Le parc zoologique de Fort-Mardyck devient Bio-Topia ! Un nouveau nom pour affirmer plus clairement encore une nouvelle philosophie : engagé depuis plusieurs années dans la conservation et la préservation des espèces animales, le parc zoologique de Fort-Mardyck devient Bio-Topia, un centre de découverte et de valorisation de la biodiversité à l’échelle de l’agglomération. Niché au coeur de Fort-Mardyck, le parc zoologique est bien connu des familles du Dunkerquois. Avec plus de 96 000 visiteurs et près de 13 000 scolaires accueillis chaque année, l’un des équipements les plus visités de l’agglomération poursuit aujourd’hui une évolution logique : « C’est un changement entamé dès 2017 qui se concrétise aujourd’hui », résume Sabine Ketelers, directrice de Bio-Topia. « À travers notamment de nouvelles animations pédagogiques et des ateliers mis en place ces dernières années, le parc embrasse concrètement de nouvelles missions de sensibilisation, de conservation et de préservation des espèces. On ne vient plus ici simplement pour voir des animaux mais aussi pour être touché par la beauté de la biodiversité, la comprendre et surtout agir pour la sauvegarder. » Pour donner corps à ce nouveau cap, l’équipe du parc a d’abord profité de sa fermeture en 2021 pour repenser les espaces de vie de ses locataires, petits et grands. « L’enclos des lynx a été complètement réaménagé avec des plantations d’arbres. L’espace et le bâtiment accueillant le fourmilier ont été agrandis tandis que l’ancien enclos des ours a été totalement repensé pour accueillir les pandas roux et les loutres cendrées », explique Sabine Ketelers. « Nous avons également complètement revu l’espace dévolu aux primates qui accueille aujourd’hui trois espèces menacées d’extinction. » Si le parc accueille déjà plusieurs animaux inscrits dans le programme européen d’espèces en voie de disparition (EEP) comme le panda roux ou le tamarin, Bio-Topia se tournera aussi demain vers les petites espèces menacées de par le monde. Mais le parc n’en oubliera pas la faune locale pour autant. « À l’horizon 2024, nous ouvrirons un centre de soin pour la faune sauvage locale unique dans le département afin de recueillir et de soigner les espèces présentes naturellement sur le territoire. Les phoques et les goélands échoués parfois sur notre littoral bénéficieront des meilleurs traitements, ici, à Fort-Mardyck. Nous allons aussi renforcer notre travail pédagogique en proposant une programmation autour de la connaissance de la biodiversité, en valorisant les écosystèmes locaux et en sensibilisant de manière ludique à la protection de l’environnement. » De fait, le nouveau parcours proposé aux visiteurs dès l’ouverture de Bio-Topia ce 2 avril, mettra en lumière les problématiques environnementales et les solutions trouvées à l’échelle locale. Sensibilisation à la pollution plastique des océans à travers l’installation d’une structure phoque remplie de bouteilles en plastique, réflexion autour de la préservation des ressources en lien avec l’Eau du Dunkerquois, installation de nouvelles poubelles afin de poser la problématique du tri des déchets… « Nous voulons mettre en valeur les partenariats tissés avec les acteurs locaux pour préserver l’environnement et la biodiversité. Notre ambition est aussi de faire comprendre au public que nos actes, nos modes de consommation à l’échelle locale, peuvent avoir un impact direct sur des espèces animales vivant à l’autre bout du monde. » Bio-Topia, rue des Droits de l’Homme à Fort-Mardyck. Tarif : 4 € (adulte), 2 € (enfant de 4 à 17 ans), gratuit jusqu’à 3 ans inclus. Tél. 03 28 27 26 24. www.bio-topia.fr La Ville installe 255 capteurs de CO2 dans les écoles Après avoir testé pendant plusieurs mois l’installation de trois capteurs de CO2 au restaurant scolaire de la Meunerie, à l’école élémentaire de la Mer et à l’école maternelle Charles- Péguy, la Ville généralise aujourd’hui ce dispositif à l’ensemble des écoles de Dunkerque. Un outil supplémentaire pour le bien-être des enfants. Ce lundi midi, ils sont une cinquantaine d'enfants à manger au restaurant scolaire de la Meunerie. Au menu : betteraves sauce ciboulette, lasagnes au boeuf, salade puis yaourt aromatisé. Au fond de la salle, on remarque à peine le capteur noir fixé au milieu du mur. Lola, 10 ans, sait pourtant très bien de quoi il s'agit. « Si ça devient orange il faut ouvrir les fenêtres », explique la fillette avant d'ajouter « c'est pour aérer quand il y a le Covid ». Mis en place progressivement d’ici la fin du mois de mai dans l’ensemble des écoles de Dunkerque - au sein des classes, des espaces et restaurants périscolaires et dans les salles d’évolution-, les capteurs de CO2 permettent de mesurer la concentration de gaz carbonique dans une pièce, et donc la qualité de l’air respiré. De la taille d’un détecteur de fumée, ces boîtiers fonctionnent comme un thermomètre : un compteur et une échelle graduée, accolée à des smileys vert, orange et rouge, permettent d’indiquer la concentration de dioxyde de carbone présente dans la pièce et de prévenir le cas échéant (via un signal sonore ou lumineux) qu’il est temps d’ouvrir les fenêtres. Un moyen efficace de réduire les risques de contamination liés à la présence de différents virus, mais aussi de diminuer la concentration dans l'air de certains polluants. « La crise sanitaire nous arappelé à tous des règles essentielles d’hygiène que nous avions tendance parfois à négliger comme le lavage des mains et l’aération des espaces », explique Gilles Féryn, adjoint à la réussite éducative. « L’installation de ces capteurs est un moyen supplémentaire de ne pas oublier ces règles élémentaires et une façon très simple de contrôler les risques de contamination par aérosols. » Recommandés par les scientifiques dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, les capteurs de CO2 dans les écoles présentent bien d’autres avantages. « Ils ont un rôle éducatif à jouer », rappelle Gilles Féryn. « Ce n’est pas forcément à l’enseignant ou au personnel municipal de surveiller le boîtier. Nous avons choisi des capteurs avec des symboles compréhensibles par les élèves. De fait, les enfants peuvent indiquer eux-mêmes à leur enseignant quand vient le moment d’ouvrir la fenêtre. Car l’objectif est aussi de préparer à l’école des citoyens qui soient responsables et acteurs de leur bien-être au quotidien ! » Alors que Lola et ses amis finissent leur déjeuner au restaurant scolaire de la Meunerie, le capteur de dioxyde de carbone augmente graduellement. Nathalie, la responsable, entrouvre une fenêtre : en l’espace de quelques minutes, l’air est renouvelé. Parole d’élu : Yann Landkocz, conseiller municipal délégué à la qualité de l’air L’amélioration de la qualité de l’air est un enjeu majeur pour le territoire… Effectivement, c’est une préoccupation de tous les instants. L’installation de capteurs de CO2 dans les écoles et la sensibilisation des enfants ne sont que la partie émergée de notre politique en matière de contrôle de la qualité de l’air, qui dépasse largement les limites. Nous travaillons avec la Communauté urbaine autour du projet « Dunkerque, l’énergie créative », qui a pour but principal de transformer durablement notre territoire, notamment en matière de qualité de l’air. À ce titre, le projet a obtenu en 2019 le soutien de l’État à travers la labellisation « Territoire d’innovation ». Comment cette dynamique se concrétise-t-elle ? Autour d’industriels, d’universitaires, de collectivités locales et bien sûr des habitants, le projet « Dunkerque l’énergie créative » vise notamment à améliorer la qualité de vie des Dunkerquois en réduisant l’impact des polluants atmosphériques à travers des actions permettant de mieux comprendre, de piloter intelligemment et d’agir concrètement. Cela passe tout d’abord par la création d’un observatoire de la santé, mais aussi par la mise en oeuvre de dispositifs très innovants en matière de captation de pollution atmosphérique et de traitement. Notre ambition commune est de ramener le nombre de pics de pollution à zéro à l’horizon 2030. D’ores et déjà, la gratuité du bus, le développement de l’économie circulaire et les nouveaux procédés en matière de production industrielle, comme le pilote industriel «3D » de captage de CO2 présenté il y a quelques jours sur le site d’ArcelorMittal, devraient concourir à limiter la pollution de l’air. Mieux informer sur la qualité de l’air Créé par la Communauté urbaine et l’Espace santé du littoral, l’Observatoire local de santé travaille sur la mise en oeuvre d’un réseau d’acteurs (universitaires, collectivités, scientifiques) afin d’évaluer l’impact sanitaire de la qualité de l’air sur les habitants. « Notre objectif est d’imaginer pour demain des modes de communication qui impliquent les citoyens afin de fiabiliser la donnée et que les habitants, en participant aux projets, puissent avoir confiance dans l’information qui leur est donnée », résume Sandrine Babonneau, référente urbanisme et santé à l’AGUR et coordinatrice de l’Observatoire local de santé. « Dans cette perspective, nous installerons prochainement des capteurs de la qualité de l’air chez des familles volontaires. Elles répondront ensuite à un questionnaire ce qui nous permettra de croiser données scientifiques et ressenti des habitants. À terme, notre ambition est de créer un réseau de citoyens ambassadeurs de la qualité de l’air. » Marché du végétal : l’eau en invitée vedette ! Après deux années de pause dues à la crise sanitaire, le Marché du végétal rouvre ses portes les 16 et 17 avril au parc Coquelle. La Ville, la Halle aux sucres et leurs partenaires vous invitent à une sortie fleurie, jalonnée de bons plans pour le jardin, la véranda ou le balcon, mais aussi pour le porte-monnaie et la planète ! En 2022, l’événement accorde une place centrale à la question de l’eau… Le parc Coquelle au printemps ! Ses pelouses verdoyantes en pleine renaissance, ses allées fleuries et parfumées, son plan d’eau animé du joyeux ballet de palmipèdes placides… et son Marché du végétal ! L’événement revient cette année au coeur du week-end de Pâques. Les 16 et 17 avril, le parc accueillera une trentaine d’exposants et leurs étals. Horticulteurs, maraîchers, producteurs de lin, la fine fleur de la production locale répondra à vos envies de nature ! Vitrine du savoir-faire local, l’événement s’avère bien plus qu’un simple marché aux plantes ! Avec le soutien de la Halle aux sucres et des associations et collectifs partenaires, c’est tout un éco-festival qui vous est accessible ! Bonnes pratiques, bons plans, dispositifs vertueux en faveur de l’environnement et de la préservation de la nature en ville, le parc Coquelle, l’espace d’un week-end, devient ce pôle ressource original dans le Dunkerquois, où s’imprégner de comportements éco-citoyens et éco-responsables désormais essentiels ! En invitée d’honneur de cette édition 2022 : l’eau sous toutes ses formes. L’eau à boire, l’eau qui lave et nous rend beaux, l’eau source de vie… Avec à chaque fois cette question centrale : Comment préserver cet or bleu, plus précieux à chaque génération ? L’eau du Dunkerquois sera présente au Marché du végétal : pour vous faire profiter des bienfaits de son bar à eaux, mais également pour expliquer l’intérêt des tout nouveaux compteurs connectés, garants d’une consommation maîtrisée et donc d’économies potentielles ! Le CPIE Flandre Maritime et la Maison de l’Environnement prodigueront à leur tour leurs conseils sur la gestion de l’eau au jardin et notamment sur la vie de la mare. Le jeu de la Fresque Océane, semblable à la Fresque du climat, permettra également de sensibiliser le public aux enjeux liés à l’océan et aux impacts de nos activités sur cet écosystème. Sieste aquatique, sonore et créative, conférence-débat sur l’eau au jardin, atelier santé autour de l’eau…, tout un programme d’animations thématisées vous attend au parc Coquelle ! Samedi 16 de 11 h à 18 h 30 et dimanche 17 de 10 h à 18 h. Événement prolongé par un bal le samedi, de 18 h 30 à minuit (accès par le parking, rue de Belfort). Retrouvez le programme complet du Marché du végétal sur le site www.ville-dunkerque.fr, à compter du lundi 11 avril Dunkerque au naturel, des actions et un label au service de la biodiversité Valoriser les actions menées par la collectivité, mettre en avant la richesse écologique du territoire, rendre la nature accessible à tous, tels sont les objectifs de Dunkerque au naturel, un programme de rencontres, d’animations et d’événements sur la nature mis en place par la Ville à destination des petits comme des grands. Au-delà de l’action quotidienne des agents municipaux en faveur du cadre de vie et de l’environnement, c’est bien chaque Dunkerquois qui a un rôle à jouer pour préserver et développer la nature, que ce soit dans son jardin, dans sa cour, sur son balcon, dans sa cour d’école ou encore sur son trottoir. Et à côté de ces interventions individuelles, Dunkerque au naturel a également vocation à susciter des actions collectives, ces prochaines années, dans les quartiers. Le jeu en vaut la chandelle lorsqu’on sait combien notre ville recèle de trésors, trop souvent méconnus, en matière de faune et de flore. Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir l’Atlas de la Biodiversité (ABC) réalisé en 2017 avec le soutien du CPIE Flandre Maritime. Les relevés floristiques de cet inventaire naturaliste ont mis en avant plus de 650 plantes, arbustes et arbres différents, ce qui représente plus de la moitié de l’ensemble de la flore visible dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Qui plus est, cette richesse floristique exceptionnelle ne se concentre pas uniquement dans les deux coeurs de nature que sont le parc du Vent à Malo-les-Bains et le Fort de Petite-Synthe, mais s’étend à l’ensemble du territoire communal avec des spécificités dans chaque quartier. C’est pourquoi, nous devons tous agir pour faire fructifier ce trésor que nous a offert la nature et l’opération Dunkerque au naturel nous donne quelques recettes pour y parvenir. Au printemps dernier, malgré une période qui n’était pas propice à la convivialité du fait de la crise sanitaire, la démarche a connu un vrai succès pour sa première édition. L’événement qui devait s’achever en juin, s’est poursuivi tout l’été avec des animations à Malo-les-Bains et ce jusqu’aux Journées européennes du patrimoine à Dunkerque-Centre. Gageons que cette édition 2022 de Dunkerque au naturel sera du même cru avec, en guise de temps fort, une « Semaine de l’animal en ville » du 2 au 7 mai. Cette grande première sera accompagnée, tout au long de ces prochains mois, par de nombreux ateliers, conférences et balades découvertes proposées aux quatre coins de la ville, mais aussi par des opérations de végétalisation dans les quartiers, des actions « J’agis pour ma plage » afin lutter contre la pollution plastique, une charte qui valorise les commerçants écoresponsables… Cette deuxième édition ira plus loin encore en devenant un label, synonyme d’engagement en faveur de la nature en ville, pour des animations qui seront organisées tout au long de l’année. Les collectifs d’habitants et associations peuvent dès à présent déposer des projets et obtenir une aide dans le cadre du FacIL. Service Développement Durable et Environnement. Tél. 03 28 26 27 91 Fort-Aventures rouvre ses portes dès le 9 avril ! La base de loisirs du Fort de Petite-Synthe accueille à nouveau le public chaque semaine à compter du samedi 9 avril. Une saison 2022 marquée par une ouverture élargie et des tarifs toujours mini ! Quel bonheur ! Après deux années d’une liberté contrainte par la pandémie, la jeunesse dunkerquoise va enfin pouvoir souffler et s’éclater à la base de loisirs du Fort de Petite-Synthe ! Dès le samedi 9 avril, Fort- Aventures rouvre ses portes au public : du mardi au dimanche pendant les vacances scolaires ; l’après-midi des mercredi, samedi, dimanche et jours fériés (hors 1er mai) entre deux périodes de vacances. L’élargissement des horaires d’ouverture, c’est justement l’une des nouveautés de cette saison 2022 : de 458 heures en 2021, le contrat qui lie la Ville à la société exploitante, Eco Park by DK Park, s’étend désormais à 693 heures annuelles ! Tyroliennes, filets suspendus, aire de jeu perchée sous les frondaisons, escalade, sauts sur coussin d’air ou toboggan géant sur bouée, les familles retrouveront les animations phares de Fort-Aventures. Et toujours à des tarifs mini ! Pour une pièce de 2 €, les visiteurs pourront profiter des attractions de la Tour, et pour 4 à 6 € de la zone de filets suspendus. Pour accéder à la tyrolienne et à l’ensemble de l’offre, les pass famille mis en place l’an dernier sont reconduits, à partir de 39 € pour 4 personnes. La base de loisirs du Fort de Petite-Synthe, ce sont aussi des équipements flambant neufs mis gratuitement à disposition du public ! Module de street work out « Mouv’rock », convisport et grande aire de jeu attendent les enfants de tous âges ! Nouveauté du côté de la Forêt enchantée, la passerelle qui manquait encore au projet est en cours de finition et sera ouverte prochainement ! Et puis, à l’autre bout du parc, une autre aire de jeu, en lieu et place de l’ancienne, sera également installée bientôt, dotée d’une partie inclusive, pour les personnes porteuses de handicap ou à mobilité réduite. Enfin, et fidèlement à l’esprit de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) consacrée par Patrice Vergriete au projet, le bâtiment de La Méridienne sera mis en service cet été. Un lieu ressource pour les usagers du parc et de Fort-Aventures, où se poser, se restaurer, profiter d’animations et concerts… L’offre proposée demain fait actuellement l’objet de débats au sein de la FIL… Fort Aventures, tél. 07 79 43 42 06 ou 03 61 44 81 21 Du sport adapté à votre état de santé Mis en place en 2019 par la Ville, « Sport santé sur ordonnance » accueille des Dunkerquois souffrant d’une affection de longue durée (1) qui souhaitent commencer ou reprendre une activité physique compatible avec leur état de santé. Les bénéficiaires s’engagent pour dix mois de sport adapté et gratuit en piscines, en gymnases ou en plein air à partir d’un panel de 33 activités dont 16 aquatiques. Quant à l’encadrement, il est assuré par une cinquantaine d’éducateurs sportifs ou maîtres-nageurs municipaux spécialement formés. Pour s’inscrire à ce dispositif, il faut d’abord consulter son médecin traitant ou spécialiste qui prescrira l’activité idoine pour son patient. Puis, un bilan d’accueil est réalisé à la direction des sports afin d’évaluer votre niveau de sédentarité et votre condition physique. D’autres points d’étape personnalisés seront effectués à trois mois et six mois de pratique avant un dernier bilan, en fin de parcours. L’objectif de « Sport santé sur ordonnance » étant de prolonger la pratique sportive audelà des 10 mois de durée du dispositif, la Ville attribuera, dès ce mois d’avril, une aide de 50 € à chaque participant domicilié dans un quartier « Politique de la Ville » (2) afin que les frais d’inscription à une discipline sportive associative ne constituent pas un frein à une poursuite d’activité. Par ailleurs, un partenariat a été noué par la Ville avec l’Espace Santé du Littoral afin d’offrir des services complémentaires, tel un accompagnement diététique ou psychologique, sans oublier une aide à l’arrêt du tabac et des conseils pour l’accès aux droits et aux soins. Direction des Sports, 287 avenue de Rosendaël. Tél. 03 28 59 97 44 ou 03 28 59 00 00 ou sportsurordonnance@ville-dunkerque.fr Avec ses milliers d’emplois, l’industrie du futur vous tend les bras ! Verkor, SNF Flocryl, deux EPR, une unité de production d’hydrogène vert (H2V), un parc éolien offshore… les perspectives d’emplois dans l’industrie du futur sont au beau fixe sur le Dunkerquois ! Ce sont des milliers de postes qui seront à pourvoir ces prochaines années dans l’agglomération avec des retombées positives sur l’ensemble du tissu économique. En 2014, Patrice Vergriete avait mobilisé autour de lui toutes les forces vives du territoire, lors des États Généraux de l’Emploi Local (EGEL), afin d’écrire une feuille de route économique qui permette de redonner de l’attractivité au territoire communautaire et de projeter notre complexe industrialo-portuaire dans la transition énergétique. Quelques années plus tard, le défi a été relevé au-delà des espérances avec le soutien de l’État qui mise à nouveau sur le Dunkerquois pour la réindustrialisation du pays. Il s’agit maintenant de prolonger cet état d’esprit des EGEL afin que ces futurs emplois puissent profiter aux Dunkerquois. La Communauté urbaine et Pôle Emploi travaillent main dans la main à l’écriture d’un projet qui permette de mobiliser les savoir-faire déjà présents et faire en sorte que ceux qui feraient défaut soient pourvus à brève échéance. Les entreprises ont fait part de leurs besoins en termes de recrutement et de compétences d’ici 2026. Un plan d’actions sera mis en oeuvre pour relever ce nouveau défi. Il a été nourri par l’ensemble des partenaires publics et privés de « Dunkerque l’énergie créative » avec l’appui des acteurs de la formation : rectorat, centres de formation (AFPA, AFPI, Greta…), collèges, lycées, université - afin que des solutions soient trouvées tant dans la formation initiale que dans la formation des demandeurs d’emploi et des salariés déjà en activité, avec le concours financier de la Région. Mais au-delà des stratégies mises en place, des diplômes délivrés et de la mobilisation générale décrétée, il faut avant tout convaincre les Dunkerquois, les jeunes en particulier, de l’attractivité de ces métiers dans un secteur industriel trop longtemps boudé. Car ces métiers de l’industrie ont bien changé et ils évolueront encore avec une place toujours plus grande accordée au numérique et au respect de l’environnement ! Ils sont bien rémunérés et offrent des possibilités de carrière valorisantes. Les conditions de travail se sont elles-aussi transformées avec des ateliers plus clairs, plus propres, plus sécurisés. C’est pourquoi, des opérations « portes ouvertes » seront organisées en nombre dans les entreprises, en partenariat avec l’Éducation nationale. Pôle Emploi et Entreprendre ensemble mettent les bouchées doubles pour que cette « révolution » de l’emploi à Dunkerque soit synonyme de prospérité et de bien-être pour ses habitants. « Il y aura ici des opportunités comme on n’en a jamais eu ! » se réjouit Brahim Hamra, directeur de l’agence Pôle Emploi de Dunkerque. « L’objectif numéro un est de faire monter en compétence les demandeurs d’emploi afin d’être prêt le plus vite possible, car il y a déjà des opportunités à saisir ». Pour ce faire, Pôle Emploi s’appuiera sur sa méthode de recrutement par simulation pour évaluer les habiletés des uns et des autres sur les métiers porteurs. Ici, ni CV, ni diplôme, ni expérience requise, tout est fondé sur la recherche de compétences, la motivation et le savoir-être. À partir d’exercices ludiques qui ont fait leurs preuves, on détecte des aptitudes qui seront confortées par des formations adaptées ! De même, à travers les « Parcours de remobilisation », Pôle Emploi intervient, depuis février, auprès de tous les demandeurs d’emploi de longue durée pour un accompagnement intensif et un coaching durant six mois, tandis que des « contrats d’engagement jeunes » sont signés avec des élèves « décrocheurs », à qui il est proposé un plan d’actions sur mesure décliné au rythme de 15 à 20 heures hebdomadaires. Un changement de méthodes pour que chaque demandeur d’emploi puisse saisir sa chance ! Adapter les formations aux métiers de demain Avec deux écoles d’ingénieurs, un IUT réputé, un Digital Lab d’ArcelorMittal, un futur parc d’innovation Euraénergie, des classes préparatoires scientifiques, des Bacs pros et des BTS en alternance, des organismes de formation spécialisés, le Dunkerquois est paré pour préparer sa jeunesse, mais aussi tous les salariés en quête de spécialisation ou d’une reconversion, aux emplois industriels de demain. Et pour ne rien laisser au hasard, Patrice Vergriete est intervenu auprès du rectorat pour compléter ce déjà riche dispositif à travers la création de quatre BTS en alternance. Les collégiens et lycéens d’aujourd’hui disposent de tous les outils pour devenir les opérateurs de ligne, contrôleurs qualité ou sécurité, électromécaniciens, automaticiens, techniciens de maintenance, soudeurs ou ingénieurs de demain, tout en sachant que 80 % des métiers qui seront exercés dans les années 2030 ne sont pas encore connus ! C’est pourquoi, l’effort doit aussi porter sur la lutte contre l’échec scolaire, dès le primaire, à travers un renforcement des dispositifs déjà mis en place par la Ville, telles les classes Bonus et les classes Vacances. L’emploi, tout de suite, chez Entreprendre ensemble ! Préparer les jeunes à l’emploi tout en remobilisant les chômeurs de longue durée, telle est la mission d’Entreprendre ensemble. L’association multiplie les initiatives afin que les périodes de chômage soient les plus courtes possibles, car il n’y a rien de mieux que d’être déjà en activité pour viser plus haut lorsque se présenteront des opportunités. C’est le sens des partenariats noués avec les sociétés d’intérim, tant sur le Dunkerquois qu’en Belgique. Une candidathèque pour franchir la dernière marche vers l’entreprise : « La candidathèque ? C’est un accompagnement renforcé, proposé par Entreprendre ensemble, aux demandeurs d’emploi de tous âges présentant un projet professionnel appuyé, soit par une expérience, soit par un diplôme ou une formation » résume Hélène Bruchet, chargée de projet au département emploi de l’association. En fait, c’est un « commando » de six conseillers spécialisés et au carnet d’adresses bien pourvu, qui est mis au service des demandeurs d’emploi pour franchir la dernière marche qui les mènera à l’entreprise, et ce dans des domaines aussi divers que l’industrie, le transport- logistique, le BTP, le service à la personne, le secteur tertiaire ou encore le commerce et la restauration. « Nous rencontrons souvent des personnes qui ont un diplôme ou un savoir-faire, mais qui ne savent pas à quelle porte frapper. Il y a aussi parfois du découragement suite à des démarches infructueuses… Alors , on rebooste, on conseille sur les techniques de recherche d’emploi, on améliore ensemble les CV, on prépare aux entretiens d’embauche et lorsque le demandeur d’emploi est prêt, on prend le téléphone pour leur ouvrir les portes du travail. » C’est ainsi que la candidathèque est devenue une interlocutrice privilégiée de la trentaine d’agences d’emploi présentes sur le Dunkerquois. « Nous travaillons dans un climat de confiance. Nous connaissons leurs besoins et elles savent pouvoir compter sur le sérieux des candidats que nous leur proposons ». Alors, si vous êtes un(e) demandeur d’emploi avec un projet professionnel défini, prenez contact dès à présent avec Entreprendre ensemble au 03 28 22 64 00. Un partenariat franco-belge pour (re)mettre le pied à l’étrier Avec un faible taux de chômage, la Flandre occidentale belge offre de nombreuses perspectives d’embauche aux demandeurs d’emploi dunkerquois. Outre le fait de pouvoir y gagner leur vie en rentrant chaque jour à la maison, le travail transfrontalier offre un bon moyen d’acquérir de l’expérience dans un environnement professionnel et une culture différents. C’est pourquoi Entreprendre ensemble a noué un partenariat avec le groupe intérimaire belge Konvert via une permanence recrutement ouverte le jeudi de 9 h à 12 h à la Maison du Développement, rue des Chantiers de France. Il suffit de vous présenter, sans rendez-vous, avec un CV, un passeport ou une carte d’identité et un relevé d’identité bancaire. « Nous proposons des emplois à Furnes et, pour les plus mobiles, à Ostende, Dixmude, Ypres et Poperinghe », explique Nassim Daci, responsable recrutement France chez Konvert. « La langue n’est plus une barrière, car toutes les consignes sur les postes de travail sont bilingues. De plus, il y a toujours quelqu’un qui parle français dans les équipes d’encadrement. Nous sommes ouverts à toutes les candidatures, même celles des débutants ou des personnes en reconversion professionnelle. De trieur de légumes dans l’agro-alimentaire à technicien de maintenance dans l’industrie, la gamme des emplois proposée est très large. Seul impératif : être titulaire du permis de conduire et disposer d’un véhicule personnel. » Parole d’élue : Christine Decodts, adjointe au maire en charge du travail et de l’insertion professionnelle, présidente d’Entreprendre ensemble Entreprendre ensemble est elle aussi partie prenante de « Dunkerque l’énergie créative »… Toute l’association est sur le pont afin de permettre aux jeunes d’accéder à l’emploi et aux adultes de retrouver une activité professionnelle durable. Verkor et les autres entreprises qui viendront s’installer sur notre territoire demanderont des salariés formés et opérationnels. C’est pourquoi, il faut d’ores et déjà être dans une dynamique de travail, complétée par des formations adaptées aux métiers qui seront proposés. L’association est également force de proposition… L’innovation fait partie de notre quotidien, car les métiers évoluent très vite. À côté des escape games consacrés aux savoir-être et de la banque de données de vidéos à 360° qui promeut des métiers exercés sur des sites industriels inaccessibles aux collégiens et lycéens, nous ouvrirons, ces prochaines semaines, un Job Labo qui mettra les jeunes et moins jeunes en situation de travail dans l’industrie, dans une salle spécialement aménagée. L’objectif est de détecter des aptitudes et des compétences, de manière ludique mais efficace, sur des métiers en tension. Interviendrez-vous directement dans le domaine de la formation ? Ce sera le cas en octobre prochain avec la création d’une école de production d’usinage qui proposera une pédagogie différenciée à 12 élèves, recrutés en fin de classe de troisième et parrainés par des élèves ingénieurs d’IMT Nord Europe. Ils y apprendront un métier en trois ans couronné d’un CAP à l’issue de la deuxième année, et pourront intégrer une entreprise, en fin de parcours, en qualité d’apprentis. Le parcours de réussite, un passeport municipal pour le financement des études L’évolution des technologies fait que les emplois proposés sur l’agglomération seront de plus en plus qualifiés. Il est donc plus que jamais nécessaire pour les jeunes Dunkerquois de se former et décrocher les diplômes indispensables à un avenir professionnel serein sur le territoire. Si les études coûtent cher, Patrice Vergriete met un point d’honneur à ce que l’argent ne soit jamais un obstacle à la réussite scolaire et universitaire. « La collectivité est aux côtés des jeunes pour les emmener le plus haut possible dans la qualification professionnelle. Dunkerque aura un avenir florissant grâce à eux. C’est pourquoi, je ne veux pas entendre que l’argent soit un frein à leur réussite scolaire ou universitaire. À Dunkerque, on ne doit pas arrêter ses études faute de moyens financiers ! » Joignant l’acte à la parole, le maire et président de la Communauté urbaine a mis en oeuvre, en 2017, le parcours de réussite afin que les jeunes Dunkerquois puissent réunir, par le travail, les moyens financiers de leurs ambitions. « Plus qu’un dispositif, le parcours de réussite est une formidable boîte à outils qui nous permet de faire du sur-mesure, de trouver la bonne solution pour chaque cas », résume Rémy Becuwe, adjoint au maire à la Jeunesse. Tout commence par un rendez-vous à la Mission Jeunesse de la Ville désormais installée à la Maison du développement, rue des Chantiers de France. « Nous établissons avec le jeune un état des lieux complet de sa situation familiale, de son projet scolaire, universitaire et professionnel », poursuit Rémy Becuwe. « Puis, nous envisageons ensemble les différents moyens pour qu’il puisse financer ce projet que nous accompagnons jusqu’à l’obtention du diplôme. » Et c’est à ce moment qu’intervient la boîte à outils. Par exemple, la Ville peut proposer une aide financière contre quelques actions de bénévolat pour l’obtention d’une qualification de type BAFA ou BNSSA qui permettra au lauréat de travailler dans les centres de loisirs ou à la sécurité plage durant l’été. Elle peut aussi participer directement au financement des études et/ou mobiliser aides d’État existantes qui viendront compléter le « plan de financement ». La Ville dispose également d’un volet de 150 emplois saisonniers dans ses services dans des domaines d’activité aussi variés que la propreté de la plage ou de la ville, les piscines, les parcs, les classes vacances, la surveillance des parcs à vélos…, sans compter une cinquantaine de contrats proposés par la Communauté urbaine, et d’autres encore par le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre (SIDF) pour la propreté de la plage. La Ville accueille également dans ses services 36 apprentis et 15 jeunes en stages rémunérés, auxquels il convient d’ajouter plusieurs centaines de stages conventionnés. La Mission Jeunesse collabore également, pour le parcours de réussite, avec l’association Entreprendre ensemble pour les propositions d’emplois émanant du secteur privé, à l’image du partenariat noué avec l’enseigne de restauration rapide McDonald’s. La Mission Jeunesse vous reçoit dès l’âge de 16 ans. N’hésitez pas à la contacter, car il n’est jamais trop tôt pour préparer son projet et se donner les moyens de la concrétiser ! Mission Jeunesse de la Ville de Dunkerque, Maison du développement, 66 rue des Chantiers de France. Ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Tél. 03 28 26 29 60 ou monparcoursdereussite@ville-dunkerque.fr. www.ville-dunkerque.fr, pages jeunesse. Rencontre : Hélène Ottelard, franchisée McDonald’s à Dunkerque Que représente McDonald’s sur le Dunkerquois ? J’ai la franchise des cinq restaurants du secteur, c’est-à-dire Dunkerque (Pôle Marine et Villette), Grande-Synthe, Grand-Fort-Philippe et Quaëdypre, ce qui représente 275 salariés dont plus d’une moitié de femmes. Quel est le sens de votre partenariat avec Entreprendre ensemble ? Nous travaillons avec Entreprendre ensemble depuis plusieurs années sur des sessions de recrutement et de présentation de nos métiers et ce à notre grande satisfaction. Entreprendre ensemble, qui connaît bien les jeunes, effectuent une première sélection en fonction des aptitudes, des envies et des disponibilités de chacun. Ce partenariat est important, car c’est souvent une première expérience professionnelle pour ces candidats à l’emploi. Alors, nous faisons tous en sorte que cela se passe bien. Quels sont vos objectifs en termes de recrutement ? Nous recruterons 60 étudiants pour cet été qui seront affectés à la préparation des repas et au service. Nombre d’entre eux poursuivront leur collaboration après les vacances. Etant donné que notre amplitude horaire est très large (de 7 h à 1 h), nous adaptons nos contrats en fonction des disponibilités et des contraintes des uns et des autres. Ainsi, les étudiants peuvent poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, tout en ayant une activité salariée. Vous recrutez également des personnes qui ne sont pas étudiantes… Effectivement, nous avons au sein de nos restaurants de jeunes mamans qui peuvent, chez nous, concilier leur fonction parentale avec une activité professionnelle. Nous embauchons également des personnes qui n’ont pas de diplôme, mais qui compensent par une motivation et une envie de s’investir. McDonald’s a pour priorité de promouvoir la diversité, la mixité et l’inclusion. De même, la méritocratie, l’égalité des chances et le respect de chacun sont dans notre ADN. Tous les profils sont représentés dans notre personnel et nous dispensons à nos salariés les formations qui leur permettent d’évoluer dans l’entreprise. Tous mes directeurs et managers ont commencé leur carrière en qualité d’équipiers polyvalents. Quel visage pour le futur parc urbain du Banc Vert ? Avec la démolition de la résidence Gambetta cet hiver, le grand projet de renouvellement urbain du Banc Vert est amorcé. Une opération qui vise à transfigurer l’îlot de vie avec la réalisation (à compter de septembre) du nouvel équipement innovant qui regroupera l’école et la maison de quartier du futur puis, dans les années qui viennent, de plusieurs programmes de logements. Également en perspective à l’horizon 2024-2025 : l’aménagement d’un parc urbain, qui compensera demain la plaine des Graviers, destinée à accueillir des logements. Quel visage donner à ce nouvel espace vert ? Quels usages y imaginer ? Comment organiser les déplacements alentour ? Autant de questions qu’il convient de se poser dès aujourd’hui pour affiner l’implantation du futur parc du Banc Vert. Suite à une enquête de terrain réalisée en mars dernier, deux premiers ateliers de concertation sont programmés par la CUD et la Ville et ouverts à tous : les vendredi 1er avril et mardi 26 avril, à 17 h 30, en Maison de quartier du Banc Vert. Ces deux séances de travail collectif donneront l’occasion aux riverains et usagers du quartier de décrire leurs habitudes aujourd’hui, mais surtout d’exprimer leurs attentes et leurs envies. Les ateliers permettront également d’aborder la notion de pratique sportive dans l’espace public et, là encore, de se projeter dans les usages rendus possibles demain dans et aux abords du futur parc. La bibliothèque de Malo s’offre une vue sur mer ! Changement de décor à Malo-les- Bains ! C’est désormais en lieu et place de l’ancienne bibliothèque des Sables que la bibliothèque de Malo s’installe à l’année, dans des locaux flambant neufs. Ouvertes à partir du 9 avril, la nouvelle bibliothèque et sa terrasse en bois offriront aux habitants des prestations de qualité. « C’est un équipement du XXIe siècle ! », résume avec enthousiasme Martine Arlabosse, maire adjointe de Malo-les-Bains. « De par son positionnement et son fonctionnement, ce nouvel espace va devenir un lieu d’animation, de rencontre et de passage privilégié des Malouins. Plus de proximité, plus de confort et plus de modernité… C’est un nouvel élan pour le quartier et un atout de plus pour la station balnéaire. » Quoi de mieux en effet que de lire son journal, confortablement assis en terrasse face à la mer ? Complètement repensée, la bibliothèque de Malo-les-Bains bénéficie d’un plateau de 160 m2 avec un accès direct à la plage ! Exit les guichets, place à des espaces ouverts et modulables, pouvant accueillir aussi bien des lectures que des ateliers pour les enfants comme pour les adultes. Outre des postes informatiques accessibles aux personnes à mobilité réduite, la bibliothèque dispose également de petits gradins pour recevoir le jeune public. Côté mobilier, l’équipement mise sur la seconde main pour créer une atmosphère chaleureuse et conviviale. Plus de 5 500 documents seront disponibles en consultation sur place ou en prêt à la bibliothèque de Malo-les-Bains. Journaux et magazines bien sûr, mais également productions littéraires récentes, livres, CD et DVD, ressources documentaires, jeux de société et livres jeunesse... Il y en aura pour tous les goûts. À noter enfin qu’un fonds particulier dédié aux personnes ayant des difficultés avec la langue sera proposé en Facile à Lire. Intégrée au réseau communautaire des Balises, la nouvelle bibliothèque de Maloles- Bains retrouvera son public dès le 9 avril. Ne manquez pas le rendez-vous ! Rue Houchard : la collectivité adapte ses plans Depuis le 7 février, la Communauté urbaine (CUD) a entrepris la rénovation complète de la rue Houchard. Modification de trottoirs et de chaussée, rénovation de l’éclairage public, réflexion sur un possible verdissement des façades et pieds d’immeuble, l’ensemble des opérations avait été présenté aux riverains à l’occasion d’une réunion publique organisée en janvier (voir Dunkerque & vous de février). Si l’aménagement proposé pour la partie nord de la rue semble emporter l’adhésion des habitants, la partie sud, elle, plus étroite, posait plus de problèmes. En effet, la zone de rencontre imaginée par les services permettait bien de mettre aux normes et sur un même niveau une voirie hors d’âge (avec des trottoirs aujourd’hui trop peu larges). Toutefois, en s’efforçant de préserver un maximum de places de stationnement dans cette portion de la rue Houchard, l’aménageur ne répondait pas totalement à l’attente des riverains, inquiets de voir les véhicules garés trop près de leurs façades, gênant notamment l’accès aux logements. Face aux retours d’une partie de ces familles, CUD et Ville ont travaillé sur deux alternatives, qui leur ont été présentées le 7 mars dernier. Dans les deux cas, la zone de rencontre se change en zone 30 km/h, avec des trottoirs aux normes (soit 1,40 m minimum). La différence essentielle entre les deux options retravaillées réside dans l’organisation du stationnement : d’un seul côté de la rue pour la version avec chaussée linéaire ou réparti des deux côtés pour la version avec chicane. Cette dernière proposition offre en outre l’avantage de casser la vitesse du trafic dans la rue. Conscients que les deux alternatives soumises par les services réduisent en partie le stationnement, les riverains concernés se sont déclarés plutôt séduits par ces nouvelles possibilités d’aménagement. Sur la base des arguments avancés, la mairie de quartier a donc opté pour la réalisation de trottoirs et d'une chicane, dont la réalisation reste à affiner avec les services. Rappelons que ce chantier, d’un montant d’environ 500 000 €, devrait être achevé en juillet prochain. Quand "Semaines de la Mer" riment avec bol d'air ! Notre littoral a tant de merveilles à nous dévoiler que ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter ! C’est pourquoi le CPIE Flandre Maritime et de nombreux partenaires vous invitent à participer à la soixantaine d’animations proposées, du samedi 2 au dimanche 17 avril, de Bray- Dunes à Ambleteuse via Dunkerque. Les Semaines de la Mer, c’est une invitation lancée aux amoureux de la nature à se laisser surprendre par la beauté et la richesse des espaces naturels. Elles portent l’ambition d’inscrire en chacun de nous l’envie de (re)découvrir le littoral et de préserver son patrimoine maritime et sa biodiversité. Et comme tous les goûts sont dans la nature, il y en aura pour tout le monde : visites guidées, ateliers artistiques et créatifs, pêche à pied, expositions, visites guidées… soit autant d’occasions d’expérimenter le bord de mer comme source d’inspiration et d’apprentissage. Adultes et adolescents pourront ainsi participer, le 6 avril, à 14 h 15, à une balade ludique et interactive au parc du Vent ini t iée par le service Développement Durable et Environnement de la Ville, tandis que les 6-8 ans se feront expliquer l’énergie des vagues lors d’un atelier programmé à 14 h à la Maison de quartier du Méridien à Malo-les-Bains. De sable, il en sera encore question avec un parcours découverte des plantes sauvages, comestibles et médicinales proposé le 2 avril à 14 h 30 à la Dune Dewulf, une rando-photo organisée le 9 avril à 9 h à la Dune Marchand, et au choix, un circuit dans la réserve naturelle de la Dune Marchand ou une balade familiale au parc du Vent programmés l’un et l’autre le 13 avril à 14 h 30. Côté mer, c’est une séance de pêche à pied, concoctée par la Maison de l’environnement, qui fera l’actualité le 11 avril à 14 h en face de la base de voile de la Licorne, mais aussi des séances d’initiation au Qi Gong au parfum d’iode organisées, pour les enfants, les 6 et 13 avril à 15 h place du Centenaire. Dans un autre registre, l’AGUR et le concessionnaire Suez-L’Eau du Dunkerquois se sont associés