’ici la fin de l’année pour une livraison programmée au printemps 2023. On y trouvera des laboratoires de recherche, des espaces de formation notamment pour les écoles d’ingénieurs, un espace de démonstration et une halle technologique de 800 m2 pour créer des prototypes. Euraénergie sera également ouvert aux start-ups comme aux grandes entreprises qui trouveront au Môle 2 le lieu idéal pour imaginer l’industrie de demain et tester leurs innovations. Un partenariat « Jean-Bart »-ULCO L’Université du Littoral Côte d’Opale s’est associée au lycée Jean-Bart et à l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education de Lille pour ouvrir à Dunkerque une des 24 licences PPPE (Parcours Préparatoires au Professorat des Ecoles) créées au niveau national. « Ce diplôme, adossé à une licence de Mathématiques, est ouvert aux étudiants souhaitant devenir professeurs des écoles » se félicite Saad Bouhsina, vice-président de l’Université du Littoral. Le programme des cours, dispensés au lycée Jean-Bart et en Citadelle, est complété par une série de stages d’observation et de pratique accompagnée en écoles primaires. Don du sang : une nouvelle maison en centre-ville pour une communauté généreuse L’équipement flambant neuf a ouvert ses portes le 17 mai au rez-de-chaussée du Pôle Marine. La maison du don a quitté les locaux un peu vieillots de l’ancien hôpital à Rosendaël pour s’implanter en centre-ville. Un déménagement qui offre à l’Etablissement français du sang (EFS) une visibilité sans précédent dans la cité de Jean-Bart. Située à l’angle du centre commercial, côté rue des Fusiliers-Marins, la nouvelle maison du don du sang sort de l’ombre avec une belle vue sur le bassin de la Marine. Elle est désormais proche du coeur de ville, des administrations, de l’université, de la gare, autant de sites qui génèrent des flux de population propices à attirer de nouveaux donneurs. Idéalement repositionné, le centre dispose également d’équipements modernes, à l’image des 17 fauteuils de prélèvement, de salles spacieuses dont une réservée à la collation, et d’une borne interactive qui facilitera prochainement les prises de rendez-vous. C’est un confort pour les donneurs, mais également pour la quarantaine de médecins, infirmiers et agents qui se relaient 6 jours sur 7. L’antenne de Dunkerque gère un large district regroupant le Dunkerquois, le Calaisis, le Boulonnais, l’Audomarois et la Flandre, soit un volume annuel de 45 000 dons. Si elle recense déjà 7 800 donneurs fidèles, il en faut davantage car les besoins dans la région sont importants. Les prélèvements de globules rouges, plasma et autres plaquettes sont particulièrement utiles pour maîtriser, par exemple, une hémorragie lors d’une intervention chirurgicale ou un accouchement, et pour composer les traitements de maladies cancéreuses ou génétiques. « Il faut un minimum de 1 000 poches de sang par jour pour les cliniques et les hôpitaux du Nord et du Pas-de-Calais », résume le docteur Nathalie Bleuez directrice du centre dunkerquois. « Quand on dispose d’une réserve de sang de 13 jours, c’est satisfaisant. En revanche, si on descend sous la barre des 8 jours, on passe à un stade critique ». C’est d’autant plus dommage, qu’il suffit d’une heure pour faire un don de sang qui sauvera trois vies ! À Dunkerque, l’Etablissement Français du Sang compte bien tirer parti de son emplacement pour promouvoir les dons, tout en multipliant les partenariats. « Chaque mois, explique Tina Biraz, développeur de territoire à l’EFS, il y aura des samedis solidaires, auxquels participeront des associations, des collectifs, des clubs sportifs qui viendront à la maison du don exposer leurs actions. En retour, chacun fera valoir l’importance du don dans son propre réseau de communication ». En attendant, si vous souhaitez rejoindre la communauté des donneurs, rien de plus facile : le centre de prélèvement est ouvert du lundi au samedi, aux personnes en bonne santé, âgées de 18 à 70 ans. Il suffit de venir avec sa carte d’identité et surtout pas à jeun. S’il est possible de franchir le seuil de la maison du don sans prévenir, le mieux est quand même de prendre rendez-vous sur le site www.dondesang.efs.sante.fr ou au 03.28.54.23.94 Une maison du don ouverte 6 jours sur 7 La maison du don du sang est ouverte au Pôle Marine, 19 rue des Fusiliers-Marins (entrée : côté bassin), les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 18 h, le jeudi de 11 h à 19 h, ainsi que le samedi de 8 h à 13 h. Rendez-vous au 03 28 54 23 94 ou sur dondesang.efs.sante.fr Accès Bus : lignes C1, C2, C3, C4, 14, 14 A, 15, 16, 17, 18, 19. Arrêts : Dunkerque Gare ou Parc Marine. Parole d’experte Nathalie Bleuez, responsable du district littoral de l’Etablissement français du sang et de la maison du don de Dunkerque. Pourquoi avoir fait le choix d’installer le centre de prélèvement en centre-ville ? La capacité d’accueil était réduite dans l’ancien hôpital. Il nous fallait des locaux plus grands et il devenait indispensable de nous rapprocher de la population. On se sent bien ici, c'est lumineux et on a gagné en visibilité et en notoriété. Pour preuve, des touristes sont venus faire un don cet été. Ils étaient en vacances, ils sont passés devant l’établissement et ils se sont arrêtés. C’est rarement arrivé sur l’ancien site de prélèvement. Cette visibilité doit servir à attirer de nouveaux donneurs, mais la tâche n’est pas facile ? Convaincre de donner son sang, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Il faut démédicaliser l’acte en lui-même, parce que la piqûre, ça fait encore peur et la blouse blanche aussi. Il faut dédramatiser pour que l’acte du don devienne un geste naturel, aussi simple que d’aller acheter un hamburger ou un paquet de frites. Ce nouveau positionnement nous permet déjà d’échanger davantage avec la population… Avez-vous des objectifs chiffrés ? Nous souhaiterions multiplier par quatre le nombre de dons et de produits sanguins, et ce le plus rapidement possible. Pour cela, il faut faire venir et revenir les donneurs. La situation actuelle ne nous facilite pas la tâche avec l’émergence du télétravail et l’absence de collectes mobiles dans les entreprises. Mais ce contexte difficile nous conforte dans notre choix d'avoir rejoint le centre-ville où nous sommes visibles de tous. Des classes vacances natation à la Toussaint Souvenez-vous : l’été dernier, la Ville avait permis à près de 150 enfants de bénéficier d’une sensibilisation à la natation à travers l’opération « Un été sans bouée ». Forte du succès rencontré par ce nouveau dispositif gratuit, la Ville a décidé de renouveler l’expérience lors des vacances de la Toussaint en proposant des classes vacances spécial natation. L’objectif est simple : permettre aux élèves d’acquérir les notions de base pour se débrouiller seul dans l’eau. Ouvertes aux enfants des classes de CM1, de CM2 et de 6e, les classes vacances spécial natation seront mises en place au sein des piscines Georges-Guynemer et Paul-Asseman lors de deux sessions programmées du 25 au 29 octobre et du 2 au 5 novembre. Pris en charge à la journée, les enfants profiteront de deux heures d’initiation à la natation dans le bassin (une heure le matin, une heure l’après-midi). Le reste du temps sera consacré à des jeux autour de la thématique de l’eau réalisés par des intervenants et des encadrants périscolaires. Les repas seront pris en charge gratuitement par la Ville. Les personnes intéressées pour profiter de ce service peuvent se présenter à la Direction des sports à partir du lundi 4 octobre. Des tests en piscine seront réalisés par les maîtres-nageurs sauveteurs avant toute inscription définitive. Tél. 03 28 59 00 00 Intégrez les commissions FacIL ! Vous résidez à Dunkerque et vous avez plus de 16 ans ? Vous souhaitez participer à l’animation de votre quartier ? Intégrez la commission FacIL de votre quartier et participez au financement des initiatives des autres habitants ! Votre mission : échanger avec les habitants porteurs d’idées, décider du financement du projet et, le cas échéant, les accompagner jusqu’à la réalisation de leur projet ! Pour candidater, rendez-vous dans votre maison de quartier ou sur le site www.ville-dunkerque.fr/participer/ passer-a-laction-facil Les seniors à l'honneur Du 4 au 9 octobre, les seniors sont à l’honneur à l’occasion de la Semaine bleue, la semaine nationale des retraités et des personnes âgées ! À cette occasion, de multiples activités seront proposées gratuitement par la Mission seniors et ses partenaires. Au programme : jardinage, visites guidées, cinéma, expositions, balades, etc. Point d’orgue de cette semaine, le forum des retraités organisé le mardi 5 octobre de 13 h 30 à 17 h 30 au Kursaal. Près d’une quarantaine d’associations et de professionnels y présenteront leurs activités dans des domaines aussi divers que la culture, le logement ou la santé. Et parce que les seniors sont aussi rock’n’roll, l’animation musicale de cet après-midi festif sera assurée par la chorale Salt and Pepper ! Programme complet disponible dans les mairies et maisons de quartier ainsi que sur le site www.ville-dunkerque.fr/vous/seniors La grande verrière de l’hôtel de ville fait peau neuve Joyau du patrimoine, le spectaculaire vitrail de l’hôtel de ville, qui date de la fin du XIXème, fait actuellement l’objet de travaux de restauration. Confiés à un maître-verrier, le vitrail et ses supports seront entièrement remis en état pour retrouver la lumière lors des fêtes de fin d’année. Elle est immanquable : de dimensions majestueuses, la grande verrière qui surplombe le grand hall d’honneur de l’hôtel de ville de Dunkerque attire d’emblée le regard des visiteurs. Pièce d’exception technique et graphique. Ce vitrail représente une scène historique : la réception faite à Jean Bart par les autorités locales après la victoire du Texel, le 3 juillet 1694. Le célèbre corsaire y est représenté en sauveur de la France. On admire, au centre de l’ouvrage, le héros dunkerquois représenté en gentilhomme ; il est accueilli par Gervais Desvignes, curé de Saint-Éloi, le bourgmestre Jacque Omaer, François Cornil, fils de Jean Bart, et le bailli et historien Pierre-Mathieu Faulconnier. À l’arrière-plan, on distingue les murailles d’enceinte, la tour du Leughenaer surmontée des drapeaux de la ville et la Noord porte au centre. Le bateau « Le Maure », commandé par Jean Bart, arbore fièrement les couleurs du royaume de France : le blanc, les fleurs de lys et la couronne. Sa réalisation a été confiée, en 1899, au maître verrier parisien Félix Gaudin sur des cartons de Victor Tardieu. Le maître verrier semble s’être inspiré d’un tableau d’Amédée de Taverne, conservé dans les collections du musée des Beaux-arts de Dunkerque depuis 1840. Le vitrail fut endommagé durant la Première guerre mondiale puis démonté en 1939 pour le protéger des affres du second conflit. Il fut restauré puis remonté en 1953 par le maître verrier Etienne Delannoye. Produits par l’oxydation des ferrures, des éclatements de pierre ont été constatés sur les meneaux au printemps dernier, tandis que certains vitraux, fêlés, nécessitaient également d’être réparés. Autant d’éléments qui ont conduit à la dépose du vitrail pour des opérations de restauration confiées à l’atelier P. Brouard, maître-verrier du département. Grain de Sail a choisi Dunkerque pour ses chocolaterie et torréfaction de café En 2010, l’entreprise Grain de Sail a démarré son activité sur une idée simple : sélectionner, produire et vendre des produits alimentaires bios de qualité et à haute valeur ajoutée afin de financer la construction d’un voilier cargo capable de transporter les matières premières, de manière écologique, d’un côté à l’autre de l’Atlantique. Un premier atelier de torréfaction de café ouvre ainsi en Bretagne (2013) suivi d’une chocolaterie (2016). Rapidement, les produits Grain de Sail gagnent des parts de marché dans l’Ouest de la France. La croissance de l’entreprise est telle qu’elle lui permet de lancer la construction de son premier voilier-cargo qui prend la mer en 2020 pour une première traversée transatlantique. Le bateau exporte des vins bio français de Saint-Malo vers New York, avant de rapporter du cacao et du café vert des Caraïbes, quasi exclusivement à la force du vent ! Forte de ce succès, l’entreprise a décidé d’ouvrir une chocolaterie et une torréfaction de café, fin 2023, à Dunkerque, tout en mettant à l’eau un deuxième voilier-cargo, deux fois plus rapide et plus long que le premier. L’objectif est de distribuer les produits Grain de Sail dans les Hauts-de-France, en région parisienne mais également en Belgique et au Royaume- Uni. La nouvelle usine devrait créer une vingtaine d’emplois directs, plus six réservés à des ouvriers en situation de handicap. Des logements et des bureaux quai de la Citadelle L’ancien garage Peintotal cédera la place à un ensemble immobilier de 34 appartements résidentiels (du studio au T5), dont certains avec vue sur le bassin et le port de plaisance, en accession à la propriété. Ces logements seront répartis dans deux bâtiments construits quai de la Citadelle et rue du Dyck, tandis que deux plateaux de bureaux de 240 m2 seront aménagés dans l’ancien chai à vin, situé à l’arrière du garage, côté rue de l’Ecole maternelle. La façade sera réalisée en briques traditionnelles couleur beige-ocre et la toiture terrasse majoritairement en zinc. Le chantier devrait débuter à l’été 2022 pour une livraison des logements programmée fin 2023-début 2024. Tél. 03 20 84 30 30 www.urbaxim.fr Un poste électrique qui renforce l’attractivité de la zone industrialo-portuaire ! Anticiper pour être prêt à répondre immédiatement à la demande d’une entreprise qui souhaiterait s’installer dans la zone industrialo-portuaire. C’est tout le sens du partenariat noué entre Enedis, RTE (Réseau de Transport d’Electricité), Dunkerque-Port et la Communauté urbaine pour la construction, en un temps record, d’un poste électrique, inauguré le 11 septembre au Port Ouest. Exploité par Enedis, le poste « Grand Port » a été raccordé au réseau très haute tension de RTE afin d’alimenter toute entreprise ayant choisi Dunkerque pour son développement. « Ce poste électrique est l’illustration de ce qu’il faut faire, explique Patrice Vergriete, car un industriel qui souhaite s’implanter sur un territoire ne regarde pas que le prix du terrain et les voies de communication, Il vérifie également sa capacité à lui fournir de l’électricité, de la chaleur, de l’eau industrielle, du gaz... Si l’attente est trop longue, il va voir ailleurs. Avec ce poste construit par anticipation, ce qui est une grande première en France, les industriels savent que la puissance électrique demandée est immédiatement disponible à Dunkerque ». Ce poste source dispose d’une capacité équivalente à l’alimentation de 80 000 foyers en électricité. Pour reprendre une activité physique en douceur ! Vous êtes en bonne santé et souhaitez commencer ou reprendre une activité physique ? Le programme « Tous au Sport » est fait pour vous ! Mis en place par la Ville dans le cadre de son label « Maison Sport Santé », il vous permettra de rechausser les baskets en toute sécurité grâce à un accompagnement personnalisé. Après avoir pris rendez- vous à la direction des Sports, vous bénéficierez gratuitement d’une évaluation de votre condition physique, avant une orientation vers une activité adaptée, soit en clubs, soit au sein de dispositifs municipaux tel Sport Pass. Un bilan et un suivi gratuits seront effectués après trois mois puis six mois d’activité. Rappelons que la Ville propose également une pratique physique régulière à des Dunkerquois souffrant d’une affection de longue durée : maladies cardiovasculaires, pathologies respiratoires, diabètes, cancers, dépression nerveuse, spondylarthrite ankylosante et polyarthrite. Pour participer à ce programme « Sport santé sur ordonnance », il faut d’abord se rendre chez son médecin qui fera une prescription, avant de contacter la direction des Sports. Tél. 03 28 59 00 00 ou 03 28 59 97 44 La Toussaint dans les cimetières Les cinq cimetières communaux sont ouverts de 8 h 30 à 18 h 30 avec un service de voiturettes pour déposer jusqu’aux tombes les personnes éprouvant des difficultés à se déplacer. Opérationnel en semaine, ce service sera étendu aux deux derniers week-ends du mois, Toussaint inclus, jusqu’à 17 h 30. Par ailleurs, des jeunes en parcours de réussite assureront gratuitement le transport de fleurs à l’intérieur du cimetière du jeudi 28 octobre au lundi 1er novembre. Des logements en accession sociale à la propriété Ouvert sous conditions de ressources aux primo-accédants, le prêt social location-accession (PSLA) est sans aucun doute le chemin le plus sécurisé pour acquérir un logement neuf. Cette formule avantageuse s’applique à deux programmes immobiliers dont les chantiers de construction devraient débuter d’ici la fin de l’année sous la houlette de Flandre Opale Habitat. Il s’agit de six maisons de type T4, rue Saint- Charles, en Basse Ville et d'une résidence de onze appartements à proximité de l’ancienne gare de Leffrinckoucke. Flandre Opale Habitat. Tél. 03 28 26 75 83. Des vacances actives avec Eole ! Loisirs Eole propose aux enfants (dès 3 ans) une foule d’animations, du mercredi au samedi, lors des vacances scolaires de la Toussaint programmées du 23 octobre au 7 novembre. Il y aura des stages culturels au FRAC et au LAAC, mais également des rendez-vous sportifs au Bassin Deleersnyder à Malo, au Skate Park, sur les courts de l’USD Tennis et du TSBD, sans oublier le hockey sur gazon à la Licorne et le char à voile sur la plage. Programme complet et réservation sur www.loisirs-eole.fr Les Glacis, futur éco-quartier et vitrine de la nature en ville ! Patrice Vergriete, maire, et Davy Lemaire, maire-adjoint de Dunkerque-Centre, ont lancé le 14 septembre une Fabrique d’initiatives locales dédiée aux Glacis. L’enjeu : évoluer vers un éco-quartier, plus végétalisé et plus apaisé en termes de circulation. Ce n’est un mystère pour personne, Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, est un enfant des Glacis ! Un quartier populaire, niché entre la station balnéaire d’une part et le centre-ville d’autre part. « Aujourd’hui, les Glacis ont vieilli ; ils méritent à leur tour un petit coup de neuf ! », image le premier magistrat dunkerquois. L’ambition de la Ville est de faire des Glacis un éco-quartier labellisé, qui porte haut la volonté municipale en matière de protection de la biodiversité et du retour de la nature en ville ! Un quartier innovant qui améliore le cadre de vie comme le bien-être de ses habitants. Plus végétalisés, plus apaisés en termes de circulation, avec une attention toute particulière portée sur le secteur « des écoles », les Glacis de demain entendent aussi se tourner davantage vers les berges du canal exutoire. L’objectif est clairement de renforcer l’attractivité d’un lieu plébiscité pour son caractère naturel et calme. Le long de la berge, connectée directement aux établissements scolaires, la rue Godefroy-d’Estrades constitue une artère stratégique qui doit évoluer. Une première phase de son réaménagement est liée aux travaux à venir de l’avenue des Bains. Une seconde, plus au sud, jusqu’au boulevard Paul-Verley intégrera une réflexion sur les garages existants et leur devenir (lire encadré). « Mais c’est bien l’ensemble du périmètre, jusqu’à l’avenue de la Libération qui sera concerné ! », précise Patrice Vergriete. Comment mieux adapter la Ville aux usages de ses habitants ? Comment améliorer ensemble le cadre de vie ? C’est tout l’enjeu des FIL éco-quartier qui débutent cet automne. Prochain atelier des Fil, le mardi 19 octobre à 18 h, à la salle polyvalente des Glacis. Des garages abimés qui seront reconstruits ! Patrice Vergriete est très clair : « Ces garages doivent être démolis, mais ils seront reconstruits ! Et l’offre existante sera reconstituée dans les mêmes proportions. » La partie sud de la rue Godefroyd’Estrades est en effet bordée par une batterie de garages adossés au canal. Ces constructions ont aujourd’hui mal vieilli et ont subi les outrages du temps… et la croissance du système racinaire des peupliers voisins. Des arbres qui appartiennent à l’Etat, car plantés sur l’emprise du canal exutoire. Partenord Habitat, propriétaire des garages, a donc obtenu de l’Etat une indemnisation pour déconstruire ces locaux et les rebâtir dans le quartier. « Toute la question est de savoir où ! », éclaire le maire de Dunkerque. Au même endroit ? Ou ailleurs ? Dans un rayon de proximité qui permette à ces garages de remplir les mêmes fonctions qu’aujourd’hui. « Dans le sondage réalisé cet été et au cours de ce premier atelier de la FIL Eco-quartier des Glacis, vous êtes une majorité à considérer que la berge du canal est un endroit magique, qui doit être protégé et même aménagé ! Vous nous dites aussi que l’arrière des garages est source de nuisances de toutes sortes… Il y a donc là sans doute des constats à faire converger… » Un quartier doté de deux poumons verts Sous le précédent mandat, les Glacis ont déjà fait l’objet d’une démarche de végétalisation. Au sein d’une première Fabrique d’initiatives locales sur le thème, les riverains et usagers ont ainsi participé au fleurissement de l’avenue de la Libération, au verdissement des contre-allées ou au réaménagement et à l’apaisement de la place Prigent. « Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin ensemble ! », confirme Patrice Vergriete. D’abord en s’interrogeant sur la manière de valoriser les berges du canal exutoire et d’en exploiter pleinement le potentiel vert. Aménagement des berges, étude sur l’état sanitaire des peupliers et sur leur remplacement par des essences plus adaptées, élargissement de la palette végétale… sont autant de pistes mises au débat avec cette nouvelle FIL éco-quartier ! Puis à l’autre bout des Glacis, à la frontière avec Malo-les-Bains, l’extension du parc Ziegler constitue une seconde opportunité de restaurer la place de la nature en ville. En préemptant des terrains voisins, rue Maurice-Vincent, la collectivité envisage d’élargir le périmètre du parc vers les Glacis : cette future coulée verte apparaissant comme le second poumon vert du quartier ! Enthousiasmant et de nature à transfigurer une partie du quartier, ce projet sera, lui aussi, débattu avec les habitants dans le cadre de la FIL éco-quartier aux Glacis ! Découvrir et comprendre l’art contemporain au LAAC Posé au cœur du Jardin des sculptures, le Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC) multiplie les initiatives pour ouvrir l’art contemporain aux Dunkerquoises et Dunkerquois de tous âges. Pour ce faire, il propose des expositions, mais aussi des animations - visites, ateliers, rencontres… - adaptées à chacun. Des visites gratuites d’expositions sont ainsi organisées chaque dimanche, au cours desquelles les enfants bénéficient d’un support de médiation adapté, le carnet d’observation. Ce petit livret, très illustré, reprend en effet toutes les informations importantes de l’exposition, tout en offrant plusieurs jeux qui permettent de prolonger la visite à la maison. Pour les personnes en situation de handicap, des visites en langue des signes française (LSF) sont régulièrement organisées autour des expositions en partenariat avec l’association Accesourd du littoral dunkerquois. De même, des supports thermoformés, des reproductions à toucher et des fiches en braille sont mis à disposition lors des visites accompagnées, tandis que d’autres fiches, rédigées en FALC (facile à lire et à comprendre), sont disponibles à l’accueil du musée pour aider à la compréhension des œuvres incontournables de la collection. Plus globalement, les personnes en situation de handicap et leurs accompagnateurs, ainsi que les personnes en difficulté sociale, bénéficient d’un droit d’entrée gratuit étendu aux interventions, ateliers et autres visites accompagnées. Cette démarche forte engagée en faveur de l’accessibilité a d’ailleurs valu au LAAC, en 2018, l’obtention du prix « Osez le musée » qui récompense les musées particulièrement inclusifs et innovants dans leurs démarches de médiation en direction des personnes en situation d’exclusion. Les enfants et adolescents sont tout autant chouchoutés par l’équipe du LAAC, que ce soit au travers d’ateliers organisés à l’attention des 4-12 ans pendant les vacances scolaires (voir article ci-contre) ou lors des animations proposées aux écoliers, collégiens et lycéens. Des visites libres ou accompagnées, mais également des ateliers-visites et des parcours découverte des expositions et du jardin des sculptures sont proposés gratuitement, sur réservation, aux élèves de maternelles et d’élémentaires. Mêmes gratuité et qualité d’accompagnement pour les collégiens et lycéens pour des visites libres ou commentées par une médiatrice du LAAC ou pour les enfants fréquentant les centres de loisirs lors des vacances scolaires. Et puis, cerise sur le gâteau, les plus jeunes, dès 5 ans, peuvent célébrer leur anniversaire avec leurs amis, les mercredis et samedis après-midi, au musée ! Pour cet événement hors du commun, ils profiteront d’un atelier d’arts plastiques dédié et d’une visite du cirque de Karel Appel ou de l’exposition en cours, en prélude au goûter d’anniversaire préparé par les parents dans l’atelier des enfants du musée (tarif : 60 €, 15 enfants maximum). Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC), Jardin des sculptures, avenue des Bordées. Ouvert du mardi au vendredi de 9 h 30 à 18 h et le weekend de 10 h à 18 h. Tarif : 4 €, 2 €, gratuit pour les moins de 18 ans, gratuit pour tous le dimanche Tél. 03 28 29 56 00. www.musees-dunkerque.fr Des ateliers vacances à la Toussaint Deux stages sont proposés aux enfants durant les vacances de la Toussaint autour de l’exposition « Nos incontournables ». Le premier, « Mon Rubik’s Cube a éclaté », est ouvert aux 7-12 ans du mardi 26 au jeudi 28 octobre de 14 h 30 à 16 h 30. Le second, « Le monde à l’envers ! », est réservé aux 4-6 ans du mardi 2 au jeudi 4 novembre, de 14 h 30 à 16 h. Tarif : 18 €. Réservation obligatoire sur le site : https://reservation.dunkerque-tourisme.fr/ Et si on plantait local ? Participez à la sauvegarde de la biodiversité de notre territoire en prenant part à l’opération « Plantons le décor » soutenue par la Communauté urbaine ! Le principe est simple : vous effectuez une commande groupée d'arbres et d'arbustes d’essences locales ainsi que des variétés fruitières et légumières de nos terroirs. Vous bénéficiez ainsi de plants de qualité, d’origine régionale, disposant de bonnes capacités de reprise ! Les commandes sont à effectuer jusqu’au 30 octobre. La livraison est prévue le 27 novembre au matin au lac d’Armbouts-Cappel. Retrouvez toutes les informations utiles ainsi que les bons de commande au format papier dans votre mairie et maison de quartier ou directement sur le site www.plantonsledecor.fr (paiement en ligne). Plus d’infos au 03 28 59 64 95 Un repair café géant à la Halle aux Sucres Piloté par la Maison de l’Environnement, le réseau Repair Cafés du Dunkerquois organise Repair Café géant le samedi 9 octobre de 10 h à 17 h à la Halle aux Sucres. Vous souhaitez venir réparer ou découvrir le bénévolat « Repair café » ? Vous avez un objet en panne ou cassé ? Ne jetez plus ! Inscrivez-vous pour cette journée de réparation collective auprès de la Maison de l’environnement au 03 28 20 30 40. Tél. 03 28 20 30 40 - E-mail : contact@maison-environnement.org réseau repair cafés du dunkerquois