Edito du maire Verkor choisit Dunkerque ! En accueillant la gigafactory française Verkor, Dunkerque remporte une victoire économique historique qui nous fait entrer dans une nouvelle ère industrielle. Cette victoire ne doit rien au hasard. Voilà huit ans, nous lancions les États Généraux de l’Emploi Local. Nous y formulions alors l’ambition d’investir massivement dans les filières économiques d’avenir, faisant le pari des énergies décarbonnées (éolien et nucléaire) pour opérer la mutation de notre économie vers l’industrie du XXIe siècle. L’annonce de ce début février conforte ainsi notre stratégie de territoire d’innovation. Au-delà de Verkor, c’est l’ensemble d’une filière autour de la production de batteries que nous souhaitons voir émerger ces prochaines années sur le territoire du Grand Port Maritime. Comme le préconise le rapport Varin, notre plateforme industrialo-portuaire, troisième port de France et première plateforme énergétique d’Europe, a tous les atouts pour garantir l’approvisionnement en matières premières de toute la vallée de la batterie des Hauts-de-France et pour accueillir d’autres projets industriels en amont de la production de batteries. Alors que la relance économique mondiale s’intensifie, accélérant la mutation industrielle, Dunkerque est à un tournant de son histoire en créant les emplois industriels du XXIe siècle. Ici, plus que jamais, on invente le monde de demain. Merci aux pompiers de Malo ! Pour la quatrième année consécutive, l’Amicale des sapeurs-pompiers de Malo-les-Bains organisait sa traditionnelle collecte de sang à la mairie de quartier. Cette année, nous avons été 708 donneurs, dont 80 nouveaux, à venir faire un don, qui permettra de sauver des vies. Je remercie l’ensemble des organisateurs et salue les donneurs pour leur fidélité à ce rendez-vous annuel. Une fois encore, nous avons montré que la solidarité était bien vivante à Dunkerque ! Vingt policiers supplémentaires Fin janvier, je recevais à l’hôtel de ville le Préfet du Nord pour la signature du Contrat de Sécurité Intégrée. Ce document constitue la feuille de route de la Ville et de l’État (police et justice) pour travailler plus étroitement ensemble sur la question de la sécurité publique. Parmi la soixantaine d’engagements pris, l’arrivée de vingt policiers nationaux supplémentaires en 2022 est une excellente nouvelle pour améliorer la sécurité du quotidien. Sensible à l’effort que nous avons réalisé ces dernières années, l’État nous soutiendra aussi dans l’extension du réseau de vidéo protection. Une réflexion sera menée sur l’aménagement d’un centre de tir commun route de la Samaritaine et d’un chenil commun pour les chiens policiers. Enfin, de nombreuses mesures vont être prises pour faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une véritable priorité commune. Avec l’implantation de l’usine Verkor, Dunkerque est à un tournant de son histoire ! Ces huit dernières années, l’investissement dans les filières économiques d’avenir a été l’une des priorités de la stratégie économique de notre agglomération, pour faire de Dunkerque un territoire d’innovation dans la lutte contre le changement climatique. Avec ses milliers d’emplois directs et indirects, l’annonce par Verkor de l’implantation de sa « gigafactory » de construction de batteries électriques est en ce sens une grande victoire économique pour Dunkerque, désormais entré de plain-pied dans l’industrie durable du XXIe siècle. Décryptage. En 2014, dans le cadre des « États Généraux de l’Emploi local », Patrice Vergriete et l’exécutif communautaire avaient rassemblé l’ensemble des acteurs du territoire pour tracer ensemble la feuille de route économique de l’agglomération dunkerquoise. L’objectif était clair : préserver les emplois existants et créer ceux du XXIe siècle, en rendant l’activité de notre bassin industriel compatible avec les enjeux environnementaux de notre siècle. Depuis, notre territoire n’a eu de cesse que de se placer à l’avant-garde de la question climatique, pour soutenir la transition énergétique de notre plateforme industrialo-portuaire. Seule agglomération des Hautsde- France labellisée « territoire d’innovation » par l’État, la Communauté urbaine de Dunkerque a également émis un avis favorable au projet de parc éolien off-shore de l’État, fait acte de candidature au développement du nucléaire de nouvelle génération, créé une « autoroute de la chaleur » dans une logique d’économie circulaire, accompagné la sidérurgie dans ses projets de décarbonation et s’est positionnée pour devenir la capitale de l’hydrogène vert. En faisant le pari de ces énergies du futur, destinées à remplacer les énergies fossiles (pétrole, charbon…), notre territoire prenait un temps d’avance, convaincu que la lutte contre le changement climatique allait amener l’industrie à moderniser ses process pour parvenir à la neutralité carbone et ainsi améliorer drastiquement la qualité de l’air local. Cette ambition économique entre en résonnance avec celle affichée par Verkor, qui entend produire à Dunkerque les batteries les plus durables au monde. Pour ce faire, la start-up grenobloise aura à disposition le volume en énergie verte nécessaire à son activité, qui montera en puissance progressivement jusqu’en 2030. Au sein de la première plateforme énergétique d’Europe, elle produira en effet des batteries dont l’empreinte carbone sera quatre à cinq fois moindre que celles produites en Chine, grâce notamment aux énergies nucléaire et éolienne off shore et au réseau de chaleur local. Rappelons à ce titre que le stockage par batterie permet de régler le problème de l’intermittence des énergies renouvelables. Plus encore, l’entreprise s’engage sur l’ensemble du cycle de vie de la batterie, du choix des composants à leur recyclage. Enfin, attentive à réduire l’impact sur la planète de ses activités indirectes, elle pourra bénéficier de la proximité immédiate du troisième port de France. Désormais pleinement engagés dans l’industrie du XXIe siècle, Patrice Vergriete et l’ensemble des maires de l’agglomération entendent aller plus loin en faisant du port de Dunkerque le « cluster amont de la batterie » français. Cette ambition a récemment été confortée par le « rapport Varin ». Le Gouvernement a en effet souhaité définir une stratégie nationale pour sécuriser l’approvisionnement en métaux tels que le nickel ou le cobalt, nécessaires à la production de ces batteries amenées à devenir « le coeur du coeur » de l’industrie de demain. Son rapporteur, Philippe Varin, ancien président de PSA, a proposé au Gouvernement de faire de Dunkerque le pôle de compétitivité français de la batterie. En confirmant ce virage durable, notre agglomération a donc l’opportunité de recevoir d’autres activités industrielles et portuaires. Ces dernières vont de l’importation de matières premières stratégiques par le Grand Port Maritime de Dunkerque à d’autres activités secondaires préalables à la construction de batteries. Un immense défi de formation D’ici 2030, l’usine Verkor aura besoin de 2 000 employés. Ce tournant industriel du siècle nous engage et nécessite une mobilisation rapide pour développer les formations qui permettront aux Dunkerquois d’occuper ces nouveaux emplois. Lors de la séquence d’annonce de Verkor, Patrice Vergriete a ainsi appelé l’ensemble des acteurs de l’accompagnement vers l’emploi à se mobiliser pour créer les parcours locaux d’enseignement et de formation adaptés à cette nouvelle donne industrielle. L’enjeu est de faire en sorte que les jeunes Dunkerquois comme les personnes éloignées de l’emploi puissent avoir accès aux milliers d’emplois directs et indirects qui se créeront dans la décennie qui vient. Le cap est fixé. Un port plus écologique tourné vers la logistique et les industries d’avenir Après avoir exercé les fonctions de directeur des Services de la navigation aérienne (DSNA), Maurice Georges a pris, en juin dernier, la présidence du directoire du Grand Port Maritime. Il revient avec nous sur une année 2021 très positive en termes de trafic, mais surtout il dresse des perspectives d’avenir pour le troisième port de France, poumon économique du Dunkerquois, qui génère à lui seul 14 500 emplois directs. Quel bilan dressez-vous de l’année 2021 ? C’est une belle année avec une progression de 8 % portée par un trafic conteneurs qui a triplé en une décennie. Notre plan stratégique 2021-2024, désormais validé par l’État, porte les bases de notre développement futur, soutenu par le conteneur, et audelà les plateformes logistiques et industrielles. Quelle est la priorité du port pour les années à venir ? Nous devons concilier son développement économique avec la transition écologique et énergétique. Nous travaillons main dans la main avec la Communauté urbaine sur cet enjeu essentiel pour l’agglomération dunkerquoise, tant en termes d’emplois que de qualité du cadre de vie et donc d’attractivité Cela passe, entre autres, par un développement du trafic conteneurs… En progression de 40 % entre 2020 et 2021, il devrait poursuivre sa marche en avant, cette année, avec une prévision de 750 000 « boîtes » à traiter sur nos quais. Avec le projet CAP 2020, dont la première tranche de travaux pourrait débuter en 2023, nous pouvons viser un trafic de 2 à 3 millions de conteneurs au début des années 2030. Le conteneur, c’est de l’emploi sur les quais et dans les entrepôts et c’est moins polluant que le charbon et le pétrole. De même, nous poursuivrons nos investissements pour développer les acheminements ferroviaires et fluviaux, plus écologiques que la route, avec en ligne de mire l’ouverture du canal Seine- Nord en 2027-2028. Comment expliquez-vous ce développement du conteneur à Dunkerque ? Nous avons élargi notre hinterland, c’est à dire notre zone d’influence pour capter des marchandises, vers l’Europe centrale. Ces conteneurs transportent essentiellement des produits pour la grande distribution et l’industrie agro-alimentaire. Mais nous avons également profité du Brexit en devenant un port de transbordement : 40 % des « boîtes » débarquées des porte-conteneurs géants en provenance d’Asie sont ainsi rechargées, au Port Ouest, sur des bateaux plus petits vers le Royaume-Uni et l’Irlande, avec à la clé des emplois pour les dockers et pour toute la communauté portuaire (lamanage, remorquage, pilotage…). L’emploi, c’est aussi l’industrie et la logistique… Le développement de notre trafic maritime est lié à une politique industrielle et logistique offensive. Nous disposons de deux zones aménagées, soit plus de 100 hectares prêts accueillir des entrepôts clés en mains et des industries d’avenir à l'image de Verkor qui vient d'annoncer la création d'une unité de production de batteries électriques bas carbone avec plusieurs milliers d'emplois directs et indirects à la clé, et de SNF Flocryl, leader européen de la gestion de l’eau, dont l’unité de production en construction à Loon-Plage permettra de créer 160 emplois. Quant aux entrepôts, eux-aussi générateurs d’emplois, leur taux de réservation atteint déjà les 80 % en moins de six mois de commercialisation ! Qu’en sera-t-il des industries existantes ? Elles travaillent déjà à la transformation de leurs process de production, à l’image des projets de décarbonation développés par ArcelorMittal qui vise notamment une diminution de ses émissions de CO2 de 35 % d’ici à 2030. L’idée générale est de privilégier le gaz naturel comme énergie principale au détriment du charbon, en attendant le passage à l’hydrogène. N’oublions pas que Dunkerque accueillera bientôt une unité de production d’hydrogène vert pour laquelle les autorisations administratives sont en cours. L’électricité sera elle aussi plus verte avec un mix bas carbone qui inclut le photovoltaïque et l’éolien à côté du nucléaire. Le port a montré l’exemple en s’adaptant à des changements de trafic… Nous avions anticipé la fermeture des raffineries en développant de nouveaux trafics. On fait de même aujourd’hui avec le charbon ; après l’arrêt de son exploitation par l’opérateur SEA-Bulk, le Quai à Pondéreux Ouest (QPO) sera en effet appelé à recevoir d’autres activités. Dunkerque est en avance sur d’autres ports français en matière de transformation énergétique, car l’avenir, ce n’est ni le pétrole, ni le charbon. À quand des touristes embarqués sur les ferries vers l’Irlande ? J’espère le plus tôt possible, mais cela dépend pour beaucoup de l’évolution de la crise sanitaire. Côté fret, l’ouverture de cette ligne vers Rosslare a été couronnée de succès avec 53 000 camions ou remorques non-accompagnées transportés l’an dernier. Ici, nous avons gagné des parts de marchés sur nos concurrents de Rotterdam, Anvers et Zeebrugge. La Communauté urbaine partenaire du Grand Port Maritime Sous l’impulsion de Patrice Vergriete, la Communauté urbaine s’investit pleinement dans le développement du port. Entre 2014 et 2020, ce sont quelque 15 millions d’euros qui ont été injectés dans l’aménagement des plateformes logistiques et industrielles, sources de création d’emplois et de développement économique, mais également dans le grand poste électrique construit par anticipation afin de pouvoir accueillir sans attente de nouvelles entreprises. Cette année, la CUD investira 2 millions d’euros dans l’aménagement de 14 hectares de terre-pleins au terminal de Flandre au Port Ouest. Ces nouveaux espaces de stockage de conteneurs, complétement opérationnels en fin d’année, seront équipés de suffisamment de voies ferrées pour accueillir des trains complets en partance soit vers la région parisienne, le Sud de la France et le Nord de l’Italie, via la plateforme multimodale de Dourges, soit vers Metz et au-delà en direction de l’Europe centrale. Un port au top niveau L’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) a plébiscité le port de Dunkerque, l’an dernier, avec un taux de satisfaction de 88 % contre 57 % pour la moyenne des autres ports français. Deux tiers des professionnels interrogés ont estimé que le niveau de qualité a progressé à Dunkerque, tandis qu’un tiers l’a jugé stable. Ce panel, composé de clients importateurs et exportateurs français, a classé Dunkerque en tête des ports français les plus actifs commercialement. Coup d’envoi du chantier, en fin d’année, pour le foyer d’hébergement d’urgence La Ville lancera, en fin d’année, les travaux de réhabilitation et de restructuration du Foyer Logement Intercommunal d’Urgence (FLIU), situé quai de Mardyck. L’équipement pourra ainsi accueillir, à l’horizon fin 2023, 25 hommes seuls (contre 22 aujourd’hui) dans des chambres individuelles avec sanitaires, accessibles aux personnes à mobilité réduite. L'actuel bâtiment, particulièrement vétuste et inadapté, car offrant uniquement des chambres communes, sera entièrement rénové, tout en étant prolongé à l’arrière et sur les côtés par de nouvelles constructions qui permettront de multiplier sa surface au sol par cinq. Il y aura également un service d’infirmerie, une buanderie, une consigne, un chenil et la possibilité d’un service vétérinaire. Ce chantier sera financé à 80 % par la Communauté urbaine et pour les 20 % restants par l’Etat. Le FLIU est un centre d’hébergement d’urgence ouvert toute l’année grâce au soutien financier de l’Etat et de la Communauté urbaine. Après avoir été orientées par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO), les personnes sans abri sont accueillies, dès 18 h, au sein de l’établissement, où un repas leur est servi, avant d’intégrer la chambre mise à disposition. Un petit-déjeuner leur est servi le matin, avant leur départ de la structure à partir de 7 h 30. Géré par SOLIHA Flandres qui mobilise du personnel dédié, le FLIU a assuré, en 2021, 6 960 nuitées et servi 6 300 repas et petits- déjeuners. En attendant la mise en service du nouvel équipement, les hommes sans abri sont accueillis à l’année dans un immeuble contigu à la gare, rue du Pont de Fer, mais aussi au local grand froid, ouvert uniquement de décembre à mars, au rond-point Schumann, à l’entrée du Port Est. Un nouveau siège pour les Restos du Coeur au Jeu de Mail Installés jusqu’alors en Basse Ville, les Restos du Coeur ont intégré un nouveau siège administratif, le 7 février dernier, aménagé aux 3-5 rue du Jeu de Mail. Ces locaux municipaux offrent de meilleures conditions de travail aux bénévoles, dont l’action rayonne jusqu’au Calaisis et à l’Audomarois. Soutenus financièrement par la Communauté urbaine et la Ville, les Restos du Coeur bénéficient également de la mise à disposition de plusieurs lieux pour les distributions de denrées, qu'il s'agisse de maisons de quartier ou de salles municipales telle celle des Glacis, rue des Maréchaux de France. La Ville signe un contrat de sécurité intégrée avec l’État Renforcer la coopération entre tous les acteurs de la chaîne police-justice, tel est l’objectif du contrat de sécurité intégrée (CSI) signé fin janvier entre Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, Christophe Claeys, maire délégué de Saint-Pol-sur-Mer, Grégory Bartholoméus, maire délégué de Fort-Mardyck, Georges-François Leclerc, Préfet du Nord, et Sébastien Piève, procureur de la République. «C ’est la concrétisation formelle d’une dynamique qui est en cours depuis plusieurs années sur notre territoire. Le contrat de sécurité intégrée, qui s’appuie sur un diagnostic partagé des actes de délinquance et des moyens mis en oeuvre pour la combattre, formalise le partenariat entre l’État et la Ville, et précise nos engagements réciproques », résume Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. Effectifs et présence sur la voie publique, matériels, dispositifs, coopérations et actions de prévention... Conclu pour la durée du mandat municipal, le contrat de sécurité intégrée inscrit 60 actions à réaliser ou à consolider. « L’État s’est notamment engagé à faire venir sur notre territoire vingt policiers nationaux supplémentaires. L’aménagement d’un centre de tir commun entre police nationale et police municipale est également à l’étude tandis que des mesures seront prises pour faire de la lutte contre les violences intrafamiliales une véritable priorité commune ». Des engagements qui viennent conforter les actions initiées à l’échelle locale par Patrice Vergriete dès 2014. Fortement impliquée dans la sécurité et la protection de ses habitants, la municipalité a déployé dès 2014 de nouveaux outils au sein de la police municipale avec l’extension du système de vidéo-protection (aujourd’hui 267 caméras réparties sur 11 périmètres) et la création d’une brigade de nuit. Le nombre d’agents de police municipale a quant à lui été doublé en l’espace de 8 ans, passant à un effectif constant de 87 agents de police municipale à Dunkerque (avec Fort-Mardyck et Mardyck). Outre son déploiement sur le terrain, la police municipale s’est aussi organisée pour se porter à la rencontre de publics particuliers avec la mise en place de référents pour la gestion des violences, du respect des règles de propreté, des personnes en errance sur la voie publique, de la maltraitance animale et de la lutte contre les nuisances sonores. À travers le contrat de sécurité intégrée, la Ville s’engage désormais à poursuivre ses actions en matière de violences intrafamiliales. Pour cela, il est prévu de créer un groupe de travail associant le parquet, la Communauté urbaine de Dunkerque, la Ville, la CSP, les bailleurs sociaux, et l’ensemble des partenaires intéressés. L’objectif est de faciliter l’éloignement du conjoint violent. Enfin, le contrat prévoit le financement d’un poste d’intervenant social en commissariat pour orienter, accompagner et suivre les victimes de toutes sortes, au-delà des victimes de violences intrafamiliales, avec ou sans dépôt de plainte. Pour une ville facile à vivre ! Accessibilité, mobilité, tourisme, loisirs, logement… l’accessibilité se cultive à tous les étages afin que les personnes en situation de handicap puissent vivre pleinement leur ville. Communauté urbaine et Ville agissent ainsi avec les associations pour mettre en oeuvre des actions qui, au final, profitent à tous les Dunkerquois. Pour vivre, travailler, se distraire, partager des bons moments en famille ou entre amis, la clé du succès, c’est la mobilité. Il n’y a qu’à voir le succès rencontré à Dunkerque par la mise en place du bus gratuit pour s’en convaincre. C’est d’autant plus vrai pour les personnes en situation de handicap pour qui chaque déplacement demande un surcroît d’organisation et d’anticipation. C’est pourquoi, la Communauté urbaine et la Ville unissent leurs efforts pour faciliter la vie des Dunkerquoises et des Dunkerquois qui éprouvent un peu plus de difficultés à se mouvoir dans l’espace public, qu’il s’agisse de personnes à mobilité réduite - personnes en situation de handicap, parents avec des poussettes, personnes âgées ayant des difficultés à marcher, personnes temporairement soutenues par une paire de béquilles - ou de personnes ayant des troubles visuels, auditifs ou intellectuels. Car les facilités faites aux uns profitent finalement à tous, à tel ou tel moment de la vie. Premier frein aux déplacements, les obstacles disséminés ici et là sur les trottoirs. Et c’est fou comme ils sont nombreux : une poubelle mal rangée, un poteau indicateur ou un panneau publicitaire mal placé, une haie de thuyas qui déborde de la propriété… C’est ainsi que la CUD a achevé, fin 2020, le recensement des 770 km de trottoirs positionnés sur des axes prioritaires de déplacements piéton en divers endroits de l’agglomération (1). Ce diagnostic a pris en compte toutes les données qui peuvent gêner, voire empêcher, la bonne marche du piéton et la circulation des personnes à mobilité réduite : pente, largeur de trottoir, revêtement, obstacles, hauteur de bordure… Ainsi, pour le seul territoire du Grand Dunkerque, ce sont 358 km de trottoirs qui ont été passés au crible, soit environ la moitié des cheminements piétons existants. Il en résulte que 39 % d’entre eux sont parfaitement accessibles, 32 % le sont un peu moins et 29 % pas du tout ou très peu. Ce qui pouvait être modifié facilement l’a été, tandis que certains axes seront complétement réaménagés et rendus accessibles au travers du plan de rénovation des voiries. Dans le même temps, la CUD a prévu de sensibiliser les entreprises de travaux publics à cette question des déplacements, tout en réalisant des retours d’expériences sur des chantiers achevés. Car aujourd’hui l’objectif n’est plus seulement de se pencher sur la conception de la voirie, mais aussi sur son usage. Un trottoir remis à neuf peut être parfaitement accessible lors de sa mise en service avant de l’être beaucoup moins au fil du temps. C’est tout le sens du Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces Publics (PAVE), développé par la CUD depuis 2019, pour faciliter les circulations. Figurent ainsi parmi les actions en cours ou à venir : la poursuite des programmes d’enfouissement des réseaux électriques, un meilleur suivi des aménagements réalisés par des opérateurs privés, une sensibilisation des ripeurs au bon remisage des bacs lors des collectes de déchets, une sensibilisation des habitants à la taille régulières des végétaux, une sensibilisation des usagers (automobilistes, motards, cyclistes…) au respect de l’espace public, un partenariat avec les commerçants pour l’organisation des terrasses… (1) Vous pouvez vous aussi signaler un dysfonctionnement dans l’usage des trottoirs en contactant Allo Voirie au 03 28 25 92 70 ou par courriel à : voirie@cud.fr. Parole d'élue Catherine Seret, adjointe au maire en charge des séniors, du handicap et de la lutte contre les discriminations Quel est le sens de la politique municipale en faveur du handicap ? Nous voulons une ville agréable pour tous. Pour les personnes en situation de handicap et/ou âgées, c’est avant tout une ville accessible et adaptée afin qu’elles puissent se déplacer facilement, en toute sécurité. La Ville peut s’appuyer, dans cette démarche, sur la commission communale d’accessibilité… Les représentants d’associations et les personnes en situation de handicap qui la composent constituent une véritable force de proposition, car, au-delà des réglementations existantes, c’est bien eux qui vivent les difficultés au quotidien. Ensemble, nous allons sur le terrain, sur la voirie et dans les bâtiments publics, pour renforcer cette accessibilité. La commission est systématiquement interpellée sur les projets municipaux pour trouver les solutions les mieux adaptées à l’ensemble des handicaps. Sur quel dossier travaillez-vous actuellement ? Nous venons de lancer un groupe de travail sur le logement avec mes collègues Alain Simon, vice-président de la CUD, et Virginie Varlet, adjointe au maire. La commission communale d’accessibilité apportera son expertise pour accélérer les indispensables évolutions. Il est bien dommage qu’une personne qui subit un handicap doive en plus changer de logement parce que celui-ci n’est plus adapté. On peut facilement anticiper tout cela dès la construction. Et ce qui est valable pour les personnes en situation de handicap l’est aussi pour les personnes âgées qui seront de plus en plus nombreuses. Des feux piétons qui parlent aux déficients visuels La Communauté urbaine a équipé les 181 carrefours à feux, dotés de passages piétons, de modules sonores afin de favoriser la circulation des personnes déficientes visuelles. Ils annoncent la couleur du feu ainsi que le nom de la rue pour 72 % d’entre eux. Les télécommandes permettant de les faire fonctionner sont également utilisables pour les bornes d’information voyageur installées à 112 des 730 arrêts de bus. Elles sont disponibles gratuitement à l’hôtel communautaire sur présentation de la carte d’invalidité ou d’un certificat médical. Une ville pour tous avec la Commission communale pour l’accessibilité Composée de représentants d’associations oeuvrant dans le domaine du handicap et d’élus, la Commission Communale pour l’Accessibilité (CCA) travaillent, depuis une décennie, à l’accessibilité des bâtiments communaux, tout en étant la garante de la continuité de la chaîne de déplacement. Elle a ainsi participé au réaménagement de la rue Traversière à Malo-les-Bains qui rend toute sa place aux piétons et facilite la vie des personnes à mobilité réduite, ainsi qu’à l’accessibilité du stade Marcel-Tribut où une centaine de places réservées aux personnes à mobilité réduite jouxtent celles ouvertes aux personnes valides afin que tous puissent partager le plaisir d’assister au match ensemble. La CCA s’est également félicitée de l’accessibilité du transport urbain gratuit, tant dans les bus qu’aux arrêts grâce aux quais rehaussés, et ce, sans oublier Handibus, un service de porte-à-porte, gratuit, sur réservation, mis en place par la CUD pour faciliter les déplacements des personnes en situation de handicap, chaque jour, de 4 h à minuit. Par ailleurs, elle a inspiré un programme de sensibilisation aux handicaps à l’attention des personnels municipaux dans une collectivité qui emploie 12,11 % de personnes en situation de handicap contre 6,6 % dix ans plus tôt. Un guide pratique pour se faciliter la ville Rendre la ville accessible au plus grand nombre en faisant connaître une offre d’activités et de services variés. C’est tout le sens du guide initié par des jeunes de l’institut Vancauwenberghe - IEM et MAS de Zuydcoote avec le concours de l’association APF France Handicap, de l’Association d’Aide aux Personnes Âgées ou à Handicap Moteur (APAHM) et de la Communauté urbaine. Ce « Guide du Routard », made in Dunkerque, a été réalisé par des jeunes en situation de handicap moteur qui ont audité, sur place, des commerces et des établissements culturels et de loisirs. Ils ont également effectué un point complet sur l’accessibilité d’administrations, d’équipements de santé, sans oublier un récapitulatif des différentes façons de se déplacer sur le territoire communautaire en toute sécurité. La CUD réfléchit d’ores et déjà à la mise en place d’une application numérique pour mettre à jour plus facilement la foule d’informations contenues dans ce support papier tout en élargissant les informations à toutes les déficiences. « Un guide pour se faciliter la ville » est disponible à l’hôtel communautaire, dans les offices de tourisme et les mairies. Il est également téléchargeable sur www.communaute-urbaine-dunkerque.fr Une médaille d’or pour l’agglomération dunkerquoise ! En attribuant à la Communauté urbaine, le 11 mars dernier, l’échelon Or de la marque nationale « Destination pour tous », les deux ministères en charge des personnes handicapées et du tourisme ont mis à l’honneur la qualité de l’accueil offert, sur le Dunkerquois, aux personnes en situation de handicap. Au-delà des propositions d’activités ou de prestations touristiques accessibles, notre agglomération devait répondre à l’ensemble des besoins quotidiens des vacanciers en situation de handicap, en particulier ceux liés aux déplacements, à l’accès aux commerces ou encore à l’offre de soins. Avec cette marque attribuée pour cinq ans, Dunkerque est entrée dans le cercle restreint des villes ou agglomérations françaises reconnues par l’État comme « Destination pour tous ». Et tout en satisfaisant au mieux les besoins des personnes en situation de handicap, elle dynamisme davantage encore son secteur touristique, source d’emploi local et de retombées économiques. Forts de cette reconnaissance nationale, la Communauté urbaine, ses partenaires (villes, office de tourisme, associations) et les acteurs du tourisme souhaitent encore progresser dans l’accueil des personnes en situation de handicap en développant, notamment, de nouveaux outils de communication, en organisant des sessions de formation à l’attention des personnels et en facilitant l’accès aux plages et aux pratiques nautiques afin que chacun puisse pleinement profiter de son séjour avec sa famille et ses amis. www.dunkerque-tourisme.fr/accessibilite Des équipements pour profiter de la plage Les Dunes de Flandre se mobilisent afin que les personnes en situation de handicap profitent au maximum des joies de la plage en mettant à leur disposition des Vélopouss’ (notre photo), sorte de sidecars vélos, idéaux pour se balader en duo sur la digue ou encore des Tiralos, des fauteuils dotés de roues « bouées » qui permettent d’aller sur le sable et de se baigner. Outre ces équipements disponibles gratuitement à la base de voile de la Licorne, les adeptes de la mini-croisière peuvent prendre la mer, de mars à novembre, au départ du Centre régional de voile. Accompagnés de skippers aguerris, ils prendront le large à tout petit prix (8 €), tandis que les personnes qui souhaitent naviguer de manière plus autonome opteront pour un petit voilier mono ou biplaces disponible, de Pâques à la Toussaint, sur le Bassin de la Marine. Tél . 03 28 24 59 99 Un habitat novateur aux Glacis Construites dans les années 1960, les résidences Descartes-Roux connaîtront une nouvelle jeunesse dans un quartier des Glacis en plein renouveau. La Ville a en effet confié à l’organisme HLM SIA Habitat la mise en oeuvre d’un programme de 48 logements destinés aux personnes âgées et en situation de handicap dans les rues éponymes. Le chantier sera lancé en fin d’année pour une livraison des logements programmée courant 2024. Les 24 logements actuels seront entièrement réhabilités, tandis que trois résidences seront construites (18 appartements) ainsi que six maisons sur l’emprise de l’ancienne salle de sports qui sera déconstruite au dernier trimestre Allée des Glacis. Ils bénéficieront tous d’innovations en matière de domotique, à l’image de détecteurs de chutes ou d’un thermostat pilotable à distance. L’objectif de ce programme immobilier est de favoriser l’autonomie des locataires ainsi que le maintien à domicile des séniors. Outre des jardins partagés, les locataires disposeront d’une salle commune pour se réunir et d’un boulodrome. Rappelons que la nouvelle résidence Descartes-Roux bénéficie d’un legs d’un montant de 1,792 millions d’euros de la part d’un généreux Dunkerquois, Marcel Delhaye. La Ville a ainsi respecté les dernières volontés du donateur qui souhaitait voir cette somme affectée à la construction de logements pour personnes âgées. La Basse Ville à la pointe du progrès Outre la résidence intergénérationnelle et intrafamiliale « Geneviève De Gaulle-Antonioz » qui intégrera des logements particulièrement adaptés aux personnes âgées ou en situation de handicap, rue Saint-Charles, la Basse Ville compte deux autres programmes exemplaires qui accueilleront leurs locataires en 2023 : 24 appartements adaptés par Partenord Habitat à l’angle de la rue Saint-Matthieu et du boulevard Victor-Hugo, et une résidence d’une quarantaine de logements de SIA Habitat, dont une partie sera dédiée aux personnes en situation de handicap, sur l’ancien site des Aubaines. Parole d’élue Virginie Varlet, adjointe au maire chargée de l’habitat durable Qu’en est-il de l’accessibilité et de l’adaptabilité des logements ? Le nombre de personnes âgées et/ou à mobilité réduite sera en forte augmentation d’ici à 2025 dans notre agglomération. Les futurs logements qui seront construits notamment au Banc Vert et à l’Île Jeanty dans le cadre de la rénovation urbaine doivent donc préfigurer cet habitat de demain qu’il faudra généraliser. Car aujourd’hui, la réponse n’est pas encore à la hauteur des enjeux et ce malgré la réglementation en vigueur qu’il faut désormais dépasser. Adapter un thermostat à la cécité, poser une prise électrique dans un garage pour recharger un fauteuil électrique, installer systématiquement des douches à l’italienne… ce qui pourrait apparaître comme un détail pour une personne valide facilite grandement la vie d’une personne en situation de handicap qui doit pouvoir accéder facilement à des espaces de vie majeurs comme sa cuisine ou sa salle de bains. Mais tous ces équipements ont un coût ? Adapter correctement un logement représente 2 % du coût de construction et comme le coût de construction ne représente que la moitié du coût total d’un programme immobilier, on constate que la dépense est marginale lorsqu’elle est anticipée ! La CUD a déjà pris des mesures, depuis 2019, en conditionnant son accompagnement financier à la construction de logements accessibles… Nous avons en effet imposé que tous les rez-de-chaussée soient adaptés, que les résidences disposent d’un ascenseur et que tous les appartements à l’étage soient adaptables moyennant de petits travaux. Il y a aussi les portes plus larges et des baignoires potentiellement réversibles en douches, accessibles et adaptées. Mais on veut aller plus loin en développant des équipements électroniques et domotiques qui faciliteront la vie dans le logement, à l’image des commandes vocales, des balisages lumineux au sol pour prévenir les chutes la nuit ou de dispositifs médicaux connectés qui peuvent alerter un proche ou les secours en cas de problèmes. Pour quel enjeu ? Il s’agit de faire en sorte que les personnes âgées ou à mobilité réduite puissent vivre dans le domicile le plus longtemps possible de façon autonome. Et cet apport de la technologie, associé à une réelle accessibilité, permet à un sénior de rester chez lui huit années supplémentaires. Une aide financière et un accompagnement pour adapter son logement Les propriétaires ou locataires en situation de handicap ou en perte d’autonomie peuvent bénéficier d’une subvention maximale de 4 000 € accordée par la Communauté urbaine pour adapter leur logement dans le cadre du dispositif Réflexadaptation. Cette aide financière, cumulable avec d’autres dispositifs, varie en fonction des ressources du demandeur et du montant des travaux. La CUD a missionné une association spécialisée, l’APAHM, afin d’accompagner les demandeurs tout au long de leur projet, tant administrativement que financièrement. Béatrice Leterme (CUD) Tél. 03 28 62 70 20 Un jouet qui fait pop pop au Musée portuaire C’est un jouet extraordinaire, à peine plus gros qu’une coquille de noix. Ce petit bateau Pop Pop ne finira pas de naviguer dans votre tête, une fois que vous l’aurez découvert, du 5 février au 4 septembre, au Musée portuaire. Avec sa coque en fer blanc, ses couleurs vives et le son inimitable qu’il produit en glissant sur le plan d’eau, le bateau Pop Pop sort de l’oubli le temps d’une exposition en Citadelle. Et cela, grâce aux 123 exemplaires prêtés par le collectionneur dunkerquois Gilles Racollier, dont les plus anciens modèles datent du début du siècle dernier. Inventé à la fin du XIXe siècle, c’est un jouet très novateur qui connaît un vif succès dès les années 1920-1930. À l’heure de l’avènement du motonautisme, il offre, au grand public, la miniature des engins de rêve que sont les bateaux de course et autres vedettes rapides qui font la une de l’actualité. Modernisé et produit à grande échelle par l’industrie japonaise, il deviendra, dans les années 1960, le must des cadeaux d’étrennes, émerveillant petits et grands par son génie scientifique, ses courbes ou ses décorations. Cependant, la production de jouets en fer blanc, détrôné par le plastique, décline dans la décennie 1970- 1980 jusqu’à ne faire plus du bateau Pop Pop qu’un objet prisé des seuls collectionneurs. L’exposition du Musée portuaire recrée tout un univers miniature , i n s p i ré de l’imaginaire du nautisme, de la compétition, du voyage et du luxe. Sa scénographie originale a d’ailleurs été conçue à l’échelle des enfants. Avec ses dioramas, son identité visuelle bien marquée, sa boutique ancienne ou encore son bassin de compétition, elle met en jeu l’imaginaire et stimule la curiosité. Elle étonne aussi en montrant un parallèle inattendu entre l’histoire de ce jouet en apparence modeste et celle des époques qu’il a traversées. Ce ravissant petit bateau à vapeur, indémodable et populaire, possède en effet bien des qualités, dont celle de rassembler autour de lui plusieurs générations. Petits et grands découvriront ainsi, par le jeu et l’observation, un univers fascinant où se mêlent technique, jeu et géographie. Au fil de l’eau, « Le jouet qui fait POP » résonne comme la promesse d’un moment joyeux à partager sans modération sur le lieu d’exposition, mais aussi à la maison, car vous pourrez acheter des petits bateaux Pop Pop à la boutique du Musée portuaire ! « Le jouet qui fait POP ! », exposition à découvrir du 5 février au 4 septembre, tous les jours sauf le mardi (hors vacances scolaires), de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, au Musée portuaire, quai de la Citadelle. Tarif : 9 €, 7,50 € et 25 € (forfait familles), incluant l’exposition permanente. Tél. 03 28 63 33 39. www.museeportuaire.fr Un insolite bateau-jouet Le bateau Pop Pop est issue des recherches de deux inventeurs. Le premier est Désiré Thomas Piot, un ingénieur français domicilié à Londres. C’est presque par hasard qu’il s’intéresse aux bateaux-jouets à la fin du XIXe siècle, ses découvertes sur la propulsion à vapeur arrivant un peu trop tardivement pour s’appliquer aux machines marines. Son moteur est constitué par un serpentin de métal faisant office de récipient, prolongé de deux tuyaux dont les extrémités plongent sous la ligne de flottaison, à la poupe du bateau : après avoir été rempli d’eau au moyen d’une pipette, le réservoir est chauffé par la flamme d’une bougie. La production de vapeur permet d’obtenir une poussée, phénomène à l’origine du déplacement du bateau. Les modèles de Piot sont totalement silencieux, car le réservoir de ses bateaux est rigide. C’est un Américain, Charles J. Mc Hugh, qui améliore considérablement l’invention de Piot : soucieux d’offrir aux enfants un bateau plus attrayant, il cherche à le rendre sonore, imitant en cela le bruit des bateaux à vapeur. Pour ce faire, en 1924, il remplace la partie supérieure du réservoir par une membrane métallique souple qui vibre bruyamment sous l’effet de la pression, donnant ainsi naissance au bateau Pop Pop tel que nous le connaissons. C’est en effet le bruit de son moteur qui fait du bateau Pop Pop un jouet original. Des visites flash et un atelier famille Des visites guidées avec course de bateaux sont proposées tous les dimanches de 11 h 30 à 12 h 15 hors vacances scolaires, et tous les jours pendant les vacances scolaires. Par ailleurs, un atelier familles est programmé le mardi 15 février de 10 h 30 à 12 h pour les 3-5 ans et de 15 h 30 à 17 h pour les 6-10 ans. Tarif : 7,50 € et 25 € (forfait famille), réservation sur www.museeportuaire.fr Election Présidentielle Inscriptions sur les listes électorales Pour voter lors de l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, il faut impérativement être inscrit sur les listes électorales. Cette procédure peut se faire en ligne ou en mairie, au plus tard le 4 mars prochain. Les personnes ayant besoin de procéder à leur inscription sur la liste électorale (cela peut être vérifié en mairie ou sur le site Internet servicepublic. fr) disposent de trois méthodes : -directement en ligne sur service-public.fr, jusqu’au 2 mars -en téléchargeant le dossier d’inscription sur service-public.fr et en le retournant à la mairie avant le 4 mars, -en se rendant, avant le 4 mars, dans l’un des quatre services d’état civil de la Ville de Dunkerque, muni d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité, et d’un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois.