Edito de Patrice Vergriete, votre maire Le conservatoire de musique occupera le bâtiment remarquable du collège Lamartine ! Depuis 2014, nous avons fait de l’accès à la culture pour tous un marqueur de la politique municipale et communautaire, comme en attestent La Bonne Aventure, la B!B ou encore notre nouveau festival de danse Allure Folle. Parce que nous voulons rendre à la musique et aux arts dramatiques toute leur place à Dunkerque, nous allons investir plus de 8 millions d’euros dans la transformation de l’ancien collège Lamartine en véritable « cité de la musique et du théâtre ». Construit juste avant la Première Guerre mondiale, le collège était en fait une cité scolaire regroupant maternelle, primaire, collège et pensionnat, tous dédiés aux jeunes filles. En amenant des activités du CMAD dans ses murs, nous rendrons à ce bâtiment remarquable sa vocation initiale : être un lieu d’enseignement ouvert et vivant, qui parle à tous, au coeur de la ville. Dès 2026, ce projet permettra de donner de nouvelles perspectives d’évolution et de rayonnement au conservatoire, mais également plus de confort à tous ses usagers. Fidèles à la logique collective qui nous anime dans tous les domaines, nous affinerons ses contours par la concertation avec tous les Dunkerquois, comme nous l’avons fait pour la B!B, dans le cadre d’une nouvelle Fabrique d’Initiatives Locales. Par la rénovation du patrimoine bâti, c’est aussi un projet bon pour la planète dans la lutte contre l’étalement urbain. Avec la scène nationale du Bateau Feu, la B!B et bientôt le CMAD, nous allons faire de la place Charles-de-Gaulle la « place de la culture » de Dunkerque ! Le carnaval 2023 sous le signe des retrouvailles ! Il nous avait tant manqué, le carnaval de Dunkerque est de retour ! Dans toute notre agglomération et pendant trois mois, les fifres, les tambours, les trompettes et les chants vont égayer nos rues pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Chacun retrouve son costume, sa palette de maquillage, ses habitudes, les week-ends en famille ou entre amis. Nous retrouvons nos chapelles, nos bals, nos bandes. Je ne cache pas mon plaisir de retrouver vos sourires et cet esprit bon enfant de dérision qui fait la particularité de notre carnaval. C’est aussi le moment qui sublime l’esprit de solidarité qui bat dans le coeur de tous les Dunkerquois et l’engagement philanthropique de nos associations. Je remercie également les agents municipaux et le personnel de sécurité mobilisés qui contribuent au bon déroulement des festivités. « Et quand on s’aime, y a pas de problème… ». Bon carnaval à toutes et à tous ! Un nom pour l’hôpital en hommage au personnel soignant Alors qu’est lancée la modernisation du Centre Hospitalier de Dunkerque, nous ouvrons une concertation auprès de son personnel soignant pour le dénommer, afin de rendre hommage à l’engagement des agents du service public de santé. Je propose le nom de Madame Alexandra Lepeve, médecin urgentiste particulièrement dévouée durant la crise sanitaire, qui nous a quittés l’an dernier à l’âge de 33 ans. Liberté, égalité, fraternité, carnaval ! Placée sous le sceau des retrouvailles, la saison carnavalesque est également riche de nouveautés. Ce premier Mardi-Gras post-COVID aura une saveur très particulière pour Franck Boyaval : terminées, les vadrouilles et les allers-retours entre la bande et les chapelles de Rosendaël, c’est avec canne en main et ourson sur la tête que le masquelour, jusqu’alors tambour-major de la bande de Leffrinckoucke sous le nom de Koucke Stut, dirigera la bande des pêcheurs sous le nom de Rosval III. « Un choix qui s’imposait selon moi, un retour à la tradition du nom de la ville, un nom déjà porté deux fois. Rosval, c’est Rosendaël, comme Snustre, c’est Petite-Synthe et Goliath, c’est Malo. Et puis ce chiffre 3 me parle tellement… » Ce chiffre symbolise le trio qui mènera cette bande de retrouvailles : Rosval III, secondé par sa cantinière Annie, épouse de Tof le Grand (alias Christophe Maerten), le précédent tambour- major décédé subitement en novembre 2020 (une plaque souvenir sera dévoilée place Voltaire avant le départ de la bande). « Christophe, c’est mon parrain dans la confrérie. On avait convenu de se remplacer l’un l’autre en cas d’empêchement… Jamais je n’aurai imaginé que je lui succéderai un jour… » Ce Mardi-Gras, Rosval III le vivra avec beaucoup d’émotion. « Pendant la bande, ça va aller, je serai entouré par Annie et Fabien Digiacomo, le chef de bande qui commande les musiciens. Mon rôle sera d’être le garant du rythme de la bande et de veiller à respecter les horaires pour être à 17 h à la mairie pour le jet de poissons. En revanche, les jours précédant la bande, ça risque d’être particulier, il me faudra gérer cette émotion qui va grandissant depuis le Chat Noir. » Avec un objectif en tête : que la fête soit belle ! « Liberté, égalité, fraternité : la devise républicaine résume parfaitement selon moi ce qu’est l’esprit du carnaval. Ça doit être cadré tout en demeurant spontané ! » Rendez-vous le mardi 21 février à 15h, place Voltaire, pour soutenir Rosval III, au départ de la bande de Rosendaël. Parole d'élue Marjorie Éloy, Adjointe en charge de la démocratie locale et de la vie associative, de l’animation et du tourisme Cette édition 2023 est très attendue par les Dunkerquois. Comment la Ville se prépare-telle à ses retrouvailles avec les carnavaleux ? Le plus sereinement du monde. Depuis plusieurs semaines, nous étions prêts : les parcours des bandes étaient définis (Fort-Mardyck a ouvert la saison), les musiciens recrutés, les poissons et les harengs (500 kg pour la bande de Dunkerque !) commandés. Nous sentions beaucoup d’attentes des Dunkerquois pour ce carnaval 2023 qui sera celui des retrouvailles après trois éditions perturbées par la crise sanitaire du COVID. Nous étions nous-mêmes très impatients de sortir nos clet’ches ! Des retrouvailles qui permettront de conjuguer carnaval avec sécurité… Tout à fait, la Ville est là pour que les manifestations carnavalesques soient sécurisées, avec le maintien des points de filtrage que nous connaissons toutes et tous depuis plusieurs années. Pour cela, nous mobilisons, lors de la bande de Dunkerque par exemple, plus de 150 agents de sécurité auxquels s’ajoutent les forces de police. Si chacun est libre de vivre carnaval comme il l’entend, il est de notre responsabilité d’assurer la sécurité de chacun. Dans la limite du respect des valeurs du carnaval, toutefois : le respect de l’autre, des règles du carnaval, du rôle de chacun, tambour-major, premières lignes, musiciens, « chasse-nèches », masquelours, agents municipaux… Des valeurs que nous expliquons volontiers dans les écoles et collèges afin que les jeunes générations comprennent que le carnaval, ce n’est pas n’importe quoi, c’est très codifié. L’autre valeur cardinale du carnaval, c’est la solidarité. Oui, et cette notion prend encore davantage de sens après les trois années difficiles que nous avons vécues. J’en profite pour saluer le travail réalisé tout au long de l’année, pas seulement lors du carnaval, par les associations carnavalesques. Grâce à leurs bénévoles qui oeuvrent à la réussite de cette saison carnavalesque, et grâce aux carnavaleux qui participent à ces actions en achetant une place de bal, des structures hospitalières, des associations et des Dunkerquois en difficulté sont aidés et accompagnés financièrement, il ne faut pas l’oublier. Les déchets : un défi collectif où s’engager individuellement ! Depuis la fin d’année 2022, Dunkerque, comme l’ensemble des communes de l’agglomération, a adopté un nouveau mode de collecte des déchets ménagers. Trois sacs de couleur, un seul bac et un seul ramassage hebdomadaire. Un dispositif simplifié, pour une efficacité accrue ! Parallèlement, le territoire s’engage dans une lutte contre la surproduction de déchets : un but collectif, mais aussi individuel, avec l’objectif pour chaque habitant de réduire de 150 kg sa production annuelle… Plus que jamais, notre territoire fait aujourd’hui figure de laboratoire de toutes les transitions. Pionniers du transport en commun gratuit, Dunkerque a développé un modèle éco-gagnant (« bon pour la planète, bon pour le pouvoir d’achat ») dans l’ensemble de ses politiques publiques et plus particulièrement dans celles qui concernent le quotidien des habitants. « Je pense à la mobilité bien entendu et à notre Plan Vélo+ notamment, mais aussi à l’eau, à l’énergie et aux déchets », liste Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. « Nous aidons financièrement les habitants à acheter un vélo ou un récupérateur d’eau de pluie. Nous les accompagnons dans les travaux de rénovation et d’isolation de leur logement. Nous les incitons à boire l’eau du robinet pour faire des économies et pour abandonner les bouteilles en plastique, mais aussi à diminuer leur production de déchets domestiques et à mieux les trier. » Rappelons qu’en 2024, la ville devrait bénéficier d’un adoucisseur d’eau collectif : « Avec un taux de calcaire des plus faibles, chacun y gagnera en goût, mais pas seulement : la durée de vie des appareils électroménagers s’en trouvera prolongée. » Ce plan d’actions, a été construit avec les habitants, sur la base de la grande consultation citoyenne « Changer la Vie Ensemble » lancée en janvier 2021. « Il place l’habitant au coeur des dispositifs et s’appuie sur un principe de confiance et de responsabilité de chacun », ajoute Patrice Vergriete. La transformation écologique est l’affaire de toutes et de tous et chaque geste compte. Le nouveau mode de tri ? Un jeu d’enfant ! Trois couleurs de sacs, pour un seul et même bac, collecté une fois par semaine ! Si nous étions dans un jeu vidéo, nos enfants nous regarderaient les yeux écarquillés avec cet air entendu : « C’est tout ? T’inquiète, je gère ! » Et en effet, le nouveau mode de tri des déchets adopté désormais dans l’ensemble de l’agglomération dunkerquoise vise à simplifier le quotidien des foyers, tout en objectivant une qualité accrue du recyclage : un dispositif éco-gagnant, bon pour le porte-monnaie et bon pour la planète ! Retrouvez ci-dessous le principe des trois sacs : vert, jaune et noir. Le jaune : tous les emballages ! On dit bien « tous » les emballages : plus de questions sur la forme ni sur la matière ou le contenu ; ça sert à emballer ? Alors ça finit dans le sac jaune ! Le vert : tout ce qui est organique ! Les déchets de table, la terre du pot de fleurs, les épluchures de légumes et de fruits, tous vont dans le sac vert. Alternative : le composteur ! Si vous possédez un jardin, une cour avec des bacs de plantation, n’hésitez pas à adopter un composteur de taille adaptée. Vos végétaux vous diront merci ! Le noir : les déchets d’hygiène et ce qui est cassé ! Qu’il s’agisse de votre hygiène, de celle de vos animaux ou de celle du logement, alors ça finit dans le sac noir ! Les cotons démaquillants, les coton tiges, la litière du chat, le contenu du ramasse- poussière ou de l’aspirateur, comme la vaisselle ou les produits en plastique cassés, tout cela, c’est dans le sac noir. Chacun de nous peut devenir éco-influenceur ! Ces deux dernières années, la Ville et la Communauté urbaine ont mené une démarche innovante sur le thème du tri et de la réduction des déchets. « Chercheurs, universitaires, services de la Communauté urbaine et familles dunkerquoises, tous ensemble nous avons interrogé nos pratiques quotidiennes et nos marges de progression », résume Patrice Vergriete. « Le travail que nous avons mené l’an dernier avec une quarantaine de familles du Dunkerquois nous a permis d’ajuster certains de nos dispositifs et d’identifier de nouvelles attentes. » Au final, 71 % des familles volontaires pour cette expérimentation ont adopté de nouveaux gestes, en grande partie grâce aux échanges qu’elles ont pu avoir avec les autres participants. « Ensemble, nous pouvons donc aller plus loin ! », affirme avec force le maire de Dunkerque. « C’est pourquoi j’invite aujourd’hui chacune et chacun d’entre vous à devenir « éco-influenceur », c’est-à-dire à partager vos bonnes pratiques et à embarquer vos voisins, vos amis dans la transformation écologique du quotidien. Nous pouvons tous être des éco-influenceurs, pas seulement derrière nos écrans, mais aussi dans notre établissement scolaire, notre club sportif ou notre maison de quartier… » Pierrick Fermon, le vrac, il y croit dur comme fer ! La lutte contre la production de déchets et la préservation des ressources, il y croit tellement qu’il en a fait le fondement de son activité professionnelle ! Pierrick Fermon s’est installé rue des Chaudronniers il y a 5 ans, pour y ouvrir son commerce de vrac. Alimentation, avec épices, riz, farines, pâtes…, mais aussi droguerie et hygiène, chez Day by Day, tout s’achète au détail et s’emporte avec vos propres contenants ! Un concept éco-responsable qui n’a pas tardé à résonner dans l’esprit des Dunkerquois. Malgré l’impact de la crise Covid et du contexte international, le commerçant tâche de développer encore son offre : « Nous proposons désormais un service de drive, « écodrivedunkerque », pour répondre notamment aux jeunes actifs qui n’ont pas beaucoup de temps. » Les contenants pour les commandes sont donc en consigne ! Mathilde Malot : « On a divisé par deux nos déchets ! » Impliquée dans l’expérience conduite par la Communauté urbaine, la famille de Mathilde, 4 enfants âgés de 3,5 à 11 ans, et leurs parents, peut être fière d’elle : « Nous sommes passés de 2 poubelles par semaine à 1. » Une réduction par deux des déchets produits par le foyer ! « Nous avons surtout fait attention à acheter avec le moins d’emballages possible, en passant aux consignes pour les boissons par exemple, ou en parvenant quasiment au « sans plastique » pour les produits d’hygiène et ménagers. » Quant au tri des déchets, là aussi le foyer est parvenu à intégrer les nouveaux codes : « Les enfants sont bien sensibilisés en classe. » Mathilde utilise également un composteur pour les allées de son jardinet et récupère l’eau de pluie qui ruissèle de l’abri de jardin : « On l’utilise pour l’arrosage du jardin l’été et pour les plantes d’intérieur. » Quant à l’eau, le foyer avoue être encore perfectible : « Mais avec des enfants encore petits, on prend forcément des bains… » Toutefois, la famille est passée à l’eau du robinet : « Dans la carafe de l’Eau du Dunkerquois, sourit Mathilde, avec les bâtonnets de charbon actif, ça purifie et donne un meilleur goût ! » Expo à la Halle aux sucres : « Objectif : moins 150 kg ! » En 2019, un habitant du Dunkerquois produisait en moyenne 599 kg de déchets par an, quand la loi impose de réduire ce chiffre de 15 % d’ici 2030 ! La balance a même pu afficher jusqu’à 659 kg en 2022 ! Une courbe à absolument inverser en réduisant la production annuelle de déchets de 150 kg par habitant de la CUD ! « Objectif - 150 kg », tel est donc le titre de l’exposition proposée jusqu’aux Journées du patrimoine de septembre à la Halle aux sucres. Réalisée avec le collectif Les Saprophytes, elle donne un coup de projecteur sur les enjeux de réduction et de valorisation des déchets à Dunkerque ! Un dispositif éco-gagnant : bon pour le porte-monnaie et bon pour la planète ! Tout au long de l’exposition, des activités gratuites sont proposées pour toute la famille : balades, ateliers... Visite libre du mardi au samedi de 13 h à 18 h, visites commentées les mercredi et samedi de 15 h à 15 h 30. Tous publics. Gratuit. L’ADUGES devient À Tes Côtés, pour plus de proximité dans un monde qui ne cesse d’évoluer ! Présidée par Bernard Weisbecker et financée par la Ville et la Caisse d’allocations familiales, l’Association dunkerquoise de gestion des équipements sociaux (ADUGES) a ouvert un nouveau chapitre de son histoire, le samedi 7 janvier, dans la halle AP2 des anciens Chantiers de France au Grand Large. En présentant sa nouvelle identité qui ne se résume pas à un nouveau nom (À Tes Côtés) et à un nouveau logo, elle affiche clairement ses ambitions : être plus que jamais au service des Dunkerquoises et des Dunkerquois de tous âges, tout en les préparant aux grandes transitions en cours dans leur ville et dans le monde. En cinq décennies d’existence, on peut affirmer sans trop se tromper que l’ADUGES a fait partie du quotidien de nombre de Dunkerquois au coeur des quartiers. Entre les crèches et haltes-garderies, les centres de loisirs pour les enfants, les animations pour tous, les sorties famille, les distributions de repas des Restos du coeur, les permanences de la Protection maternelle infantile et la petite tasse de café partagée après avoir conduit les petits à l’école, les occasions n’ont pas manqué durant toutes ces années pour franchir les portes des maisons de quartier. Mais les modes de vie et les habitants évoluent. « Toute une partie des Dunkerquois se sentent un peu perdus dans un monde qui va de plus en plus vite, qu’il s’agisse par exemple de l’économie ou du numérique », constate Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. « Beaucoup se posent des questions et ce n’est pas sur les réseaux sociaux ou devant un écran de télévision qu’ils trouveront les réponses. Ces fameuses réponses, il faut les apporter chaque jour, en proximité. Éclairer les Dunkerquois, les aider à comprendre ces mutations, ce monde qui change à toute allure, c’est avant tout cela qui fait entrer les maisons de quartier dans une nouvelle ère. » « Elles n’abandonneront pas ce qu’elles savent si bien faire jusqu’à présent, poursuit le maire, mais elles vont s’ouvrir davantage encore à la population pour être aux côtés de tous les Dunkerquois. La carte d’adhérent payante, c’est fini ! Chaque habitant doit pouvoir ouvrir la porte de la maison de quartier sans arrière-pensées, du mardi au samedi inclus. Les équipes d’À Tes Côtés iront à la rencontre des Dunkerquois pour leur offrir des services, pour les aider s’ils en ont besoin, mais aussi pour leur expliquer ce qui se passe dans notre ville et dans le monde, pour leur expliquer pourquoi, transition énergétique oblige, il faut changer nos habitudes, pour les accompagner, les aider à comprendre les changements en cours et à venir afin qu’ils puissent prendre toute leur place dans la société et profiter des opportunités, d’emplois en particulier. » L’éducation populaire prendra ainsi une place grandissante au sein des maisons de quartier. « Faire comprendre les enjeux mondiaux et de territoire dans lequel on vit est un beau défi à relever », explique Alain Cantarutti, directeur général d’À Tes Côtés. « Entre les changements climatiques, la flambée des prix de l’énergie, le pouvoir d’achat, les mutations industrielles, les enjeux autour de l’eau, la décarbonation…, les sujets de réflexion et les matières à agir ne manquent pas. Et nous disposons de toutes les compétences sur notre territoire (1) pour expliquer tout cela au plus grand nombre et de la manière la plus simple possible. » En ouvrant désormais ses maisons de quartier le samedi avec un accès gratuit, l’association À Tes Côtés élargit ses capacités d’accueil. L’objectif n’est pas seulement que les Dunkerquois s’impliquent dans la vie de la maison de quartier, mais qu’ils aillent au-delà en se mobilisant pour leur ville à partir de leur maison de quartier, de faire en sorte que tous ceux qui ont une idée ou un projet d’intérêt général, petit, moyen ou grand, puisse le concrétiser avec le soutien d’À Tes Côtés. C’est une demande qui ressortait de la consultation « Changer la vie ensemble » lancée au printemps 2021 par la Communauté urbaine et à l’issue de laquelle nombre de Dunkerquois se sont déclarés prêts à agir et à proposer des idées nouvelles pour changer la vie avec, au chapitre des priorités, l’environnement et la jeunesse. Les services apportés aux habitants seront également améliorés avec, à la demande de la Ville, une extension progressive des horaires d’ouverture des sept crèches et des trois haltes-garderies. Elles comptent quelque 300 places pour les enfants âgés de 2 mois et demi à 3 ans et concernent plus de 1 000 familles. Les actions autour de la parentalité seront elles aussi renforcées en lien direct avec ces structures d’accueil des tout-petits. Concernant les accueils de loisirs, les maisons de quartier seront mises en réseau afin que chacune d’entre elles puisse enregistrer des inscriptions valables sur tout le territoire communal. Rappelons que ces accueils de loisirs fonctionnent chaque mercredi hors vacances scolaires et du lundi au vendredi durant les vacances, et que des « Pauses cartable » sont proposées aux enfants après l’école dans certaines maisons de quartier. Un gros effort sera également consenti en faveur de l’accès des habitants au numérique avec la mise en place de différents niveaux de soutien. « Que ce soient nos référents numériques ou les collègues qu’ils auront formés, nous sommes opérationnels à tout moment pour répondre aux demandes des Dunkerquois confrontés à une difficulté, en particulier pour tout ce qui concerne l’accès aux droits. Et si le problème ne peut pas être réglé immédiatement, la personne sera orientée vers le bon interlocuteur », souligne Alain Cantarutti. Les maisons de quartier constituent désormais un premier niveau pour aider les habitants dans leurs démarches administratives, pour prendre un rendez- vous médical, mettre à jour un CV... À Tes Côtés renforcera également son soutien aux associations bien au-delà de la seule action de la Maison de la vie associative (MVA) (2) avec pour objectif que chaque maison de quartier soit en mesure d’aider les associations dans leurs démarches et la mise en oeuvre de leurs actions. (1) Halle aux sucres, Agence d’urbanisme (AGUR), Maison de l’Europe, entreprises partenaires… (2) Maison de la vie associative, Terre-Plein du Jeu de Mail, rue du 11 Novembre 1918. Tél. 03 28 66 54 20. À Tes Côtés, 50, rue du Jeu de Mail. Tél. 03 28 59 69 00. Questions à Bernard Weisbecker, président d’À Tes Côtés Un nouveau nom et de nouvelles actions pour expliquer un monde et une ville qui évoluent très vite ? C’est un constat partagé avec la Ville : le monde change et il faut expliquer ces changements aux Dunkerquoises et aux Dunkerquois. Aucune ville de la dimension de Dunkerque n’a la chance de disposer d’autant de maisons de quartier sur son territoire et d’autant de partenaires compétents pour expliquer les choses de la manière la plus simple et compréhensible de tous. Dunkerque est en pleine évolution, des milliers d’emplois seront créés ces prochaines années, la ville est en pointe en matière de transition énergétique et la crise climatique impose dès à présent des changements dans nos pratiques. Il faut donner les clés à tous les Dunkerquois afin qu’ils soient acteurs de ces changements et qu’ils puissent profiter pleinement des opportunités qui s’offriront à eux. Comment faire pour inciter les Dunkerquois à fréquenter davantage encore les maisons de quartier ? Tous les Dunkerquois ne comprennent pas encore en quoi une maison de quartier peut être utile dans leur vie quotidienne. Et pourtant, elles offrent déjà beaucoup de services et d’activités. Mais ce sont aussi des lieux de réflexion pour agir collectivement dans l’intérêt général. Beaucoup de gens ont le sentiment que quelque chose se passe, évolue ou ne fonctionne pas, mais qu’en est-il de la réalité ? Ils ont besoin de réponses. Nous allons recueillir leurs avis et leurs envies, travailler ensemble pour améliorer les choses, pour agir sur leur vie quotidienne. Nous irons à leur rencontre pour les écouter et les aider à agir pour le bien commun. Dis, pourquoi… ? … le boulevard Simone-Veil est « inondé » ? Lundi 16 janvier 2023, aux aurores : le boulevard Simone-Veil est fermé, des déviations sont immédiatement mises en place pour assurer la sécurité et la circulation des bus, voitures, vélos et piétons qui empruntent cette artère urbaine, apaisée et agréable, entièrement repensée en 2018. Pourquoi ? Pour comprendre cette fermeture, il nous faut remonter le temps. À la fin des années 1970, tout d’abord, quand le boulevard d’aujourd’hui était alors une « pénétrante », trait d’union rapide reliant le centre et l’ouest de l’agglomération. Voyager jusqu’au XVIIIe siècle ensuite, quand circulaient là non pas des voitures, des vélos ou des bus, mais des navires, voguant sur ce canal de Mardyck long de 6,6 km, creusé en neuf mois à peine. Raison d’être de ce canal : améliorer l’évacuation des eaux de l’arrière-pays vers la mer. Dernière halte du voyage dans le temps : le Moyen-Âge, quand nos aïeux avaient eu l’idée d’un ingénieux système de wateringues (1 500 km de canaux et watergangs, des moulins à vent actionnant des pompes…) pour assécher le polder de l’Aa. Une immense terre arrachée à la mer grâce au travail quotidien de l’homme pour garder les pieds au sec, entre Calais, Saint-Omer et Dunkerque, comme dans nos pays voisins, les Pays-Bas en particulier. Une immense baignoire qu’il faut vider à chaque instant, ce qui n’est pas une mince affaire quand on sait que plus de 1 000 km2 de cet espace sont sous le niveau moyen de la mer ! Alors, quand les coefficients de marée ne permettent pas « d’ouvrir les robinets » pour renvoyer vers la mer les eaux du polder, elles-mêmes gonflées par de fortes pluies, le boulevard Simone- Veil retrouve sa vocation de réservoir, le temps que les circonstances soient plus favorables. Cela a été le cas le 16 janvier, suite aux fortes précipitations enregistrées sur l’ensemble du polder les jours précédant cette fermeture. Redimensionné en 2018 pour devenir un axe apaisé de circulation tout en intégrant cette fonction de réservoir, le boulevard est en résumé un canal sur lequel il est possible de circuler (à pied, à vélo, en bus et en voiture) 99% du temps ! L’ULCO prête à relever le défi des nouveaux métiers ! L’Université du Littoral-Côte d’Opale (ULCO) se mobilise pour que les étudiants et salariés dunkerquois soient formés aux nouveaux métiers de l’industrie. Cela passe par la création de spécialités tant au niveau bac +3 que bac +5, mais également par le développement de l'offre en formation continue pour les Dunkerquoises et Dunkerquois déjà en emploi ou en quête de reconversion professionnelle. Le 6 septembre 2022, toutes les forces vives agissant sur le territoire (CUD, État, Éducation nationale, Région, Département, entreprises, Pôle Emploi, Entreprendre ensemble…) signaient le Pacte éducatif du Dunkerquois afin qu’un maximum d’habitants de l’agglomération puisse bénéficier des 16 000 emplois qui seront créés dans l'agglomération au cours des dix prochaines années, dont une bonne partie liés à l’industrie. Et pour que ces nouveaux emplois bénéficient à toutes les catégories d’âge, un programme de formations est mis en oeuvre, en formation initiale comme en formation continue, sans oublier l’apprentissage pour les moins de 30 ans. « Avec ses 16 000 emplois programmés, explique Patrice Vergriete, Dunkerque est en pole position pour qu’émerge dans notre pays une nouvelle industrie fondée sur la transition énergétique. Mais pour réussir ce pari, pour que les Dunkerquois profitent à plein de ce renouveau, il nous faut réunir les compétences dans un maximum de métiers, ce qui passe par la formation, aussi bien dans les lycées professionnels qu'à l’Université. Si l’emploi industriel est primordial, d’autres domaines comme la santé le sont aussi, car notre agglomération attirera de nouveaux habitants qui auront besoin de services pour s’épanouir chez nous ». « Avec ses 10 400 étudiants dont 3 000 basés à Dunkerque, résume Hassane Sadok, président de l’Université du Littoral-Côte d’Opale (ULCO), notre université se met en ordre de marche pour relever ce défi partagé en proposant toute une série de nouvelles formations aux métiers d’avenir, dont une grande partie sont liées à la transition écologique et énergétique. » C’est ainsi qu’un BUT (les BUT remplacent les DUT avec une année d’études supplémentaire) Génie industriel et maintenance sera développé à Dunkerque, dès septembre, sous le régime de l’alternance avec une première promotion de 14 apprentis qui seront 28 en 2024, puis 42 à la rentrée 2025. De même, il est prévu d’ouvrir, entre 2024 et 2027, quatre départements en BUT, avec à terme leur installation dans un bâtiment de plus de 6 000 m2 ; ils couvriront les spécialités suivantes : Génie chimique et génie des procédés ; Hygiène, sécurité et environnement ; Management logistique transport ; Sciences génie des matériaux. Outre ces diplômes à bac +3, l’ULCO renforcera à Dunkerque son école d’ingénieurs avec la création, à partir de 2024, de trois nouveaux parcours en Transition énergétique, en Génie nucléaire et en Logistique qui seront déclinés en apprentissage et en formation continue. L’ULCO sera à Paris, le 6 février, pour présenter au ministère un projet de création d’un Centre de développement de compétences pour une industrie décarbonée qui réunira plusieurs universités de la région, mais aussi la CUD, la Chambre de Commerce, des entreprises (ArcelorMittal, TotalEnergies, Verkor) et Euraénergie. L’objectif sera de former d’ici cinq ans, notamment à travers des chantiers-écoles, des milliers de salariés et d’étudiants aux métiers de la décarbonation qui auront le vent en poupe sur le Dunkerquois. Un éclairage public adapté pour réduire la consommation d’électricité Le nouveau plan d'éclairage public mis en place par la V ille à partir du 3 février concilie sobriété énergétique, réduction de la pollution lumineuse et sécurité. Face à la crise énergétique, la Ville agit pour préserver les deniers publics sans pour autant dégrader le service offert aux habitants. Si certains grands axes de circulation restent allumés toute la nuit, à l’image, par exemple, du boulevard Alexandre III, de l’avenue de Rosendaël, du boulevard de la République ou encore de l’avenue de Petite-Synthe, d’autres secteurs « roulants », dont les candélabres sont équipés de systèmes de gradation, voient leur intensité lumineuse diminuée de moitié. Concernant les zones résidentielles, sur les 12 405 points lumineux répertoriés dans les quartiers, 7 800 sont désormais éteints de 23 h à 5 h 30, alors que 1 200 d’entre eux baissent d’intensité. Cependant, certains secteurs de la ville demeurent éclairés toute la nuit pour des raisons de sécurité. C’est le cas, en périodes de carnaval, des espaces situés autour du Kursaal incluant la digue, la place Paul-Asseman et l’avenue About avec un maintien de l’éclairage du jeudi au dimanche soir inclus. Plus globalement, toutes les voiries resteront éclairées chaque week-end de bandes et bals de carnaval sur le territoire communal. Pour ce qui est de l’éclairage des bâtiments publics (beffroi, hôtel de ville…), la coupure de courant est effective de 21 h à 5 h 30. Il en va de même pour les parcs qui sont tous éteints à la nuit tombée, hormis le Jardin des Sculptures du LAAC du fait de son plan d’eau et de sa proximité du canal exutoire. « Grâce à ce plan d’économies d’énergie lancé fin janvier, explique Laurent Mazouni, adjoint au maire en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine, ce sont quelque 420 000 € qui ne s’ajouteront pas à la facture d’électricité, une économie d’autant plus bienvenue que le prix du kWh pourrait encore grimper ces prochains mois en passant de 0,16 € à 0,28 € selon les dernières prévisions des services municipaux. À ce facteur financier, on peut également ajouter que l’électricité non-consommée fait du bien à la planète et en particulier aux oiseaux, nombreux sur notre littoral et éléments forts de la préservation de notre riche biodiversité. » Dans le même temps, la Ville poursuit son plan de modernisation de l’éclairage public. Si 31 % de ses points lumineux dans les rues sont déjà équipés de lampes LED, moins énergivores, c’est un volet de 1 100 candélabres qui viendra grossir ce pourcentage vertueux dès cette année. L’hôpital se modernise pour mieux soigner et recruter plus Tout comme la ville et son agglomération, le centre hospitalier de Dunkerque se transforme à travers de nombreux projets. « Notre territoire a besoin d’un hôpital fort, insiste Patrice Vergriete, maire et président du conseil de surveillance du CHD. Cela passe par la mise en service de nouveaux équipements, mais également par la capacité d’attirer de nouveaux soignants. » Le chantier de construction d’un nouveau bâtiment jouxtant la maternité commencera au mois de mai pour se poursuivre jusqu’en octobre 2024. Il permettra de regrouper en un même lieu les activités de médecine intensive et la réanimation qui passera de 13 à 25 lits, la dialyse et la néphrologie. Quant au bâtiment « Pergola », qui abritait une Unité de soins de longue durée et un EHPAD, il sera entièrement réhabilité, à compter de l’été prochain, afin de centraliser, un an plus tard, la majorité des consultations externes. Concernant le bâtiment principal et ses trois tours, le vaste projet de modernisation débutera également cet été avec à la clé, une réorganisation des plateaux de soins à l’horizon 2030. Parallèlement, une étude est lancée pour l'extension de la maternité en lien avec la fermeture de celle de la clinique Villette. Enfin, l’hôpital de jour d’oncologie hématologie sera relocalisé toujours cet été au rez-de-chaussée, à proximité de l’ancien hall d’accueil. « Si ces équipements permettront de mieux soigner et accueillir les Dunkerquoises et les Dunkerquois, ils sont également susceptibles de séduire des professionnels de santé », souligne Yves Marlier, directeur du CHD. Et cela commence dès les études avec un projet d’internat médical (60 logements) qui devrait se concrétiser en 2026, en Citadelle, avec le concours de la Communauté urbaine. Quoi de mieux qu’un logement confortable en centre-ville pour découvrir les atouts de Dunkerque au quotidien et donner l’envie d’y rester une fois le diplôme en poche ! De même, la CUD et le CHD réfléchissent à la création d’une première année d’études de médecine à Dunkerque sous l’égide de l’Université du Littoral. « À travers nos parcours de réussite, insiste Patrice Vergriete, nous allons accompagner le mieux possible de futurs étudiants en médecine originaires du Dunkerquois afin qu’ils aient les moyens de financer leurs études pour ensuite exercer dans leur ville, à l’hôpital ou en cabinet. » La maison médicale de garde sur le site de l’hôpital À Dunkerque, médecine de ville et médecine hospitalière ont montré qu’elles savaient travailler ensemble, en particulier lors de la crise sanitaire. Un nouvel exemple de ce solide partenariat vient d’être donné, le 19 janvier, avec l’arrivée de la maison médicale de garde à l’entrée du CHD, au pied de la rampe qui mène aux urgences. Ce déménagement des abords du stade Tribut vers l’avenue Louis- Herbeaux est un véritable plus pour les Dunkerquois, mais aussi pour l’organisation et la permanence des soins, lorsque les cabinets médicaux sont fermés. Il y a désormais deux médecins d’Urgences médicales de Flandre (UMF) pour vous recevoir, sans rendez-vous, dans des locaux plus spacieux, du lundi au vendredi de 20 h à minuit, le samedi de 16 h à minuit et les dimanches et jours fériés de 9 h à 13 h et de 16 h à minuit. Tél. 03 61 30 01 73. Partenord Habitat prépare la rénovation de son parc aux Glacis C’est une nouvelle que les habitants des Glacis attendaient de voir confirmée : Partenord Habitat prévoit bien la rénovation de son parc de logements dans le quartier. Une première tranche portera sur les 9 résidences suivantes : Blankaert, Bonpain, Brossolette, Eisenhower, Finot, Léostic, Liška, Montgomery et Moulin. Au total, 569, dans un premier temps, des quelque 1 100 appartements de Partenord Habitat aux Glacis seront réhabilités. L’opération, dont le montage est en cours de finalisation du côté du bailleur social, débutera dès ce mois de février par une phase préparatoire autour d’une campagne de consultation auprès des habitants. Un questionnaire sera distribué aux foyers concernés qui auront jusqu’au 4 mars pour y répondre. L’occasion pour les locataires de préciser leurs attentes : isolation, accessibilité, parties communes, confort intérieur, chauffage…, le diagnostic se veut le plus large possible pour une réponse collective la plus appropriée ! Sobriété énergétique et préservation des ressources feront évidemment partie des objectifs de cette concertation aux Glacis, en transition vers le statut d’écoquartier… Les résultats de l’enquête seront publiés puis débattus avec les locataires et leurs représentants à partir du printemps. En fonction des échanges à venir, Ville comme bailleur souhaitent entamer au plus tôt les premières réhabilitations : vraisemblablement à l’horizon 2025. Rappelons que les dernières opérations de rénovation entreprises sur ces résidences datent des années 1980-90. Halle alimentaire : les travaux débutent ce mois-ci ! La halle alimentaire, dont les esquisses ont été dévoilées en mai dernier, devrait ouvrir ses portes au public à l’automne 2024. Étendu sur 1 050 m2 de surface, ce marché couvert qui s’organisera en deux îlots, prendra place sur le cours François Bart et sera traversé par une allée centrale dans la continuité de la rue des Soeurs Blanches. Dès ce mois de février les travaux débutent avec les chantiers d’assainissement, entraînant des restrictions en termes de stationnement et de circulation : -du 6 février au 23 avril, le stationnement et la circulation des véhicules sur le cours François-Bart sud ne seront plus possibles puisque cet espace deviendra la « base vie », une zone de stockage et de cantonnement pour les équipes -du 20 février à fin mai, le stationnement et la circulation des véhicules sur le cours François-Bart nord ne seront plus possibles étant donné la déconstruction du parking sous-terrain. Néanmoins, l’accès aux cours intérieures des îlots 38, 40 et 42 sera maintenu. À proximité, une offre de stationnement intégrant 2 premières heures gratuites, a été mise en place le long du quai des Hollandais. Pensez-y ! En préalable au démarrage des travaux, depuis le 30 janvier, un périmètre de sécurité a été mis en place sur la partie sud du cours François-Bart afin d’y retirer deux arbres qui ne peuvent être conservés. Il en sera fait de même à compter du 21 février pour six arbres sur la partie nord du cours. Un plan de végétalisation des abords de la halle est en cours d’élaboration et donnera lieu à la création de nouvelles plantations d’arbres et d’espaces verts. Plus globalement, les travaux entamés en centre-ville pour laisser davantage de place aux piétons permettront de créer de nouveaux espaces verts et de réaliser des plantations supplémentaires en coeur de ville, comme dans les rues Poincaré et Thévenet.