L’édito de Patrice Vergriete L’industrie de demain est fabuleuse En faisant en 2014 le choix innovant d’une stratégie décarbonnée pour le Dunkerquois, nous avons collectivement pris le temps d’avance nécessaire à la pérennisation de milliers d’emplois industriels (sidérurgie, centrale nucléaire…), facilité l’arrivée des filières d’avenir (batteries électriques, énergies renouvelables, chimie verte) et contribué à l’amélioration de la qualité de l’air sur le territoire (engagements pour la neutralité carbone). Huit ans plus tard, le chômage est historiquement bas sur notre littoral, en particulier chez les jeunes pour qui il a reculé d’un tiers entre 2013 et 2022, et continue de baisser très fortement ! Avec la création de 16 000 emplois ces prochaines années, l’une des plus fortes progressions de notre pays, il nous faut poursuivre cette dynamique de l’emploi en sensibilisant dès le plus jeune âge aux nouveaux métiers industriels. C’est tout le sens de la Fabuleuse Factory dont la première édition s’est déroulée, il y a quelques jours, place Jean-Bart et a accueilli plus de 6 500 visiteurs dont 2 200 écoliers dunkerquois. Un coeur de ville attractif Avec « Les Docks de la Marine », nous consolidons l’attractivité retrouvée de notre centre-ville en poursuivant sa dynamique commerciale et résidentielle ! Ces dernières années, nous avons fait le choix de transformer notre coeur de ville pour favoriser l’activité de nos commerçants et l’ouverture de nouvelles enseignes : bus gratuit, piétonisation de la place Jean Bart, création de parkings gratuits 2 heures, élargissement des trottoirs boulevard Alexandre III et rue Clémenceau, animations tout au long de l’année, création de la Foncière du Littoral… Cette stratégie collective porte aujourd’hui ses fruits : sa fréquentation a progressé de 20 %, quand sa vacance commerciale est passée de 11 % en 2017 à 5,9 % en 2022 (la moyenne nationale s’établie à 10 %). Pour pérenniser ces dynamiques, il nous faut aller plus loin ces prochaines années. Il y a plusieurs mois, je vous présentais la nouvelle halle alimentaire, qui sera aménagée cours François-Bart et que nous attendons tous. Dans le même temps, nous avons confié à un opérateur la réalisation de 10 000 m² de cellules commerciales supplémentaires aux dimensions actuellement indisponibles en centre-ville. « Les Docks de la Marine » permettront ainsi l’arrivée de nouvelles enseignes locomotives pour l’avenir de notre centre-ville. Sur le plan urbain, le projet formera un lien naturel et confortable entre le Centre Marine et le Pôle Marine, tout en étant connectés aux rues Wilson et Alexandre III. Nous profiterons aussi de cette opération pour végétaliser le parc, installer une aire de jeux pour enfants, aménager de nouveaux cheminements piétons et un parvis sur la rue des Fusiliers Marins. Près de 4 400 inscrits pour la 41e édition des Boucles ! Toujours gratuite, notre course à pied s’est offert un nouveau succès populaire. L’occasion pour nous de se retrouver, pour effectuer quelques foulées ensemble ou tout simplement pour faire la fête autour du parcours animé, célébrant le sport pour tous comme nous savons si bien le faire à Dunkerque : en jouant collectif ! Des commerces, des logements et une rue des Fusiliers-Marins remodelée pour prolonger le centre-ville jusqu’au Pôle Marine et à la gare Quelques mois après la présentation de la halle alimentaire qui prendra ses quartiers cours François-Bart, c’est un nouveau cap qui est franchi pour renforcer l’attractivité du centre-ville avec le lancement du projet des Docks de la Marine. Il créera, à l’horizon 2026, de nouvelles boucles marchandes entre les artères commerçantes de l’hypercentre et le secteur Pôle Marine- Quai de Leith en plein renouveau, sans oublier de proposer une nouvelle offre de logements au coeur de la ville, dans un environnement verdoyant. « Avec ses logements et ses commerces appelées à devenir des « locomotives » pour notre coeur d’agglomération, se réjouit Patrice Vergriete, ce programme consolidera la dynamique positive enclenchée ces dernières années dans notre centre-ville ; il a vu ses flux de piétons augmenter de 20 % et jusqu’à 30 % dans les rues les plus commerçantes, tandis que le taux de vacance commerciale de l’hypercentre est passé de 11 % à 5,9 % en cinq ans. La Communauté urbaine accompagnera ce programme immobilier avec une refonte de la rue des Fusiliers-Marins et un réaménagement du parc de la Marine. Cette offre élargie de commerces et de logements est d’autant plus bienvenue que notre agglomération s’apprête à vivre un nouvel essor économique avec la création programmée de quelque 16 000 emplois dans la décennie à venir et avec elle, l’arrivée de nouveaux habitants sur notre territoire.» Avec Les Docks de la Marine, dont les travaux devraient débuter à la fin du premier semestre 2024, Ville et Communauté urbaine souhaitent reconnecter les commerces du centre-ville, dont le Centre Marine, à ceux du Pôle Marine et du Quai de Leith qui ouvriront leurs portes l’an prochain. Pour ce faire, les deux collectivités ont choisi un opérateur unique - ODIM associé à Wadd Développement et CAPG - pour la construction des commerces et des logements, ce groupement étant à la fois promoteur, investisseur et exploitant. L’objectif est donc de créer une liaison marchande à travers le Parc de la Marine et jusqu’à la rue des Fusiliers-Marins avec quelque 10 000 m2 de surfaces commerciales aménagées en rez-de-chaussée dans trois bâtiments pourvus, dans les étages, de 140 appartements de 90 à 120 m2 de surface avec terrasses et vue sur le parc. Ce nouvel apport d’habitants contribuera lui aussi à la dynamisation du centre-ville voulue par la municipalité en apportant de la vie au lieu tout au long de la journée, week-ends compris. Côté commerces, on trouvera des magasins de grande et moyenne dimension, majoritairement consacrés à l’équipement de la personne, qui correspondent aux demandes des enseignes nationales et qui seront complémentaires de ceux déjà présents en centre-ville ; il y aura aussi des boutiques et un espace dévolu à la restauration. Ce nouvel îlot de vie, créé au coeur de la ville, sera relié à la place Bollaert et à la rue du Président-Wilson, mais aussi au boulevard Alexandre III, via un mail piéton. Dans le même temps, le Parc de la Marine sera réaménagé et agrandi vers la rue des Fusiliers-Marins, qui sera elle-même redimensionnée au cours de l’année 2024, pour devenir plus confortable pour le plus grand bonheur des promeneurs et des nouveaux résidents. Libérée du parking positionné en son centre, la future rue des Fusiliers-Marins présentera une seule double voie de circulation ouverte aux automobiles côté parc et une seconde double voie exclusivement réservée aux bus côté bassin. Déjà point de traversée vers le Pôle Marine dans l’axe du Centre Marine, la rue des Fusiliers-Marins assurera, grâce à un parvis paysager, une liaison fluide et sécurisée pour les piétons en direction du parking du Pôle Marine. Quant aux usagers toujours plus nombreux du bus gratuit (lignes C2 et C4), ils disposeront de deux arrêts contre un seul aujourd’hui : un arrêt sera ainsi créé au droit de l’Hôtel communautaire afin de faciliter l’accès direct à la Citadelle et donc à l’Université ainsi qu’au centre-ville par la rue de l’Amiral Ronarc’h, tandis que l’arrêt actuel « parc Marine » sera rapproché de l’actuel bâtiment des Affaires maritimes pour offrir un accès direct aux différents pôles marchands et au centreville via, par exemple, le boulevard Alexandre III ou la rue de la Marine. Du stationnement de proximité pour profiter des commerces Les habitants des logements à construire dans le cadre du programme des Docks de la Marine disposeront d’un parc de stationnement souterrain réservé, tandis que les chalands pourront disposer de plus de 1 000 places de stationnement avec périodes de gratuité dans trois parkings de proximité situés square Guynemer, au Pôle Marine et au Centre Marine, sans oublier le quai des Hollandais et la place Jean-Bart. Le calendrier des opérations Les Docks de la Marine Septembre 2022 : lancement de l’opération et pré-commercialisation des cellules commerciales. Premier semestre 2023 : instruction réglementaire du permis de construire. Premier semestre 2024 : démarrage des travaux. 2026 : livraison des commerces et des logements. Aménagement de la rue des Fusiliers-Marins Janvier-décembre 2024 : réalisation séquencée des travaux. Les premiers pas du festival de danse Allure folle Du 11 au 23 octobre, l’agglomération enrichit son offre événementielle avec Allure folle, un festival de danse qui fait ses premiers pas dans le Dunkerquois. Démonstrations, stages, spectacles et ateliers se succéderont durant dix jours, avec, à la clé, de nouvelles émotions à partager ensemble ! C’est un atout de plus pour séduire de nouveaux habitants et renforcer l’animation de notre territoire : après les débuts des Gigapuces en mai, le succès du festival de musique la Bonne Aventure en juin, et l’accueil du Tour de France en juillet, place cet automne aux premiers pas d’Allure Folle, le premier festival de danse de l’agglomération ! « Dunkerque dispose d’espaces publics rénovés, d’un nouveau stade, d’une nouvelle patinoire, du bus gratuit... Il ne lui manquait plus qu’un événementiel à la hauteur de son attractivité retrouvée », résume Patrice Vergriete, maire de Dunkerque et président de la Communauté urbaine. « Le festival Allure Folle, tout comme les autres événements précités, est fondé sur les valeurs du Dunkerquois que sont le sens de la fête, le vivre ensemble et la solidarité. Il vise à réunir les habitants, et notamment les jeunes, autour d’un programme innovant et original. » Parfois sensuelle tel un tango argentin, souvent festive dans les cafés et discothèques de l’agglomération ou encore technique à l’image d’un entrechat de danse classique ou d’un headspin de hiphop, la danse sera donc le fil conducteur de ce nouveau festival fédérateur et partagé. Imaginé par la Communauté urbaine avec la complicité d’un réseau de onze partenaires du territoire (le Jazz-club, les 4-Écluses, le Bateau-Feu, le centre culturel Le Château Coquelle, le conservatoire de musique de Dunkerque et le service culture des villes de Bourbourg, Bray-Dunes, Dunkerque, Grande-Synthe et Loon-Plage), Allure Folle entend réunir les artistes professionnels et amateurs comme les danseurs expérimentés et novices ainsi que tous les habitants qui le souhaitent pour assister à des spectacles ou s’essayer à des formes participatives de danse aux quatre coins de l’agglomération. Il faut dire qu’avec près de 35 associations de danse implantées sur le territoire (voir pages 12-13), le champ des possibles est ouvert : danses bretonnes, orientales, country ou africaines, danse classique, contemporaine ou urbaine, solo, danses de couple ou danses en ligne… L’art dansé est universel, instigateur d’émotion et mobilisateur ! À chaque nouvelle édition du festival, une direction artistique sera désignée par le collectif d’organisation afin de donner une cohérence et de mettre en musique l’événement. Une couleur singulière sera ainsi définie à chaque saison, qui s’exprimera par exemple par le choix des artistes et des spectacles présentés. Cette direction artistique travaillera également avec les relais professionnels du territoire. Ce temps fort automnal sera ainsi l’aboutissement de plusieurs mois d’ateliers préparatoires dirigés par des danseurs professionnels dans les villes et les quartiers avec les associations, les établissements scolaires, et les structures culturelles du territoire. Cette année, pour les premiers pas du festival Allure Folle, la Communauté urbaine s’attachera à montrer la diversité, la richesse et l’effervescence du réseau danse sur notre territoire, dans un esprit joyeux, convivial et de partage. Parmi les temps forts de la programmation (à découvrir en pages 14-15), ne manquez surtout pas les surprises dansées le 15 octobre sur la place Jean-Bart ! Programmation complète disponible sur www.dunkerque-culture.fr « On entre dans la danse », un label d’enthousiasme ! Àpeine né, le festival « Allure folle » donne envie et suscite l’enthousiasme des danseurs dunkerquois… et pas que ! Baptisée « Les premiers pas », cette première édition du festival de danse d’agglomération a en effet reçu un accueil plus que souriant de la part du monde associatif. À un point tel que les organisateurs ont souhaité imaginer un label qui permette à chacun de s’inscrire dans le sillage d’une programmation officielle forcément contrainte. Décliné sous forme de pastille bleu-ciel, le label permettra par exemple à l’Amicale des Bretons de s’associer au festival, à l’occasion du Fest Noz du 15 octobre, 20 h, à la salle de la Concorde à Petite-Synthe. On le retrouvera aussi durant tout le festival à la B!B, où un fonds d’ouvrages en lien avec la danse sera proposé au public : livres richement illustrés, CD, DVD donneront l’occasion à celles et ceux qui en ont envie d’aller plus loin sur le sujet… Et sur les réseaux sociaux évidemment, la petite pastille permettra d’identifier rapidement l’élan créé autour de l’événement, notamment par ces commerçants qui ont décidé de jouer le jeu et d’entrer dans la danse en vidéo ! Tout au long de l’année, ils font danser Dunkerque ! Place Jean-Bart les soirs d’été, face à la mer au Carré Plage en plein coeur de la plus belle plage du Nord, dans les salons feutrés et sur les parquets anciens du château Coquelle, comme au coeur du Banc Vert, sur la scène improvisée d’une fête de quartier ou de l’ADUGES, toutes et tous passent l’année à faire danser Dunkerque ! Portraits de ces DK Dancers passionnés d’un art ancestral, aussi précieux aujourd’hui qu’hier… Rythm&style : Ils font swinguer la place Jean-Bart et la digue Vous aimez les danses latines ? Alors vous connaissez forcément l’association Rythm&Style ! Depuis une quinzaine d’années, elle anime la digue de Mer, le Carré Plage, la place Jean-Bart ou les événements festifs en ville. Le Dunkerque Social Club, c’était aussi Ryhtm&Style : « Au total, ce sont plus de 5 000 personnes, de tous âges, que nous avons emmenées tout au long de ces années à la découverte des rythmes et de la culture latino », calcule Baligh Farah, coordinateur de l’association. Rythmes afro, latino, mais aussi rock ou swing, l’ambition des adhérents n’est autre que de partager le potentiel social de la danse ! « Aller à la rencontre de l’autre », sourit Baligh. Le samedi 15 octobre dans le cadre du festival Allure folle, Rythm&Style vous donne rendez-vous place Jean-Bart, pour entrer dans la danse : de 18 h à 20 h, des espaces latino et swing seront accessibles au Milord et au Pitaya. Château Coquelle : Trois générations de petits rats en tutu Qui dit danse classique à Dunkerque, dit Château Coquelle ! Dans un écrin d’autrefois, les générations se succèdent sans que la passion jamais ne s’altère : à la MJC puis à Coquelle, cela fait plus de 40 ans que les petits rats en tutu et collants s’éveillent à la danse classique et au modern jazz : près de 3 générations ! En 2022, les ateliers chorégraphiques du Château, ce sont 35 cours hebdomadaires pour près de 400 danseurs. Sous la férule des professeurs historiques, Christine Vandenbussche et Nathalie Brasme, aidées désormais de la jeune Amandine Rault, on apprend la danse dans les règles de l’art, comme dans le respect des normes en vigueur en matière de santé. Un double objectif, en forme de grand écart, pour répondre aux envies de tous : le loisir et l’excellence ! Dans le cadre d’Allure folle, le Château Coquelle présentera, le mercredi 19 octobre au Palais du littoral de Grande- Synthe, la pièce classique « Paquita ». Un travail de longue haleine, préparé depuis deux ans dans le cadre du dispositif national Danse en amateur et répertoire. Puis le dimanche 23, le Château organisera au Méridien les sélections départementales du concours classique de la fédération française de danse, précédées le samedi d’une master class. www.lechateaucoquelle.fr La Clé et Biscuit on stage : N’en perdez pas une miette ! Aurélien Collewet, dit Biscuit, son frère Matthieu, Simon Noyelle et la dizaine de membres de l’association La Clé seront à l’affiche le 15 octobre : au Banc Vert en début d’après-midi (lire page 26) puis place Jean-Bart à partir de 17 h. Celui que le monde de la danse et du hip-hop connaît sous le nom d’artiste Biscuit se produira chez lui. L’enfant du Banc Vert, devenu danseur et chorégraphe au style contorsionniste démantibulé, revendique sans peine, comme son crew, la filiation avec la compagnie Just1kiff : « Nous avons grandi avec eux », confirme Simon. À l’occasion du festival Allure folle, ils voleront résolument de leurs propres ailes… Tout un symbole puisque c’est là tout l’objet de La Clé, installée au labo danse du Méridien : « Aider les jeunes à se construire une identité, les conseiller, les inviter à prendre leur envol. Nous donnons notamment des cours de danse à l’ODEA-AMCALA. » L’occasion de progresser et aussi de vivre la passion de la danse dans le partage en live et pas seulement sur les réseaux sociaux comme Tik Tok… Le 15 octobre, au Banc Vert, les breakdancers de La Clé ambianceront donc le coeur d’îlot du Marais tandis que quelques heures plus tard Biscuit portera haut les couleurs et les valeurs du hip-hop place Jean-Bart, en porte-étendard d’une génération dunkerquoise impatiente de vivre ses premiers JO : à Paris en 2024, la discipline fera en effet ses grands débuts sous la bannière aux anneaux ! L’école de danse Adam : Pour dépasser les clichés et ouvrir les horizons Ah la danse orientale ! La danse du ventre, la danse des sept voiles… Celles et ceux qui, un jour, ont eu la chance de voyager au Maghreb ou au Moyen-Orient auront forcément pu assister en live à un spectacle folklorique leur présentant ces danses envoûtantes remontant à l’Antiquité. Les autres, qui n’auraient pas eu cette chance, peuvent compter, à Dunkerque, sur l’école de danse Adam ! La structure est une émanation de l’ancienne association Sweet B-Dance, créée en 2014, qui dispensait des cours de danse orientale et d’afrofitness. « J’ai alors suivi une formation d’éducateur sportif, explique Fatiha Moubariki, qui m’a permis d’élargir l’offre proposée. » Ainsi naissait en janvier 2021, l’école de danse Adam. Épaulée de Sam, « Thia » comme chacun l’appelle a pu développer l’afro-fitness : « Un concept que j’ai créé en mixant cardio training et danse dans une ambiance de loisir ! » La différence avec la zumba ? « Ce ne sont pas les mêmes styles musicaux, ni les mêmes chorégraphies, qui sont plus poussées », précise la professeure de danse petit-synthoise. Car c’est à Petite-Synthe, au sein de la maison de quartier Pasteur, que l’école de danse Adam a élu domicile. « Avec Sam, l’autre professeur de l’association, nous donnons également des cours de dance hall, des enfants et débutants jusqu’à un niveau plus confirmé. » L’autre engagement d’Adam à Petite-Synthe, c’est l’organisation d’un festival de danse orientale, « Oriental Origins ». Lancé en 2019, l’événement vivra sa 3e édition du 21 au 23 octobre, à la salle de la Concorde. Outre les stages de tout niveau, deux soirées sont programmées : le vendredi à 20 h avec une scène ouverte et un concours international ; le samedi à 20 h, avec un show présenté par les professeurs invités... « Ce festival est l’occasion de dépasser les clichés dont souffre la danse orientale. C’est une technicité bien plus riche que la seule danse du ventre ! Et puis les costumes traditionnels, la musique, c’est la possibilité aussi d’ouvrir sur une autre culture… » Samedi 15 octobre : Dancing in the Street, place Jean-Bart ! Du 11 au 23 octobre, la cité de Jean Bart célèbre la danse sous toutes ses formes. Spectacles, ateliers participatifs, performances au coeur de l’espace public…, les Dunkerquois sont invités deux semaines durant à se laisser porter, emporter dans une joyeuse sarabande d’émotions et de rencontres ! Petit tour d’horizon de la programmation dunkerquoise du festival d’agglomération « Allure folle », dont le temps fort est fixé au samedi 15 place Jean-Bart. De 11 h à 17 h, le samedi 15 octobre, les associations de danse de l’agglomération partenaires de l’organisation ont été invitées à venir danser et faire danser les passants place Jean-Bart. Quel que soit le genre de danse, contemporaine, hip-hop, bretonne, bollywood, tango argentin, country…, le public est chaleureusement convié à esquisser à leur contact quelques pas joyeux et complices. Une opportunité unique pour le monde de la danse de prendre la lumière et d’aller à la rencontre de la rue, des familles, des Dunkerquois ! De 16 h à 17 h, un concert de carillon prendra le relais des sonos pour là aussi faire danser le centre-ville au gré d’une bande-son surprise… Puis montera dans l’air comme le bruit d’une respiration… l’étendard sonore et rythmé des danseurs de rue emmenés par Mélody Manceau. De la rue de la Marine vers la place Jean- Bart, le public assistera à une déambulation colorée et entraînante ! Un quart d’heure plus tard, aux environs de 17 h 15, s’enchaîneront les performances dansées de John Martinage, Aurélien Collewet et Lionel Bègue, en trois endroits différents de la place Jean-Bart. Une demi- heure d’exception, ou quand la danse s’empare de la rue… À 17 h 45, Mélody Manceau reprendra le micro pour une séquence de danse participative où tout Dunkerque est invité, une nouvelle fois, à se déhancher joyeusement. La journée s’achèvera, de 18 h à 20 h, avec deux bals aux esthétiques différentes, portés par l’association Ryhm’n Style dans deux cafés-restaurants de la place Jean-Bart, Le Milord et Pitaya. Retrouvez l’ensemble de la programmation du festival sur dunkerque-culture.fr. Les Glacis prêts à conquérir les berges du canal exutoire ! Le 5e atelier de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) consacrée au projet d’écoquartier aux Glacis s’est tenu le mois dernier. Dans la concertation, habitants et élus ont arrêté les grands principes d’aménagement de la bergeest du canal exutoire. L’ambition est claire : faire des abords du canal un véritable corridor vert, un espace de nature en ville ouvert sur le quartier, qui enrichisse le cadre de vie et change la vie des usagers ! Une petite année ! Il n’aura fallu que 12 mois aux habitants des Glacis, épaulés par les services de la Ville et de la CUD, pour esquisser les grands principes d’aménagements de la bergeest du canal exutoire. Une page blanche, ouverte par Patrice Vergriete et la municipalité, très vite noircie des envies et aspirations des riverains et usagers, pour une ambition verte assumée : faire des Glacis un écoquartier plus apaisé, plus végétalisé et plus riche encore de lien social ! Dans un premier temps, la FIL s’est concentrée sur la circulation du secteur des écoles (maternelle des Glacis, Nicolas- Barré et collège Fénelon) avec le double objectif de sécuriser les entrées et sorties de classe tout en assurant une desserte cohérente des habitations voisines. Il en résulte une piétonisation quasi-totale de la rue Godefroy d’Estrades, avec maintien de flux réglementés sur une courte partie centrale. En guise de transition entre le secteur des écoles et les berges, l’idée d’un parvis à dominante végétale et adapté aux besoins des équipements voisins s’est progressivement imposée lors des différents ateliers. Un principe désormais largement appliqué par la municipalité pour apaiser les abords de l’école via un aménagement urbain adapté et de qualité. Aux Glacis, cet espace courra quasiment de la rue Claudel à l’avenue des Bains, proposant de fait des cheminements piétons totalement neufs. Restait alors le point central de la réflexion souhaitée par Patrice Vergriete pour faire des Glacis un quartier digne du XXIe siècle : comment mieux investir la berge et quelle couleur, quelle ambiance lui donner ? Là encore, deux objectifs principaux ont très vite fait consensus auprès des habitants : aménager une voie douce pour relier les ponts des Bains et Carnot le long des berges ; imaginer de nouveaux usages pour valoriser les berges du canal. Avec comme envies de se rapprocher de l’eau, s’y poser, y jouer, s’y balader, pourquoi pas y planter, ou encore y courir et faire du sport… Ainsi le cahier des charges transmis aux services municipaux et communautaires, précise- t-il le voeu de voir aménagée une piste cyclable le long de la rue Godefroy d’Estrades, qui puisse le cas échéant se dédoubler en contrebas, plus près du canal, à l’image des tronçons de véloroute réalisés à Rosendaël par exemple. Cet équipement dédié aux cycles doux reliera les ponts des Bains et Carnot, constituant une boucle avec les cheminements déjà créés sur la berge opposée du canal. De fait, les Glacis s’inscriront pleinement dans le plan Vélo+ communautaire visant à promouvoir la pratique du vélo à Dunkerque. Précisons que la future voie douce se prolongera jusqu’au front de mer, connectant un peu plus encore les Glacis à la plage ! Vecteur de lien social et symbole de l’esprit solidaire cher au coeur des habitants des Glacis, la future berge s’efforcera d’accueillir chacun, en s’adressant à tous ! Les différents espaces qui ponctueront demain la berge s’organiseront selon une logique de partage : les aires de jeu en proximité des écoles, l’espace de repos, propice à la flânerie et pourquoi pas à des poches d’agriculture urbaine, se situera aux pieds des résidences, tandis que du côté du collège Fénélon, les ados trouveront un lieu où profiter d’une respiration à la sortie des cours ou sur le temps de pause méridienne. Enfin, un ou des belvédères pourraient s’insérer dans le linéaire, au débouché de la rue Kerguelen, ouvrant un peu plus le quartier vers le canal… Si les envies sont claires et les principes suffisamment détaillés pour guider les services techniques dans leurs études, reste désormais à confirmer la faisabilité du projet. Une ultime étape que les participants à la FIL Glacis ont confiée à la Ville et la CUD. En fonction de ces études, les premiers chantiers pourraient débuter dès l’année 2023 ! Une stratégie de verdissement à affiner Patrice Vergriete l’avait en personne expliqué aux participants de la FIL lors de son lancement, les peupliers qui jalonnent la berge du canal exutoire ont vécu. Plantés après-guerre pour leur croissance rapide, ils ont eu le grand mérite, des décennies durant, de garantir un verdissement à minima du quartier. Aujourd’hui, certains d’entre eux sont en fin de vie et devenus clairement dangereux lors des épisodes de tempêtes. Au XXIe siècle, et dans le cadre d’une écologie urbaine plus aboutie et plus respectueuse à la fois des rythmes naturels et des besoins des riverains, la palette végétale de la future berge-est du canal exutoire est donc appelée à évoluer. La stratégie de végétalisation de la berge et de ses abords reste aujourd’hui à parfaire. Elle s’appuie néanmoins sur un principe simple : remplacer progressivement les essences qui le nécessitent et enrichir régulièrement la densité de ce corridor végétal qui changera demain totalement le visage des Glacis ! Partenord Habitat annonce la rénovation de son parc aux Glacis C’est évidemment une annonce qui n’est pas passée inaperçue lors du dernier atelier de la Fil Glacis : le bailleur social Partenord Habitat a confirmé son intention de réhabiliter son parc de logements dans le quartier ! En cours d’études, l’opération devrait se concrétiser dans un premier temps par la construction de nouvelles offres de stationnement de proximité en compensation de la batterie de garages adossés au canal et qui sont voués à disparaître pour permettre la future mise en valeur de la berge. Un nouveau « tennis » à Malo pour un complexe sportif de La Licorne qui affichera complet ! Avec la réhabilitation et l’agrandissement à venir des bâtiments dévolus aux pratiques du tennis, du padel, du squash et du badminton, ce sera la troisième et dernière phase de l’aménagement du complexe sportif de la Licorne qui sera menée à bien par la Ville, à Malo-les-Bains, tout près de la plage. Après les footballeurs du FCDM, les hockeyeur(ses) sur gazon du HCDM et les habitué(e)s de la salle de sports multi- activités, ce sera donc au tour des adeptes de sports de raquettes de bénéficier d’installations de premier plan avec un lancement des travaux programmé à l’automne 2023 pour une mise en service prévue au printemps-été 2025. Après une large concertation menée avec les licenciés du club résidant TSBD (Tennis Squash Badminton de Dunkerque), aujourd’hui présidé par Frédéric Busselez, il a été décidé de réhabiliter entièrement les locaux existants, ce qui inclut une rénovation complète des quatre terrains de tennis, des trois terrains de badminton et des deux terrains de squash avec en prime un court supplémentaire pour le squash. Quant au padel, discipline en plein essor, il disposera de deux nouveaux terrains qui seront aménagés dans une extension à l’actuel bâtiment et qui viendront s’ajouter à deux autres terrains aménagés en 2017. Outre les surfaces de jeu qui seront dotées de revêtements de sol dernier cri, le club bénéficiera d’une salle de musculation, de nouveaux vestiaires, clubhouse et éclairage, ainsi que d’une galerie traversante avec vue sur les terrains, soit autant d’éléments qui raviront les quelque 500 licenciés du TSBD, mais aussi les nombreux Dunkerquois inscrits dans les dispositifs municipaux Sport Pass et Sport Santé sur ordonnance, les stages Eole, sans oublier les scolaires. Des aménagements paysagers, adaptés au milieu dunaire tout proche, seront également réalisés aux abords de l’équipement ; ils seront accompagnés de cheminements dont une liaison piétonne qui le reliera au parking de la Licorne attenant. Le nouveau tennis sera tout aussi exemplaire en termes de développement durable et de préservation des ressources avec un chauffage alimenté par la géothermie, des panneaux solaires qui chaufferont l’eau des douches, des cuves de récupération des eaux pluviales pour l’eau des sanitaires et un éclairage basse consommation doté de modulateurs d’intensité. Faire en sorte que les futurs emplois industriels profitent aux Dunkerquois ! Verkor, ArcelorMittal, EDF, SNF Flocryl, H2V… ce ne sont pas moins de 16 000 emplois qui seront créés grâce aux projets industriels, ces prochaines années, dans le Dunkerquois, un événement jamais vu depuis l’arrivée d’Usinor dans les années 1960. C’est pour ne pas manquer ce rendez-vous crucial que la Communauté urbaine a initié le Pacte éducatif du Dunkerquois afin qu’un maximum d’habitants de notre agglomération, de tous âges, puisse profiter de l’aubaine et développer un solide projet de vie là où ils sont nés et ont grandi. CUD, Education nationale, Etat, Région, Département, entreprises … ce sont toutes les forces vives agissant sur le territoire qui se mobilisent au sein du Pacte pour relever ce défi qui inclut formation initiale, formation continue, apprentissage, sans oublier la féminisation des métiers. « Nous sommes face à un défi immense en termes d’emploi et de formation. Nous devons apporter les compétences nécessaires à nos concitoyens pour qu’ils puissent profiter de ce boom économique. C’est tout le sens de ce Pacte éducatif du Dunkerquois», résume Patrice Vergriete. Au sommet des priorités : l’orientation scolaire ou comment convaincre enfants et parents qu’il y a un avenir professionnel certain dans l’industrie dunkerquoise, d’autant plus que les métiers ont bien changé, à la fois moins pénibles et plus axés sur les technologies numériques. Il faut également renforcer l’embellie enregistrée lors de la dernière rentrée pour les formations en BTS et en lycées professionnels qui ont suscité davantage d’intérêt de la part des jeunes que les années précédentes. Une quarantaine de contrats d’apprentissage viennent d’être signés sur des formations nouvelles en lycées pro et ce n’est qu’un début puisque toutes les futures formations correspondront aux objectifs du Pacte. De même, l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) sollicite dès à présent l’ouverture à la rentrée 2023 d’un BUT (ex-DUT) Génie industriel maintenance en apprentissage à Dunkerque, tout en ouvrant son école d’ingénieur également à l’apprentissage. Aves le Pacte éducatif du Dunkerquois, c’est l’agglomération et ses partenaires qui se donnent les moyens d’offrir un avenir professionnel à la jeunesse du territoire, quel que soit le niveau d’études. Une plaquette écoles-entreprises est à la disposition des entreprises qui souhaitent adhérer au Pacte éducatif sur le site internet www.communaute-urbaine-dunkerque.fr (rubrique kiosque). Une carte de réductions pour renforcer le pouvoir d’achat des séniors La Ville, par l’intermédiaire de sa Mission Séniors, est allée, ces derniers mois, à la rencontre des séniors dunkerquois pour recueillir leurs idées afin de leur proposer des animations, des services et des avantages qui correspondent vraiment à leurs attentes. Parmi les propositions retenues : chaque Dunkerquois de 62 ans et plus se verra prochainement offrir une carte « Atout Séniors » qui lui donnera accès, dès janvier 2023, à des remises à l’année pour effectuer des achats chez de nombreux commerçants partenaires (commerces de bouche, salons de coiffure, librairies, services à la personne, paramédical…). De même, la Ville a décidé d’harmoniser, dans un souci d’équité, le bonus annuel offert aux séniors, qu’il s’agisse du banquet, du passeport loisirs ou du colis de produits régionaux. Désormais, chaque proposition correspond à une égale valeur financière avec un passeport d’un montant de 20 € et un banquet décliné en deux options distinctes : un repas dansant ou un spectacle sans repas. Autres nouveautés : l’âge minimal pour bénéficier de ce cadeau a été fixé à 62 ans et il n’est plus établi de différence entre les personnes imposables et non imposables. Quant au passeport, il retrouve sa vocation de facilitateur d’accès à la vie culturelle et sportive après avoir été ouvert aux commerces de proximité lors de la crise sanitaire. Les séniors recevront fin octobre- début novembre le courrier précisant les dates de distribution des Bonus séniors pour chaque quartier ; elles s'échelonneront du 14 novembre au 9 décembre. 750 séniors dunkerquois ont répondu, à l’automne 2021, à un questionnaire distribué dans les marchés, les maisons de quartier et autres lieux publics. Afin d’affiner les propositions, cette première enquête a débouché sur une nouvelle consultation lancée, en janvier dernier, dans chaque quartier, via une Fabrique d’Initiatives Locales (FIL). Cinq mois et 16 réunions plus tard, et face à la richesse des débats, la Mission Séniors est désormais outillée pour faire évoluer, avec les intéressés, l’offre d’animations et de services et au-delà, les activités culturelles et sportives, les voyages, l’engagement citoyen et la participation des aînés à la vie de la cité. Outre la carte « Atout Séniors » et l’harmonisation des nouveaux bonus séniors, d’autres mesures, inspirées par cette concertation, sont en cours d’élaboration pour une mise oeuvre prévue au plus tard l’an prochain. Pour bien choisir le mode de garde de son enfant La Ville lance une plateforme numérique dédiée aux jeunes parents. Objectif : rendre plus lisible l’offre de modes de garde disponible sur notre territoire. Crèche, assistante maternelle, halte-garderie ou nourrice à domicile… La Ville a considérablement développé, ces quinze dernières années, son offre d’accueil du jeune enfant de 0 à 6 ans pour répondre aux besoins des familles et ainsi leur permettre de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Aujourd’hui, la richesse de l’offre sur le Dunkerquois est telle qu’elle génère de la complexité auprès des familles et un manque de lisibilité. Face à l’ensemble des solutions proposées, il est en effet souvent compliqué de s’y retrouver pour faire garder son enfant ! Chaque mode de garde présente des avantages et des inconvénients et dépend de nombreux critères propres à chaque habitant. Pour aider les jeunes parents à y voir plus clair, la Ville, en concertation avec l’ensemble de ses partenaires et des gestionnaires de structures, vient de mettre en place une plateforme numérique consacrée aux modes de garde. Accessible sur le portail www.ville-dunkerque.fr et géré par le Relais petite enfance de la Ville, ce site dédié présente l’offre de service par mode de garde ainsi que des informations pratiques relatives à la petite enfance et à la parentalité. Les parents peuvent ainsi décider d’opter pour un accueil individuel ou un accueil collectif, découvrir les différentes possibilités offertes par un accueil en crèche ou en halte-garderie et disposer de l’ensemble des coordonnées des structures. Les solutions proposées sont en outre géo-localisées, permettant ainsi de trouver rapidement le mode de garde situé le plus proche de son domicile. Le site répertorie également les réponses offertes aux parents travaillant à des horaires atypiques ou accueillant un enfant en situation de handicap. Enfin, au-delà de rendre plus lisible l’offre de modes de garde disponible à Dunkerque, la plateforme numérique accompagne aussi les familles dans leur quotidien à travers la mise en ligne d’informations régulières avec notamment la création d’un agenda relatif à la parentalité (réunions d’information sur l’emploi d’une nounou, conférences relatives à la parentalité, etc.). Le Relais Petite Enfance, un lieu-ressources C’est sans nul doute le lieu central de l’information et de l’accompagnement des familles et des professionnels de l’accueil individuel ! Situé dans les locaux de la Direction de l’Enfance, au 38 quai des Hollandais, le Relais Petite Enfance de Dunkerque vise à informer, soutenir et échanger avec les parents désireux de faire garder leur enfant. L’équipe du relais guide notamment les parents dans l’emploi d’une assistante maternelle (aide à l’établissement d’un contrat de travail, médiation, etc.). Lieu-ressources pour les assistantes maternelles dunkerquoises, le Relais propose également des informations actualisées sur le métier et met en place des ateliers réguliers afin de permettre aux professionnelles d’échanger avec leurs pairs. Relais Petite Enfance, 38 quai des Hollandais. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Future halle alimentaire : début des chantiers préparatoires ! Voulue par Patr ice Vergriete comme un élément majeur de la stratégie de renforcement de l’attractivité du centre-ville, la halle alimentaire, dont la forme architecturale a été dévoilée avant l’été, sera implantée sur le cours François-Bart. Les travaux préparatoires à la réalisation du futur équipement vont débuter le 17 octobre et nécessiteront un réagencement temporaire du marché et la fermeture du parking « Hôtel de ville ». De nouvelles solutions de stationnement seront proposées à proximité, sur le quai des Hollandais, avec maintien de l’offre « deux premières heures gratuites », instaurée cours François- Bart. Après le lancement des travaux d’aménagement de la rue Poincaré, le début des travaux sur le cours François-Bart marque une nouvelle étape dans la démarche de rénovation et d’embellissement du coeur d’agglomération. Fin 2024, les rues Poincaré, Thévenet et des Soeurs- Blanches comme le cours François-Bart seront des espaces centraux apaisés, dans lesquels le piéton aura toute sa place. Pour mémoire, à terme, la rue Poincaré et la rue des Soeurs-Blanches bénéficieront de trottoirs élargis, de nouveaux espaces verts et de places de stationnement. La rue Thévenet quant à elle sera intégralement piétonnisée et constituera un lien naturel entre la place Jean-Bart et la future halle alimentaire. Enfin, les abords de la halle alimentaire et notamment son parvis avant feront l’objet d’un traitement paysager et verront la place de l’arbre dans ce secteur confortée. En termes de calendrier, rappelons que l’aménagement des rues Poincaré et Thévenet se poursuivra jusqu’au mois de mai 2023, tandis que les travaux préparatoires puis de construction de la halle alimentaire s’étaleront jusqu’en septembre 2024. La rue des Soeurs-Blanches, quant à elle, sera aménagée progressivement de février 2023 à septembre 2024. Pour offrir une solution alternative au parking du cours François- Bart, la Ville proposera une tarification incluant 2 premières heures de stationnement gratuites sur le parking du quai des Hollandais. À compter du 15 octobre, cet espace de stationnement de centre-ville sera donc non seulement accessible gratuitement le samedi mais aussi gratuit pour les 2 premières heures de stationnement en semaine. Réagencement du marché Les travaux qui débuteront le 17 octobre cours François-Bart consisteront à déconstruire le parking souterrain existant. Ils nécessiteront le déplacement des commerçants du marché traditionnellement installés sur cet espace les mercredi et samedi. Ainsi, le marché de Dunkerque-Centre va-t-il faire l’objet d’un réagencement temporaire, pendant la durée des travaux (en vert sur le plan). La place Charles-de-Gaulle accueillera l’ensemble des étals. Pour y agencer confortablement commerçants ambulants et chalands, le parking à enclos de la B!B sera mobilisé le samedi matin. Dernière ligne droite pour la rénovation de la digue de Mer À l’image du dispositif imaginé sur la place Jean Bart suite à sa réfection, la Ville a communiqué des préconisations d’aménagements des terrasses le long de la digue de Mer. Engagée en 2015, la rénovation complète de cet espace de promenade très apprécié des Dunkerquois entre aujourd’hui dans sa phase finale. Le chantier, qui se concentre désormais dans la partie de la digue comprise entre la rue Belle-Rade et la Villa Joliette, vise notamment à élargir l’espace piéton de trois mètres afin de faciliter la déambulation des promeneurs dans cette zone qui compte le plus grand nombre de commerces. Alors que la saison touristique touche à sa fin, les ouvriers s’affairent depuis plusieurs semaines à démonter les dalles situées entre le perré et les terrasses de la digue. Celles-ci seront conservées pour être réutilisées par la suite sur le territoire communautaire. Dès le mois d’octobre, le démontage des premières terrasses situées sur le sable permettra de procéder progressivement à l’élargissement de la digue côté mer et à la réfection des réseaux de gaz et d’eau potable côté rue. L’ensemble du chantier se poursuivra durant l’hiver avec le démantèlement des terrasses des commerces situés sur la chaussée pour assurer la réfection complète de l’espace de promenade. Ce chantier spectaculaire devrait s’étaler d’octobre 2022 à juin 2023. En 2023, les travaux se concentreront sur la partie de la digue située entre la rue de Flandres et la rue Belle-Rade. Au programme : la création de deux terrasses (solariums au niveau des terrains de beach-volley et alcôves au niveau de la rue Foch) dans l’esprit des premières terrasses créées digue des Alliés. Un peu plus à l’est, la construction des deux belvédères et des terrasses de part et d’autre du poste de secours central a repris dès la mi-septembre. Ils seront terminés au printemps. Les travaux de réfection de l’avenue de la Mer, entre la digue et l’avenue About, devraient également se poursuivre pour une fin de chantier programmée en décembre 2022. Quel visage pour l’avenue de Petite-Synthe à Saint-Nicolas ? Invités le 14 septembre dernier à participer au 2e atelier consacré à la Fabrique d’initiative locale Saint-Nicolas, les habitants de Petite-Synthe présents se sont penchés sur l’aménagement prochain de l’avenue de Petite-Synthe. De la rue de l’Égalité à la piscine Guynemer, c’est un vaste tronçon de 600 m de long qui sera totalement retravaillé par la Communauté urbaine entre les étés 2023 et 2025. En présence de Patrice Vergriete, maire, et de Johan Bodart, maire adjoint, les participants ont pu échanger autour des 4 hypothèses d’aménagement de la voirie. L’occasion pour les élus d’insister sur les différents enjeux à faire converger au sein du projet : améliorer la sécurité des piétons et vélos, maintenir les conditions d’un transport en commun performant, veiller à garder une offre de stationnement cohérente avec l’activité commerciale et festive de l’îlot de vie et enfin restaurer la place du végétal, essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Après près de 2 heures d’échanges, deux options ont été sélectionnées que les services communautaires et municipaux doivent affiner en vue du prochain atelier, le mercredi 5 octobre à 18 h en maison de quartier Pasteur. Point commun des deux scenarii retenus par les habitants : des trottoirs et pistes cyclables distincts et un compromis entre plantations d’arbres et préservation du stationnement Retrouvez les deux orientations retenues lors de l’atelier sur le site www.ville-dunkerque.fr. L’avenue Herbeaux au coeur des débats Axe important des déplacements dunkerquois, et rosendaëliens notamment, l’avenue Louis-Herbeaux fera l’objet d’un réaménagement complet de la part des services communautaires dans les mois à venir. Afin de guider au mieux les techniciens dans leur approche, la mairie de quartier a souhaité associer les usagers et riverains de la rue, via un questionnaire diffusé durant l’été. Avec 468 participants au sondage, dont 79 riverains, les habitants ont trouvé l’occasion de s’exprimer. Parmi les usagers de la voie les plus représentés (388 en voitures, 280 à pied et 211 à vélo ou trottinettes), 78 % affirment rencontrer des difficultés dans la rue. Sont notamment pointés du doigt la vitesse, la sécurité, le stationnement ou l’encombrement de trottoirs trop peu larges et mal aménagés. Preuve que le sujet intéresse les personnes sondées, 100 % des répondants au questionnaire ont émis des propositions pour améliorer la situation avenue Herbeaux : soit 468 propositions, qui évoquent notamment l’élargissement des trottoirs, l’instauration d’un sens unique ou la création de voie cyclable. L’ensemble de ce diagnostic et des solutions imaginées par les habitants a fait l’objet d’une première réunion publique, le 26 septembre dernier. Le prochain rendez-vous est fixé au lundi 17 octobre à 18 h à la mairie de quartier, pour définir les principes d’aménagement à transmettre aux services communautaires.