Hommage à Michel Delebarre Il fut sans doute l’un des plus grands ambassadeurs de notre ville : Michel Delebarre, maire de Dunkerque de 1989 à 2014, est décédé à le 9 avril. Ancien député, ancien ministre d'État et président du Conseil régional, Michel Delebarre a marqué l’histoire de Dunkerque. Pour Patrice Vergriete, « Outre son action nationale, Michel Delebarre a fait beaucoup pour le territoire. Dans les années 1990 et au milieu des années 2000, il a grandement pesé pour la création de l’Université du Littoral Côte d’Opale et pour l’arrivée des TGV sur notre territoire. Il a également initié le projet Neptune, il a dû gérer la fermeture des Chantiers de France… Il est indéniable qu’il a laissé sa marque. » Ses principaux mandats Maire de Dunkerque (1989-2014) Président de la Communauté urbaine de Dunkerque (1995-2014) Député (1986-1988 ; 1988 ; 1997-1998 ; 2002-2011) Président du conseil régional du Nord-Pas de Calais (1998-2001) Président du Comité européen des régions (2006-2008) Sénateur (2011-2017) Ses fonctions ministérielles Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (1984-1986) Ministre des affaires sociales et de l’Emploi (1988) Ministre des Transports et de la Mer (1988-1989) Ministre de l’Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer (1989-1990) Ministre d’État, chargé la Ville (1990-1991) Ministre d’État, chargé de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (1991-1992) Ministre d’État, chargé de la Fonction publique et des réformes administratives (1992-1993) Témoignages François Hollande, président de la République (2012-2017) Michel Delebarre était un réformiste progressiste qui voulait transformer la vie des autres (…) C’était un homme-orchestre qui s’engagea dans la rénovation urbaine, la modernisation du port et le désenclavement de Dunkerque par le TGV. Il aimait agir, déléguer parfois, contrôler toujours. Le destin de Michel Delebarre fut de servir son idéal. Annick Janssens, premier adjointe au maire (2001-2008) Michel Delebarre était un meneur d’hommes et d’idées pour le territoire. Il a su mettre en valeur le potentiel de la ville en tissant des liens étroits avec le littoral et la Région. La problématique de Neptune, la réflexion sur les quartiers avec la transformation des logements mais aussi la prise en charge sociale de la population, l’Université, la réindustrialisation du territoire, l'accès à la culture avec l'ouverture du Bateau Feu, la démocratie locale…, sont autant de projets qui ont redonné de l’espoir à la population. Jo Dairin, adjoint au maire chargé des affaires économiques et portuaires (2008-2014) Michel Delebarre était mon cousin par alliance. Quand nous étions jeunes, il venait chaque été passer ses vacances à Dunkerque, en colonie de vacances. Il aimait profondément cette ville. Il aurait pu faire carrière à Lille mais il a préféré Dunkerque. C’était à la fois un bosseur, un homme de dossier et un homme qui savait rigoler. Il était plein d’intelligence. C’était aussi un vrai flamand qui aimait faire la fête. Il a voué toute sa carrière à la vie publique. Alain Vanwaefelghem, premier adjoint au maire (2008-2014) Aux côtés de Michel Delebarre pendant presque trois décennies, je mesure la chance que j’ai eue d’avoir partagé ses engagements. Homme d’action, de réflexion, de décision, il a été un grand Homme d’Etat, un grand ministre, un très grand maire de Dunkerque, ville qu’il a aimée passionnément. Cette passion des autres auxquels il a consacré sa vie, une vie faite pour les autres. De Michel, je n’oublierai rien, ni la vision, ni les combats, ni l’homme ! Des Assises de la Jeunesse pour construire une nouvelle politique avec et pour les jeunes Les 12-25 ans représentent un habitant sur cinq dans l’agglomération dunkerquoise. Placés par Patrice Vergriete au rang des priorités des politiques communautaires comme municipales, ils participent, dans le cadre des Assises de la Jeunesse, à la rédaction d’une nouvelle politique qui prendra en compte leurs aspirations pour vivre et travailler à Dunkerque. Mieux connaître les besoins de jeunes ; réfléchir, collectivement, à des questions d’avenir essentielles comme l’emploi, le logement, la culture, le sport, la mobilité... ; les associer aux décisions qui les concernent pour aboutir à des actions concrètes, tels sont les objectifs des Assises de la Jeunesse lancées, à l’automne dernier, par la Communauté urbaine. Après une première synthèse qui sera réalisée le 7 mai prochain au Kursaal, une feuille de route, incluant les mesures prioritaires à mettre en oeuvre dès 2023, sera présentée fin septembre-début octobre au cours d’un événement festif. Inscrite en bonne place sur le programme électoral de Patrice Vergriete en 2020, cette volonté d’agir en faveur de la jeunesse a été confortée lors de la consultation « Changer la vie ensemble » menée en mars dernier à l’échelle de l’agglomération. Près de la moitié des habitants avaient alors exprimé le souhait de voir la jeunesse être la première bénéficiaire des interventions des collectivités dunkerquoises, qu’il s’agisse des communes ou de la Communauté urbaine. C’est ainsi que depuis octobre 2021, près de 800 jeunes ont participé à 65 ateliers menés par les partenaires des Assises (communes, centres sociaux, associations...) pour faire entendre leurs idées, faire émerger leurs préoccupations et leurs propositions, pour bâtir, collectivement, un territoire à leur image. Ces contributions constituent une première base de travail. Et si certaines devront probablement être ajustées, elles n’en laissent pas moins apparaître une véritable volonté de faire avancer la cause des jeunes et de trouver des solutions afin qu’ils puissent poursuivre leurs vie personnelle et professionnelle dans la ville où ils ont grandi. Il est ainsi apparu que l’orientation scolaire, et au-delà l’insertion dans le monde professionnel, constitue l’une des priorités pour les jeunes Dunkerquois qui souhaitent clairement un accompagnement renforcé vers le monde du travail. Une demande qui entre en résonance avec la volonté de la Communauté urbaine de voir les milliers d’emplois industriels à venir sur notre territoire profiter pleinement à une jeunesse du Dunkerquois qui, si elle est bien informée et orientée, n’aura aucun mal à trouver du travail à sa porte. Viennent ensuite des interrogations portant sur le thème de la santé, du harcèlement et du bien-être, la fréquence des bus gratuits et une valorisation de l’expression des jeunes dans l’espace public. Pour répondre à ces questions, des pistes d’action sont déjà en cours de réflexion comme une expérimentation en faveur d’une orientation scolaire et professionnelle plus personnalisée et plus en phase avec les nombreuses opportunités offertes par notre territoire, la mise en place d’un guichet unique à l’échelle communautaire pour les emplois saisonniers dans le public et dans le secteur privé, la création d’une bourse mobilité dans le cadre du programme Odyssée afin que chaque jeune Dunkerquois puisse acquérir une expérience à l’international... En complémentarité avec les assises communautaires, la Ville de Dunkerque a décidé d’accompagner les jeunes dans leur construction d’un parcours citoyen en mettant en place les « Jeudis de la jeunesse ». Lors de ces ateliers de réflexion, organisés de janvier à avril, 250 jeunes, âgés de 12 à 30 ans, se sont exprimés sur leurs attentes, tout en étant préparés à prendre toute leur place dans les dispositifs de démocratie participative, car il est essentiel que leur parole puisse être entendue par les décideurs, tout au long de l’année, de la même manière que celle de leurs aînés. www.changer-lavie- ensemble.com/ assises-jeunesse Parole d'élu Rémy Becuwe, conseiller spécial auprès du maire en charge de la jeunesse et de l’enseignement supérieur Pourquoi des Assises de la jeunesse à Dunkerque ? Parce que la jeunesse, c’est l’avenir de Dunkerque. Les habitants de l’agglomération, de tous âges, ne s’y sont pas trompés lorsqu’ils l’ont placée tout en haut des priorités lors de la consultation « Changer la vie ensemble ». Et pour écrire une politique qui corresponde à leurs attentes, nous avons choisi de les interroger, de prendre le temps de la concertation, de recueillir un maximum d’avis parce qu’ils sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour eux. Ils peuvent exprimer leur opinion et faire des propositions dans tous les domaines de la vie de la cité. Un point d’étape sera réalisé le 7 mai ; il débouchera sur des premières mesures concrètes, mais ce n’est qu’une étape. Le travail de co-production s’inscrit dans la durée, et nous comptons bien amener de plus en plus de jeunes à prendre part à cette démarche citoyenne au fil des mois et des années. L’orientation scolaire et l’insertion professionnelle se détachent parmi les préoccupations de la jeunesse... Plus on est diplômé, plus on aura de facilité à trouver un emploi stable. Les jeunes le savent, mais c’est bien souvent compliqué pour eux et leurs parents de comprendre les méandres de l’orientation scolaire... Dunkerque verra la création de milliers d’emplois. Ils seront pour eux s’ils sont suffisamment formés pour les occuper. C’est un vrai défi pour notre agglomération et nous ferons tout, CUD et Ville, pour le relever ensemble, avec les jeunes et les partenaires qui oeuvrent à leur insertion professionnelle. L’emploi, c’est aussi l’autonomie... Ce volet de l’autonomie est lui aussi extrêmement important. Le passage à la vie d’adulte prend des formes variées : cela peut être se construire, être responsable, réussir à trouver une place, être autonome puis devenir indépendant... La collectivité a un vrai rôle à jouer pour aider les jeunes à franchir ces caps. C’est tout le sens de ces Assises de la Jeunesse. Un événement pour les jeunes le samedi 7 mai au Kursaal Une première synthèse des travaux réalisés depuis l’automne dernier aura pour cadre le Kursaal, le samedi 7 mai, de 10 h à 17 h. Ces ateliers de coproduction sont ouverts à tous les 12-25 ans de l’agglomération sur inscriptions. Ils permettront également des temps d’échanges avec le maire et les élus, tandis que des démonstrations de sports urbains seront proposés sur le parvis du Kursaal toute l’après-midi. Communauté urbaine. Tél. 03 28 62 70 00 ou assises-jeunesse@cud.fr Une semaine festive qui donne envie d’agir ! En créant en 2018 la manifestation « Tous acteurs pour Dunkerque », la Ville souhaitait valoriser toutes les formes de participation et d’engagement collectif présentes sur notre territoire. Quatre ans plus tard et après une crise sanitaire qui a secoué bien des repères, « Tous acteurs pour Dunkerque » est plus que jamais d’actualité pour tisser ce lien social qui a toujours été une force sur le Dunkerquois, et vous donner envie de vous investir pour une ville encore plus solidaire. Alors, ne manquez pas le coup d’envoi de cette édition 2022 qui sera donné le samedi 4 juin, à 14 h, place Jean-Bart, où vous pourrez (re)découvrir toute la richesse de la vie associative dunkerquoise, mais également l’ensemble des projets mis en place avec et grâce à vous pour développer le vivre-ensemble et la vie dans les quartiers. Vous parcourrez des stands associatifs dynamiques qui vous proposeront des démonstrations et des initiations ainsi qu’un espace agora, où des mini-débats thématiques de 15 à 20 minutes vous interpelleront sur des grands sujets, tels que la transition écologique ou les droits de l’homme. Les festivités se poursuivront le lundi 6 juin de 11 h à 17 h, toujours à l’ombre de la statue du corsaire, avec un pique-nique géant en musique, ouvert à tous, pour le simple plaisir de se retrouver et de partager un moment de convivialité, tandis que des journées d’action volontaire se succéderont du 4 au 11 juin aux quatre coins de la ville. Ces chantiers participatifs et actions collectives, organisés au bénéfice de tous, concerneront autant des opérations de ramassage des déchets et des ateliers jardinage, que la réalisation d’une fresque sur la plage ou la mise en peinture colorée du petit pont qui mène au 4Ecluses. Si vous souhaitez consacrer ne serait-ce qu’une heure de votre temps libre à l’un de ces nombreux projets, rendez-vous sur la plateforme du bénévolat www.jagispourmaville. fr Programme complet et portraits vidéos d’habitants qui agissent pour Dunkerque sur www.ville-dunkerque.fr/tous-acteurs -pour-dunkerque Tous acteurs pour Dunkerque GigaPuces, le MAPID « new look », le 26 mai, en centre-ville ! Le grand marché aux puces du jeudi de l’Ascension fait sa révolution sous l’égide de la Ville et de la Communauté urbaine : les GigaPuces de Dunkerque succèdent au MAPID, le 26 mai, de 8 h à 17 h, en centreville, entre la place Charles-Valentin et le boulevard Alexandre III, sans oublier la place Jean-Bart, le boulevard Sainte-Barbe et les rues Nationale, de la Marine et du Président Wilson. Plus qu’un simple changement de nom, c’est un nouveau concept qui se fait jour dans un subtil mélange de tradition et de modernité avec une volonté affichée de proposer un événement plus grand, plus écoresponsable, plus animé, festif et innovant. On y fera toujours de bonnes affaires, mais on y trouvera aussi des solutions pour mieux consommer, réparer, échanger et économiser nos ressources dans une agglomération dunkerquoise à la pointe de l’économie circulaire et de la transition écologique. « Les GigaPuces sont un élément moteur de la nouvelle stratégie événementielle de l’agglomération, se réjouit Patrice Vergriete, au même titre que le festival La Bonne Aventure ou le futur festival de danse qui sera organisé à l’automne, mais aussi de grands événements exceptionnels tel le Tour de France cycliste qui passera par Dunkerque le 5 juillet prochain pour la première fois depuis 2007. Dunkerque dispose d’espaces publics rénovés, d’un nouveau stade, d’une nouvelle patinoire, du bus gratuit... Il ne lui manquait plus qu’un événementiel à la hauteur de son attractivité retrouvée. Les Giga- Puces, comme les autres événements précités, sont fondées sur les valeurs du Dunkerquois que sont le sens de la fête, le vivre ensemble et la solidarité. Elles visent à attirer des touristes tout en faisant le bonheur des Dunkerquois, notamment des jeunes dont la conscience écologique est forte. » Et du changement, il y en aura partout en ce jeudi de l’Ascension à l’image de la place Jean-Bart, où antiquaires et brocanteurs professionnels côtoieront des collectionneurs vintage et des artisans et professionnels de la création de mobilier à partir de matériaux de récupération, alors que la place Charles-Valentin entrera pour la première fois dans la danse en accueillant un « Green Village » animé par la Halle aux Sucres ; il fera la part belle aux ateliers « do it yourself », repair cafés et autres modes de sensibilisation au réemploi, tout en programmant des concerts de groupes amateurs et des « talks » de sensibilisation aux enjeux durables. La rue Clemenceau abritera, pour sa part, Fripe Style, un « village » dédié exclusivement à la fripe sous toutes ses formes, pourvu qu’elle soit de seconde main et cela dans une ambiance DJ avec en prime des animations, des ateliers de couture et des concours de looks. La place du Beffroi, quant à elle, sera transformée en un espace 100 % troc et échange de cartes, jeux vidéo, vinyls et autres livres. Vous terminerez la journée en beauté sur le quai de la Citadelle où un village Show Bouillon vous recevra, de 17 h à 22 h, dans une ambiance musicale, maritime et gourmande. Réservation des emplacements et informations complémentaires sur www.mybrocante.fr ou camille.rame@cud.fr. Renseignements au 03 28 26 28 12, les lundi, mardi et vendredi de 10 h à 12 h. Tall Ships Race : des voiliers venus du monde entier à Dunkerque en 2025 L'accueil du Tour de France 2022 en témoigne : le renouveau récent du territoire attire les grands événements et enclenche une boucle vertueuse qui permet à Dunkerque de candidater avec confiance pour l’accueil de manifestations exceptionnelles, de dimension internationale. Ainsi, Dunkerque peut se réjouir de l'escale de la Tall Ships Race dans notre port en 2025. Ce rassemblement de grands voiliers internationaux était attendu en 2020, mais la crise sanitaire avait conduit les organisateurs à annuler l’événement et à relancer les candidatures. En concurrence avec Rouen et Le Havre, Dunkerque a su convaincre par la qualité de son dossier en mettant en valeur notamment sa tradition maritime et son engagement dans la transition écologique. Notons aussi qu’en 2023, la triennale d’art contemporain « Art et industrie » connaîtra sa deuxième édition. Nul doute que, comme la première, elle fera parler de Dunkerque partout dans le monde ! Centre-ville : une piétonisation qui fait avancer ! Lancée à l’automne dernier par Patrice Vergriete, la grande concertation sur la place du piéton en centreville touche à son terme. Six mois de débats rondement menés, où la parole des Dunkerquois a nourri les réflexions de la collectivité et des élus dans leurs choix. Retour sur une démarche collective et citoyenne innovante, en faveur d’un coeur d’agglomération plus apaisé, où piéton et vélo gagnent du terrain ! Monsieur le maire, la concertation lancée à l’automne sur la place du piéton en centre-ville touche à son terme. En quoi ce débat était-il important à vos yeux ? Au moment d’entamer une nouvelle phase d’aménagement du centre-ville, il était essentiel de s’interroger, tous ensemble, sur les enjeux en termes de mobilités douces et alternatives. Le succès rencontré par la piétonisation de la place Jean-Bart et ses abords, plébiscitée par les Dunkerquois depuis sa réalisation, a constitué une première étape vers un centre-ville plus apaisé : avec un rééquilibrage des usages et un partage plus cohérent de l’espace public. La refonte en profondeur du réseau de transports en commun a ensuite elle aussi contribué à cette nouvelle donne au coeur du centre d’agglomération ! Le bus gratuit, avec les aménagements qui l’ont accompagné, s’avère un véritable moteur de développement pour le centre-ville. Ces deux étapes conjuguées ont abouti aujourd’hui à un regain d’attractivité indéniable du centre-ville, avec une hausse de 30 % de sa fréquentation et des flux piétons ! À l’image de la rue de la Marine, la plus commerçante de Dunkerque, la piétonisation peut donc être un outil d’attractivité et de dynamisme. Il était, de fait, important que les Dunkerquois confirment cette volonté collective d’aller plus loin encore dans la place faite au piéton et au vélo ! Ce débat nous a permis de déterminer où placer le curseur et comment imaginer une piétonisation à la dunkerquoise ! Une piétonisation qui réponde à nos attentes. Qui nous corresponde à nous, Dunkerquois ! Dans la manière de mener la concertation, vous avez opté pour une multitude de temps d’échanges, pourquoi ? J’ai souhaité ce débat le plus ouvert possible. Enquêtes, sondages, rencontres, chacun de celles et ceux qui vivent le centre-ville ont eu l’opportunité d’enrichir la réflexion de la collectivité. Il était pour moi essentiel que cette question d’aménagement de l’espace public puisse se tenir dans la rue, sur le marché, avec les commerçants comme avec les riverains et usagers du centre-ville. Les élus se sont mobilisés pour recueillir le sentiment des Dunkerquois. Donc cette concertation se devait d’être la plus ouverte possible... et réactive aussi ! L’analyse des premiers retours a permis aux services d’affiner en temps réel les orientations proposées, pour les soumettre à nouveau au débat. Très clairement, les Dunkerquois ont exprimé l’envie d’une piétonisation adaptée, rejetant l’idée du tout piéton au profit d’une logique plus en cohérence avec nos modes de vie et notre climat. Ils nous ont aussi dit leur souhait de voir améliorée la place du végétal en coeur de ville ! Ces échanges sont donc allés plus loin que la simple piétonisation d’une rue ou d’une autre ? En effet, cette concertation au plus près des riverains et usagers du centre-ville a permis de s’interroger collectivement sur les moyens de supprimer les flux de circulation quand c’était possible. Mais aussi d’envisager la piétonisation comme une opportunité d’apaiser un îlot et de rénover le cadre de vie. En bousculant parfois des habitudes qui pouvaient paraître immuables, de faire ce petit pas de côté qui change les perspectives. Piétonniser n’a de sens que si cela permet d’améliorer l’aménagement de l’espace public et d’apporter plus de vie ! Quelles sont donc les propositions retenues au terme de cette grande concertation sur la place du piéton en centre-ville ? La rue Thévenet sera entièrement piétonnisée ! Techniquement d’abord, il existait des alternatives pour les cours intérieures du côté de la rue du Château. Stratégiquement ensuite, la rue Thévenet fera le lien demain entre la place Jean-Bart et la future halle alimentaire (sur le cours François-Bart) ou le marché. Enfin, comme je l’évoquais, la piétonisation de la rue permettra aussi de renforcer et la place du végétal en ville et de valoriser l’église Saint-Éloi. On y gagne sur tous les plans ! La rue Poincaré passera en sens unique. On le sait, la dangerosité de cette artère du centre-ville était criante et il était urgent d’intervenir ; l’actualité nous l’a douloureusement rappelé il y a quelques semaines... Avec ce sens unique, de Clemenceau vers Royer, plus de place sera faite au piéton et au vélo, dans un climat plus apaisé. La rue Wilson piétonnisée sur des temps exceptionnels. Contrairement à la rue Thévenet, il n’a pas été possible de déporter ou de limiter les flux de circulation automobile dans la rue Wilson. De même qu’une piétonisation de la voie ne permettait pas non plus d’améliorer véritablement le cadre de vie. De fait, et en concertation avec des commerçants plus sceptiques à cet endroit du centre-ville, nous avons retenu l’idée de fermer la rue de manière exceptionnelle, à l’occasion de grands rendez-vous populaires, et à la demande des commerces. Ce principe pourra d’ailleurs aussi s’appliquer au quai de la Citadelle par exemple. La rue des Soeurs-Blanches devra évoluer demain avec la halle alimentaire. Le calendrier des travaux nous laisse encore un peu de temps pour finaliser les choses dans cette rue. L’ouverture de la halle alimentaire sur le cours François-Bart commandera forcément de revoir la circulation dans le secteur. Une réflexion à mener aussi en lien avec un marché qui pourrait remonter plus haut dans la rue et vers la rue Thévenet... Quand débuteront les travaux ? On ne perd pas de temps, dès ce mois de mai ! Les premières opérations débuteront dans la rue Poincaré, puis les autres rues s’enchaîneront. Une nouvelle étape de modernisation de notre centre-ville s’ouvre pour que chacun, riverains, commerçants, usagers ou chalands, puisse demain jouir d’un coeur d’agglomération plus vivant et plus apaisé : deux objectifs loin d’être antinomiques ! Le futur visage d’un centre-ville plus ouvert au piéton et au vélo ! Rue par rue, repérez la place gagnée par piétons et cyclistes en centre-ville ! La rue Thévenet libérée de la voiture ! D’une voûte à l’autre, de celle de la place Jean-Bart à celle du cours François-Bart, la rue Thévenet, bordée d’un côté par les commerces, de l’autre par l’église Saint-Éloi, porte en elle le principe même d’une voie dévolue à la flânerie, à la déambulation et à une certaine douceur de vivre. Destinée demain à relier la place Jean-Bart à la future halle alimentaire qui sera érigée sur le cours François-Bart, la rue sera entièrement piétonnisée ! Dans le dialogue avec les riverains, la collectivité est parvenue à supprimer tout flux automobile : la desserte de la cour Thévenet s’effectuant demain par les rues du Château et Jean- Bart. Pour plus de cohérence et de facilité, le sens de la rue du Château sera inversé. L’aménagement permettra aux commerces de profiter de terrasses ou d’étals, tandis que Ville et CUD travailleront à la mise en valeur végétalisée de Saint-Éloi : un nouvel espace vert sera notamment créé à l’angle de la rue Poincaré. Un sens unique pour apaiser la rue Poincaré Dans cette artère stratégique du plan de circulation du centre-ville, c’est sur les trottoirs que le piéton gagnera du terrain ! Impossible en effet rue Poincaré de supprimer la circulation automobile puisque la rue évacue, au même titre que la rue de l’Amiral Ronarc’h vers les quais, les flux accumulés sur Clemenceau. Mais avec un sens unique, de Clemenceau vers Royer donc, les trottoirs pourront être élargis, garantissant désormais la sécurité des badauds. En chaussée, les cyclistes trouveront eux aussi un peu plus d’espace avec un contre-sens rendu possible. Là encore, la solution adoptée offre la possibilité aux commerces de gagner en lisibilité et en animation, sur des trottoirs bien plus accueillants. Le stationnement, lui, sera intégré aux trottoirs, en alternance avec des respirations végétales organisées tout le long de la rue. Enfin, au débouché de la rue Royer, la CUD profitera du sens unique pour tenter de fluidifier un carrefour sensible aux heures de pointe. Avec deux voies au sortir de la rue Poincaré, les véhicules circulant vers le boulevard Sainte-Barbe bénéficieront d’une ligne dédiée ! Ce flux de circulation sera désormais beaucoup moins freiné par la priorité à droite, que doivent respecter les véhicules roulant vers La Poste ou le théâtre. La rue Wilson fermée lors de manifestations exceptionnelles Contrairement à la rue Thévenet, la rue Wilson dessert des cours intérieures dont on ne peut déporter les accès. Impossible donc d’en garantir le caractère piéton ! Dans un premier temps, les services avaient proposé une piétonisation le samedi après-midi, où les flux piétons sont les plus importants. Mais en concertation avec les commerçants riverains, il a été préféré de fermer la rue pour des occasions exceptionnelles : lors de grandes manifestations populaires ou pour des animations à l’initiative des commerces. Cette proposition fera l’objet de tests dont l’évaluation sera partagée dans la concertation avec les commerçants et riverains. Ce principe pourra être appliqué plus largement au quai de la Citadelle ou à la rue de la Soif en fonction des opportunités d’animation de l’espace public. La rue des Soeurs-Blanches amenée à évoluer Avec la construction de la future halle alimentaire sur le cours François-Bart, le fonctionnement de la rue des Soeurs-Blanches devra nécessairement évoluer. Un sens unique jusqu’à la rue de Bourgogne, de Clemenceau vers la place De Gaulle, pourrait être imaginé, qui contournerait par le nord le futur équipement. Cette piste n’est actuellement qu’au stade de l’étude et demande encore à être approfondie, notamment dans le perspective d’une extension du marché vers l’ouest d’une part et vers la rue Thévenet d’autre part. La place du végétal renforcée partout C’est une demande forte des Dunkerquois, exprimée tout l’hiver dans le cadre de la concertation : les aménagements à venir doivent aussi permettre de mieux végétaliser le centre-ville. Ainsi, des respirations vertes seront créées rues Poincaré et Thévenet, mais également rues Jean-Bart et des Chaudronniers. L’arrivée de la halle alimentaire cours François-Bart devrait elle aussi s’accompagner d’un plan paysager spécifique, qui pourrait s’étendre à la rue des Soeurs-Blanches, passée en sens unique. Une commission d’indemnisation pour accompagner les commerces Au regard de la durée des travaux qui s’amorcent dès ce mois de mai en centre-ville, Ville et CUD ont élaboré un lot de mesures pour accompagner les commerces et soutenir l’activité dans les rues et secteurs impactés. Avec cette deuxième phase d’aménagement du centre-ville, c’est une nouvelle période de chantier qui s’ouvre dès ce mois de mai (lire ci-dessous). Consciente de l’impact des travaux sur le quotidien des Dunkerquois et notamment des commerçants, la collectivité s’est organisée pour les accompagner au plus près. Ainsi, comme pour la digue précédemment, une commission d’indemnisation amiable a été décidée pour atténuer les effets des travaux sur l’activité commerciale. Cet outil permet de constater un éventuel préjudice commercial sur la base de l’évolution du chiffre d’affaires et de proposer l’octroi d’une indemnité. Précisons en outre que les services communautaires ont pris soin de programmer et d’articuler les différentes interventions sur chaque secteur de manière à réduire au maximum les nuisances. Toutefois, afin de soutenir davantage les commerces, Ville et CUD, en lien avec l’APACAD, ont imaginé un petit arsenal de mesures propres à garantir la visibilité et l’animation des rues impactées. Affichage, panneaux directionnels, banderoles, jeux, communication incarnée invitant les chalands à la rencontre, flyers…, les gérants et responsables de nos boutiques seront accompagnés tout au long de cette deuxième phase d’aménagement du centre d’agglomération. Enfin, des cafés-chantiers pourront être régulièrement programmés pour maintenir le dialogue entre la collectivité et les commerçants et usagers du centre-ville. L’offre de stationnement adaptée P arallèlement à la mise en service du bus gratuit à haut niveau de service et à la piétonisation de la place Jean-Bart et ses abords, Ville et CUD ont recomposé ces dernières années l’offre de stationnement dans le centre-ville. La gratuité des parkings s’échelonne ainsi aujourd’hui de 20 minutes à 2 heures selon les secteurs. Pour compenser la disparition prochaine du parking de l’Hôtel de ville, avec l’arrivée de la future halle alimentaire cours François-Bart, il a été décidé d’élargir la zone 2 heures gratuites au quai des Hollandais. La Ville conduit également une réflexion sur l’opportunité d’étendre la totalité de la place du Général-de-Gaulle au même régime de gratuité de 2 heures. Agir ensemble pour que l’homme et l’animal vivent en harmonie à Dunkerque Dunkerque compte de nombreux animaux sauvages et domestiques. C’est pourquoi, la Ville développe une politique pour que hommes et animaux puissent vivre en toute sérénité, avec en point d’orgue une Semaine de l’animal en ville programmée du 2 au 7 mai. Reconnus en tant « qu’êtres vivants doués de sensibilité » par la loi du 16 février 2015, les animaux ont fait l’objet d’une nouvelle prise de conscience quant à leur place dans la ville parmi les humains, d’autant plus que neuf Français sur dix considèrent la cause animale comme importante et qu’un sur deux possède un animal de compagnie. « Entre l’indispensable respect de la propreté dans l’espace public et l’ impérieuse nécessité d’accueillir et de respecter les animaux comme acteur de la vie de la cité, il convient aujourd’hui de trouver un juste milieu afin que tous, êtres humains comme animaux, puissent vivre ensemble en bonne intelligence », résume Yann Landkocz et Laurent Mazouni, élus en charge du cadre de vie. Car l’ambition municipale est bien de garantir la place et le bien-être de l’animal de compagnie, et de préserver une vie sauvage dans une cohabitation harmonieuse avec les habitants. Après avoir analysé, en 2020, les inventaires naturalistes produits dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC), la Ville a réalisé un état des lieux auquel ont participé des professionnels (vétérinaires, toiletteurs…), des associations de protection de l’animal et d’incontournables acteurs locaux telle la Société Protectrice des Animaux (SPA). C’est ainsi qu’entre les problèmes de déjections canines, le nourrissage mal venu de volatiles sauvages (goélands et pigeons), un nombre de chats errants toujours plus élevé, un besoin d’espaces pour faire courir les chiens en liberté, des abandons d’espèces exotiques en recrudescence et les nombreuses demandes d’intervention pour récupérer un animal errant, blessé ou mort, sur l’espace public, le diagnostic a permis d’effectuer un large tour d’horizon et ouvert des pistes d’actions. Il a déjà inspiré la création, l’été dernier, d’un premier Toutou Parc au Fort de Petite- Synthe. Il s’agit d’un espace ludique de 800 m2 clôturé, sur lequel un propriétaire de chiens peut passer un moment privilégié de jeu avec son animal favori, avec ou sans laisse, tout en développant de la convivialité avec les autres maîtres. D’autres espaces de ce type verront le jour prochainement dans d’autres quartiers de Dunkerque afin de répondre aux nombreuses sollicitations de propriétaires de chiens. Le diagnostic partagé est également à l’origine du Guide de l’animal en ville, qui sera distribué aux Dunkerquois en clôture de la première Semaine de l’animal en ville organisée du 2 au 7 mai. Ce guide pratique des droits et devoirs des propriétaires a pour objectif d’enrichir les connaissances des candidats à l’adoption d’un animal de compagnie pour qu’il soit le plus heureux possible, mais aussi de mieux faire connaître les animaux sauvages qui nous entourent afin de permettre une meilleure cohabitation. Dans le même temps, la verbalisation sera renforcée pour les nourrissages volontaires et involontaires dus aux dépôts de sacs poubelles qui profitent aux pigeons, goélands et autres rats ou encore pour le non-ramassage des déjections canines par les propriétaires de chiens. Quant à la prolifération des chats errants, un partenariat est noué avec l’École du Chat pour mener des opérations de recensement et développer la stérilisation. Une plaquette d’informations est également mise à la disposition du public sur la problématique des goélands, tant sur les bons gestes à adopter face à un jeune divaguant ou blessé que sur les moyens d’éviter les nidifications sur les terrasses des immeubles. Parole d’élu Laurent Mazouni, adjoint au maire en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine L’animal de compagnie occupe une place grandissante dans les villes… Indéniablement, les animaux jouent un véritable rôle social dans nos vies modernes. C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire de se pencher sur leur place en ville, de garantir leur bien-être, mais aussi de préserver une vie sauvage en cohabitation harmonieuse avec les habitants. Lors des FIL Nature en Ville, des Dunkerquoises et des Dunkerquois avaient exprimé leurs préoccupations à ce sujet, soit par des récriminations, soit par une volonté de valoriser le monde du vivant. L’Atlas de la Biodiversité Communal et sa déclinaison « Dunkerque au naturel » nous ont permis de sensibiliser au fait que la ville est constituée de différents milieux offrant de multitudes d’opportunités écologiques, parfois insoupçonnées, pour un grand nombre d’espèces. La biodiversité étant une condition indispensable aux interactions du monde du vivant, il est impératif d’en promouvoir l’intérêt, de la comprendre et d’oeuvrer pour une politique qui permette de concilier les points de vue, notamment par une meilleure information. D’où la création d’un Guide de l’animal en ville ? Oui, ce guide rappelle les conditions d’une parfaite cohabitation. L’animal domestique ne dispose pas de l’espace public comme il l’entend, les règles d’hygiène existent et il faut s’entendre tous pour créer et faire vivre au quotidien une cohabitation harmonieuse. Les animaux sauvages qui voient leur territoire de plus en plus contraint ne bénéficient pas toujours d’une bonne image ; ils sont pourtant bel et bien présents en ville. Il est donc important de comprendre leur action au bénéfice de notre biodiversité, tout en nous préservant de certaines nuisances. Il en va ainsi du goéland, dont la présence est logique en bord de mer et pour lequel nous surveillons les nidifications, mais qui n’a pas besoin de l’homme pour le nourrir et le fixer ainsi à terre. Une Semaine de l’animal en ville du 2 au 7 mai Ateliers, sorties découvertes, conférences, expositions et animations se succèderont, du 2 au 7 mai, dans tous les quartiers à l’occasion de cette première Semaine de l’animal en ville proposée par la municipalité avec le concours de nombreuses associations. Elle s’achèvera le samedi 7 mai de 10 h à 17 h 30 par un temps fort organisé au Parc Malo au cours duquel vous pourrez découvrir, en avant-première, le tout nouveau Guide de l’animal en ville. • Programme complet sur www.ville-dunkerque.fr Un joli mois de mai place Jean-Bart, en Citadelle et dans les musées Le coup d’envoi du Printemps de la place Jean- Bart sera donné ce samedi 30 avril à 10 h avec un rassemblement de plus de 150 véhicules anciens organisé avec le concours du Club Vintage. Il se poursuivra tout au long du mois de mai, sous l’impulsion de la Ville et de ses partenaires, en centre-ville mais aussi en Citadelle avec en point d’orgue, les Rendez-vous de la Mer ; ils réuniront la Fête de la Mer, le village de Jo & Rosalie et la Nuit des musées le week-end des 14 et 15 mai. Une journée sécurité routière le 7 mai Voiture tonneaux, jeu de conduite à moto, parcours de trottinettes électriques…, l’ADASARD et la Gendarmerie nationale vous diront tout sur les bons comportements à adopter sur la route. Samedi 7 mai de 10 h à 18 h 30 place Jean-Bart. Le village de Jo & Rosalie le 14 mai Jo la Française et Rosalie la Belge vous raconteront l’histoire de la pêche à Islande et vous présenteront leur carnet qu’elles ont coécrit à l’attention des enfants de part et d’autre de la frontière. Dans leur village aménagé place Jean-Bart, vous trouverez des ateliers pour apprendre à dessiner, à jouer avec les mots ou encore créer une fresque collective autour des trésors de la mer. Il y aura aussi un ensemble de structures gonflables pour les enfants, un récital de JeanZibart et un Cluedo grandeur nature. Jo et Rosalie seront également présentes sur le quai de la Citadelle pour la Fête de la Mer. Samedi 14 mai de 11 h à 19 h place Jean-Bart. La Nuit des Musées le 14 mai Le Big Band Jazz Paul Garein ouvrira la Nuit des Musées à 19 h au LAAC, tandis que le Quartet du Conservatoire de musique et d’Art Dramatique adressera un clin d’oeil au volet érotique de l’exposition « Belgitudes ». Des artistes du Contrat Local d’Education Artistique et des étudiants de l’Ecole supérieur d’art investiront le jardin des sculptures pour vous le faire revisiter à travers des parcours créatifs. Quant au Musée portuaire, il sera ouvert gratuitement de 20 h à minuit, ainsi que le troismâts « Duchesse-Anne », le bateau-feu « Sandettié » et le phare du Risban (jusqu’à 23 h 30). Samedi 14 mai de 19 h à 23 h au LAAC, et de 20 h à minuit au Musée portuaire. La Fête de la Mer les 14 et 15 mai Le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre vous fera vivre un week-end au rythme de la voile et des sports de glisse avec des baptêmes de kayak, catamaran, stand-up paddle board, pédalo, plongée sous-marine... Les plus hardis pourront grimper à la mâture de l’accrovoile, avant de rejoindre le plancher des vaches en tyrolienne. Concerts, jeux flamands et autres animations seront également à l’affiche sur la place des Nations. Samedi 14 et dimanche 15 mai de 11 h à 19 h, quai de la Citadelle et Bassin du Commerce. Autour de la petite balle le 21 mai Un parcours de mini-golf et des matchs de ping-pong haut en couleurs sur des tables de différentes tailles et aux formes originales, tel est le programme d’une animation folle et fantasque autour de la petite balle ! Samedi 21 mai de 11 h à 19 h place Jean-Bart. La Fête du Tour le 28 mai Avant la venue à Dunkerque du peloton du Tour de France, la petite reine sera à la fête place Jean-Bart avec toute une série d’animations : une exposition consacrée au Tour de France, un stand vélos connectés pour parcourir les 40 premiers kilomètres de l’étape Dunkerque-Calais, un atelier jeux de société autour du vélo, un manège à pédales pour les enfants…, sans oublier une tombola pour gagner une entrée au Village Tour de France. Samedi 28 mai de 10 h à 18 h place Jean-Bart. Une Fun Games Week les 17, 18 et 19 juin Les amateurs de jeux vidéo en tous genres peuvent d’ores et déjà cocher les dates des 17, 18 et 19 juin sur leur agenda électronique. Traditionnellement organisée place Jean-Bart, la Fun Games Week investira la place du Casino et le premier étage du Casino pour une quatrième édition qui sera le temps fort du mois de juin. Réalité virtuelle, jeux d’arcades, jeux de PC, jeux de café, youtubers, tournois e-sport, street fighters, jeux en ligne, cost play…, plus des espaces Lego et Pokemon pour les plus jeunes, il y en aura pour tous les goûts ! Vendredi 17 juin de 14 h à 2 h, samedi 18 juin de 11 h à 2 h et dimanche 19 juin de 10 h à 19 h. Tarif : 5 € (gratuit pour les moins de 8 ans). 4 JOURS DE DUNKERQUE Super prologue avant le Tour ! Les 4 Jours de Dunkerque, Grand-prix des Hauts-de-France, revient dans la cité de Jean Bart du 3 au 8 mai ! Course du circuit ProSeries, l’épreuve rassemblera entre 130 et 140 coureurs professionnels, soit 19 à 20 équipes. Avec 1 054 km, 5 départements et 295 communes traversés, cette 66e édition constituera un premier rendez-vous cycliste de qualité cette année, avant le passage du Tour de France, le 5 juillet prochain ! Qui pour succéder au Néerlandais Teunissen, vainqueur en 2019 ? Réponse le dimanche 8 mai vers 17 h, boulevard Sainte-Barbe ! Étape 1, mardi 3 mai : Dunkerque-Aniche 161,1 km (départ à 12 h 30) ; Étape 2, mercredi 4 mai : Béthune-Maubeuge 181,5 km ; Étape 3, jeudi 5 mai : Péronne - Mont Saint-Eloi 170 km ; Étape 4, vendredi 6 mai : Mazingarbe - Aire-sur-La-Lys Départ 174,8 km ; Étape 5, samedi 7 mai : Roubaix-Cassel 183,7 km ; Étape 6, dimanche 8 : Ardres-Dunkerque 182,9 km.