Piétonisation du centre-ville : une seconde phase de concertation s’ouvre Depuis fin novembre, Ville et Communauté urbaine ont entamé une vaste concertation autour de la place du piéton dans notre coeur d’agglomération. En appui sur les attentes exprimées par riverains, usagers et commerçants du centre-ville, Patrice Vergriete et la collectivité ouvrent en mars une seconde phase de dialogue avec les Dunkerquois. L’enjeu : préciser les premières orientations d’aménagements proposées. Point d’étape sur les perspectives d’une piétonisation à la dunkerquoise ! Le 26 novembre dernier, Patrice Vergriete, maire de Dunkerque et président de la Communauté urbaine, lançait en direct sur Facebook une grande concertation autour de la place du piéton dans le centre-ville. À l’aube d’une nouvelle phase d’aménagements du coeur d’agglomération (après les premières transformations qui ont accompagné le réseau de bus gratuit à haut niveau de service) et dans l’esprit de la consultation « Changer la vie ensemble », initiée au coeur de la crise sanitaire mondiale, l’enjeu du dialogue avec les Dunkerquois est clair : quelle place accorder demain aux piétons et, par-delà, aux déplacements doux et alternatifs ? Où placer le curseur d’un partage plus harmonieux de l’espace public ? Plus cohérent aussi en répondant à ces deux aspirations essentielles du centre-ville : offrir les conditions d’une attractivité commerciale confortée et déployer un programme de logements qui en garantisse la vitalité et l’humanité. Menée très largement jusqu’à ces dernières semaines, dans des temps et auprès de publics différents (voir encadré), une première phase de concertation a permis de préciser les attentes de celles et ceux qui vivent le centre-ville au quotidien. Sur la base d’un éventail le plus large possible, riverains, clients des boutiques, usagers des services ou encore commerçants ont été invités à exprimer leurs ressentis et attentes en termes de piétonisation, mais aussi, plus largement, d’aménagement de l’espace public. « Où piétonniser ? de manière totale ou partielle ? dans le temps comme dans l’espace ? Les Dunkerquois qui le souhaitaient ont ainsi pu s’emparer pleinement de la question », rappelle Patrice Vergriete. Parmi les enseignements majeurs de l’enquête menée par la collectivité (lire pages 10-11), l’élu souligne un message fort : « Les personnes sondées nous disent clairement que, quelle que soit la forme de piétonisation évoquée, elle doit, selon eux, immanquablement s’accompagner d’une plus grande présence de la nature en ville ! » De manière globale encore, les Dunkerquois s’avèrent très pragmatiques : la piétonisation du centre-ville doit permettre de gagner en confort et en sécurité là où c’est utile, là où les flux convergent ; mais ne fleurir que de manière temporaire et opportune en coeur de ville, à la faveur d’événements festifs ou de grands rassemblements populaires. « L’analyse des données recueillies durant l’hiver, indique Patrice Vergriete, permet d’entamer une seconde phase de concertation, en appui sur de premières propositions. Rien n’est encore figé et les orientations formulées pour les rues Poincaré, Thévenet, Wilson-Bollaert ou encore des Soeurs-Blanches (lire pages 12-13), sont évidemment soumises au débat ! » De la même façon que précédemment, cafés-commerces, rencontres tréteaux- tonnelles dans l’espace public et questionnaire en ligne donneront l’opportunité à chacun de s’exprimer, d’amender ou de préciser les propositions produites par la première phase de concertation. « L’objectif, conclut le maire de Dunkerque et président de la CUD, est d’affiner les scénarios d’ici fin avril pour le début des premiers travaux de voirie, rue Poincaré. » Les chiffres de la concertation 5 cafés-commerces : Présidées par Jean-Pierre Vandaele, adjoint au commerce, 5 réunions ont été organisées, rassemblant plus de 50 commerçants des secteurs Citadelle, Wilson, Poincaré, Nationale, Thévenet, Clemenceau et Ronarc’h. 3 expérimentations : Des tests de piétonisation ont été réalisés en décembre, dans le cadre de Dunkerque la Féerique : le mercredi 2 (de 14 h à 19 h) puis les samedis 4 et 11 (de 9 h à 19 h). 850 contributions au questionnaire : 3 temps de rencontre dits tréteaux-tonnelles ont été organisés et animés par Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre, rues des Soeurs-Blanches, Wilson et Thévenet ; 2 stands ont par ailleurs été tenus le mercredi après-midi à la B!B ; 1 rencontre avec la commission communale d’accessibilité a été montée, ainsi qu’1 rencontre avec un groupe de séniors de la MAS de Dunkerque-Centre. Chacun de ces temps d’échange avec les Dunkerquois et usagers du centre-ville s’est appuyé sur un questionnaire, également mis en ligne par la collectivité. Au total, à ce jour près de 850 contributions ont été collectées. Piétonisation du centre-ville : ce que vous nous dites... Tout au long des mois de décembre et janvier, les Dunkerquois qui le souhaitaient ont pu prendre part à la première partie de la grande concertation lancée sur la place du piéton dans le centre-ville. L’analyse des centaines de contributions a permis de faire émerger les enjeux les plus partagés. Ainsi, vous nous dites qu’il est important de repenser l’espace public au-delà des seuls déplacements, avec des rues qui incitent aussi à la promenade, l’achat, la découverte, la détente, la convivialité. Pour vous, l’espace public est un bien collectif à préserver, à l’instar des propositions réalisées places Jean-Bart et de la Gare, digue des Alliés ou rue Traversière. La rue nouvelle doit aussi répondre aux enjeux de demain : en termes de santé et de qualité de vie, en développant la marchabilité et le vélo en ville. Enfin, pour vous, partager l’espace public, c’est évidemment ne pas exclure la voiture ! Donc un équilibre à trouver... Focus sur vos ressentis et vos attentes. Plus adapté aux piétons, ça veut dire quoi ? Exclusivement piéton pour 33 % des répondants (26 % des séniors et 24 % des moins de 30 ans) ; qui laisse davantage de place aux piétons sans pour autant exclure la voiture pour 67 % des répondants (76 % chez les moins de 30 ans). Les avantages de la piétonisation pour vous Pour 55 % des répondants, la piétonisation doit rimer avec une amélioration de l’environnement (végétation, bruit…) ; pour 48 % une amélioration du confort et de l’ambiance (plus conviviale, plus apaisée) ; pour 31 % une amélioration de la dynamique commerciale. Un centre-ville ressenti comme… Vous êtes 76 % à considérer que le centre-ville est adapté ou très adapté aux piétons (surtout pour les moins de 30 ans (90 %). Une proportion qui reste élevée chez les piétons (74 %). Vous êtes 92 % à considérer que les aménagements réalisés ces dernières années ont amélioré les conditions de marche en centre-ville. Ce taux monte à 95 % chez les plus de 60 ans et reste fort (89 %) chez les moins de 30 ans. Le centre-ville est ressenti comme confortable pour 85 % d’entre vous (90 % pour les moins de 30 ans). Agréable pour 69 % des répondants (80 % chez les plus de 60 ans). Sans risque par 55 % d’entre vous (60 % chez les moins de 30 ans et 54% chez les piétons). Comment vous accédez au centre-ville Modes doux et transports en commun : 57 % ; mixte véhicule personnel/mode doux-transports en commun 20 %, véhicule personnel : 23 %. Motifs de déplacements dans le centre-ville : 68 % achats, 66 % détente, 35 % travail, résidence 17 %, démarches 20 %. Ce que vous proposeriez Amélioration de l’environnement pour 58 % ; trottoirs élargis et désencombrés pour 49 % ; de nouvelles zones exclusivement piétonnes pour 43 % ; du stationnement lisible et accessible à proximité pour 42 % (valorisant en cela le principe de gratuité partielle et de l’intéressant turn-over qui en résulte) ; des équipements rendant la marche plus agréable pour 32 % ; des nouveaux services pour 24 %. La piétonisation temporaire d’une rue pour un événement exceptionnel ou récurrent est tout à fait envisageable pour la très grande majorité des personnes interrogées. Quelle rue faudrait-il rendre exclusivement piétonne en priorité ? Wilson en tête largement, puis Poincaré, Alexandre III, Ronarc’h, Soeurs-Blanches et Thévenet. 65 % sont en mesure de citer au moins une rue à rendre exclusivement piétonne. Dans quelle rue estimezvous qu’aujourd’hui le piéton n’a pas assez de place par rapport à la voiture ? Poincaré, Wilson-Bollaert, Alexandre III, Nationale, Ronarc’h, Sainte-Barbe… Piétonisation du centre-ville : les premières propositions pour les rues Poincaré, Thévenet et Wilson Pour les rues Poincaré, Thévenet et Wilson, Ville et CUD ont élaboré de premières propositions. Il s’agit d’orientations générales établies à partir des produits de la concertation en cours. Sur d’autres axes du centre-ville au contraire, la collectivité a choisi de ne pas intervenir aujourd’hui. Explication et détail, rue par rue, des propositions soumises à la seconde phase de concertation. La rue Poincaré en sens unique Parmi les artères structurantes du coeur d’agglomération, la rue Poincaré focalise bien des attentions depuis plusieurs années. Dessinée au centre du centre, elle remplit aujourd’hui deux fonctions essentielles : d’une part elle irrigue l’hyper-centre en flux de circulation, d’autre part elle s’insère au coeur des boucles pédestres amenées demain à s’intensifier entre la place Jean-Bart et la future halle alimentaire, voire jusqu’au Minck. Deux missions ou deux caractères de la rue Poincaré qui doivent persister demain. L’actualité récente en a cependant souligné la relative dangerosité, avec deux voies de circulation et une densité de trafic piéton et cycliste qui cohabitent mal. C’est la raison pour laquelle il est proposé de changer le régime de la rue qui passerait ainsi en sens unique, de Clemenceau vers Royer. Cette orientation permettrait d’élargir les trottoirs et ainsi d’en sécuriser l’usage ! Y compris pour les commerces qui pourraient y envisager l’aménagement de terrasses. Le stationnement des véhicules y serait maintenu, mais de manière intégrée, en alternance avec des zones de respiration végétale, qui participeraient à pacifier le contexte global de la rue. L’intégration d’arceaux ou de boxes à vélos pourrait également être imaginée ; le sens unique rendant possible le contre-sens cyclable aujourd’hui largement déployé à l’échelle communautaire dans ce type de voie. Enfin, les intersections (avec les rues Thévenet et du Château ou avec la voûte Jean-Bart) seraient travaillées de manière à apaiser encore l’ambiance de la rue. Quant à son débouché avec la rue Royer, là aussi les services réfléchissent aux moyens de fluidifier la circulation automobile, notamment vers le boulevard Sainte-Barbe. La rue Thévenet entièrement piétonnisée C’était un des pressentiments les plus forts de Patrice Vergriete et des équipes municipales et communautaires : la rue Thévenet offre tous les caractères d’une future voie piétonne. L’avis des personnes sondées cet hiver a confirmé cette disposition urbaine. D’une voûte à l’autre, de celle de la place Jean-Bart à celle du cours François-Bart, la rue Thévenet, bordée d’un côté par les commerces, de l’autre par l’église Saint- Eloi et son espace vert, porte en elle le principe même d’une voie dévolue à la flânerie, à la déambulation et à une certaine douceur de vivre plébiscitée par le dispositif « Changer la vie ensemble ». Ce caractère s’accentuera demain avec la construction de la halle alimentaire sur le cours François-Bart. Avec la piétonisation de la rue Thévenet, c’est une nouvelle boucle marchande qui s’activerait bientôt, partant du futur projet Quai de Leith (en cours de réalisation près du Pôle Marine) jusqu’au Minck, via l’axe Marine, la place Jean-Bart et donc le secteur Soeurs-Blanches, avec son marché et sa future halle. Gageons que la piétonisation de la rue Thévenet ouvrirait de nouvelles perspectives en termes d’animation du centre-ville au moment des fêtes ; permettrait sans doute aussi d’accentuer la végétalisation des abords de Saint-Eloi ; pourrait encore être prolongée d’un véritable plan lumière soulignant ce nouvel axe marchand et piéton au coeur de Dunkerque, autant qu’il achèverait de rendre toute sa majesté à l’église. Avec Thévenet piétonnisée, chaque face de Saint-Eloi trouverait enfin l’exposition qui lui sied... Les piétons rois des samedis de Wilson « Déjà l’équipe de Michel Delebarre avait essayé de piétonniser la rue Wilson ; mais avec un nombre important de cours et de stationnements intérieurs, le trafic routier de la voie complique singulièrement les choses ! », décrypte Patrice Vergriete. De fait, il est proposé que la rue Wilson ne soit réservée aux piétons et déplacements doux que le samedi après-midi. La proposition de la collectivité s’efforce ainsi de trouver le meilleur compromis entre une aspiration légitime au lèche-vitrines, surtout le samedi, et un flux de circulation incontournable pour la desserte des riverains. Quid de la rue de la Soif ? Là encore, les Dunkerquois comme la municipalité le pressentaient, la rue de l’Amiral Ronarc’h offre des prédispositions à la piétonisation... Mais elle occupe aujourd’hui une place stratégique dans le plan de déplacements du coeur d’agglomération : avec Poincaré, elle irrigue le centre-ville et concentre les flux vers les quais. Impossible donc d’en exclure la voiture sans toucher plus largement au plan de circulation du centre-ville. « Si l’on voulait piétonniser la rue de la Soif, explique Patrice Vergriete, alors il nous faudrait englober un périmètre bien plus large ! Aujourd’hui, l’heure n’est pas venue. » Pour autant, et sur la base des résultats de l’enquête sur le centre-ville, le principe de pouvoir « fermer » la rue à l’occasion d’une fête ou d’un rassemblement populaire semble faire consensus... La Citadelle, cette île En Citadelle non plus, aucune proposition de piétonisation n’est portée par la collectivité. La Citadelle apparaît telle une île, ouverte ou fermée par ses ponts. Ajouter la contrainte d’une piétonisation reviendrait à exposer le secteur à des risques trop importants d’engorgement, en cas de panne d’un pont notamment. À l’image de la rue de la soif, le quai de la Citadelle pourrait lui aussi être rendu piéton ponctuellement, comme à l’occasion de festivités ou animations. L’ensemble de ces propositions seront mises au débat dans le cadre de cafés-commerces ou réunions sur le format tréteaux-tonnelles, ainsi que via un nouveau questionnaire en ligne. Les premiers temps de rencontre sont programmés du 7 au 18 mars. Vers un élargissement de la zone de stationnement réglementé ? En marge de la concertation sur la place du piéton en centre-ville, Patrice Vergriete a souhaité que la question du stationnement réglementé soit également posée en centre-ville, aux pourtours de la zone payante. « On voit bien, explique le maire, que les rues voisines, qui sont aujourd’hui gratuites en termes de stationnement, sont saturées par les actifs... » Qu’il s’agisse du secteur Soubise au sud, ou des rues comprises entre le cours François-Bart et le Minck au nord, l’idée serait d’envisager d’y élargir la zone payante. « En contrepartie de quoi, on pourrait imaginer proposer aux résidents un abonnement annuel à tarif très attractif. » Ce droit de stationnement modique pour les riverains leur garantirait une plus grande probabilité de se garer à proximité de chez eux ; les actifs et usagers du centre-ville étant eux soumis à un droit de stationnement plus élevé et de fait plus dissuasif. « Sur cette question, je souhaite que les habitants concernés puissent s’exprimer à travers un questionnaire qui leur sera adressé prochainement », précise Patrice Vergriete. Îlot Nicodème : un nouveau quartier à venir entre centre-ville et plage ! Situé entre le centre-ville et la station balnéaire, l’îlot Nicodème constitue une nouvelle démonstration du regain d'attractivité de la ville et de la volonté de la municipalité de préparer l'avenir en proposant une nouvelle offre de logements neufs, accessibles et idéalement situés. Prochaine étape : le lancement, au printemps, du premier chantier de construction. Ces 158 logements en accession à la propriété ou en location sociale, associés à plus de 1 000 m2 de surfaces commerciales et de services, donneront un coup de jeune à ce secteur compris entre le quai des Américains, la rue des Bazennes et la rue du Leughenaer. Ils accueilleront leurs premiers habitants en 2024 ; les immeubles, pourvus en stationnement souterrain et de surface, seront à la fois reliés entre eux et ouverts sur le quartier par deux nouvelles voies traversantes piétonnes et cyclistes aménagées par la SPAD (Société publique de l’agglomération dunkerquoise) pour le compte de la Communauté urbaine. Les logements proposés sur l’îlot Nicodème, avec une majorité d’appartements T2 et des maisons de ville, correspondent parfaitement à l’évolution de la demande dans un quartier de Dunkerque-Centre toujours plus attractif. Ils constituent également une réponse à l’étalement urbain et à la préservation des terres en étant construits sur des espaces qui furent déjà bâtis (voir encadré), tout en contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique : en effet, par leur situation géographique privilégiée, ils offrent un accès facile au centre-ville comme au bord de mer, que ce soit à pied, à vélo ou en bus gratuit avec un arrêt quasiment en pied d’immeuble ! Les programmes immobiliers de l’îlot Nicodème sont également exemplaires par le fait qu’ils remplaceront des friches dans un secteur stratégique proche de la place du Minck. Cette volonté municipale de redonner vie à des lieux longtemps endormis trouvent également son expression dans d’autres programmes d’habitat à venir, tels ceux de l’ancienne patinoire (115 appartements), du site Landais qui sera en partie réhabilité à Malo-les-Bains (13 logements), de l’ancien bâtiment de la Chambre de Commerce et d’Industrie en Citadelle (280 appartements), de l’ancien collège Saint-Joseph en Basse Ville (33 appartements), de l’ancienne piscine René-Leferme à Petite-Synthe (20 maisons), de l’ancien garage Peintotal en Citadelle (30 appartements), de l’ancienne clinique Soubise (33 appartements) ou encore sur l’ancien site de l’ISSTA, à l’entrée du port Est, où une résidence sociale de qualité abritera 70 appartements à l’horizon 2023. Kaufman & Broad, Guy Laboureur. Tél. 06 07 45 08 43 Demathieu Bard Immobilier, Siheime Guenfoud. Tél. 08 09 40 94 10 Une friche qui renaît à la vie Cet îlot d’un hectare aux portes du centre-ville a d’abord été investi par les frères Gaspard et Célestin Malo qui y ont ouvert, en 1853, une usine de construction de machines à vapeur et de mécaniques qui poursuivra son activité jusqu’en 1877. Plus tard, le bâtiment deviendra la propriété de la famille lilloise Nicodème qui, à partir de 1938, y développe des activités de métallerie et de chauffage. Mais en 1993, l’activité métallerie s’installe dans de nouveaux locaux sur le port, tandis qu’en 2011, c’est au tour de l’activité de négoce de sanitaire et de chauffage de rejoindre la zone industrielle de Petite-Synthe dans des locaux mieux adaptés. Les trois façades qui portent encore l’enseigne Nicodème, côté quai des Américains, ont été conservées et intégrées aux constructions selon la volonté de l’architecte des Bâtiments de France et de la Ville. La plus petite d’entre elles est un vestige de la fonderie Malo du XIXe siècle, alors que les deux autres datent de l’après-guerre. Une offre de stationnement vélo adaptée à chaque usage Avec l’installation de quinze boxes à vélos à Malo-les-Bains et dans le centre-ville de Dunkerque, la Communauté urbaine renforce son offre de stationnement à destination des usagers. Une étape supplémentaire dans le Plan Vélo +. C’était l’un des principaux freins à l’achat d’un vélo énoncé par les habitants dans le cadre de la concertation « Ville à vélo » : le manque de stationnement destiné aux cycles dans l’agglomération. Pour répondre à ce besoin, la Communauté urbaine, dans le cadre de son Plan Vélo + visant à favoriser la pratique du vélo dans l’agglomération, expérimente depuis le début du mois la mise en service de 15 boxes à vélos. Ces « boîtes » d’un nouveau genre sont destinées aux habitants qui n’ont pas la possibilité d’entreposer leur cycle dans leur domicile, qu’ils résident en petit habitat collectif ou individuel, faute de place ou de local adapté. Chacune d’entre elles offre une capacité de cinq places, de type arceau, accessibles 24 heures sur 24 via la carte Pass Pass, support commun permettant d'accéder aux parcs à vélos sécurisés et de se déplacer dans les Hauts-de-France. Déjà mise en place dans des villes comme Lille ou Bordeaux, cette nouvelle solution de stationnement sécurisé de proximité a été implantée dans 15 lieux identifiés suite à un appel à candidatures mené en novembre auprès des habitants des secteurs tests de Malo-les-Bains et Dunkerque- Centre. Les usagers d’une même résidence ou d’un même îlot de vie peuvent ainsi profiter d’un stationnement protégé en location annuelle payante à raison de deux places maximum par foyer. Cofinancées à hauteur de 120 000 € par le Département pour un coût total de 300 000 euros, ces boxes, gérées par DK’Bus, pourraient se multiplier dans les années à venir. Si les boxes à vélos répondent à un besoin de stationnement à proximité du domicile, les parcs à vélos proposés aux pôles d’échange depuis 2019 ont quant à eux apporté une solution pérenne aux habitants utilisant leur bicyclette de manière régulière pour se rendre à leur travail ou qui se déplacent en combinant plusieurs modes de transport comme le train ou le bus. Fort du succès rencontré par l’implantation des parcs sécurisés place de la Gare, place Paul-Asseman et en centre-ville place du Général-de-Gaulle, la Communauté urbaine développera d’ici la fin de l’année 2022 deux nouveaux parcs de stationnement vélo similaires : l’un, de 20 places, aux abords du Stade-Tribut afin de permettre aux amoureux du ballon rond de venir assister aux matchs de l’USLD en bicyclette ; l’autre, en Citadelle, destiné notamment à la population étudiante. Dans le même temps, la Ville de Dunkerque et les autres communes de l’agglomération poursuivent le renforcement de leur offre de stationnement vélo en accès libre pour un usage occasionnel. Entre 2017 et 2021, le nombre d’arceaux présents sur le territoire a ainsi bondi de 68 %. Une situation qui devrait permettre d’atteindre l’objectif fixé par le Plan Vélo + : le doublement du nombre d’utilisateurs d’ici 2025. Une aide exceptionnelle de la CUD pour les immeubles du centre-ville La Communauté urbaine a lancé, l’été dernier, une Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (OPAH RU) dénommée « Rénov’ Coeur de Ville » afin de valoriser le patrimoine bâti du centre-ville et d’améliorer la qualité des logements dans un secteur compris entre la rue du Sud, le quai des Hollandais, la rue du Jeu-de- Paume et le boulevard Paul-Verley. Ce dispositif, qui se poursuivra jusqu’en 2026, s’adresse aux propriétaires de maisons et d’appartements de plus de 15 ans, ainsi qu’aux copropriétés pour les parties communes, qui souhaitent effectuer des travaux de rénovation. Seule condition : ces travaux doivent s’inscrire dans un programme cohérent permettant la rénovation complète du logement et/ou des parties communes, sa mise aux normes, l’amélioration de sa performance énergétique ou encore son adaptation au maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d’autonomie. C’est dans ce cadre que la CUD vient de lancer une aide financière, à l’attention des copropriétés, qui couvrira 50 % du montant hors taxes des travaux et prestations de maîtrise d’oeuvre pour la rénovation d’immeubles jusqu’à 15 appartements. Cet apport communautaire pourra être cumulé avec d’autres aides publiques, notamment celle de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) et celles attribuées par la Ville dans le cadre du Plan de ravalement obligatoire des façades (PRO) pour les immeubles situés boulevard Alexandre III (entre les places Jean-Bart et de la République) et prochainement, sur une partie de la rue Thiers. Pour mener à bien ces programmes de travaux, les (co)propriétaires bénéficient d’un accompagnement gratuit de la CUD allant de la définition du projet jusqu’à l’achèvement du chantier et la réception des subventions. Les personnes intéressées par ce dispositif peuvent se renseigner lors des permanences tenues, chaque mercredi de 9 h 30 à 12 h 30, sur rendez-vous (2), à l’hôtel communautaire, par l’équipe d’animation URBANIS missionnée par la CUD. Un dossier de candidature devra être complété puis déposé à la Communauté urbaine entre le 1er avril et le 31 juillet 2022. Les projets les plus ambitieux, en particulier ceux qui intégrent plusieurs postes de travaux et la dimension d’amélioration énergétique, seront retenus en priorité pour bénéficier de ce dispositif. Tél. 03 62 26 32.49 ou par courriel : opahrudunkerque@urbanis.fr. Un concierge de quartier pour les îlots Soubise et Basse Ville En 2018, la Ville de Dunkerque a créé un poste de concierge de quartier pour le secteur des Glacis. La relation à l’habitant et la contribution à la qualité du cadre de vie sont plus que jamais au coeur des missions de ce poste rattaché à la mairie de quartier de Dunkerque-Centre. Après évaluation, la Ville a décidé d’étendre cette expérimentation à la Basse-Ville et à Soubise, en y greffant une mission complémentaire autour des enjeux de cohésion sociale. Ces deux îlots de vie sont en effet appelés à connaître une forte évolution urbaine et démographique avec la livraison de nouveaux programmes de logements, aujourd’hui en cours de préparation ou de réalisation. Aux côtés de Khalil Bachiri, concierge de quartier aux Glacis, Lassana Marico vient de prendre ses fonctions au sud de Dunkerque- Centre. Agent de la Ville depuis six ans au sein de l’équipe de liaison du quartier, Lassana est désormais une figure bien connue des habitants et notamment des publics jeunes. Son parcours professionnel sur le thème du lien social et de la relation à l’habitant en fait naturellement un interlocuteur privilégié pour les riverains et usagers de la Basse Ville comme de Soubise. Le concierge de quartier traduit la volonté de Patrice Vergriete, depuis 2014, d’instaurer une proximité au quotidien entre la Ville et les habitants. Lassana comme Khalil incarnent cette zone de contact immédiate, cette première interface entre les Dunkerquois et leur administration, élus comme techniciens. Qu’il s’agisse d’animer la relation à l’habitant et aux commerçants, d’organiser les interventions sur le cadre de vie, ou de contribuer au maintien et au développement de la cohésion sociale, le concierge de quartier a pour mission d’assurer un premier niveau d’écoute et de réponse ! En Basse Ville et à Soubise, Lassana Marico aura aussi comme tâche d’accompagner les habitants dans la gestion du budget participatif. Il est joignable au 03 28 26 27 93 ou par mail à concierge.bassevillesoubise@ ville-dunkerque.fr. Les escaliers des Îlots Bleus se refont une beauté C’est sans nul doute l’une des toutes dernières étapes de la réfection de la digue des Alliés : après le réaménagement complet du front de mer, après l’installation du Radisson Blu Grand Hôtel & Spa de Malo-les-Bains, et après les opérations de nettoyage des façades dans le cadre du plan de ravalement obligatoire, c’est au tour des deux escaliers des résidences des Îlots Bleus de bénéficier d’une fabuleuse cure de jouvence ! Abîmés par le temps - ils datent des années 1950 -, les deux cheminements, qui permettent aux habitants d’accéder directement à la digue de Mer, vont être totalement refaits à neuf. Les travaux débuteront dès le mois de mars et jusqu’au mois de juin pour la reprise de l’escalier situé à côté du Grand Hôtel puis, après la saison estivale, de septembre à décembre, pour celui situé côté Kursaal. Portée par la Communauté urbaine, la rénovation consiste en la remise en état des marches et la création d’une descente en pente douce, accessible aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes. Pour sécuriser le cheminement, des gardecorps seront positionnés tout au long du parcours. Le projet s’accompagnera d'une mise en lumière des marches, pour plus de confort de déambulation nocturne. Enfin, la Ville en profitera pour réaménager les espaces verts avec des végétaux de type dunaire, qui seront plantés cet automne. L’aménagement de la Vélomaritime se poursuit De Roscoff à Kiev ! Sur près de 4 000 km, la Vélomaritime- EuroVelo 4, appelée aussi Véloroute de l'Europe Centrale, propose aux adeptes de la petite reine un itinéraire dédié. Sur le territoire de la Communauté urbaine, ce sont 53 km d’aménagements spécifiques qui sillonnent de Grand-Fort- Philippe à Bray-Dunes. À Dunkerque, les ultimes tronçons de la Vélomaritime seront aménagés à Petite- Synthe à compter de ce mois de mars. C’est dans les grands espaces au sud du Fort, que trois portions seront en chantier de mi-mars à fin mai. Il s’agit pour un premier tronçon, le long du pas de tir des archers, de requalification de cheminements existants au sein du Fort : élargis à 3 m, ils seront réalisés en béton balayé. Un deuxième segment de la Véomaritime sera cette fois créé vers l’avenue du Pont Loby, en direction du miroir d’eau. Enfin, le troisième et dernier chantier sera ouvert le long du watergang du Nord-Gracht : il devrait suivre une opération de curage du fossé à la charge de la section de Wateringues. Un chemin en sable calcaire sera aménagé. Voilà qui achèvera la réalisation de la Vélomaritime, sur le territoire de Dunkerque… ou presque. En effet l’itinéraire sera encore amélioré et simplifié à l’horizon 2024-2025 : l’aménagement de l’avenue de Petite-Synthe devrait intégrer une voie cyclable en site propre, qui participera donc de la Vélomaritime. Décidons ensemble comment habiter La Méridienne ! Au Fort de Petite-Synthe, un autre chantier se poursuit : celui de La Méridienne ! Programmée dans le cadre de la base de loisirs initiée en 2018 par Patrice Vergriete, la construction du bâtiment devrait être achevée avant l’été, pour une mise en service en juillet 2022. Clin d’oeil à la ligne verte qui traverse la France du nord au sud, et qui prend son départ à Dunkerque, au Fort de Petite- Synthe, La Méridienne évoque également le temps de pause méridienne au Fort, qui sera désormais possible dans un cadre agréable et un confort optimal. Cet équipement en bois, d’une surface de plus de plus de 200 m², regroupera une halle semi-ouverte, des sanitaires, de la petite restauration et une salle chauffée pour accueillir les usagers en toute saison. Ce sera un lieu vivant, en accès libre, mais également le théâtre de propositions conviviales, qu’elles soient culturelles, sportives, citoyennes, associatives, ludiques… Pour définir ces usages, la mairie de quartier a lancé la concertation ces dernières semaines via un questionnaire. Deux ateliers de la Fabrique d’initiatives locales consacrée à La Méridienne permettront, les 9 et 31 mars, de faire le point sur les idées et les envies en termes d’aménagements, d’ambiance, de mobilier, de végétation, d’usages, de services ou de programmation. Collecte des déchets : un troisième sac, vert, pour les restes de table Depuis 2020, le quartier de Rosendaël expérimente le nouveau mode de collecte des déchets élaboré par la Communauté urbaine. Le dispositif « Je jette moins, je trie mieux » sera d'ailleurs généralisé à l’ensemble de l'agglomération tout au long de l’année 2022. À Dunkerque, l’élargissement aux autres quartiers s’échelonnera à compter du mois de juin. Comme les Rosendaëliens ont déjà pu en juger depuis près de deux ans, la collectivité s’est efforcée de simplifier les consignes de tri… tout en améliorant le recyclage des matières collectées ! Il est aujourd’hui demandé aux habitants de répartir leurs déchets dans des sacs de couleurs différentes, puis de les déposer dans un bac unique ou dans n’importe quel point d’apport volontaire. Ainsi, dans le sac jaune, il convient de stocker tous les emballages et papiers (même sales, mais bien vidés) en carton, métal ou plastique et quelle que soit leur forme. Dans le sac noir, prennent place les déchets ultimes : produits d’hygiène, vaisselle cassée, litière animales… À l’exception désormais des restes de table ! C'est en effet la dernière adaptation du dispositif communautaire, ajusté en fonction des retours des usagers-testeurs : un troisième sac complétera dès ce mois de mars la dotation des ménages. De couleur verte, ce nouveau sac (7 l) est dédié aux déchets alimentaires (y compris carnés) : un sac dont le contenant sera valorisé par méthanisation et qui pourra être déposé, dans le même bac, aux côtés des sacs jaunes et noirs. Depuis le 28 février, ce sac vert est distribué dans les boîtes aux lettres… en même temps qu’un coupon à échanger en mairie de quartier (à compter du 11 avril) contre un bio seau ! Ce petit conteneur (10 l) permettra de collecter les restes de table à destination d'un composteur, ou servira de support au sac vert. Enfin, rappelons que la collecte du verre s’effectue à Dunkerque via les points d’apport volontaire dédiés répartis sur l’ensemble du territoire. Tél. 0 800 22 45 57 La fine fleur de la piraterie jette l’ancre à Fort-Mardyck Les pirates prendront d’assaut la salle des sports Claude-Jonneskindt, les samedi 2 et dimanche 3 avril, à l’occasion du 10e salon de la BD et du livre de Fort- Mardyck organisé par la commune associée avec le soutien de la Communauté urbaine et de la Ville de Dunkerque. Une nouvelle fois, de grands auteurs français, belges et italiens viendront en nombre à la rencontre de leurs lecteurs pour ce rendez-vous désormais incontournable au Nord de Paris. Ils dédicaceront leurs ouvrages, tout au long du week-end, à l’image de Stefano Carloni qui a relancé avec succès la série « Barbe-Rouge le pirate » et signé l’affiche de cette 10e édition. Une exposition de planches originales de cette série sera d’ailleurs présentée pour l’occasion. VousBonnet, Marc Bourgne, Paolo Grela, Jérémy, Nico Tamburo ou encore le dessinateur Jean- Michel Arroyo qui sort « Pigalle 1950 », une enquête policière cosignée avec Pierre Christin. Au chapitre des animations, il y aura des ateliers de création gratuits sur le thème de la piraterie les samedi 2 de 10 h 30 à 17 h 30 et dimanche 3 de 14 h 30 à 17 h 30. Animés par l’Atelier municipal d’arts plastiques, ils permettront aux 7-12 ans de réaliser une carte aux trésors, de petits bateaux pirates, une bouteille à la mer, un tricorne ou encore une mini-bande dessinée en utilisant la peinture, la poterie, le dessin ou la sérigraphie (inscriptions sur place). De même, un atelier BD et un espace de création d’accessoires de pirates seront ouverts à tous tout au long du week-end de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, tandis que dix chasses aux trésors raviront petits et grands. Au salon de la BD, on peut aussi dénicher la pièce rare lors de la bourse aux albums neufs ou d’occasion, mangas, comics et autres produits dérivés organisée au boulodrome, ou assister à une conférence sur l’histoire des pirates et des corsaires de l’Antiquité à nos jours qui sera animée, samedi 2 à 15 h 30, à la Maison des Arts, par Gilbert Buti, professeur émérite à l’université d’Aix- Marseille et auteur de plusieurs ouvrages sur les pirates et les corsaires. Les séances de dédicaces sont programmées les samedi 2 de 11 h à 12 h et de 15 h à 18 h et dimanche 3 avril de 11 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h. Le salon de la BD sera ouvert au public les samedi 2 et dimanche 3 avril de 10 h à 18 h à la salle des sports Claude-Jonneskindt, rue Jean-Baptiste Colbert à Fort-Mardyck (face au parc zoologique Un week-end anniversaire ! Le salon de la BD célèbrera deux anniversaires de séries policières en ce premier week-end d’avril : les 30 ans de « Léo Loden » de Serge Carrère et les 40 ans de « Jérôme K Jérôme Bloche » du Dunkerquois Alain Dodier. Le gâteau aura la saveur d’une exposition de planches originales présentée, les 2 et 3 avril, à la salle Claude-Jonneskindt. Rappelons que le 28e album de « Jérôme K Jérôme Bloche » sortira le 18 mars sous le titre « Et pour le pire ». Appel à projet culture et création artistique La Ville lance un appel à projet culture et création artistique pour la saison 2022. Objectif : soutenir des initiatives qui associent des acteurs du territoire dans les champs du social, de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’environnement ou du numérique. L’appel à projet est ouvert à toutes les associations du Dunkerquois menant des actions innovantes dans des disciplines comme la musique, le spectacle vivant, la danse, les arts plastiques ou numériques, le patrimoine, la photo... La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 avril. Une réunion d’information aura lieu lundi 14 mars à 18h à la Maison de la vie associative, rue du 11 novembre à Dunkerque. Des séjours vacances pour les jeunes Un séjour à la découverte des parcs d’attractions, une escapade en Corse ou encore des séjours équitation ou musique... Mis en place par la Ville, ce sont une dizaine de séjours de vacances qui sont proposés en juillet et en août aux enfants de 7 à 10 ans, aux 7-13 ans et aux jeunes de 14 à 17 ans. Les dossiers d’inscription, dans lesquels figurent le détail des séjours, sont disponibles en ligne sur www.ville-dunkerque.fr dès le 11 mars ou à retirer à partir du 14 mars dans les mairies de quartier, à la mairie de Fort-Mardyck et à la direction de l’Enfance, 38 quai des Hollandais à Dunkerque. Ils devront être renvoyés par voie postale avant le 21 mars, le cachet de la poste faisant foi. Tél. 03 28 26 29 52 Fermeture des déchèteries Bon à savoir : en raison de travaux de maintenance, la déchèterie de Petite- Synthe située rue Vancauwenberghe sera fermée le mardi 8 mars ; la déchèterie de Rosendaël, quai aux Fleurs, fermera quant à elle ses portes les mercredi 9 et jeudi 10 mars. Tél. 0 800 22 45 57 (numéro vert gratuit) du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h