Edito de Patrice Vergriete Les Bains dunkerquois vont revivre Début 2022, nous avons fait acte de candidature à la nouvelle session du programme gouvernemental « Action Cœur de Ville », par le biais duquel l’État accompagne les projets des villes moyennes visant à redynamiser leurs cœurs d’agglomération. La semaine dernière, nous apprenions avec beaucoup d’émotion que l’État avait retenu le site des Bains dunkerquois. Il va donc désormais nous accompagner dans le cadre d’un appel à projet, afin que nous puissions faire revivre ce lieu emblématique de notre patrimoine. Conscients de l’attachement des Dunkerquois au lieu, nous avons obtenu que son futur usage comprenne une dimension d’accueil du public. Au-delà de l’aspect patrimonial, cette réhabilitation des Bains dunkerquois qui s’engage est une excellente nouvelle pour le dynamisme de notre ville. Situés dans un secteur en pleine mutation, ils constituent un repère urbain unique en son genre, qui trouvera naturellement son public. L’appel à projet sera lancé cet été, ouvrant une période de mise à l’étude. Le choix du projet lauréat est attendu pour fin 2023. Je souhaite conclure ce propos par l’évocation de toutes celles et tous ceux qui en ont écrit l’histoire, puis ceux qui en font vivre la mémoire depuis sa fermeture. Nous nous battrons pour que le résultat soit à la hauteur de l’attente suscitée depuis des décennies. La future halle alimentaire se dévoile Le choix du projet de halle alimentaire sur le cours François-Bart témoigne de l’ambition urbaine que nous portons pour ce secteur du centre-ville. Situé à proximité immédiate de la place Jean-Bart, relié à cette dernière par une rue Thévenet qui sera piétonnisée et végétalisée, le futur marché couvert sera une locomotive du commerce de bouche en centre-ville. Inscrit au sein d’un espace apaisé, il sera plus qu’une halle proposant une offre alimentaire locale en lien avec nos deux marchés hebdomadaires. La halle s’imprégnera de l’esprit de ces derniers en étant un véritable coeur battant, un lieu de rendez-vous créateur de convivialité et de vivre-ensemble. En cela, elle symbolise plus que tout l’état d’esprit de notre action pour le centre-ville : nous voulons faire de notre coeur d’agglomération un lieu vivant, un espace de rencontres et d’échanges accessible à tous. Ce faisant, nous renouons avec le rôle social joué de tout temps par le centre des espaces urbains dans l’organisation des sociétés humaines. Dunkerque retrouve ses animations Fête des voisins, 4 jours de Dunkerque, Fête de la mer, Printemps de la place Jean-Bart... après deux années de crise sanitaire, nous retrouvons notre traditionnel calendrier des animations, avec l’esprit léger et convivial qui les caractérise. C’est toujours l’occasion pour l’ensemble de l’équipe municipale de partager avec vous ces moments de convivialité qui nous ont tant manqué depuis 2020. Avec le programme qui s’annonce (Tour de France, Bonne aventure, Bordées), nul doute que notre été sera bel et bien celui des retrouvailles. Partageons des émotions collectives à la Bonne Aventure ! Parce que le sens de la fête et du partage sont ancrés dans l’ADN des Dunkerquois, la Communauté urbaine, soutenue par l’association Les nuits secrètes, vous invite à deux jours de musique, de découvertes artistiques et de rencontres à l’occasion de la 5e édition de la Bonne Aventure, les 25 et 26 juin à Malo-les-Bains. Élément moteur de la nouvelle stratégie événementielle de l’agglomération, qui vise notamment à attirer davantage de jeunes et à promouvoir le tourisme sur notre territoire, la Bonne Aventure, le festival 100% gratuit du Dunkerquois, revient dans sa forme initiale. Forte de son attractivité retrouvée, la station balnéaire de Maloles- Bains accueillera ainsi un festival à la fois surprenant et coloré, avec une programmation de choix, le retour des parcours secrets ainsi que de nouveaux spectacles sur le front de mer en lien avec les associations locales du territoire. Parmi les têtes d’affiche du festival, vous découvrirez, sur la grande scène installée sur le parvis du Kursaal, Clara Luciani, artiste féminine de l’année lors des dernières Victoires de la musique, le rappeur belge Roméo Elvis, Thylacine et sa musique électro, le groupe folk Lilly Wood & The Prick ou encore les Irlandais de The Murder Capital, Poupie, Arnaud Rebotini, Gaël Faye… Si la programmation musicale s’annonce solide sur la place du Casino, le front de mer ne sera pas en reste ! Durant les deux jours du festival, la place du Centenaire se transformera en un gigantesque dancefloor à ciel ouvert, de midi à minuit ! La passerelle du Kursaal servira à ce titre d’espace scénique pour proposer des concerts ou des DJ sets. Côté plage, de nombreuses installations artistiques permettront aux festivaliers de flâner sur la plus belle plage du Nord. Le public pourra ainsi prendre de la hauteur dans les gigantesques chaises d’arbitres rouges ou rester allongé dans les sièges taille XXL en forme de vagues conçus par l’artiste Alexandre Herman… À moins qu’il ne préfère s’installer à bord de la mini-relaxerette d’Arkan Kruidhof, idéale pour se ressourcer au coeur du festival : montez dans un hamac, mettez vos écouteurs et appréciez le son, pour une élévation physique et mentale ! Côté digue, des déambulations sonores loufoques ou poétiques se succéderont durant tout le week-end. Ainsi, vous croiserez certainement l’Anglais Dom Whiting, qui mixe de la drum & bass depuis un vélo cargo équipé d’une enceinte et de platines. À découvrir également, la Batt mobile des Nomad Men, une batterie acoustique soudée sur un tricycle stylisé conçu et fabriqué entièrement par les artistes. Parmi les autres animations à ne pas manquer, Johnny et Wallace parcourront la digue en diffusant des playslists raffinées tandis que le trio Vermine sillonnera le front de mer à vélo en proposant des interludes électro ! Tristan Kruithof du collectif Exoot se promènera quant à lui dans une voiture aquatique électrique… Enfin, laissez-vous guider par les parcours secrets, l’ingrédient magique qui bouscule gentiment nos habitudes et celles des artistes. Le principe : vous embarquez pour une destination inconnue et assistez au live d’un artiste dont le nom est tenu secret jusqu’au dernier moment ! En remettant l’instinct et la curiosité au coeur même de l’expérience, les parcours secrets promettent des instants uniques dans des lieux insolites avec des artistes plus ou moins confidentiels. Alors, prêts à embarquer ? Les associations locales sont dans la place ! Plusieurs associations du territoire contribuent à enrichir la programmation et les services proposés durant le festival dans le cadre d’un appel à projets initié par la Communauté urbaine. Ainsi, l’association Droit au vélo installera un parc à vélo éphémère dans lequel elle prodiguera des conseils pour entretenir son deux-roues. Pour faire une pause goûter ou changer bébé, l’association Materlait remettra en place cette année les Carrés BB : des lieux bien identifiés situés dans le secteur du Kursaal, équipés d’une table à langer et rôdés à l’accueil des tout-petits et de leurs parents. L’association assurera également un service devenu incontournable : le prêt gratuit de casques destinés à protéger les petites oreilles d’un excès de décibels, et ce jusqu’à la fin des concerts sur la grande scène. Associant arts et idées, l’Oasis de La Bonne Aventure porté par l’association Pamela proposera quant à elle de nouvelles relations créatives en lien avec les cultures contemporaines de l’écologie. Au programme : des moments poétiques, musicaux et festifs, ainsi que des débats de fond sur les grandes questions environnementales actuelles. Enfin, l’association Électro Libre réinvestit le Kursaal cette année pour proposer au public une programmation gratuite de musique électronique de 17 h à 3 h le samedi 25 juin et de 17 h à 23 h le dimanche 26 juin. Durant le week-end, l’association fera ainsi découvrir aux festivaliers de La Bonne Aventure des artistes talentueux de Dunkerque et d’ailleurs. Au menu des réjouissances : Jie Heym, Fonss, Lowris, Rebotini, Seb le Vinyl, Loïc Dewet et Cumulet… Dunkerque, première étape française du Tour, le mardi 5 juillet Après une dernière escale en 2007 avec le départ d’une étape vers Gand, Dunkerque renouera avec le Tour de France cycliste, le mardi 5 juillet, en étant la première ville étape française de cette 109e Grande Boucle qui mènera le peloton de 184 coureurs de la cité de Jean-Bart à celle des Six-Bourgeois. Ce périple de 172 km entre Dunkerque et Calais, via le Mont Cassel, les collines de l’Audomarois et les côtes du Boulonnais, offrira à notre ville un formidable tour du monde médiatique. La course mythique sera en effet diffusée dans 190 pays avec quelque 150 millions de téléspectateurs recensés rien qu’en Europe ! « Le Tour de France sera l’occasion de montrer au plus grand nombre combien notre ville évolue, se modernise, avec des images d’une digue de Mer rénovée, mais aussi de valoriser notre sens de la fête et du vivre ensemble en accueillant de nombreux touristes attirés par cet événement extraordinaire placé sur la troisième marche du podium des manifestations sportives internationales après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football », se réjouit Patrice Vergriete qui n’oublie pas non plus que « la présence du Tour est logique dans une agglomération dunkerquoise qui développe une nouvelle stratégie événementielle et qui veut doubler son nombre de cyclistes réguliers à l’horizon 2025 grâce au Plan Vélo + de la Communauté urbaine. » Et comme un clin d’œil au film « Dunkirk » de Christopher Nolan qui a fait la une de l’actualité cinématographique mondiale en 2018, ce sera au tour des coureurs et de la caravane du Tour, ainsi qu’aux 2 000 journalistes accrédités sur l’événement, de longer les plages de l’opération Dynamo sur une digue de Mer rénovée par la Communauté urbaine, après un départ donné à 13 h 15 place du Centenaire. Puis les coureurs quitteront la plage à Leffrinckoucke pour traverser le canal de Furnes juste après le lycée horticole, où sera donné le départ réel de cette 4e étape à l’entrée de Téteghem. Auparavant, les Dunkerquois auront fait connaissance avec les coureurs lors de la présentation des équipes programmée à 12 h 05 place du Centenaire, tout en sachant qu’une partie du peloton sera hébergée dans notre ville dès le 3 juillet au soir après avoir atterri aux aéroports de Lille-Lesquin et Calais-Marck en provenance du Danemark où auront déjà été disputées trois étapes, dont un contre-la-montre individuel à Copenhague. Le lundi 4 juillet sera ainsi propice aux rencontres entre des champions qui reconnaîtront le parcours lors de cette journée de repos et des fans de la petite reine, amateurs d’autographes. Sachez également que le village départ sera installé sur le parvis du Kursaal, que les bus des coureurs seront stationnés sur le parking de la place Paul-Asseman et que les 150 véhicules de la caravane publicitaire seront rassemblés au Grand Large, à côté du FRAC. Christian Prudhomme, directeur général du Tour de France « Les Dunkerquois auront le temps de voir les coureurs… » Pourquoi ASO, société organisatrice du Tour de France, a-t-elle choisi Dunkerque comme ville départ d’une étape ? Patrice Vergriete avait déposé la candidature de Dunkerque depuis plusieurs années et la ville figurait déjà au programme du Tour l’an dernier, jusqu’au forfait de Copenhague lié à la crise sanitaire. Dès lors que la course partait cette année du Danemark, Dunkerque retrouvait fort logiquement sa place de première ville départ française de cette 109e édition. Et ce n’est que justice quand on sait combien les Dunkerquois aiment le vélo, combien de grands champions ont inscrit leur nom au palmarès des « 4 Jours », et que la ville se distingue pour sa politique engagée depuis plusieurs années en faveur du vélo, ce qui lui a valu d’être labellisée « Ville à Vélo du Tour de France ». Et vous, personnellement, quelle relation entretenez-vous avec la cité de Jean Bart ? J’ai découvert votre ville aux débuts des années 1980 alors que j’étais étudiant à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. J’étais venu à Dunkerque réaliser un reportage au carnaval dans le cadre de ma scolarité et c’est ainsi que j’ai goûté à mon premier kipper ! Si j’ai souvent couvert les 4 Jours lors de ma carrière de journaliste à France Télévision, je reconnais que le Tour de France à Dunkerque a une saveur un peu particulière pour moi… Pouvez-vous nous en dire plus ? J’ai commenté mon premier Tour de France, sous la bannière de France Télévision, en 2001, lors du Grand Départ organisé à Dunkerque. De même, Dunkerque a été ma première ville départ française lorsque j’ai pris, en 2007, la succession de Jean-Marie Leblanc à la tête de l’épreuve. C’est pourquoi, je garde toujours Dunkerque dans un coin de mon coeur et que j’ai pris plaisir à venir souvent la visiter en famille… Quelle différence entre être ville départ et ville d’arrivée ? Beaucoup de maires nous sollicitent pour être ville d’arrivée, mais lorsqu’ils découvrent ce que représente pour leur population d’être une ville départ, ils sont tous agréablement surpris. Être une ville départ, c’est vivre davantage la course, d’autant plus lorsqu’une journée de repos précède ce départ comme c’est le cas à Dunkerque cette année. Le public aura le temps de voir les coureurs alors qu’après une arrivée, fatigués, ils ont hâte de rejoindre leur hôtel. Le Tour de France, c’est une compétition sportive, mais aussi un merveilleux moyen de faire découvrir une région… Les téléspectateurs du monde entier seront gâtés avec cette étape Dunkerque-Calais. Des plages de l’opération Dynamo au site des deux caps en passant par les monts des Flandres, ce sont de superbes paysages qui seront dévoilés aux fans de vélo et aux amoureux de grands espaces, et ce sur les cinq continents par la magie de télévision. Côté course, quel scénario imaginez-vous pour cette étape Dunkerque-Calais ? Lorsque nous avons dévoilé le parcours à l’automne dernier, beaucoup de journalistes se sont focalisés sur une des trois étapes danoises marquée par le franchissement d’un bras de mer, et sur les secteurs pavés dans le Nord. Pour ma part, j’imagine ce Dunkerque-Calais comme un premier temps fort du Tour, car cette étape a tout d’une classique de printemps. Il y aura six ascensions de monts avec des pointes de vent à chaque sommet qui pourraient faire le bonheur de coureurs comme Wout Van Aert et Matthieu Van der Poel, sans oublier Julian Alaphilippe s’il est suffisamment remis de ses blessures, ce que j’espère, pour participer au Tour de France. Mardi 5 juillet, jour de course ! Mardi 5 juillet, les animations débuteront à 10 h place du Centenaire. Suivront, à 10 h 25, la présentation de huit jeunes coureurs de Dunkerque Littoral Cyclisme qui parcourront les 30 premiers kilomètres de l’étape, puis, à 10 h 35, ce sera au tour des huit écoliers dunkerquois, lauréats de la Dictée du Tour de France organisée le 25 mars dernier aux Stades de Flandre, de recevoir l’ovation du public. La présentation de la ville étape se fera à 10 h 45, avant le départ de la caravane publicitaire prévu à 11 h 15, tandis que « La Clique du Tour » fera son show à partir de 11 h 40. Quant aux coureurs, ils arriveront, en équipes, dans le paddock aménagé en face de la piscine Paul-Asseman, à 11 h 45 en vue d’une présentation au public programmée à 12 h 05 place du Centenaire. Puis les coureurs emblématiques et les porteurs des maillots officiels seront placés sur le devant de la scène à 12 h 45, juste avant le départ de cette 4e étape Dunkerque-Calais qui sera donné à 13 h 15 place du Centenaire. Vous pourrez également profiter du départ de l’étape pour visiter l’exposition consacrée à l’histoire du Tour de France à Dunkerque qui sera présentée du vendredi 1er au jeudi 7 juillet au Casino, sans oublier l’exposition « Aux vélos, citoyens ! », à l’affiche du 2 juillet au 20 août à la Halle aux Sucres, au Môle 1. Sachez encore qu’un feu d’artifice sera tiré le mardi 5 juillet à 23 h sur la nouvelle plage. La meilleure solution pour assister au départ de la course est d’y aller en bus en empruntant les lignes C2 (arrêt Grévy), C3 (arrêts Fénelon ou Geeraert) et C4 (arrêt Fénelon). Des parcs à vélos seront également aménagés en bord de mer, aux croisements de la rue Hoche et de la digue de Mer, et de la rue de Flandre et de la digue de Mer. Quant aux automobilistes, ils pourront stationner leurs véhicules au parking- relais gratuit du Môle 2 avant d’emprunter une navette gratuite aller-retour, à destination du départ du Tour, avec des départs toutes les 10 minutes et un arrêt à 50 mètres du site de départ ! Attention, Place Paul-Asseman, le stationnement et la circulation seront interdits du lundi 4 juillet à 9 h jusqu’au mardi 5 juillet à 19 h. Quant à la digue de Mer, elle sera fermée à la circulation et au stationnement, y compris aux riverains, du lundi 4 juillet à 14 h jusqu’au mardi 5 juillet à 20 h. Un « tour avant le Tour », le dimanche 3 juillet La place du Centenaire rassemblera les fans de la Petite Reine, dimanche 3 juillet, à l’occasion de l’opération « Un tour avant le Tour » organisée par la Ville. Les premiers à l’ouvrage seront les cyclotouristes, réunis pour une « Rando du Tour » sous la bannière de Dunkerque Littoral Cyclisme, et auxquels deux parcours (172 km et 80 km) seront proposés, de 7 h à 9 h, sur le tracé de l’étape Dunkerque-Calais. Puis ce sera les premiers départs loisirs et familles à partir de 10 h 30 sur un circuit de 10 km qui empruntera la digue de Mer jusqu’à Leffrinckoucke puis les boulevards Jean-Baptiste Trystram, de l’Europe, l’avenue des Sports, le boulevard du 8 mai 1945, la rue Gambetta, la place Turenne, l’avenue Faidherbe puis la place du Casino pour revenir place du Centenaire où un village animation sera ouvert dès 9 h 30. Vous y trouverez plusieurs stands : marquage vélo avec la Maison de l’Environnement, petite réparation avec les cyclotouristes de l’UCLN, des vélos connectés… Chaque participant à cette promenade cycliste gratuite et non chronométrée devra remplir et déposer un bulletin d’inscription au village départ à partir de 10 h. Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans. Les commerçants en jaune Les commerçants se mobilisent pour le Tour de France avec deux jeux-concours et de nombreux lots à gagner, dont des vélos et des bons d’achat. Le premier, organisé à Malo-les-Bains par l’UCAM, se déroulera jusqu’au 19 juin, tandis que le second aura lieu du 15 au 30 juin, sur l’ensemble du territoire dunkerquois, sous l’égide de l’APACAD. Les Ateliers du Tour place Jean-Bart ASO, organisateur du Tour de France, vous convie à visiter les Ateliers du Tour, sorte de fan park dédié à la mobilité durable et à l’usage du vélo. Ils seront ouverts aux scolaires le lundi 4 juillet, ainsi qu’au grand public le mardi 5 juillet, de 9 h à 18 h, place Jean-Bart. Deux éducateurs de la Fédération Française de Cyclisme vous apprendront à rouler sur un parcours d’initiation et vous dispenseront les meilleurs conseils pour choisir votre vélo et ses équipements. Une autre piste, composée de bosses et de virages, fera le bonheur des plus téméraires et autres fans de VTT, tandis qu’un formateur spécialisé vous expliquera comment entretenir votre vélo. La B!B aux avant-postes ! La B!B propose, aux 4-8 ans, un atelier « Crée ton memory Tour de France » le mercredi 22 juin à 15 h, ainsi qu’une conférence sur l’histoire de la Grande Boucle, ouverte à tous, le samedi 25 juin à 15 h. Figurent également au programme : un grand quiz pour les adultes le mardi 28 juin à 15 h ; des contes pour les toutpetits le mercredi 29 juin à 10 h 30 ; un tour des bibliothèques à vélo, entrecoupé d’un pique-nique dans le jardin de la B!B le mercredi 29 juin à 10 h ; des lectures de textes d’Antoine Blondin par l’écrivain Maxime Gillio le vendredi 1er juillet à 18 h 30, et la réalisation d’une fresque spéciale Tour de France par les 6-12 ans le mardi 5 juillet à 15 h. Inscriptions gratuites au 03 28 28 22 70 ou à la B!B, 2 rue Benjamin-Morel. Une formidable épopée commencée, en 1911, route de Bourbourg… Créé en 1903, le Tour de France arrive à Dunkerque pour la première fois en 1911 pour y signer un long bail. En effet, la cité de Jean Bart recevra le Tour lors de dixhuit éditions consécutives, sans compter la période 1914-1918. Dunkerque sera ainsi ville étape de 1911 à 1927, avant que Malo-les-Bains ne prenne le relais de 1928 à 1932. Le dimanche 2 juillet 1911, ce sont 84 coureurs qui s’élancent de la place de la Concorde à 3 h du matin pour une première étape Paris-Dunkerque de 351 km. À Dunkerque, c’est la mobilisation générale pour accueillir les coureurs route de Bourbourg où sera jugée l’arrivée. À 16 h, une foule énorme se presse le long du canal pour applaudir Garrigou, sorti vainqueur d’un sprint royal après 12 heures et 32 minutes de course ! Le lendemain, coureurs et suiveurs sont reçus à l’hôtel de ville par le maire, Henri Terquem. L’organisation dunkerquoise est tellement efficace que le directeur de l’épreuve, Henri Desgranges, promet un passage du Tour chaque année. Et il tiendra parole avec un bouquet pour le Roubaisien Crupelandt lors de l’étape Paris-Dunkerque en 1912. Même parcours mais dans l’autre sens en 1913 avec une étape Dunkerque-Paris en guise de final. Mais avant le retour vers la capitale, il y a un Longwy-Dunkerque qui vaudra son pesant d’or. Petit-Breton, en lice pour la victoire finale, chute à Valenciennes. Puis, c’est au tour de Thys, le leader, de briser sa fourche avant Lille. La route est alors libre pour un trio composé de Faber, Buysse et Garrigou porté par une foule de supporters. Garrigou prend la poudre d’escampette à Wormhout suite aux crevaisons de ses deux compères. Mais c’est mal connaître Buysse qui le rejoint à Coudekerque pour enlever finalement l’étape au sprint. Faber, quant à lui, prendra sa revanche l’année suivante sur le même parcours, dix jours avant que la Grande Guerre n’éclate… Premier maillot jaune et nouveau coup de théâtre pour la première édition de l’aprèsguerre qui voit 69 coureurs prendre le départ au Parc des Princes à Paris. Créé par Henri Desgranges afin de distinguer le leader, le premier maillot jaune est porté par Eugène Christophe qui, à deux étapes de l’arrivée, est en passe de remporter son premier Tour. Hélas, l’étape Metz-Dunkerque (433 km), tant redoutée pour ses pavés, brisera sa fourche et son rêve du côté de Raismes. En remportant l’étape à 19 h 04, le Belge Lambot fait coup double en s’emparant définitivement de la précieuse tunique. Chaque année, la foule des grands jours sera au rendezvous pour honorer les « forçats de la route » et célébrer les vainqueurs d’étapes à Dunkerque, qu’il s’agisse du Calaisien Félix Goethals (1920-21 et 23), Sellier (1922), Bellenger (1924), Martin (1925), Van Slembrouck (1926) ou Leducq (1927). Direction la digue de Mer et la station balnéaire de Maloles- Bains en 1928 avec deux bouquets consécutifs pour le Belge Maurice Dewaele sur l’étape Charleville-Malo. L’année 1930 sera marquée par l’émergence des équipes nationales, le développement de la caravane publicitaire et le talent de Charles Pélissier qui signe sa septième victoire d’étape sur ce Tour avant de récidiver le lendemain à Paris ! Si le Belge Gaston Rebry remporte l’étape Charleville-Malo de 1931, c’est bien Antonin Magne et son beau maillot jaune qui déchaînent les foules en bord de mer. L’engouement sera la même pour la dernière étape malouine de l’avant-guerre conclue, en 1932, par une nouvelle victoire du Belge Rebry, précédant le grand bal du Tour de France au Casino. Il faudra attendre 1958 pour voir le Tour de France faire à nouveau escale à Dunkerque avec l’arrivée de la 3e étape Gand-Dunkerque, jugée boulevard Sainte-Barbe. Une étape conclue par la victoire du Hollandais Voorting, mais surtout marquée par la perte du maillot jaune d’André Darrigade, bloqué à un passage à niveau du côté de Furnes. Quant au départ de la 4e étape vers Eu-Le Tréport, il sera donné au coeur du port, à l’écluse Trystram, sous un concert de sirènes de bateaux. Le boulevard Saint-Barbe servira encore de cadre aux victoires de René Privat (1960) et Gerben Karstens (1966), avant un retour ensoleillé en bord de mer en 1995, avec à la clé un sprint royal réglé par le Hollandais Jeroen Blijlevens sur le carrelage de la digue. En 2001, ce sont plus de 200 000 personnes qui encouragent les coureurs sur le parcours du prologue du Grand Départ Côte d’Opale, un contre-la-montre de 8,2 km remporté, le 7 juillet, par le Français Christophe Moreau au terme d’une longue ligne droite sur la digue de Mer. Viendra ensuite le départ de l’étape Dunkerque-Gand donné le 9 juillet 2007 rue Clemenceau conclue par une victoire du Belge Steegman. Parole de maillot jaune Christophe Moreau, vainqueur du prologue à Dunkerque en 2001 Dans quel état d’esprit étiez-vous au départ du Tour en 2001 ? Décontracté et étonnamment serein. J’avais remporté le Dauphiné Libéré quinze jours auparavant, j’avais de quoi être confiant. Comment aviez-vous préparé ce prologue de 8,2 km ? Je l’ai préparé méthodiquement. J’ai effectué huit tours de circuit le matin et au fil des passages, j’ai senti qu’il me convenait. Au final, je savais exactement où j’allais poser mes roues, où j’allais freiner, relancer. Mon ambition était d’accrocher le podium, sans pour autant imaginer monter sur la plus haute marche tant Lance Armstrong me paraissait intouchable. Qu’aviez-vous en tête sur la rampe de départ ? Je sortais d’un échauffement intensif d’une heure. Je sentais que le coeur montait bien en pression et je n’avais pas mal aux jambes. C’était bon signe ! Et je suis parti comme un boulet de canon, comme si la course n’allait durer que 500 mètres. Ce premier kilomètre à fond les manettes a été, je crois, décisif. Avez-vous entendu les encouragements du public pendant votre course ? J’étais tellement dans l’effort et la concentration que je ne voyais pas le public, mais je l’ai entendu. Je n’oublierai jamais le vacarme sur la digue à 600-700 mètres de l’arrivée. Ça tapait fort sur les plaques de publicité en aluminium placées sur les barrières. J’étais au bord de la rupture, mais ce bruit et ces encouragements m’ont fait comprendre qu’il se passait quelque chose… Ça fait quoi d’être en tête alors qu’il ne reste plus que trois concurrents en lice ? Il n’en reste que trois, mais c’est du lourd. Je sais rapidement que Beloki ne me rejoindra pas. Puis, c’est au tour de Jan Ullrich de franchir la ligne et je suis toujours devant. Je savoure déjà de finir deuxième, car c’est sûr, Armstrong fera mieux. Et tandis qu’il franchit la ligne, Jean- René Godard m’annonce : « Christophe, vous êtes Maillot jaune ! ». Et alors ? C’est magique, c’est la ruée vers l’or ! Une nuée de journalistes vous tombe dessus. Vous vous frayez un chemin tant bien que mal jusqu’au podium. La magie opère, mais je ne réalise pas vraiment. C’est un rêve de gosse qui se réalise. Disputer un Tour de France est déjà une chance inouïe. Alors, porter le Maillot jaune quand vous êtes un coureur français, je vous laisse imaginer… Je suis rentré tard à l’hôtel. Jan Ullrich m’a félicité dans les couloirs puis j’ai dîné seul sur le coup de 22 h. Et là, j’ai compris que je venais d’entrer dans l’histoire du Tour. Vous avez été doublement récompensé sur le podium… C’est vrai. C’est Emilie, ma future épouse, qui m’a remis le bouquet du vainqueur. Nous avons fêté cette année nos vingt ans de mariage et nous sommes parents de deux adolescentes de 12 et 15 ans. Etiez-vous déjà venu à Dunkerque avant votre exploit de 2001 ? Pour sûr ! J’avais un oncle à Petit-Fort-Philippe. Enfant, j’allais ramasser des coques sur la plage de Malo pendant les vacances. Et je suis revenu dans la cité de Jean Bart en 2003 pour remporter les 4 Jours de Dunkerque après avoir enlevé une étape mémorable à Boulogne où vit une de mes tantes. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le Tour de France ? Je suis toujours aussi fan de cette course légendaire. Je vais sur des étapes quand je le peux et je la suis de près à la télé, tout comme je suis les 4 Jours. Le Tour m’a fait connaître et si j’ai connu des hauts et des bas dans cette épreuve, je savourerai toujours cette chance que j’ai eue d’y participer plusieurs fois. Que faites-vous maintenant dans la vie ? Je suis responsable commercial dans une société audio-visuelle en Suisse, mais je m’apprête à prendre un nouveau virage : un projet de manager général dans une équipe française qui rejoindra le peloton professionnel en Continentale dès l’an prochain. Dunkerque, exemplaire dans la lutte contre les rejets de plastiques en mer En lien avec la Communauté urbaine, la Ville vient de signer une charte afin de préserver ses plages des matières plastiques qui représentent les trois-quarts des déchets terrestres qui finissent en mer. Cette charte intègre 15 gestes concrets, déjà ou prêts à être appliqués sur notre littoral, réunis sous le label « J’agis pour ma plage ». « La mobilisation a commencé en août 2021 avec l’étape dunkerquoise du village Plastic Odyssée au Bassin du Commerce », explique Laurent Mazouni, adjoint au maire en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine. « De là est née une volonté de fédérer le réseau d’associations qui agit pour le nettoyage des espaces naturels et d’accompagner les commerçants de la digue de Mer sur la corédaction d’une charte d’engagement écocitoyen. Dans le même temps, un diagnostic des déchets a été réalisé sur la plage et les bassins du port de plaisance qui a abouti à la mise en oeuvre d’un plan d’actions. » En matière de sensibilisation, la Ville a mis en place des panneaux d’information, en centre-ville et aux postes de police de la plage, sur les principaux déchets retrouvés sur le littoral (mégots de cigarettes, pots et cuillères de glace, papier essuie-mains, emballages de restauration rapide, masques…) et leur impact sur le milieu marin. Elle intervient également dans les écoles, les accueils de loisirs et dans les conseils municipaux d’enfants (CME), et accompagne les acteurs de l’hébergement touristique et des loisirs nautiques aux bonnes pratiques, tandis qu’une convention sera bientôt signée avec l’enseigne McDonald’s afin de préserver le Bassin du Commerce des emballages de nourriture. Côté prévention, La Ville et ses partenaires intègrent des alternatives au plastique dans les cahiers des charges des événements organisés à la plage, installent des fontaines à eau potable, distribuent des cendriers de poche lors des temps forts organisés en bord de mer et promeuvent l’utilisation de matériaux durables (bois, paille, osier, rotin…) sur les terrasses commerciales et autres mobiliers de plage. Concernant la collecte et le tri des déchets, la Ville, le SIDF et la CUD ont équipé la plage et la digue de bacs à marées, conteneurs, et autres points d’apport volontaire, sans oublier des corbeilles avec des protections anti-goélands et des filets destinés aux macrodéchets, la fréquence des ramassages étant adaptée au rythme de remplissage des poubelles. Quant au port de plaisance, six bornes à mégots ont été disposées en bord de bassin et des pompes seront installées pour les eaux usées. Plus globalement, la Ville promeut et organise également des événements citoyens pour nettoyer la plage avec la participation d’associations et de scolaires. Vous retrouverez toutes ces initiatives imaginées et mises en oeuvre par les collectivités et les associations ( DK Clean Up, WWF Dunkerque, CPIE Flandre Maritime…) le samedi 11 juin de 14 h à 18 h lors du festival « J’agis pour l’océan », organisé, place du Centenaire, par la Ville et le CPIE Flandre maritime. Vous pourrez apporter de nouvelles idées pour protéger l’écosystème marin, tout en participant, en famille, à des ateliers ludiques. Une cuillère biscuit pour savourer des crèmes glacées « Nous avons lancé un projet sur le thème de la réduction des déchets », explique Virginie Tristram, professeur documentaliste au collège Notre- Dame des Dunes. « Après contact avec le service développement durable de la Ville, nous nous sommes intégrés à l’opération « J’agis pour ma plage » autour de trois propositions : des poubelles de plage, des cendriers et des cuillères comestibles qui puissent remplacer celles en plastique utilisées pour déguster des glaces en bord de mer. Ce dernier projet étant retenu par la Ville, nous avons noué un partenariat avec le CPIE Flandre maritime et le lycée professionnel de l’Île Jeanty pour créer ensemble un ustensile comestible à partir de farine de blé ou de sarrazin ». C’est ainsi que des collégiennes des Dunes ont dessiné des modèles de cuillères sur le thème de la mer, tandis que des lycéen(ne)s de première année de Bac pro cuisine de l’Île Jeanty se lançaient dans la fabrication de prototypes, l’idée étant de proposer aux glaciers, d’ici l’été 2023, un produit facilement duplicable qui soit à la fois goûteux, solide, joli et original. Si la cuillère comestible en est encore au stade de l’expérimentation, tous les espoirs sont permis. « Elle sera leur « chef d’oeuvre » qui couronnera leurs deux années d’études », précise Jean-Luc Verrier, professeur de cuisine à l’Île Jeanty. Parole d’élu Yann Landkocz, conseiller municipal délégué à la qualité de l’air et de l’eau Pourquoi une opération « Plage sans plastiques » ? La ressource en eau est essentielle à notre vie sur terre. Si ramasser les déchets en mer ou sur la plage est une bonne chose, éviter qu’ils n’arrivent dans l’eau ou sur le sable est encore mieux. Et on peut tous agir à ce niveau, car un emballage jeté au sol à Rosendaël ou à Petite-Synthe présente un fort risque de terminer dans le canal puis en mer. C’est pourquoi, agir pour la plage, c’est agir dans tous les quartiers de Dunkerque. Protéger la mer, c’est aussi préserver notre santé… Une bouteille qui se fragmente en micro-particules de plastique ingérées par les poissons finira dans notre estomac avec toutes les conséquences que vous pouvez imaginer sur la santé. Être respectueux de l’environnement, c’est préserver notre cadre de vie, mais aussi nous protéger collectivement. À ce sujet, j’invite les Dunkerquoises et les Dunkerquois à visiter l’exposition « Eau l’expo » présentée jusqu’au 18 septembre à la Halle aux Sucres. On peut aussi essayer de réduire la production de plastiques… C’est une question essentielle. Une réflexion est en cours à la Ville et à la Communauté urbaine afin de réduire le plus possible les objets et emballages en plastique dans la commande publique. Partant de là, nous travaillons également avec les commerçants pour trouver des produits moins polluants, mais équivalents en termes d’efficacité. Des collégiens et des lycéens se mobilisent également. C’est une belle initiative ! Restaurant et salon de thé Le Carmin : la nouvelle âme du château Loubry ! Une nouvelle vie s’ouvre pour le château Loubry. Cette belle bâtisse patrimoniale du cœur de Rosendaël, érigée à la fin du XIXe, abrite désormais Le Carmin, un établissement qui cumule les fonctions de pâtisserie, de restaurant et de salon de thé. Entièrement rénové, le château offre une ambiance chic et rétro, pour les croissants du matin, un déjeuner ou une pause-goûter. Construite en 1893, en plein essor industriel, cette vaste demeure bourgeoise demeure le témoin d’une époque florissante et optimiste. Elle changea plusieurs fois de propriétaire et de nom, jusqu’en 1912, quand elle fut achetée par un jeune docteur en droit, Henri-François Loubry. Son épouse, qui était la fille de Félix Coquelle, le maire de Rosendaël, entreprit des aménagements, dont la démolition des dépendances, qui permirent d’agrandir le parc, où elle fit construire une serre et une salle de danse. Sa fille, unique héritière, a cédé la demeure à la Ville de Dunkerque en 1982. Le château a alors abrité divers occupants : la Maison de l’environnement, un centre de formation et finalement des services municipaux. Consciente de l’intérêt patrimonial du lieu et soucieuse de renforcer l’attractivité du territoire, la municipalité a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour le Château Loubry et son parc. La procédure a ainsi permis de revaloriser le site tout en renforçant le tissu économique de Dunkerque en général et de Rosendaël en particulier. À l’image du Grand Hôtel à Malo, Le Carmin vient ainsi étoffer l’offre dunkerquoise dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Cédric Deboudt, propriétaire du O Safran sur la digue - et autrefois du Bonobo - a eu le coup de coeur pour le site. Dans la restauration depuis 25 ans, autodidacte passionné et touche-à-tout, il avait pour projet d’ouvrir un restaurant / salon de thé qui ait pour cadre la verdure et une forme de simplicité luxueuse. Il a tout de suite perçu le potentiel offert par les grands volumes, les parquets, les carrelages, les moulures… et bien-sûr le parc. Voilà la demeure d’exception qu’il recherchait ! Son projet a convaincu la municipalité. Le restaurateur s’est lancé dans de grands travaux de rénovation, avec pour objectif de redonner au château l’âme de son époque : abattement des cloisons dressées au fil du temps, restauration des sols, des murs, des plafonds, de l’escalier, aménagement d’une cuisine et d’un laboratoire de pâtisserie, d’une salle à manger de 40 couverts et d’un comptoir de vente. Côté décoration, Cédric Deboudt a tout misé sur le style art nouveau, caractérisé par des formes inspirées de la nature, où la courbe domine. Les papiers peints, les peintures et les objets évoquent les années 1930. Tout a été chiné avec soin : armoires, fauteuils, horloges, luminaires en pâte de verre, piano à 1/4 de queue, vaisselle… L’atmosphère, à la fois élégante et douce, évoque les dimanches d’autrefois, les grands chapeaux, les robes à fleurs, les gilets plastronnés et les noeuds pap’… La vue porte sur les arbres du château, qui participent à cette parenthèse reposante, hors du temps présent. Dans le jardin pousse une roseraie, comme un clin d’oeil à Rosendaël. Voilà le paysage dont Cédric Deboudt rêvait pour donner vie à son nouveau projet : servir des produits locaux de haute qualité, entièrement préparés dans les cuisines de l’établissement. La carte proposée par le chef Damien Defresne et son second, Thibault Pouchel, joue la sobriété, avec quatre entrées, quatre plats et quatre desserts. Aux manettes de la pâtisserie : Adrien Salomé, maître pâtissier, et Maxime Gavois, élève MOF (meilleur ouvrier de France), deux jeunes Dunkerquois qui se sont laissé débaucher, ravis de « trouver une boutique parisienne en plein coeur de Dunkerque ». Ils confectionnent avec art viennoiseries, brioches, gâteaux de voyage, choux, tartelettes et autres classiques de la pâtisserie française. Au total Le Carmin emploie 17 personnes, qui ont à coeur d’offrir un service impeccable, à la hauteur des lieux. Le Carmin, 42 rue Winston- Churchill – tél. 03 28 64 98 03 Ouvert du mardi au dimanche Pâtisserie : 8 h - 18 h 30 Restaurant : 12 h à 14 h 30 Salon de thé : 14 h 30 - 18 h Une halle alimentaire ouverte sur la ville à l’automne 2024 Le cabinet Basalt Architecture vient d’être désigné par la Communauté urbaine pour réaliser la halle alimentaire publique qui sera construite de plain-pied, à partir de l’été 2023, sur une partie du cours François-Bart, de part et d’autre de la rue des Soeurs-Blanches. Le nouvel équipement, couvert et fermé, sera opérationnel à l’automne 2024. Il accueillera, à temps complet, sur environ 1 100 m2, des producteurs et maraîchers locaux de préférence bio ou labélisés. On y trouvera aussi des commerçants et artisans alimentaires répartis sur 15 à 20 étals, ainsi qu’un espace de restauration et dégustation de produits sur place. Accessible par quatre entrées, la halle sera ouverte six jours sur sept et fonctionnera en complémentarité avec l’offre alimentaire du centre-ville et les deux marchés de plein air hebdomadaires qui seront relocalisés autour d’elle, en particulier le mercredi. Elle contribuera également, par son rayonnement, à vivifier l’activité commerciale des rues adjacentes, en lien, entre autres, avec la future piétonnisation de la rue Thévenet programmée dès 2023. Organisée en deux îlots centraux séparés par un mail traversant accessible en journée dans la continuité de la rue des Soeurs-Blanches, la future halle alimentaire fera la part belle à la lumière naturelle avec nombre de verrières ouvertes sur la ville. Elle présentera, dans sa structure, un mélange de bois, de verre et d’aluminium, sans oublier le zinc pour la toiture et le béton pour les soubassements. Résolument contemporaine, elle respectera cependant les standards des halles historiques avec notamment une toiture en pans. La halle alimentaire, dont les espaces publics environnants seront réaménagés, se distinguera également par une intégration paysagère et une approche bioclimatique respectueuses de l’environnement. Rappelons que sa construction entre dans le cadre du grand programme de redynamisation et de renforcement de l’attractivité du centre d’agglomération initié, depuis 2014, par la Communauté urbaine et la Ville. Elle sera également un marqueur fort de la politique agricole et alimentaire développée, ces dernières années, par la CUD afin d’encourager les pratiques bénéfiques pour la santé et l’émergence des circuits courts. Les nouveaux Dunkerquois seront reçus, à la rentrée, à l’hôtel de ville Chaque année, une manifestation d’accueil est organisée pour les nouveaux habitants installés à Dunkerque dans les 12 mois, afin de de leur permettre de mieux connaître la ville, ses enjeux et les politiques publiques mises en place. Ils sont d’abord reçus à l’hôtel de Ville par Patrice Vergriete, maire, et Nadia Amara, conseillère municipale déléguée à la qualité de la relation aux habitants. Puis, ils prennent part à une visite guidée en bus urbain, ponctuée de commentaires historiques et au cours de laquelle ils découvrent de visu la diversité et la qualité des services et loisirs proposés à Dunkerque, ainsi que les dernières réalisations et les projets. C’est aussi l’occasion pour les élus de répondre aux questions que se posent les nouveaux venus et pour ces derniers, de recevoir, outre un cadeau souvenir, une documentation complète qui leur permettra de trouver leur bonheur en matière d’activités sportives et culturelles, de loisirs et des informations pratiques au quotidien. Pour cette année 2022, les nouveaux arrivants à Dunkerque depuis l’été 2021 ont le choix entre quatre propositions pour participer à cette manifestation conviviale et informative : samedi 17 septembre à 11 h ou 14 h 30, jeudi 29 septembre à 14 h 30 et vendredi 30 septembre à 14 h 30. Si vous êtes concernés, vous pouvez compléter, dès à présent, le bulletin de pré-inscription disponible sur le site internet www.ville-dunkerque. fr/nouveaux-arrivants et dans les mairies de quartier. Vous pouvez aussi adresser un courriel à : nouveauxarrivants@ ville-dunkerque.fr ou appeler la mairie au 03 28 26 28 91. Sachez encore que des représentants de l’association Accueil des Villes Françaises (AVF) seront également présents à cette manifestation afin de présenter leurs activités proposées tout au long de l’année, et que 181 néo-Dunkerquois ont participé à cet accueil l’an dernier. La Ville et les commerçants s’engagent pour une pratique écoresponsable La Ville se mobilise avec les commerçants pour adopter au quotidien des gestes écoresponsables qui puissent permettre de relever le défi de la transition écologique. Sept d’entre eux (1) montrent l’exemple en signant, début septembre, avec la Ville, une charte d’engagements « Commerçants et artisans écoresponsables » coécrite avec la collectivité et déjà appliquée au sein de leurs enseignes. Le label, appelé à s’étendre sur tout le territoire communal, repose sur quatre niveaux d’engagement, variant de cinq à vingt actions et plus en faveur de la planète comme, par exemple, privilégier les filières courtes ou les produits français, faire la part belle aux productions biologiques ou aux produits issus du commerce équitable. Au rayon des déchets, outre le tri et le recyclage, la charte valorise une réduction de l’utilisation du plastique à usage unique en privilégiant les contenants réutilisables. Il est également question de réduction des consommations d’énergie avec, entre autres, une maîtrise de l’utilisation des appareils électriques et une limitation de l’usage de la climatisation l’été. Des actions sont également développées en matière de mobilité, à l’image d’opérations de mutualisation de livraisons, ainsi qu’en faveur de la biodiversité par une végétalisation des commerces avec des essences locales, le bannissement des pesticides ou encore l’usage de produits écologiques ou naturels. La Ville, pour sa part, s’engage à créer une plateforme pour un réseau d’écocommerçants autour du partage des bonnes pratiques, et à valoriser et accompagner les commerces dans leurs démarches en faveur de l’environnement. Les commerçants impliqués dans cette démarche vous invitent à venir les rencontrer, le lundi 6 juin, de 11 h à 17 h, place Jean-Bart, lors d’un café-échange organisé en parallèle du pique-nique géant et festif de la manifestation « Tous Acteurs pour Dunkerque ». Dunkerque parmi les 100 villes européennes les plus soucieuses du climat ! Dunkerque et son agglomération ont été choisies par l'Union européenne, aux côtés de 99 autres villes du continent, pour ouvrir la voie de la neutralité carbone d’ici 2030. Une reconnaissance et un soutien qui valident le cap emprunté par la CUD dans le domaine de la transition énergétique et de la lutte pour le climat. « 100 villes climatiquement neutres et intelligentes en 2030 », tel était l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la Commission européenne aux différents états membres. Fin avril, l’UE a rendu publique la liste des villes lauréates, au rang desquelles Dunkerque et son agglomération. Sur les 377 communes du vieux continent candidates (dont 23 villes, intercommunalités ou métropoles françaises), Dunkerque fait ainsi partie des 9 villes tricolores retenues avec Angers, Bordeaux, Dijon, Grenoble, Lyon Marseille, Nantes et Paris. Chez nos voisins, notons la présence d’Athènes, Barcelone, Copenhague, Madrid, Munich, Rome ou Stockholm. Reconnue nationalement pour ses engagements dans différents programmes d’actions liés à la transition énergétique et la neutralité carbone (labellisation « European Energy Award » et « Citergie Gold »), la CUD s’est également distinguée ces dernières années comme lauréate de différentes démarches nationales : « Territoire d’innovation » pour « Dunkerque, l’énergie créative », mais aussi les dispositifs « Territoire à énergie positive pour une croissance verte » et « Villes respirables en 5 ans ». Promue cette fois pôle d’expérimentation d’innovation au niveau européen, Dunkerque voit ainsi validé au plan international le cap emprunté depuis 2014. Sous l’impulsion de Patrice Vergriete, notre territoire s’est en effet engagé dans un projet partagé de redynamisation économique, en appui sur la transformation de notre écosystème industrialo- portuaire, axe majeur des politiques publiques depuis huit ans. Validés donc par l’Europe la diversification du tissu économique et commercial, le déploiement d’une économie résidentielle, le développement des mobilités douces, la gratuité du transport en commun, l’éco-conception des logements, le pouvoir d’achat redistribué aux habitants grâce au programme éco-gagnant. La Mission « 100 villes », lancée par l’UE, ce sera la possibilité pour Dunkerque et l’agglomération de bénéficier d’un accompagnement technique (plateforme de conseils, mise en réseaux, échange d’expériences), mais aussi financier : une dotation de 360 millions d’euros sera débloquée en 2022- 2023 et répartie dans le cadre de projets pilotes et de démonstrateurs. Ce soutien européen permettra ainsi à la CUD d’accélérer et d’amplifier le processus de transformation socio-économique engagé en s’appuyant notamment sur : la mobilité, premier levier urbain d’une ville sobre, résiliente, créative et inclusive ; l’opération « DKarbonation » visant à promouvoir une industrie décarbonée ; le citoyen placé au coeur des enjeux de transition écologique ; une mobilisation de tous les acteurs grâce à une nouvelle gouvernance public-privé-citoyen ; la ville intelligente et durable. Grand Large : de vraies solutions pour apaiser le quartier Perchés au dernier étage de L’Escale, les habitants du Grand Large ont participé le 19 mai à un nouvel atelier de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) dédiée à l’apaisement du quartier. Une séance de travail studieuse qui s’est traduite par un certain nombre d’avancées et par une série de questions à approfondir… La réunion a d’abord permis à Davy Lemaire, maire adjoint, de faire le point sur les chantiers en cours au Grand Large : les îlots D7, D8 et E7 sortent peu à peu de terre, tandis que l’îlot D5 ne sera finalement pas construit... à la satisfaction générale des riverains ! « Nous vous avons entendus et préférons donc préserver le parc urbain… à condition d’en faire un véritable espace végétalisé, répondant mieux à vos attentes », a confirmé l’élu. De fait, les participants à l’atelier ont largement plébiscité le principe de supprimer les deux voiries qui coupent aujourd’hui le parc. Nouvelles plantations, am- phithéâtre de verdure, tables de pique-nique dont puissent notamment profiter les lycéens de Guy-Debeyre…, les idées ont fusé pour restaurer le poumon vert du quartier. Au cours d’un futur atelier, avec la Ville et la Maison de quartier, il conviendra d’affiner les aménagements possibles et, d’ici le lancement de travaux prévus à moyen terme, d’imaginer des dispositifs transitoires qui permettent déjà de profiter autrement du parc. Autre point d’accord : la mise en sens unique tête-bêche du boulevard Mandela, de part et d’autre de la rue des Goélettes. Une nouvelle organisation qui permettra d’optimiser l’espace avec un mixte plantations/stationnement. Là encore, les choses restent à préciser, notamment sur la palette végétale à envisager. Enfin, nombreux ont été les participants à la FIL à se montrer satisfaits par la pose de plots au débouché de la rue des Bordées. Ainsi traitée, la « goutte d’eau » imaginée pour la giration des bus semble casser la vitesse et limiter les incivilités au volant. Il ne s’agit cependant que d’une solution transitoire. La collectivité a en effet proposé l’instauration d’une boucle organisée sur l’axe Bordées-Jouhaux-Buisson. Les habitants présents ont globalement approuvé le principe de cet aménagement qui permet d'organiser la circulation, de lutter contre les incivilités routières, d'aménager davantage de stationnement et d'espaces verts sur les 3 rues concernées. Avant de prendre une décision sur cette option, le débat se poursuivra avec les habitants des rues concernées. Tente Verte : un coeur d’îlot qui fait déjà envie ! «Petit buffet et grandes idées pour votre quartier », tel était l’intitulé du dernier atelier de la FIL Tente Verte, le jeudi 12 mai. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la production de la fabrique d’initiatives locales dédiée au quartier a déjà fière allure ! Tout au long de la réunion en effet, habitants, élus et techniciens de la Ville ont pu échanger autour de deux esquisses réalisées par les paysagistes de l’AGUR, synthétisant les différentes options possibles retenues lors des ateliers précédents. L’espace concerné est compris entre la rue Moulin et la véloroute longeant la voie ferrée. Située à l’arrière de la Maison de quartier et de l’école Jules-Verne, la zone constituera demain une centralité verte, conjuguée sur les modes de la convivialité et du partage. Au coeur de l’îlot de vie, cette future esplanade végétalisée, cette mini- place de village, concentrera des usages que les habitants ont souhaité multiples : détente, loisirs, sports, culture, festivités. Ainsi, les esquisses proposées font d’abord apparaître une aire de jeu, en écho à l’équipement existant et connu sous le nom d’Île aux enfants. Son implantation, au nord le long de la véloroute, ou plus en retrait, faisait partie des points encore en débat à l’issue de l’atelier. L’aire de jeu sera bordée par un espace de pelouse imaginé notamment pour les pique-nique. Enfin, au sud de cette partie, un espace sportif et ludique sera réalisé. À l’opposé de la zone, du côté de la rue Palissy, prendront place un jardin arboré et un parcours de Street Workout, pour adultes et enfants ! Dans ce coin également, un boulodrome… dont l’emplacement n’est toutefois pas arrêté : en effet, différentes alternatives ont été dégagées lors de l’atelier. Enfin, au centre des esquisses, ont été implantés un petit amphithéâtre et une scène : une incitation au partage et au dialogue, une main tendue également à l’école et à la Maison de quartier qui pourront trouver à ces endroits l’occasion d’une ouverture sur le quartier, pour un spectacle de fin d’année ou de fin de centre, comme pour une leçon sur les saisons, l’environnement ou le climat. On retrouve ainsi décliné de façon originale le principe des cours d’école résilientes développées par la Ville depuis deux ans. Suite à la réunion de travail de ce 12 mai, une ultime esquisse est en commande auprès de l’AGUR pour affiner les derniers calages, en fonction des impératifs techniques (et notamment des différents réseaux enterrés). Une version finale sera présentée aux habitants, riverains et usagers, à la rentrée. Suivront le chiffrage des travaux et la production d’un calendrier de réalisation. Encore un peu de patience donc, même si le futur visage du débouché de la rue Moulin fait déjà naître bien des sourires du côté de la Tente Verte ! Quel visage demain pour la rue Herbeaux ? L'année prochaine, la Communauté urbaine procédera à la rénovation complète de la rue Herbeaux. Un chantier d’importance, qui portera sur l’une des artères principales du quartier, entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le boulevard de la République. En amont des travaux à venir, Ville et CUD vous proposent de participer à un diagnostic partagé, que vous soyez riverain ou usager de l'avenue. Quels constats aujourd’hui en termes d’usages ? Quelles attentes ? Quels besoins ? Des questions auxquelles vous pourrez répondre à compter du 20 juin : un questionnaire en ligne vous sera soumis sur le site www.ville-dunkerque. fr (également disponible au format papier en mairie de quartier). À partir des données recueillies, les services communautaires et municipaux établiront une synthèse qui permettra de travailler aux propositions d'aménagement. Une première réunion de concertation sera programmée cet automne. La Fun Games Week monte en gamme au casino ! La 4e édition de la Fun Games Week se tiendra du 17 au 19 juin au casino de Dunkerque. Sur le parvis comme au 1er étage, les amateurs de jeux vidéo et de réalité virtuelle seront comblés avec un programme étoffé : bornes d’arcade, jeux sur PC, podiums de VR, tournoi de e-sports, défilé de cosplay... « GG » à tous ! L'événement figurait depuis sa création au programme du Printemps de la place Jean-Bart… avec un succès populaire croissant. L’enthousiasme des Dunkerquois, jeunes et moins jeunes, est tel que pour cette 4e édition, la Ville a souhaité monter en gamme avec une manifestation relocalisée au casino de Dunkerque, le groupe Tranchant devenant partenaire de cette Fun Games Week 2022. Au premier étage comme sur le parvis, où un chapiteau accueillera le public, ce sont au total près de 2 500 mètres carrés qui seront dédiés à l’événement ! À l’espace s’ajoutera un cadre plus cosy, doté notamment d’une scène de spectacle, d’écrans géants et d’un studio télé. Si la Fun Games Week change donc de décor, son ADN reste lui inchangé : trois jours (et nuits) durant, le public est invité à venir s’amuser ! En famille ou entre amis, en novice ou en geek averti, chacun sera le bienvenu, avec des modules pour tous les goûts ! Incontournables, les bornes d’arcade embrasseront cette année un large spectre d’univers : « Star Wars », « Mario Kart », « Mario & Sonic », Shoot’em up en 3D, « Guitar Hero », « Dance Rush » et les éternels « Space Invaders » et « PacMan ». À l’étage du casino ensuite, les visiteurs pourront prendre part à des jeux sur PC en réseau : un tournoi de « Call of Duty » est notamment à l’affiche, avec une dotation de plus de 2 000 € répartie sur les trois premières places ! Sous le chapiteau cette fois, les amateurs de sensations fortes et de réalité virtuelle (VR) seront comblés avec des simulateurs en tous genres : avion de chasse, voiture de course, rollercoaster, chute l i b re, navette spatiale, combats de troupes au sol… A proximité et en extérieur également, les fans de e-sports pourront se mesurer, bien à l’abri sous des tonnelles : « DragonBall Fighter Z », « Mario Kart », « Super Smash Bros » ou « Fifa 2020 » sont annoncés ! Un peu partout sur le site, les nostalgiques du flipper et du baby-foot trouveront encore de quoi engager des parties endiablées, tandis que les plus jeunes ne s’ennuieront pas une seconde dans les espaces Lego et Pokemon. La Fun Games Week se veut donc avant tout un événement qui se joue ! Mais pas seulement… Entre deux parties, en attendant qu’un jeu se libère, le public se verra proposer un bouquet d’animations aussi colorées que dynamiques : « Just Dance » avec Dina, des laser games ou encore des concours et défilé de cosplay… Enfin, un mini-village de chalets donnera un petit côté « e-conférence » à la manifestation, avec des exposants locaux comme nationaux. Sans oublier des points de restauration rapide pour tenir la distance : car, et c’est là une nouveauté de cette édition 2022, la Fun Games Week accueillera le public jusqu’à 2 h du matin les vendredi et samedi (derniers tickets délivrés à minuit). Alors, on joue à quoi en juin ? Vendredi 17 juin, de 14 h à 2 h ; samedi 18 juin, de 11 h à 2 h et dimanche 19 juin de 10 h à 19 h. Place du Casino et 1er étage du casino. Tarif : 5 € ; gratuit pour les 8 ans et moins. Des invités bien connus des Gamers Tout au long de ces trois jours de jeu et de rire, la Fun Games Week fera une part belle à la culture geek et ses références. Une palette d’invités permettra de s’immerger plus encore dans l’univers du jeu vidéo et parfois d’en découvrir les coulisses. Sont ainsi attendus : Brigitte Lecordier, comédienne de doublage vidéo, Edward Ez’ et Conkerax, Youtubers, Idriss Espada, animateur, et Super Zouloux, streamer et Youtuber. Des rencontres à ne pas manquer pour les Gamers dunkerquois ! « Dunkerque en couleurs » fête le Tour et les JO ! Avec une édition 2022 placée sous le double signe du Tour de France cycliste et de la préparation aux jeux Olympiques de Paris 2024, « Dunkerque en couleurs » n’aura jamais aussi bien porté son nom ! Sportive donc, mais surtout ludique et familiale, la manifestation vous promet un cocktail tonique d’animations et de spectacles : vélos rigolos et customisés, BMX, escrime, hockey-sur-gazon… sont notamment au programme. Sans oublier les incontournables de l’événement que sont la brocante, le barbecue géant ou les structures gonflables en plein air ! • Samedi 2 juillet, de 8 h à 18 h 30, plaine Cabour au Carré de la Vieille. Accès libre.