Interview de Patrice Vergriete : « Nous allons confirmer notre retour au premier plan » Crise sanitaire, grand plan d’investissement d’avenir, ville durable, Tour de France, équipements d’agglomération, service public… Patrice Vergriete aborde les grands enjeux de l’année nouvelle. Monsieur le Maire, à l’aube de cette année 2022, le Covid est encore sur toutes les lèvres. L’année 2021 n’aura-t-elle donc pas été utile dans la lutte contre l’épidémie ? L’année écoulée aura symbolisé l’ambivalence de notre sentiment face à ce virus. Il y eut d’abord l’épreuve du premier trimestre, au moment où notre territoire est devenu l’une des portes d’entrée du variant anglais en France. Je tiens à cet égard à souligner l’esprit de responsabilité des Dunkerquois. Nous avons été exemplaires, alors même que nous avons parfois fait l’objet de critiques injustes. Puis il y eut le soulagement d’un retour progressif à la vie normale, grâce à la campagne vaccinale. Elle aura permis la reprise économique, mais surtout elle aura rendu de nouveau possible la vie sociale et tous ses événements qui nous avaient tant manqué. Cette crise nous aura rappelé, s’il le fallait, la chance que nous avons de vivre dans un pays libre et démocratique comme la France, le pays de Pasteur et de la sécurité sociale. Pourquoi, alors, devons-nous faire face à une nouvelle vague d’annulation d’événements ? Les soignants sont très clairs, si le virus circule de nouveau activement, porté par le variant « Omicron », le vaccin réduit très fortement les formes graves de la maladie. Très concrètement, si vous êtes vacciné et si vous êtes touché par le Covid, vous avez toutes les chances d’être asymptomatique ou de faire une « grosse grippe ». Désormais, la tension hospitalière est presque exclusivement le fait de personnes non-vaccinées. C’est pourquoi les maires de la Communauté urbaine ont accompagné l’annonce de l’annulation d’une partie des événements de l’hiver d’un appel général à la vaccination, qui est avant tout un acte de dimension collective. C’est aujourd’hui le seul moyen de sortir durablement de cette mauvaise passe. L’année 2021 restera comme celle de la « relance ». En ce sens, vous avez annoncé au mois de décembre un plan communautaire d’investissement d’avenir. En quoi aurions-nous besoin de plus investir dans les années qui viennent ? Ces deux dernières années, chacun d’entre nous s’est demandé quelles conséquences aurait cette crise sur l’avenir de la planète. Souvenez-vous, tout le monde parlait du « monde d’après ». En réalité, nous assistons à une accélération des mutations économiques de notre siècle. Sur tous les continents, les décideurs souhaitent relancer la machine économique en modernisant fortement les modes de production, en les adaptant aux enjeux de demain. Ce contexte ouvre le champ des possibles. Il place notre agglomération à un moment charnière de son histoire. De par ses caractéristiques, notre bassin industrialo-portuaire sera en effet au coeur des transitions à l’oeuvre. C’est pourquoi nous devons amplifier l’effort de modernisation entrepris depuis 2014 avec une ambition : confirmer notre retour au premier plan. Pour atteindre cette ambition, quel sera le contenu de ce plan d’investissement ? Il est construit autour de trois axes. Le premier, c’est de poursuivre la transformation de notre économie pour créer ici les emplois de demain. Le deuxième vise à conforter l’attractivité retrouvée de notre agglomération, en faisant de Dunkerque un modèle de la ville durable du XXIe siècle et en poursuivant la modernisation de nos équipements. Le dernier concerne les grands services publics. Nous voulons étendre à toutes les politiques communautaires la philosophie « éco-gagnante » qui a fait le succès du bus gratuit, rendant notre agglomération exemplaire. Ce qui est bon pour le climat le sera aussi pour le pouvoir d’achat. On parle souvent d’urgence climatique, de transition énergétique. Mais en quoi lutter contre le réchauffement de la planète va concrètement changer la vie des Dunkerquois ? La lutte contre le réchauffement climatique sera l’affaire de notre siècle. La question écologique est partout dans notre quotidien, tout le monde l’admet. Le nier, c’est se condamner au déclin. Mais pourquoi à Dunkerque peut-être plus qu’ailleurs ? D’abord, parce que nous sommes un polder, un territoire gagné sur la mer. Or, le réchauffement du climat engendrera l’augmentation du niveau de la mer et posera plus largement la question de la gestion de l’eau dans tous les domaines. Malgré notre expérience séculaire, notre territoire reste fragile et vulnérable, ce n’est pas l’actualité récente qui le contredira. Vous faisiez également allusion à nos caractéristiques économiques… Nous sommes la première plateforme énergétique d’Europe et un très important bassin sidérurgique, si bien que le Dunkerquois représente 21 % des émissions de CO2 industrielles de France. C’est donc une véritable révolution industrielle qui se prépare sur notre territoire. Ici, on invente la sidérurgie sans charbon. Avec le futur parc éolien off-shore et le nucléaire de nouvelle génération, auquel nous sommes candidats, nous allons devenir la capitale française de l’hydrogène vert. Les énergies renouvelables et bas carbone ainsi que l’hydrogène vert vont révolutionner l’industrie du XXIe siècle, lui permettant de se passer des énergies fossiles et polluantes. En les développant ici, nous préserverons nos emplois industriels, nous créerons ceux du siècle qui vient et nous attirerons à Dunkerque les filières d’enseignement supérieur ainsi que les emplois de recherche et développement, au sein du futur pôle « EuraEnergie » dont la construction va débuter sur le Môle 2. Cette mutation industrielle va aussi améliorer considérablement la qualité de vie et l’attractivité du territoire. C’en sera fini des énormes rejets de poussière, des « fumées de nos usines » et des indicateurs au rouge de la qualité de l’air. La vie quotidienne des habitants en sera substantiellement changée. Vous avez évoqué le développement portuaire. Quelle sera l’actualité du port en 2022 ? Au port, tous les feux sont au vert. Nous avons beaucoup investi depuis 2014 pour le rendre plus attractif et les résultats sont là : nous voguons vers le million de conteneurs annuel. Depuis 2013, l’activité conteneurisée a progressé de 54 %, au bénéfice de l’emploi local. Nous anticipons donc l’avenir, avec le début du chantier de nouveau bassin, qui débutera cette année. Mais, au-delà des marchandises, je n’oublie pas les hommes. Avec l’inauguration récente du terminal « Irlande », nous avons bon espoir que le transport de passagers vers Rosslare puisse débuter au printemps. Je souhaite que nous nouions un véritable échange culturel avec nos amis Irlandais pour que les jeunes Dunkerquois puissent s’y rendre dans le cadre du programme « Odyssée ». Notre territoire est par nature ouvert sur le monde, il faut donner à notre jeunesse la possibilité de profiter de cette belle opportunité. Cette « belle opportunité » peut-elle nous permettre d’accueillir plus de touristes ? C’est tout le sens de notre action de diversification économique : miser sur nos atouts pour investir dans d’autres filières que l’industrie et le port. L’entrepreneuriat se porte mieux grâce à l’ouverture de la Turbine, tout comme le commerce de centre-ville. Le tourisme aussi, puisque Dunkerque représente l’une des plus fortes progressions de fréquentation ces dernières années en France. Nous avons misé sur le cinéma, la mémoire, le balnéaire, la culture pour tous… Cette valorisation de nos atouts porte ses fruits : deux hôtels sont en construction à la plage et dans le secteur gare, tandis que la digue de Malo-les-Bains poursuit sa rénovation. Avec l’accueil du Tour de France le 5 juillet 2022, la beauté de notre littoral va encore une fois être projetée sur les écrans du monde entier. Cette dynamique nous incite à aller plus loin. Par exemple, nous présenterons en 2022 une feuille de route ambitieuse pour développer le tourisme de plaisance et nous continuerons la modernisation de nos grands équipements. Là encore, la hausse de fréquentation conforte notre stratégie. Que ce soit à la B!B, au stade Tribut, à la patinoire ou au musée Dynamo, elle explose. Justement, que comptez-vous faire pour rendre notre ville encore plus attractive ? Continuer à faire ce que nous réussissons avec les Dunkerquois depuis 2014 : améliorer le cadre de vie et poursuivre la rénovation urbaine. En 2022, ça va continuer à bouger dans tous les quartiers. D’abord, pour accueillir toujours plus de nouveaux Dunkerquois, puisqu’on dénombre plusieurs dizaines d’opérations immobilières en cours ou programmées. C’est du jamais-vu depuis plusieurs décennies, ça montre que Dunkerque attire de nouveau, dans une mixité sociale assumée. Pour accompagner ces transformations, nous améliorons les espaces publics dans une logique de ville nature. Par exemple, aux Glacis, modèle du quartier d’après-guerre, nous portons un projet novateur d’éco-quartier. Par une action forte sur la valorisation de la berge du canal exutoire, par l’extension du parc Ziegler, par la rénovation de la place Prigent, par une meilleure desserte en transport collectif... nous sommes en train de convaincre Partenord de procéder à une rénovation totale des logements. Partout, nous allons faire progresser la nature en ville : à la Tente Verte, au Carré de la Vieille, au Banc Vert, nous allons aménager des vergers ou des parcs urbains. Sur la plaine du bunker, à l’Île Jeanty, deux hectares seront dévolus à l’agriculture urbaine, tandis que le projet de valorisation de cet endroit si insolite qu’est la gare d’eau va se préciser. Quid des grands équipements, tels que le musée des beaux-arts ou le Kursaal ? Nous voulons être fortement innovants pour que ces nouveaux équipements soient des marqueurs du Dunkerque de demain. La population, et a fortiori le contribuable, ne veulent plus des projets « pharaoniques » du passé. Par exemple, nous voulons reproduire avec le musée ce que nous avons réussi avec la B!B : en faire un lieu vivant et épanouissant pour sortir de l’image froide du cabinet de curiosité élitiste. En termes de calendrier, le Conseil municipal a voté fin 2020 le projet scientifique et culturel. Le mois dernier, c’est le programmiste qui a été désigné. Pas à pas, nous avançons. S’agissant du Kursaal, nous avons hérité d’un bâtiment vétuste qui vieillit très mal sur le plan technique. Les services de la CUD ont ainsi estimé à près de 15 millions d’euros le montant des travaux nécessaires pour simplement le remettre dans un état correct. Or, vous le savez, je suis très soucieux de l’argent du contribuable et je veux que chaque euro dépensé par la collectivité soit pertinent pour l’avenir de notre territoire. Du coup, nous nous interrogeons : faut-il faire comme pour la patinoire et le stade Tribut et constater que l’ampleur des travaux à réaliser nécessite une reconstruction, dans le but de bâtir un projet plus adapté à notre siècle ? Ou faut-il engager ces travaux de maintenance pour le remettre à l’identique et continuer à gérer un bâtiment d’un autre temps ? Les services de la CUD y travaillent et soumettront les fruits de leur réflexion au premier semestre 2022. Le CHD figure également parmi les grands équipements dunkerquois. La situation du service public de la santé inquiète beaucoup les Français. Qu’en est-il à Dunkerque ? Notre ambition est claire : l’amélioration du quotidien des Dunkerquois passe par l’investissement dans les services publics. Sur la santé, après la maternité, le TEP Scan, l’IRM, le laboratoire de biologie… nous serons accompagnés par l’Etat à hauteur de 67,5 millions d’euros pour continuer à moderniser le CHD. Nos soignants le méritent tant. L’éducation ne sera pas en reste avec le démarrage de la construction de l’école du futur au Banc Vert. Au-delà, ce sont tous les services publics du quotidien qui vont évoluer suivant le principe « éco-gagnant » qui a fait le succès du bus gratuit. Nous voulons en effet concilier des pratiques plus écologiques avec un gain de pouvoir d’achat ou plus de services. Cette année, la question des déchets va être centrale. Le changement du cadre législatif nous a amenés à repenser notre politique pour moins jeter et mieux trier. Tandis que le nouveau mode de collecte par sacs va être étendu à tous les foyers, de nouveaux services vont être proposés comme le retour d’une collecte annuelle d’encombrants à domicile, sans augmentation de la fiscalité. Je pourrais également citer l’aide à l’amélioration de la performance énergétique des logements, le passage de l’actuelle ligne de bus 14 en ligne Chrono C6, la refonte du transport à la demande, le plan « Vélo + », le lancement des Assises de la Jeunesse ou encore la création d’un nouvel événementiel culturel d’agglomération : une semaine de la danse. La méthode est toujours la même : dialoguer avec les Dunkerquois pour se baser sur leur quotidien et leurs besoins. Par exemple, la nouvelle « Direction seniors » a construit sa feuille de route avec les seniors dunkerquois tout au long de l’année 2021. Nous allons désormais pouvoir améliorer l’offre envers nos anciens. Être Maire, c’est avant tout être tous les jours au contact de la population. Pouvez-vous nous dire, pour finir cet entretien, un moment que vous retiendrez de l’année 2021 ? J’ai beaucoup aimé l’atmosphère bienveillante des retrouvailles ressentie au cours du printemps et de l’été, à la sortie de la crise sanitaire du premier trimestre : lors des concerts, des compétitions sportives, des événements associatifs... Avoir pu partager à nouveau ces émotions collectives avec les Dunkerquois, c’est en tant que maire mon meilleur souvenir de l’année ! Tous à Tribut, le 22 janvier, pour soutenir l’USLD dans un stade entièrement rénové ! Le samedi 22 janvier 2022 fera date dans l’histoire du sport dunkerquois. Les footballeurs professionnels de l’USLD recevront, à 19 h, les « Lionceaux » sochaliens dans un stade Marcel-Tribut entièrement reconstruit par la Communauté urbaine et la Ville. Après la tribune Sud, inaugurée en février 2020, qui portera le nom de Jean Rouvroy, président de l’USD puis de l’USLD de 1954 à 1996, c’est au tour de la tribune Nord d’accueillir ses premiers spectateurs, ce 22 janvier, lors d’un match capital dans la course au maintien en Ligue 2. Une nouvelle tribune qui portera le nom d’Alex Dupont, joueur puis entraîneur de l’USLD, et figure emblématique du football dunkerquois. Les 800 licenciés de l’USLD, amateurs comme professionnels, disposent désormais d’un stade complet de 4 930 places, accessible par un parvis paysager de 3 000 m² aménagé côté canal, avenue du Stade ; une belle enceinte sportive, moderne, à taille humaine, où le bois côtoie harmonieusement le béton et où la lumière des projecteurs filtre, les soirs de match, sur l’avenue de Rosendaël. Les supporters de l’USLD ne demeurent pas en reste en bénéficiant désormais de conditions d’accueil optimales pour encourager leur équipe préférée. Dunkerque dispose désormais d’un stade digne de ce nom, un stade à l’anglaise, où les fans sont proches des joueurs. Tous ceux qui ont fréquenté les antiques tribunes ouvertes à tous les vents apprécient unanimement le nouvel antre des « Bleu et Blanc » car, eux aussi, ont bien mérité ce nouvel écrin voulu par Patrice Vergriete et la municipalité. Le stade Tribut, reconstruit sur son site historique, met également en valeur le quartier de Dunkerque-Rosendaël et plus largement cette entrée de ville si fréquentée au sortir de l’autoroute A16. Situé à quelques encâblures de la statue de Jean Bart, il est facilement accessible à pied ou en bus gratuit. Construite sur deux niveaux (contre trois pour la tribune Sud), la nouvelle tribune Nord comprend 2 200 places assises et une cinquantaine de places réservées aux personnes à mobilité réduite. Le rez-de-chaussée accueille un club-house avec vue sur le terrain synthétique, six vestiaires pour les équipes de jeunes et amateurs, des vestiaires pour les arbitres, des locaux de stockage de matériels, une salle de musculation, la boutique du club, un ascenseur et une salle de projection vidéo. Comme pour la tribune Sud, les supporters disposent, au premier étage, de quatre blocs sanitaires, de deux buvettes et d’une infirmerie. Quant au second étage, il abrite deux salons dévolus aux partenaires de l’USLD, tandis que des panneaux photovoltaïques, disposés sur la toiture, fournissent de l’électricité consommée sur place. Par ailleurs, le poste de sécurité définitif sera installé, en 2023, dans l’axe du terrain, côté parvis. Il fera face à une nouvelle tribune couverte construite pour les supporters visiteurs, côté Stade de Flandres. Un peu d’histoire… Inauguré le 6 septembre 1931, le stade de Dunkerque porte le nom de Marcel Tribut (1881-1944), l’homme qui a créé le premier club de football à Dunkerque- l’US Malo - en 1900. Détruit durant la Seconde guerre mondiale, il a déjà été reconstruit en deux phases : de1957 à 1959 pour la tribune assise, puis de 1962 à 1969 pour la tribune « debout », côté avenue de Rosendaël. Le premier match en nocturne a été disputé le 27 avril 1968 contre Boulogne devant 4 451 spectateurs, ravis de la nouvelle formule ! Quant au record d’affluence, il remonte au 5 mai 1971 avec 9 808 spectateurs en tribunes pour un quart de finale de Coupe de France contre le prestigieux Olympique Lyonnais des Di Nallo, Domenech et autres Chiesa. L’USD avait perdu 3-1 au match aller, le 30 avril, à Gerland, avant de s’incliner à nouveau 3-2 lors du match retour, à Dunkerque, avec des buts signés Skornik et Fairise. En centre-ville, « le temps du partage des usages » Facebook Live, expérimentations, tréteaux tonnelles, cafés commerces, questionnaire sur Internet… La concertation bat son plein pour définir la place du piéton dans la phase d’aménagement à venir du centre-ville, coeur d’agglomération. La mise en service du bus gratuit et les nouveaux aménagements des voiries et des espaces publics réalisés dans le cadre du projet DK’Plus ont largement contribué à redynamiser le coeur d’agglomération, avec une progression de la fréquentation piétonne de 30% dans le centreville entre 2017 et 2019. Si l’on ajoute à cela une ambitieuse politique d’animations (Printemps de la place Jean- Bart, Dunkerque la Féérique, Tous acteurs pour Dunkerque ou encore les retransmissions de grands événements sportifs), des parkings deux heures gratuites, un plan de rénovation des façades et une offre commerciale revitalisée, on mesure le chemin parcouru depuis 2014 par la municipalité en faveur de l’attractivité du centre-ville. Pour aller plus loin, sur ce 2e mandat, Patrice Vergriete a souhaité associer tous les Dunkerquois à une grande réflexion sur la place du piéton en centre-ville. Un enjeu crucial dans un coeur de ville où plus de 1 000 nouveaux logements seront livrés dans les trois ans à venir, et qui verra son offre commerciale continuer à se développer fortement, tant du côté du Parc de la Marine que sur le site de l’ancienne Banque de France et ce, sans oublier la future halle alimentaire quiprendra ses quartiers cours François-Bart en 2024. Habitants, usagers, salariés… Chacun est invité à exprimer son point de vue, à faire des propositions et à nourrir ainsi la réflexion collective. Le 26 novembre dernier, plus de 4 000 internautes se sont connectés à un Facebook Live de lancement de cette consultation, en présence du maire. Ils ont déposé plus de 300 commentaires et questions au cours du live montrant, si besoin était, l’attachement des Dunkerquois à leur coeur de ville. Trois expérimentations de piétonnisation ont également été menées en décembre rue des Soeurs-Blanches, rue du Président-Wilson et rue Thévenet avec, à chaque fois, un tréteau tonnelle animé par la Communauté urbaine et la Ville, où chacun a pu obtenir des informations et donner son opinion. Dans le même temps, des cafés-commerces réunissent des commerçants et artisans avec là-aussi le souhait exprimé d’agir pour l’attractivité de la ville et le bien-être des habitants. « Il s’agit d’établir des priorités, explique le maire de Dunkerque. Il y a 30 ans, le piéton était la cinquième roue du carrosse. Rien ne nous interdit d’inverser la tendance avec des trottoirs plus larges, davantage de bancs, un éclairage public adapté aux trottoirs, des plantations plus nombreuses et une place plus grande laissée aux terrasses et tout cela sans opposer piétons, cyclistes et automobilistes. Le débat est ouvert et rien n’est décidé. Nous analyserons toutes les propositions et observations. Si deux grands scénarios contradictoires se présentent, il y aura une votation comme pour la piétonnisation de la place Jean-Bart. Si un seul scénario émerge, il sera mis en oeuvre collectivement au sein d’une Fabrique d’Initiative Locale (FIL).» Parole d’experte Florence Huguenin-Richard, spécialiste des mobilités urbaines et maîtresse de conférence à la Sorbonne Quels sont les enjeux d’un centre-ville aujourd’hui ? Le centre-ville est avant tout un lieu de vie, comme tout quartier est un lieu de vie. Il lui faut de la mixité : des habitants, des commerces, des emplois, des lieux de distraction et des espaces publics agréables qui donnent envie de s’y rendre et d’y vivre. Ce poumon de la ville est une sorte de quartier idéal, où l’on doit pouvoir se retrouver, marcher, faire du vélo, se promener en toute sérénité, prendre du bon temps. Le modèle tout voiture n’est plus viable. C’est désormais le temps du partage des usages. Avec quelle place pour le piéton ? Une place la plus privilégiée possible. Les piétons sont les usagers les plus vulnérables et aussi les moins protégés ! Les centres villes, par leur taille réduite, leurs nombreuses et petites rues, leurs commerces, leurs lieux d’attraction… sont propices aux politiques en faveur des piétons. La marche à pied est le meilleur moyen pour les parcourir puisque les distances sont courtes. Dans le même temps, il ne faut pas opposer la marche à pied aux autres modes de déplacement, car ils sont complémentaires pour rejoindre les autres quartiers de la ville. Comment alors mieux partager l’espace public ? Les solutions strictement piétonnes ne sont plus autant recommandées qu’auparavant. L’idéal est le sur-mesure selon le contexte local. Il existe, par exemple, les zones de rencontre, où tous les modes coexistent avec une priorité au piéton et une faible vitesse à 20 km/heure pour les voitures garantissant la sécurité des plus vulnérables, en l’occurrence les piétons jeunes et les plus âgés. Des rues peuvent être piétonnes à certains moments de l’année ou de la journée, comme celles qui accueillent des écoles. Aujourd’hui, les villes les plus attractives sont celles qui offrent une belle qualité de vie et lorsqu’on redonne toute sa place aux piétons, c’est moins de nuisances, moins de bruit, moins de pollution et plus de vie ! Un Facebook Live prometteur ! Stationnement gratuit, bus chrono aux heures de pointes, végétalisation, organisation de journées sans voiture, signalétique piétons, rues à sens unique, relations auto-vélo, place des camions en centre-ville, mise en valeur du Parc de la Marine, terrasses sur le quai de la Citadelle, rue de la Soif… Les propositions et les réflexions ont fusé tout au long du Facebook Live organisé, le 26 novembre, avec Patrice Vergriete et l’universitaire Florence Huguenin-Richard. Les reportages réalisés à Pontevedra (Espagne) et Aarhus (Danemark) ont inspiré les 8 000 internautes qui se sont connectés à l’événement en direct ou l’ont visionné en replay. Vous pouvez continuer de participer au débat en répondant au questionnaire en ligne sur www.ville-dunkerque.fr/pietonnisation ou en participant à un des cafés tonnelles dont la liste figure sur le même site internet. Une résidence solidaire et innovante bientôt en chantier Les travaux de construction de la résidence intergénérationnelle et intrafamiliale « Geneviève De Gaulle-Antonioz » débuteront, courant janvier, sur l’emplacement de l’ancien collège Saint- Joseph, rue Saint-Charles, en Basse Ville. Initié par la Ville sur un concept unique en France, cet ensemble de 33 logements sera mis en location au troisième trimestre 2023 par la société d’HLM SIA Habitat (1). Il sera réparti en trois bâtiments : un immeuble neuf de trois étages, ouvert sur la rue Saint-Charles par un porche aménagé, comprendra six appartements (3 T2 et 3 T3) ; une nouvelle résidence avec toiture terrasse, ascenseur et balcons abritera 24 logements (9 T2, 11 T3 et 4 T4) en cœur d’îlot. Chaque appartement en rez-de-chaussée disposera d’une terrasse et d’un jardinet, et les 9 T2 seront tous adaptés au vieillissement de leurs locataires avec, en particulier, des douches et autres équipements facilement utilisables par des personnes à mobilité réduite ; un des cinq bâtiments de l’ancien collège Saint- Joseph, réhabilité, accueillera, pour sa part, trois logements originaux (2 T4 et 1 T5) de type loft, baignés d’une lumière naturelle. Cet ensemble résidentiel sera complété par une salle de convivialité, dotée d’une grande baie vitrée ouverte sur un jardin partagé, pour se retrouver en famille ou partager des activités, 33 places de parking sécurisées et deux locaux à vélos, sans oublier les espaces verts. Cette résidence, qui portera le nom d’une ancienne présidente d’ATD Quart Monde, constitue une véritable innovation puisque les logements seront attribués à des demandeurs ayant un lien familial - parents et enfants, grand-parent et petit-enfant, oncle et neveu, tante et nièce par exemple -, mais également à des binômes, sans lien de parenté, qui se portent une attention réciproque. Attention, chaque locataire disposera de son propre appartement, mais sera suffisamment près de son parent ou de son binôme, au sein de la résidence, pour entretenir une entraide de proximité. Elle leur permettra de bien vieillir à domicile ou de vivre un handicap en étant accompagné par un proche. Tél. 03 28 26 29 15. Un plan d’investissement exceptionnel pour bâtir l’avenir de l’agglomération « Notre territoire est à un moment clé de son histoire », résume Patrice Vergriete. « La réussite du Dunkerquois dans les années à venir, la bataille des emplois de demain, le rayonnement de l’agglomération, la qualité de vie à Dunkerque, tout cela se joue aujourd’hui ». C'est tout le sens du grand plan d'investissement d'avenir de 250 millions d'euros, mis en place par la Communauté urbaine, pour les cinq années à venir. « L’État, à travers son plan de relance national, impulse un mouvement, mais nous devons accélérer encore cette dynamique », poursuit le maire de Dunkerque. C’est pourquoi la Communauté urbaine prendra elle aussi sa part via un plan exceptionnel d’investissement de 250 millions d’euros pour les cinq années à venir. Et si on ajoute les investissements prévus au titre de la programmation annuelle, ce sont quelque 600 millions d’euros qui seront injectés par la CUD, d’ici 2026, pour moderniser le territoire. Cet apport communautaire accompagnera la mutation de la plate-forme industrialoportuaire, renforcera l’attractivité de l’agglomération et contribuera à adapter les services publics aux enjeux de la transition écologique. Le premier défi à relever est celui de la transformation de notre économie. Les années à venir seront le théâtre de grands changements. Et notre territoire est au coeur de cette mutation, car il est un lieu de forte production énergétique capable d’attirer des grands projets industriels. « Pour garder ce potentiel, prévient Patrice Vergiete, nous devons dès à présent miser sur les énergies décarbonées et sur un mix nucléaire et renouvelable. Nous sommes donc candidats au nouveau programme nucléaire français. » La décarbonation de notre économie ne touchera pas seulement la production énergétique, mais aussi l’ensemble des industries présentes sur le territoire. « À l’image d’ArcelorMittal, elle en modifiera profondément les process dans un mouvement de transformation dont on n’imagine même pas encore l’ampleur et les contours ». Il y aura des répercussions sociales, économiques, de formation professionnelle. Ce défi se nourrira des nombreuses innovations qu’il faudra susciter et accompagner grâce à notre université et notre plateforme Euraénergie. Tout cela fera entrer l’industrie dans une ère nouvelle, plus respectueuse du climat mais aussi de l’environnement, et notamment de la qualité de l’air. Il faudra aussi diversifier notre économie à l’image de ce qui est déjà entrepris dans le domaine de la logistique, développer le port, et rendre plus attractive encore l’agglomération afin d’attirer des compétences indispensables, dans le domaine médical en particulier, tout en adaptant le système de formation pour que nos jeunes puissent occuper ces nouveaux emplois. Il conviendra également d'élargir l’offre touristique et évènementielle, sans oublier de rénover et de repenser les grands équipements, comme ce qui a été fait pour la B!B, la patinoire et le stade Tribut. Construire ensemble la ville de demain, ce sera aussi valoriser nos espaces publics, en donnant plus de place aux piétons et en adaptant l’offre de logements. S’agissant des grands services publics, la révolution est déjà en route à l’image du bus gratuit et du dispositif Eco-Habitat destiné à améliorer la performance énergétique des logements, mais il y a aussi l’eau et les déchets avec pour seul mot d’ordre la sobriété. C’est le moment de donner son sang ! Secours d’urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers… Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années. Le don de sang permet de soigner plus d’un million de malades chaque année en France. Et en cette saison, les réserves de sang sont faibles : il est donc grand temps d’agir pour assurer les besoins des patients ! Du 26 au 30 janvier, l’Amicale des sapeurs-pompiers de Malo-les-Bains, en collaboration avec l’Établissement français du sang, l’ABCD et l’association des 28, organise pour la quatrième année consécutive sa grande collecte à la mairie de Malo-les-Bains. Si l’événement se veut avant tout solidaire, l’heure est aussi au challenge pour l’Amicale des sapeurspompiers : « Chaque année, nous espérons battre des records ! », résume Thomas Dancel, président de l’association. « Pour ce faire, nous incitons les associations sportives et culturelles à se déplacer. Tout le monde est concerné ! » Et pour encourager les nouveaux donneurs à prendre rendezvous pour passer à l'action, tous les moyens sont bons. « Nous organisons une grande tombola avec à la clé des cadeaux d’envergure comme un téléviseur, des places de spectacles au Kursaal, des invitations au restaurant… » Et parce que le geste reste solidaire, l’intégralité des fonds récoltés à l’occasion de cette tombola seront reversés à des enfants du Dunkerquois qui en ont besoin. Alors, prêt à se lancer ? Ouvert le mercredi 26 de 14 h à 19 h, puis du jeudi 27 au samedi 29 de 9 h à 19 h et dimanche 30 janvier de 9 h à 13 h Prenez rendez-vous sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr (merci de vous munir d'une pièce d'identité) Gambetta est tombée, vive le futur Banc Vert ! Érigée en 1973 et réhabilitée il y a une trentaine d’années, la résidence Gambetta, au Banc Vert, n’est plus ! Le 6 décembre dernier, les grues sont entrées en action pour démolir en quelques semaines l’immeuble de Flandre Opale Habitat. Deux blocs de 58 logements, hors d’âge et donc déconstruits dans le cadre du programme de rénovation urbaine conduit par la collectivité et l’Etat dans le quartier. En 2022, la résidence Creuse, 60 logements, subira le même sort, puis entre 2024 et 2025 les écoles Giono et Meurisse. Pour Alain Simon, conseiller spécial en charge du renouvellement urbain et du logement, les opérations de déconstruction rendront également possible une meilleure ouverture du Banc Vert vers le quartier et notamment la place Louis-XIV. Elles permettront par ailleurs de fluidifier la circulation dans l’îlot de vie et bien sûr de requalifier le bâti. Car en lieu et place des résidences détruites, commencera dès cet été le chantier de construction de l’école du futur ! Un bâtiment totalement innovant qui regroupera sous le même toit un groupe scolaire, une maison de quartier et une cantine. « Avec ces opérations, notre but est de changer la ville pour changer la vie », résume Johan Bodart, maire adjoint. « Cette démolition est la première étape de la métamorphose du secteur Louis- XIV/Banc Vert, avec de nouveaux logements et un parc urbain notamment. » Secteur Louis-XIV : une vaste zone 30 dès le printemps 2022 Contre la violence routière et les incivilités au volant, pas de temps à perdre ! Lancée en septembre dernier, la Fabrique d’initiatives locales (FIL) « îlot apaisé » dédiée à la place Louis-XIV et ses abords, commencera à produire des solutions dès le premier semestre 2022 ! Le 6 décembre, Johan Bodart, maire adjoint, a présenté publiquement les engagements pris conjointement par la Ville et les habitants. À court, moyen ou plus long terme, les solutions d’aménagements dégagées auront pour objectif d’apaiser et d’améliorer les circulations dans l’îlot de vie. Première décision d’importance, prise par la FIL : l’instauration d’une vaste zone 30. De l’avenue de Petite-Synthe au nord à la rue du Banc Vert au sud, la circulation automobile sera limitée à 30 km/h ! « Ce périmètre demande encore à être affiné, en intégrant notamment des axes situés en dehors de la zone initiale, à l’ouest de la rue Deschamps et à l’est de l’avenue de la Cité », précise Johan Bodart. Parmi les autres solutions envisagées, on relève notamment : l’instauration de contrôles préventifs et le déploiement de radars pédagogiques ; une campagne de sensibilisation à la vitesse ; l’aménagement de l’îlot directionnel situé à l’angle de la rue Cardock et de l’avenue du Banc Vert ; la réfection des trottoirs autour de l’église Saint-Antoine ; l’étude du stationnement et la rénovation de l’éclairage rue Dumez ; la pose d’arceaux à vélos. D’ici 2023, la collectivité programmera aussi letraitement des points noirs relevés avec les habitants (intersections, passages piétons, stationnement…), l’aménagement d’un parvis pour l’école Jules-Ferry, ou encore la pérennisation de la Semaine de la mobilité sur la place Louis-XIV. Enfin, tout au long du mandant, la réfection progressive de l’éclairage public sera entreprise. Et une concertation sera menée autour du square des rues Franchet d’Esperey et Delissen. Au coeur de la Tente Verte Du 24 au 27 novembre dernier, s’est déroulée l’opération « Tous à la Tente Verte ! ». Durant une petite semaine, les élus du quartier, accompagnés des agents de la mairie et des partenaires, ont pris leurs quartiers au coeur de l’îlot de vie. L’objectif : aller à la rencontre des habitants et usagers pour échanger sur le projet d’aménagement de la rue Moulin et de ses abords. Aux heures d’entrée et de sortie de classe, en maison de quartier, à l’occasion d’une randonnée ou de porte à porte, toutes les occasions ont été précieuses pour aller à la rencontre de celles et ceux qui vivent le quartier. Au total, plus de 160 entretiens ont été réalisés ! « Grâce à un plan et un questionnaire, ce sont devéritables conversations qui se sont instaurées, se félicite Jean-François Montagne, maire adjoint de Rosendaël. Durant 15 à 30 minutes et parfois même jusqu’à une heure, ces échanges ont permis aux familles, aux jeunes adultes comme aux adolescents de nous confier leurs ressentis et de nous préciser leurs attentes. » Au sein de l’îlot qui abrite la maison de quartier, le multi-accueil, la maison d’animation seniors et l’école Jules-Verne, l’objectif est de créer un espace piéton avec une rue Moulin fermée à cet endroit. De quoi recréer des occasions de se retrouver et de se rencontrer, un peu comme sur une place de village très végétale. Parmi les réactions les plus partagées, on relève le souhait d’avoir un quartier plus vivant, dans lequel passer du bon temps grâce à des aménagements pertinents et coconstruits. Parmi les points d’attention, on retient le s o u h a i t d ’ u n e m e i l l e u re cohabitation entre les piétons et les voitures, un besoin d’arbres et de fleurs, de biodiversité, une envie d’aménagements innovants et d ’activités nouvelles qui permettent à tous de se rassembler. L’ensemble de ces éléments de diagnostic constituera les fondations de la Fabrique d’initiatives locales qui s’ouvrira très prochainement autour du projet. L’objectif : imaginer une Tente Verte plus accueillante encore ! Le Bateau Feu vous emmène en Amérique, du 7 au 29 janvier, pour la quatrième saison de ses « Histoires en série ». Un voyage littéraire tout au long de la frontière avec le Mexique qui s’achèvera par un concert folk typiquement US. Des histoires en série « made in America » au Bateau Feu Le Bateau Feu vous emmène en Amérique, du 7 au 29 janvier, pour la quatrième saison de ses « Histoires en série ». Un voyage littéraire tout au long de la frontière avec le Mexique qui s’achèvera par un concert folk typiquement US. Auteur invité de cette édition 2022, Sylvain Prudhomme (notre photo), Prix Femina 2019 avec « Par les routes », a écrit pour l’occasion une série de cinq textes réunis dans « Carnets de la frontière » (1). Il y raconte l’Amérique à hauteur d’hommes et sans préjugés, mais aussi la beauté du pays, sans occulter ses failles et ses fêlures. En longeant en autostop la frontière avec le Mexique, il nous parle des gens qu’il rencontre, des films et des musiques qui habitent notre imaginaire collectif, mais aussi du rapport à l’autre, à l’étranger et à soi-même. Durant trois semaines, vous pourrez parcourir, une à une, les cinq étapes de ce voyage à travers une soixantaine de lectures théâtrales gratuites, proposées par cinq comédiens dans toute l’agglomération et au-delà en Flandre intérieure. En parallèle, Sylvain Prudhomme a choisi deux ouvrages à destination des plus jeunes - « Un ours of course » d’Alice Zeniter (à partir de 4 ans) et « Home sweet home » d’Alice Zeniter et Antoine Philias ( à partir de 13 ans) - qui seront lus par Aude Denis et Alexandra Gentil : les 14 janvier à 18 h 30 au Studio 43, 18 janvier à 17 h 30 en Basse Ville, 21 janvier à 17 h 30 au Jeu de Mail et 29 janvier à 14 h 30 au Bateau Feu pour le premier cité ; les 10 janvier à 14 h à Saint-Pol-sur-Mer, 20 janvier à 12 h au Centre hospitalier, 27 janvier à 14 h 30 à Entreprendre Ensemble rue des Chantiers de France et 29 janvier à 16 h 30 au Bateau Feu pour le second. Ce road-trip littéraire débutera par une lecture spectacle proposée le vendredi 7 janvier à 20 h sur la grande scène du Bateau Feu. Sylvain Prudhomme, accompagné par Samuel Hirsch (bassiste) et Fabien Girard (guitariste) du groupe afro-jazz Arat Kilo, y lira des extraits de son livre « Par les routes » (tarif : 6 €). Il s’achèvera le samedi 29 janvier par un parcours dunkerquois où chaque texte des « Carnets de la frontière » sera lu dans un endroit différent : 4Ecluses (14 h), Conservatoire (15 h 15), Ecole Supérieure d’Art (16 h 30), B!B (17 h 45) et Bateau Feu (19 h), avant le concert folk de Piers Faccini programmé à 21 h dans la grande salle (tarif : 9 €). (1). « Tijuana », « Golfe du Mexique », « Ciudad Juarez », « Texas » et « Arizona ». Tél. 03 28 51 40 40.