Redonner vie à notre ville, répondre aux vrais besoins des Dunkerquois, réinventer la démocratie locale : chaque mois, je vous invite à suivre l'avancée concrète de nos engagements. Patrice Vergriete, votre maire La solidarité et l’entraide entre générations Après les violettes de printemps, place aux chrysanthèmes d’automne pour les jeunes Dunkerquois. À l’occasion de la Toussaint, la Mission Jeunesse de la Ville de Dunkerque a renouvelé son opération d’aide aux personnes âgées. Dans le cadre du « Parcours de réussite », les étudiant(es) accompagnent les seniors visitant leurs défunts, afin d’éviter une chute ou tout simplement pour porter les fleurs et les effets personnels. En contrepartie, la Ville de Dunkerque participe au financement de leur permis de conduire ou de leur BAFA. Ceci étant, au-delà de l’accompagnement financier, le but de cette opération est bien le bref moment de partage entre les deux générations, qui rassure les seniors et cultive la solidarité entre les Dunkerquois. Le pôle loisirs, future locomotive entre la gare et le Pôle Marine La métamorphose du quartier de la gare va se poursuivre ces prochaines années. Après la modernisation totale de ses espaces publics, il entre désormais dans une phase soutenue de développement. Dès 2023, avec le complexe hôtel-commercesbureaux du quai de Leith, puis, en face, avec les premiers éléments d’un vaste complexe de loisirs à l’horizon 2025/2027. Pensé autour de la multimodalité, il réunira des activités privées de loisirs ainsi qu’une salle modulable permettant l’accueil de compétitions sportives et de concerts. L’autre axe majeur de transformation du quartier de la gare consiste à faire en sorte que cette dernière ne soit plus un élément de rupture urbaine. À ce titre, si la future passerelle SNCF en desservira les quais, elle permettra surtout de faire de nouveau du quartier un espace traversant, reliant l’Île Jeanty et Saint- Pol-sur-Mer au coeur de ville. De plus, ce désenclavement nous permettra de reconquérir les espaces en friche entre le canal de Bourbourg et la gare, où un parc de stationnement de 400 places remplacera l’actuel parking de 250 places sur lequel le futur pôle loisirs sera édifié. Commerces, bureaux, logements, équipements sportifs ou culturels, nous continuons à investir pour rendre cette entrée de ville toujours plus attractive ! La qualité de vie dunkerquoise en une Ce dimanche 6 novembre, Dunkerque a les honneurs du magazine Capital sur M6, qui a choisi notre ville pour illustrer le regain d’attractivité des villes moyennes pour des milliers de familles françaises cherchant une meilleure qualité de vie et un meilleur pouvoir d’achat : un signe supplémentaire du changement d’image de Dunkerque, de nouveau attractive. Depuis huit ans, nous faisons de la redynamisation de notre ville et du quotidien de ses habitants notre priorité : les résultats sont là ! La métamorphose du quartier de la gare s’amplifie : pôle loisirs et passerelle modes doux pour dynamiser encore le secteur Le projet de modernisation et de transformation globale du centre-ville se poursuit et le quartier de la gare n’échappe pas à cette ambition ! Depuis 2014, la Ville travaille à conforter les fonctions de loisirs et d’accueil d’activités tertiaires dans ce secteur. Après la refonte totale de la gare routière en pôle d’échange fonctionnel, coeur du réseau DK Bus, après l’implantation de la patinoire Michel-Raffoux en complément de l’offre de loisirs portée par les cinémas du Pôle Marine et après la mise en service de la Turbine, véritable boosteur de l’esprit d’entreprise dunkerquois, le quartier de la gare va connaître encore des évolutions majeures dans les années à venir. Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, en a présenté les grandes lignes, fidèles aux principes de la politique municipale de valorisation des espaces urbains oubliés et des bords à quai trop longtemps négligés, mais aussi de connexion entre les quartiers. Les terrains de l’actuel parking qui jouxte la gare et ceux en friches de la Halle Sernam seront en effet dévolus à l’édification d’un nouveau pôle de loisirs de 24 000 m2 pour prolonger et conforter la dynamique du centre-ville. La pierre angulaire de ce pôle de loisirs sera une salle consacrée aux spectacles et concerts ainsi qu’aux compétitions sportives, mais il comportera aussi des espaces de divertissement tel qu’un bowling-billard, des jeux d’arcade, un laser game, une salle d’escalade, des bars, des restaurants... Située face au parking du Pôle Marine et aux nouveaux immeubles du quai de Leith, la salle pourra accueillir de 8 000 à 9 000 spectateurs en configuration concerts et quelque 5 000 supporters pour le volet sportif, une jauge qui correspond à ce qui a été fait à Brest, agglomération comparable en taille à celle de Dunkerque. Cet équipement apportera une nouvelle dimension à l’offre culturelle et de loisirs de notre territoire, tout en constituant une formidable opportunité pour l’USDK et le BCM de développer leur modèle économique sur certaines de leurs rencontres. « Il n’y aura pas de club résident, précise Patrice Vergriete, c’est-à-dire que cette salle n’abritera pas d’entraînements. Ce sera un équipement mutualisé qui, pour la partie sportive, sera plutôt réservée à des matchs de gala tant en handball qu’en basket-ball. C’est aussi un modèle de salle résilient qui peut fonctionner même sans sport, mais elle constituera un véritable plus en cas de qualification européenne de nos clubs.» Déjà véritable carrefour des mobilités de l’agglomération grâce à la présence de la gare SNCF, de la gare routière, d’un grand parking à vélo sécurisé et d’un parking-relais, le secteur de la gare va aussi conforter cette vocation grâce à la construction d’une passerelle dédiée aux piétons et aux modes de déplacement doux, au-dessus des voies de la gare. Mais cet ouvrage d’art sera bien plus qu’une passerelle ferroviaire : elle desservira en effet un nouveau parking-relais d’entrée de centre-ville de 400 places, installé derrière la gare le long du bassin de l’île Jeanty (en remplacement de celui existant derrière l’ancienne cantine des P&T) et elle enjambera le canal pour connecter directement l’île Jeanty au centre-ville. Cofinancée par l’Etat, la SNCF, la Communauté urbaine et la Région, elle devrait être opérationnelle en 2025-2026. La mutation du quartier se poursuit également en ce moment même avec le développement de nouvelles activités, notamment sur le quai de Leith, avec l’ouverture prochaine de l’hôtel Mercure, de bureaux et de commerces (voir article page 10), mais également la construction du foyer ADOMA, sur l’ancien site ISSTA. Cette profonde transformation du secteur se manifeste aussi par la réhabilitation d’immeubles en friche, à l’image de la nouvelle direction Flandre Grand Littoral du bailleur social Partenord Habitat, sans oublier la rénovation à venir du bâtiment du 9 place de la Gare, des anciens hôtels Select et Terminus en nouveaux immeubles d’habitation. Premières ouvertures de commerces en janvier au quai de Leith Initié par Spie Batignolles Immobilier et la société d’économie mixte S3D à la demande de la Communauté urbaine, le chantier de construction du programme bureaux-hôtelcommerces sera achevé en fin d’année à côté du Pôle Marine, le long du quai de Leith. L’hôtel Mercure « 4 étoiles » de 89 chambres doit ouvrir ses portes dès janvier prochain, tout comme le restaurant « diner américain » Memphis Coffee de 130 couverts. Un magasin de matériels fitness et de compléments alimentaires « Fitness Boutique » sera pour sa part opérationnel début février, tandis que « L’Etude » (100 couverts plus une centaine de places en terrasse) - restaurant-brasserie-salon de thé avec vente à emporter - accueillera ses premiers convives début mars. Deux autres enseignes seront également présentes sur le site à compter de février-mars : un commerce d’accastillage et de vêtements de loisirs « Eau Pêcheur », ainsi qu’un loueur de vélos. Quant à l’immeuble de bureaux de 5 600 m2, construit sur cinq étages, il accueillera ses premiers locataires mi-décembre, en l’occurrence l’énergéticien Engie. D’autres suivront au cours du premier semestre 2023, à l’image de la société d’audit et de conseil KPMG, à partir de février-mars. Sachez encore que ce nouvel ensemble immobilier est doté d’un parking souterrain d’environ 115 places réservées aux usagers des lieux et que la nouvelle voirie, créée dans le prolongement du quai de Hull pour desservir les commerces, portera le nom de la navigatrice Florence Arthaud, première femme victorieuse de la Route du Rhum en 1990, disparue accidentellement en Argentine en 2015. Un Kursaal modernisé pour accueillir plus de congrès et les bals de carnaval La création de la nouvelle salle de spectacle et de sport dans le quartier de la gare sera l’occasion pour le Kursaal de se spécialiser, à partir de 2027, dans l’organisation de salons et le tourisme d’affaire, tandis qu’il continuera d’accueillir les bals de carnaval en période hivernale. Cette évolution du Kursaal vers un statut de palais des congrès pourra s’appuyer sur la montée en puissance des capacités hôtelières de notre ville, tant en bord de mer (hôtel Radisson Blue) que dans le quartier de la gare (hôtel Mercure). « Deux options s’offraient à nous pour le Kursaal, explique Patrice Vergriete : soit le déplacer près de la salle de spectacles près de la gare, soit le laisser à sa place en privilégiant le loisir près de la gare. Nous avons étudié la question de près et analysé ce qui se fait ailleurs, en France et en Europe. Il s’avère que l’alliance salle de congrès-salle de spectacle n’est pas la meilleure qui soit, alors que l’association sport et spectacle fonctionne. On peut se faire un resto avant d’aller au match et faire un bowling au coup de sifflet final pour prolonger la soirée, alors que les congressistes, venant d’une autre région, répondent à une logique différente.» De même, les réseaux professionnels sont très différents entre spectacles et congrès, ce ne sont pas les mêmes compétences requises, ni les mêmes carnets d’adresse. « Au final, nous avons choisi de développer un pôle de loisirs autour d’une salle de spectacle dans le quartier de la gare, tout en investissant 15 millions d’euros dans la rénovation du Kursaal actuel afin qu’il puisse se mettre aux dernières normes pour l’accueil des salons et des congrès.» Piétonisation du centre-ville : six mois qui vont tout changer ! Un an après le lancement par Patrice Vergriete d’une grande consultation citoyenne sur la place des piétons et cyclistes en centre-ville, le calendrier des travaux s’accélère. Du cours François-Bart à la rue Poincaré, en passant par les rues Thévenet et Royer, les six mois qui viennent vont déjà métamorphoser le coeur d’agglomération. Plus de confort et de sécurité pour les mobilités actives, plus d’espaces verts, plus de place pour les commerces, zoom en trois esquisses sur un centre-ville plus attractif et plus agréable à vivre ! La rue Thévenet entièrement piétonnisée : Emblématique du projet d’aménagement urbain du centreville, la rue Thévenet deviendra entièrement piétonne à compter du mois de mai prochain ! Trait d'union entre la place Jean- Bart et la future halle alimentaire qui sortira de terre cours François-Bart, la rue entrera en chantier en mars. Transfigurée, elle verra ses trottoirs disparaître au profit d’un dallage minéral uniforme, des façades des commerces jusqu’au parc de l’église SaintÉloi. Espace vert qui sera également réaménagé avec la pose de mobilier urbain : assises et chaises longues. Quant à l’éclairage, il s’appuiera côté rue sur des mâts élégants, tandis que le plan lumière de l’église sera corrigé : les spots extérieurs seront supprimés au profit d’un éclairage interne au niveau des vitraux, semblable à celui de la tour du Leughenaer par exemple. Les jours de marché, la rue Thévenet accueillera les étals des commerçants, côté espace vert, maintenant aux boutiques d’en face la possibilité d’installer stands et terrasses (voir esquisse). La rue Poincaré apaisée et végétalisée : En travaux depuis plusieurs mois déjà, la rue Poincaré se prépare à une mue spectaculaire ! Appelée à passer en sens unique, de Clemenceau vers Royer, elle offrira des trottoirs élargis garantissant aux piétons le confort attendu dans une artère commerçante du XXIe siècle : avec plus d’espace, plus de sécurité, plus de végétal aussi ! L’agencement retenu prévoit un stationnement intégré. La rue promet ainsi d’apparaître plus lumineuse, plus verte et plus apaisée ! En ce sens, elle relaye la volonté de Patrice Vergriete et de la municipalité de lutter contre l'insécurité routière constatée en coeur de ville. Après une phase préparatoire dédiée à la rénovation des différents réseaux (électricité, gaz, eau, assainissement), les opérateurs de travaux entameront dans les prochains mois la reprise de la voirie. Rappelons d’ailleurs que depuis le début du chantier, les commerces de la rue Poincaré restent accessibles et continuent de vous accueillir ! La livraison de la rue achevée est programmée pour le mois de mai 2023. La rue des Soeurs-Blanches en sens unique : La construction de la halle alimentaire cours François-Bart va renforcer la vocation piétonne et cyclable de la rue des Soeurs- Blanches. Bordée de commerces dans sa partie ouest, l’artère du centre-ville accueille également le marché les mercredi et samedi dans sa partie est. Demain, ce caractère commercial se trouvera conforté avec l’offre nouvelle constituée par la halle. À l’image de la rue Thévenet et des autres centralités commerçantes du centre-ville (axe Marine, boulevard Alexandre III ou demain le secteur des Docks de la Marine), les piétons et cyclistes doivent pouvoir s’y sentir en sécurité ! La rue des Soeurs- Blanches passera donc en sens unique de la rue Clemenceau vers la place de Gaulle, en contournant le cours François- Bart par le nord. Dans sa partie ouest (voir esquisse), les trottoirs seront élargis avec des espaces verts intégrés. Le stationnement sera maintenu d’un côté. Les jours de marchés, la circulation automobile sera interdite, pour permettre aux étals de s’installer au milieu de la chaussée. L’aménagement se prolongera de l’autre côté de la halle, jusqu’à la place de Gaulle. Rappelons que le futur équipement dédié au commerce et à la dégustation de produits alimentaires sera ouvert de manière à permettre aux piétons de le traverser dans l’axe de la rue des Soeurs-Blanches. Étroitement liés à la construction de la halle, les travaux de la rue des Soeurs-Blanches débuteront en février prochain, pour être parachevés en septembre 2024, au moment de l’inauguration du bâtiment. Le nouveau système de collecte et de tri des déchets en action ! À partir du 14 novembre, le nouveau système de collecte des déchets testé depuis 2020 à Rosendaël et Cappelle-la-Grande sera opérationnel dans l’ensemble des villes de l’agglomération. Une avancée majeure pour la transition écologique sur notre territoire. L’agglomération s’est engagée ces dernières années dans une transformation écologique dont la réussite passe par un changement profond de nos modes de vie, de nos habitudes quotidiennes : la collecte des déchets en fait partie ! « La question de notre rapport au déchet résume à elle seule tout l’enjeu de la transition écologique : passer de la logique du jetable et de l’usage unique à celle du recyclable et du renouvelable », résume Patrice Vergriete, maire de Dunkerque et président de la Communauté urbaine. « Nous devons changer d’approche, d’abord en produisant moins de déchets, ensuite en considérant comme une ressource ceux que nous produisons. Pour répondre à cet enjeu de valorisation, la modernisation du système de collecte des déchets était nécessaire. Grâce au programme Éco- Gagnant, nous accompagnons la transition vers des pratiques plus durables pour que nous puissions tous ensemble prendre, là encore, une longueur d’avance face à cet enjeu majeur du XXIe siècle qu’est la préservation de notre environnement. » Concrètement, la collecte des déchets s’articule désormais dans l’ensemble de l’agglomération autour du ramassage hebdomadaire d’un seul bac dans lequel peuvent être insérés trois types de sacs, fermés à double noeud : le jaune (recyclable et recyclé) pour tous les emballages sauf le verre, le vert pour les déchets alimentaires et le noir pour tous les autres déchets. L’objectif est double : éviter la multiplication des poubelles dans les habitations -actuellement, une poubelle sur deux n’est pas sortie lors du ramassage hebdomadaire- touten réduisant le nombre de collectes et donc les coûts environnementaux pour la collectivité. Pour être optimale, la collecte doit en effet contenir l’ensemble des sacs de couleurs. Ainsi vous pouvez sortir un seul bac et utiliser un autre bac seulement si c’est nécessaire. En triant les déchets en amont et en les récupérant en une seule fois, la Communauté urbaine optimise ainsi les coûts tout en mettant en place des services complémentaires (voir encadré). Et grâce aux dispositifs incitant à la réduction et aux changements de comportement, les poubelles seront de moins en moins remplies, et donc moins nombreuses à devoir être ramassées chaque semaine ! Une volonté qui se traduit notamment par la dernière exposition de la Halle aux Sucres invitant les Dunkerquois à trouver ensemble des idées pour réduire les déchets. Aujourd’hui, chaque habitant de la Communauté urbaine de Dunkerque produit 659 kg de déchets par an. L’objectif d’ici 2030 est de réduire de 150 kg. Des services à domicile Pour vous aider à réduire vos déchets et vous simplifier le tri, la Communauté urbaine vous propose gratuitement, une fois par an, des services à domicile ! Profitez ainsi d’une collecte des encombrants, d’un broyage de branche directement dans votre jardin et d’une collecte des tailles de haies et des branchages sur rendez-vous. Et parce qu’il n’est pas toujours facile de faire rentrer les cartons de formats particuliers, même pliés et compactés dans le sac jaune, un ramassage mensuel des cartons est également organisé. Contactez le 03 28 24 45 41 (du lundi au vendredi de 8 h à 17 h) ou directement en ligne sur jejettemoins-dk.fr rubrique « Mes infos déchets ». Une plateforme web pour ne rien oublier ! Besoin de connaître le jour de collecte des déchets dans votre rue ? La prochaine distribution de sacs jaunes dans votre quartier ? Où se situe le point d’apport volontaire le plus proche ? Un seul réflexe : www.jejettemoins-dk.fr rubrique « Mes infos déchets » ! Ce service vous permet de vous géolocaliser pour obtenir des informations en fonction de l’adresse de votre domicile sur la collecte des déchets ! www.jejettemoins-dk.fr rubrique « Mes infos déchets » Des étiquettes pour faciliter le tri ! Le tri est l’un des gestes éco-citoyens les plus pratiqués par les Français. Mais trois personnes sur quatre continuent d’avoir des doutes sur la bonne façon de trier. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entend répondre à ce problème en apposant progressivement un logo unique sur tous les produits. Il signifie que le produit ne doit pas être jeté dans le bac à ordures ménagère et qu’il peut être trié. En plus du logo, un étiquetage détaille la consigne de tri à respecter pour chaque élément de l’emballage d’un produit ! La biodiversité au coeur des priorités de la municipalité Soucieuse des enjeux liés à la biodiversité et à l’aménagement des espaces paysagers, la Communauté urbaine développe un programme d’actions visant à préserver, reconquérir et gérer le patrimoine naturel. Un programme auquel la Ville de Dunkerque est pleinement associée à l’image des campagnes de plantation d’arbres qui, au-delà de l’aspect esthétique et ornemental, constituent un enjeu majeur contre les méfaits du réchauffement climatique en absorbant quantité de carbone et en constituant autant d’îlots de fraîcheur au coeur de la ville. Et tout cela sans oublier que l’arbre constitue un formidable refuge pour notre riche biodiversité animale et végétale… Dans l’agglomération, ce sont près de 49 000 arbres et arbustes qui ont déjà été plantés par la CUD dans le cadre de son Plan 200 000 arbres lancé à l’automne 2020. Cette démarche, d’une ampleur unique en France, est appelée à se poursuivre jusqu’en 2026. La prochaine étape, programmée jusqu’au mois de mars prochain, verra 44 816 nouveaux sujets mis en terre, dont une partie sur notre territoire communal : Tente Verte, avenue de la Mer à Malo-les- Bains, Îlots bleus en bord de mer, école Dessinguez à Petite-Synthe, boulodrome de la place de l’Europe, quartier Excentric et Bois Parmentier à Rosendaël, avenue des Maréchaux de France aux Glacis, Quai de Goole en Citadelle, Pôle Santé au Jeu de Mail ainsi que sur l’îlot central du Boulevard de la République. « La transformation écologique, résume Patrice Vergriete, est le fer de lance de nos politiques publiques. Nous avons multiplié, ces dernières années, les actions en faveur du verdissement des espaces publics, de la biodiversité et de la place de l’animal en ville, autant d’initiatives qui s’ajoutent à la volonté affichée par les entreprises du Dunkerquois de promouvoir une industrie moins carbonée ». L’enjeu est de taille, car la biodiversité est synonyme de cadre de vie verdoyant et apaisé, de meilleure santé et aussi d’attractivité pour une ville en plein boom économique. Il est vrai que Dunkerque a été précurseur en la matière. Dans le cadre de son plan communal de la biodiversité, la Ville dispose depuis 2020 d’un Atlas de la Biodiversité Communal, accessible à tous sur Internet, qui recense toutes les espèces de végétaux et d’animaux présentes dans l’ensemble des quartiers. Riche de ces données, la Ville a adapté les pratiques de son service espaces verts, tout en mettant en oeuvre un label « Dunkerque au Naturel » afin de mettre en valeur les actions des habitants, des associations, des services municipaux… qui favorisent la biodiversité et la nature en ville dans les quartiers, les jardins privatifs, les cours d’école ou sur les balcons. « Dans une ville, la plus grande partie des espaces verts sont privées, explique Patrice Vergriete, d’où notre volonté d’associer toujours plus les Dunkerquois à notre action en faveur de la biodiversité et de la décarbonation par le biais d’actions de sensibilisation tel le « Village du Futur » qui a connu un grand succès populaire en août dernier en bord de mer » Cette volonté de promouvoir la nature en ville se trouve également concrétisée dans les aménagements imaginés et financés par la collectivité. Ainsi, au groupe scolaire de la Porte d’Eau à Dunkerque-Centre, le béton a reculé dans la cour de récréation pour offrir des espaces arborés, des hôtels à insectes, des buttes enherbées et un glacis de fleurs des champs aussi hautes que colorées. Il en ira de même, dès la rentrée prochaine, au groupe scolaire Kléber- Perrault à Malo-les-Bains, puis en 2024, à Petite-Synthe, où la Ville va construire, au milieu d’un nouveau parc urbain, un grand équipement collectif du Banc Vert qui rassemblera en un même lieu un groupe scolaire et sa cantine, ainsi qu’une maison de quartier. Et que dire du futur écoquartier des Glacis qui bénéficiera, entre autres, d’une extension du Parc Ziegler à l’ouest et de la création d’un corridor vert, à l’est, sur la berge du canal exutoire. Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe au coeur du Plan de paysage Le sujet peut surprendre : jusqu’à aujourd’hui, on n’avait pas eu besoin de faire un plan pour avoir de beaux paysages, car le paysage était le produit de l’activité de l’homme sur un territoire. Or, la puissance des transformations du cadre de vie est devenue énorme au fil des décennies avec une urbanisation galopante, des zones commerciales en entrée de ville, le boom de la voiture, la standardisation de l’architecture… On ne peut donc plus laisser faire et considérer le paysage comme la conséquence fortuite de ces évolutions avec à la clé de nouvelles questions : quel paysage veut-on ? Dans quel cadre voulons-nous vivre ? C’est pourquoi la CUD, lauréate de l’appel à projet national « plan de paysage » avec l’Agence d’urbanisme, s’est engagée à coconstruire avec tous (élus, techniciens, habitants…) un programme d’actions concret pour promouvoir la qualité des paysages du Dunkerquois. Mené de 2020 à août dernier avec la collaboration de trois bureaux d’études, ce projet débutera par la mise en oeuvre d’ « opérations pilotes » en divers lieux de l’agglomération. En attendant un calendrier plus précis, sachez que deux secteurs du Grand Dunkerque sont concernés par la démarche et pourraient ainsi être réaménagées : des buttes situées au nord de Saint-Pol-sur-Mer, ainsi que le quartier du Pont déchiré à Petite-Synthe, entre le Banc Vert et le canal de Bourbourg. La première pierre d'une résidence très innovante en Basse-Ville En posant la première pierre, le 23 septembre dernier, de la résidence « Geneviève Anthonioz-de Gaulle », rue Saint-Charles en Basse Ville, Alain Simon, vice-président de la Communauté urbaine chargé du Logement et Davy Lemaire, maire-adjoint du quartier de Dunkerque-Centre, ont donné le coup d’envoi officiel pour une nouvelle forme d’habitat sur le Dunkerquois qui réunira les générations, tout en promouvant des liens de solidarité familiale et amicale. En effet, une partie des 33 appartements (du T2 au T5) de cette résidence construite, à la demande de la Ville, par SIA Habitat sera réservée à des duos aidants- aidés, qu’il s’agisse de parents-enfants, grands-parents-petits-enfants, oncles et neveux, tantes et nièces, mais également à des binômes, sans lien de parenté, mais qui se portent une attention réciproque. Cependant, chaque locataire disposera de son propre appartement, mais sera suffisamment proche de son parent ou de son binôme au sein de la résidence, pour entretenir une entraide de proximité. Elle permettra aux plus âgés de bien vieillir à domicile et aux personnes en situation de handicap d’être accompagnées par un proche dans la vie de tous les jours. Répartie en trois bâtiments dont un de l’ancien collège Saint-Joseph réhabilité, la résidence Geneviève Anthonioz-de Gaulle accueillera ses locataires fin 2023, lesquels bénéficieront d’un niveau de loyer très accessible et des performances énergétiques de ces nouvelles constructions afin de réduire le montant des charges. Elle comprendra également une salle de convivialité, dotée d’une grande baie vitrée ouverte sur un jardin partagé, pour se retrouver en famille ou partager des activités. Elle sera dotée de 33 places de parking sécurisées et de deux locaux à vélos, sans oublier les espaces verts. Parole d'élu : Alain Simon, vice-président de la Communauté urbaine en charge de l’Habitat Pourquoi construire une résidence intergénérationnelle et intrafamiliale? C’est une opération totalement innovante fondée sur la solidarité et qui interpelle la société dans son ensemble sur cette question centrale qu’est le lien intergénérationnel. Un quart des personnes que je reçois dans mes permanences veulent vieillir « chez elles », dans un logement décent et si possible près d’un membre de leur famille. Nous leur proposons une solution avec cette nouvelle résidence en Basse Ville. En quoi cette résidence est-elle novatrice ? Elle l’est d’abord d’un point de vue juridique par le seul fait que l’Etat nous a octroyé une dérogation afin de pouvoir prioriser l’accès d’une partie de ces logements à des locataires ayant un lien familial ou amical, contre leur engagement à nourrir au quotidien une solidarité ascendante et descendante. Elle l’est également et surtout par cette évolution du vivre ensemble qui se développera, j’en suis convaincu, dans les années à venir. En Basse Ville, fin 2023, chacun disposera d’un logement autonome, dans un bâtiment qui pourra être différent, tout en étant suffisamment proche pour aider l’autre, qu’il s’agisse de courses ou de garde d’enfants par exemple. Comment faire pour postuler à ces logements ? Les personnes intéressées peuvent d’ores et déjà contacter la direction du Logement de la Ville afin de pouvoir travailler ensemble le plus tôt possible sur le projet social de la résidence, la gestion des espaces communs et tout ce qui fait la vie en collectivité. Une sobriété énergétique bonne pour le budget communal et le climat À Dunkerque, la Ville n’a pas attendu la crise climatique et énergétique pour agir sur ses consommations d’énergie : isolation de gymnases et de bâtiments publics, gestion de la température et de l’éclairage public sont déjà bien engagées. Ce qui n’empêche pas la municipalité d’accélérer encore cet automne pour le bien de la planète et des finances publiques, sans dégrader le service aux habitants. De 2022 à 2023, le budget « fluides » de la Ville passera de 5,3 à 9,4 millions d’euros. Cette substantielle augmentation renforce la nécessité de mener une politique de sobriété qui s’appuie autant sur des évolutions technologiques que sur un changement des pratiques. Mais à Dunkerque, le virage de la transition écologique a en réalité été pris il y a déjà longtemps. Dès 2014, la Ville s’est organisée pour être au rendez-vous de la sobriété de ses politiques publiques et de son patrimoine. Depuis, anticipation a bien été le maître mot, comme par exemple en matière de chauffage. Jugez plutôt : pas moins de 22 000 m2 de bâtiments publics ont déjà été isolés, entraînant une baisse de 39 % des consommations de chauffage et de 15 % des consommations électriques. Deux tiers des écoles et des salles de sports bénéficient ainsi d’une isolation thermique. Et l’objectif affiché est bien d’isoler tous les bâtiments de ce type d’ici la fin du mandat. Pour financer certains de ses chantiers d’isolation, la Ville s’est aussi montrée responsable et vertueuse. Comment ? En choisissant de souscrire à un emprunt intracking auprès de la banque des territoires, emprunt qu’elle rembourse grâce aux économies d’énergie générées par les travaux. Vertueuse et astucieuse donc ! En matière d’éclairage public aussi de nombreuses actions qui ont déjà spectaculairement réduit la consommation d’électricité municipale ont été menées. Ainsi, 31 % des 12 500 points lumineux de nos rues sont déjà en LED, donc beaucoup moins énergivores, et un investissement sera consenti l’an prochain afin d’équiper 1 100 nouvelles lampes. Soucieuse de faire encore mieux pour le climat et pour la bonne gestion des deniers publics, la Ville a décidé de mesures supplémentaires dans ce domaine pour cet hiver. C’est ainsi que seul un candélabre sur trois sera en fonction de 23 h à 5 h sur plusieurs grands axes et que l’intensité des luminaires sera modulée sur un quart du parc, de 23 h à 5 h 30, à raison de 20 % de la puissance initiale pour la chaussée et de 50 % pour les espaces piétons et cyclistes. Quant aux secteurs résidentiels, l’éclairage public sera éteint dans la même tranche horaire. Concernant les illuminations de Noël, là encore, la Ville avait anticipé en réduisant le nombre et en choisissant majoritairement de recourir à des matériels en très basse tension (9 illuminations sur 10). Effort supplémentaire cette année, les illuminations seront allumées uniquement du 9 décembre au 2 janvier, de 16 h 30 à 21 h. Autre champ d’application des efforts municipaux, le chauffage des bâtiments sera limité. Le thermostat sera réglé sur 19° dans les écoles primaires. Dans les bâtiments administratifs (qui étaient déjà à cette température), une réduction des plages horaires de chauffe d’une heure le matin et d’une heure le soir a été adoptée, en s’appuyant sur l’inertie des bâtiments. Les équipements culturels (bibliothèques, Aquarium, conservatoire…) passeront quant à eux de 20° à 19°, alors que les salles de sports « isolées » descendront de 16° à 15° avec des vestiaires à 19°. Enfin, la température des grands bassins des piscines de Mardyck et Deleersnyder passera de 29,5° à 27° comme à Georges-Guynemer. Il était une fois le Lieu d’Art et Action Contemporaine… À l’heure de souffl er ses quarante bougies, le Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC) effectue un retour aux sources en invitant 13 artistes dont les oeuvres dialogueront avec celles des pionniers de sa collection. À découvrir du 19 novembre au 7 mai 2023. Cette exposition anniversaire - « Comme de longs échos qui de loin se confondent » - rendra visible les notions d’héritage artistique et de transmission, sans oublier de tisser des liens intergénérationnels entre créateurs. Elle intègre également une « carte blanche » donnée à l’association L’Art Contemporain, créée par Gilbert Delaine, qui mettra à l’honneur les principaux artistes donateurs du musée, tandis que le cabinet d’arts graphiques dévoilera « L’Album du LAAC », une présentation documentaire de la vie et des coulisses du musée, de l’acquisition ou de la restauration d’une oeuvre jusqu’à la présentation de ses actions de médiation au public. Trois éditions viendront accompagner l’événement : une publication FALC (Facile à lire et à comprendre), un catalogue destiné au jeune public ainsi que le traditionnel catalogue d’exposition qui sera agrémenté d’un abécédaire retraçant l’histoire du LAAC et d’un catalogue sélectif et thématique mettant en avant 40 oeuvres emblématiques de la collection. Quant à la programmation événementielle, elle permettra de raconter l’histoire du LAAC et de mettre en valeur les artistes et les oeuvres - plus de 2 000 ! - qui ont contribué à la renommée du musée. C’est ainsi, par exemple, qu’une table ronde sera animée le 25 mars par Victor Vanosteen, historien spécialiste du LAAC et de son fondateur Gilbert Delaine, qui reviendra, avec de nombreux invités, sur l’origine, l’histoire et les perspectives du musée et de ses collections. Il y aura également des visites de l’exposition en lectures avec l’association Convivalité en Flandre (15 janvier), un spectacle de danse avec la compagnie Melting Spot-Farid Berki (29 janvier), la création d’une pièce originale composée par le Dunkerquois Axel Nouveau, par un trio de professeurs du Conservatoire de Dunkerque (5 février) ou encore un défilé de mode, inspiré de l’exposition, par l’association Coud’Pouce pour l’emploi (2 avril). Autre temps fort de cet anniversaire, la dénomination de deux chemins du jardin des sculpt u res qui rendra hommage à deux artistes emblémat iques de la co l l e ction : Christian Dotremont, artiste belge né il y a cent ans et fait prisonnier dans la Poche de Dunkerque en 1940 (inauguration le 10 décembre), et Christine Deknuydt, jeune artiste trop tôt di sparue dont l’oeuvre constitue l’un des ensembles les plus importants du musée (le 4 mars 2023). Mais auparavant, place au vernissage programmé le samedi 19 novembre à partir de 18 h30 ; il s’achèvera par un concert électro offert, à 20 h, par le collectif Electro Libre et Loïc Dewet. Du 19 novembre au 7 mai 2023 au LAAC, 302 avenue des Bordées, du mardi au vendredi de 9 h à 18 h et le week-end, de 11 h à 18 h. Tarif : 4 €, 2 €, gratuit pour les moins de 18 ans, gratuit le dimanche pour tous. Visites accompagnées gratuites de l’exposition les dimanches 20, 27 novembre et 4 décembre à 15 h. Tél. 03 28 29 56 00. www.musees-dunkerque.eu Un musée au milieu d’un jardin Le Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC) est né du don d’un ensemble exceptionnel d’oeuvres d’artistes du XXe siècle à la ville de Dunkerque, à l’initiative de Gilbert Delaine, au début des années 1980. Cet ingénieur, véritable amateur d’art, constate dans les années 1970 l’absence d’art contemporain dans une ville à l’urbanisme moderne et à la pointe des techniques industrielles. Il oriente son projet autour de deux axes : acquérir des oeuvres d’art contemporain pour les Dunkerquois et construire un musée capable d’accueillir cette collection au coeur d’un jardin public. Son bâtiment, inauguré le 4 décembre 1982, a été conçu comme une sculpture par son architecte Jean Willerval. Il trouve sa place au coeur du jardin des sculptures, composé par le paysagiste Gilbert Samel et inauguré le 16 juin 1979, à deux pas de la mer.