Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Redonner vie à notre ville, répondre aux vrais besoins des Dunkerquois, réinventer la démocratie locale : chaque mois, je vous invite à suivre l'avancée concrète de nos engagements. Avec une saison carnavalesque exceptionnelle, l’année démarre fort ! C’est le coeur rempli de joie que je me remémore chaque instant de nos « trois joyeuses ». Cette édition carnavalesque 2023 gardera à jamais cette saveur particulière, marquée par l’immense envie de se retrouver pour vibrer de nouveau ensemble, après trois ans d’attente. Ce n’est qu’un début, nous aurons en effet ces prochains mois de nouvelles occasions de partager ces émotions dont Dunkerque a le secret. Tout d’abord avec notre festival La Bonne Aventure, un événement qui a trouvé son public et suscite d’année en année toujours plus d’adhésion. La programmation 2023 va être dévoilée courant de ce mois de mars. Alors, selon-vous : qui succédera à Clara Luciani ? À l’automne, nous aurons l’édition 1 de notre nouveau festival de danse Allure Folle, où chacune et chacun sont invités à se joindre à la piste, pour tous les goûts et dans toute l’agglomération. Avant cela, nous accueillerons pour la première fois les championnats du monde de kitesurf sur la plage de Malo, une annonce qui fera plaisir à tous les passionnés de sport nautique. Un grand concert sera notamment donné le samedi 19 août. L’accueil de cet événement sportif mondial, un an à peine après le Tour de France cycliste, fera encore rayonner notre territoire. Vous le voyez, notre agenda sera rempli d’émotions… Parce qu’à Dunkerque, ce qui compte, c’est que la fête n’est belle que si elle se vit ensemble ! La rénovation des résidences Descartes et Roux marque le début de la grande transformation des Glacis ! Nous avons pour ce quartier énormément d’ambition pour lui rendre sa convivialité caractéristique des années 70-80. Nous avons initié le dialogue avec le bailleur afin qu’il s’engage sur la réhabilitation thermique des logements. La résidence Petit inaugurera, en 2024, ce travail conséquent d’amélioration des conditions de vie des habitants ; elle sera suivie par 9 résidences rénovées autour du boulevard Verley à partir de 2025. Leurs auvents sont d’ailleurs en cours d’embellissement. Futur éco-quartier, nous y étendrons le parc Ziegler en renaturant la friche juxtaposée et nous repensons les berges du canal invitant à une promenade piétonne. Les nouvelles résidences Descartes et Roux, offrant deux fois plus de logements à destination des séniors et des P.M.R., nous feront franchir une étape supplémentaire vers les Glacis de demain. Près de 600 plantations depuis le début de l’année dans tous les quartiers ! Boulevard de la République, bois Parmentier, quai de Goole, pôle santé du Jeu de Mail, rue des anciens jardiniers… De Malo à Petite-Synthe, nous rendons toute sa place à la nature dans l’espace public, en faisant le choix d’une flore adaptée aux caractéristiques locales. Ce retour de la nature dans nos rues contribue à l’embellissement de notre ville, à son charme, tout en étant bénéfique pour notre santé ! Femmes, Dunkerque vous aime ! Docteure en physique, commerçante, infirmière, militantes actives dans des associations, entrepreneuse… Voilà quelques portraits de Dunkerquoises en ce mois de mars durant lequel sont programmées les Semaines de l’égalité, destinées à agir collectivement contre toutes les discriminations. Un combat au quotidien pour la Ville de Dunkerque, présente pour soutenir les associations. Agir ensemble contre toutes les discriminations, voilà l’un des piliers de la politique municipale pour garantir l’égalité, quelle que soit l’origine sociale, géographique de chacun… et de chacune ! En ce mois de mars, dont le 8e jour est déclaré par l’ONU (depuis 1977) « Journée internationale pour les droits des femmes », le genre est l’un des principaux thèmes des Semaines de l’égalité organisées par la Ville de Dunkerque et ses partenaires (lire par ailleurs). « Le genre est l’un des 25 critères de discriminations, rappelle Catherine Séret, adjointe chargée des Séniors, du Handicap et de la Lutte contre les discriminations. Nous travaillons sur l’égalité hommes-femmes et la lutte contre les violences faites aux femmes. » Pour cela, la Ville de Dunkerque s’est engagée dès 2017 dans le projet européen « Recognize & Change » (Reconnaître et changer), seule ville française à participer à ce programme visant à sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la lutte contre les discriminations et les violences liées au genre et à l’origine culturelle et migratoire. « Impulsé par Nadia Farissi, élue à l’Égalité des chances lors du précédent mandat, ce projet a développé la prise de conscience de 500 scolaires durant trois années d’échanges, d’ateliers, de créations de vidéos. » Pour lutter contre ces discriminations, la Ville de Dunkerque a également mis en place un plan précis. Rédigé en 2017 avec les partenaires institutionnels et associatifs. « Car en complément de la prise en compte systématique de la question de l’égalité dans nos actions, nous soutenons également, de manière très active, les structures qui œuvrent sur la question des discriminations et à la promotion de l’égalité, assure Marie Simati, conseillère municipale, déléguée à la promotion de l’égalité femme-homme et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Solfa-Sedire, le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles), l’association Louise-Michel… voilà quelques exemples de partenaires que nous accompagnons et dont on est à l’écoute pour adapter notre politique aux réalités du terrain. Par ailleurs, la Ville cofinance le poste d’intervenante sociale au commissariat de Dunkerque, qui conseille, guide et oriente les femmes victimes de violences. » L’égalité entre les hommes et les femmes passe aussi par la levée de quelques tabous. « Nous vivons dans un territoire industriel, avec des métiers souvent connotés comme des métiers d’homme, soulignent Catherine Séret et Marie Simati. Aujourd’hui, alors que le Dunkerquois connaît une embellie économique, il est temps de casser ces stéréotypes et d’orienter les jeunes femmes vers des métiers auxquels elles ne penseraient pas ou qu’elles ne croient pas faits pour elles. Voilà un enjeu fort pour les années à venir, pour rétablir l’égalité hommes-femmes à laquelle nous sommes attachés. » Une égalité qui s’exprime dans les 7 portraits de Dunkerquoises, à découvrir dans les pages suivantes. Les Semaines de l’égalité, du 6 mars au 2 avril Plus d’une vingtaine de rendez-vous figurent au menu de cet événement organisé depuis 2018 autour de la Journée internationale pour les droits des femmes (8 mars) et la Journée mondiale contre les discriminations (21 mars). Pour lutter contre les inégalités, le rejet et l’intolérance qui fragilise le vivre-ensemble, la Ville de Dunkerque et ses partenaires proposent quatre semaines de sensibilisation tous publics, mêlant expositions, débats, films, conférences, concerts, théâtre… et un forum de l’égalité, le 21 mars à la Halle aux sucres, autour de stands, de jeux interactifs et de mises en situation. • Programme à découvrir sur www.ville-dunkerque.fr Marie Cherasse, docteur en physique « Libérer la science des préjugés sexistes » À 27 ans, Marie Cherasse cultive au quotidien son instinct de pionnière. On se souvient qu’en novembre dernier l’ancienne élève de l’école de la Porte d’Eau et du collège Guilleminot avait été lauréate du Prix Jeunes Talents 2022 de la fondation L’OréalUNESCO, dans la catégorie « Physique, astronomie, biochimie ». Depuis, la jeune femme a présenté sa thèse et c’est en tant que docteur en physique qu’elle aborde une année 2023 pleine de challenges. Elle menait jusqu’alors des travaux au sein du Laboratoire des Solides Irradiés de l’École Polytechnique, sur les pérovskites : « des matériaux capables de convertir le rayonnement solaire en électricité ». Au-delà des panneaux photovoltaïques, Marie nous expliquait à l’automne que des applications étaient envisageables pour les LED, les détecteurs de rayons X, ou même dans les domaines du bâtiment et de l’automobile… Ordinateurs quantiques et médiation Aujourd’hui, la chercheuse prend une nouvelle voie, tout aussi novatrice et enthousiasmante pour elle : « J’intègre un nouveau labo où je vais travailler sur les ordinateurs quantiques ! » Des machines, qui utilise des propriétés surprenantes de la matière à l’échelle de l’infiniment petit et promettent de révolutionner le calcul : « Leur puissance potentielle est telle qu’elles pourraient résoudre en quelques minutes des calculs que les ordinateurs d’aujourd’hui mettraient des milliers d’années à réaliser… » Et une nouvelle fois, en tant que femme, Marie tracera une route encore trop vierge d’empreintes féminines. « J’aimerais que les jeunes femmes n’aient plus à subir de préjugés sexistes durant leur scolarité », souhaite-t-elle. « Être une femme dans la science, c’est devoir encore se poser de nombreuses questions que les hommes ne se posent pas ! » Ce message sur des carrières non genrées, des métiers où hommes et femmes devraient pouvoir s’exprimer en toute égalité, Marie Cherasse a à cœur de le partager et de l’expliquer aux jeunes générations. Et au moment de choisir les établissements scolaires dans lesquels elle propose d’intervenir, la Dunkerquoise en elle se réveille tout naturellement : « J’attends de voir confirmée la possibilité d’aller à la rencontre des écoliers de Dunkerque… » Et quel plus beau symbole, pour une leçon sur « les moyens de gommer ces biais de genre qu’on nous inculque », que de la dispenser dans la cour résiliente de la Porte d’Eau ? Marie en profitera aussi pour parler à nos enfants de la nécessité absolue de préserver les ressources naturelles… et pour les écouter : « Les jeunes ont des choses à nous dire sur l’environnement et il faut savoir les entendre ! » Perrine Marez, Bijoux Pépine « J’avais besoin de créer des choses » Perrine Marez est « rentrée à la maison », dit-elle souriante. Cette Dunkerquoise, âgée de 36 ans et mère d’un petit garçon, a vécu 12 ans au Canada. Elle y était partie pour 12 mois, mais la vie offre toujours des aventures inattendues… Salariée dans un labo photo, elle avait mis en sommeil sa formation artistique et de design, mais une envie allait tout réveiller : « J’avais un besoin de créer des choses, de combler un manque artistique dans ma vie et donc j’ai commencé à faire des bijoux pour le plaisir et puis on m’en a demandé, puis commandé. Ça a pris de l’ampleur sur Internet et j’ai vendu des bijoux jusqu’au Japon », s’étonne encore la créatrice. Le succès la convainc de créer son entreprise et sa marque, Bijoux Pépine, au concept original : « J’utilise de la poudre naturelle pour toutes mes créations, de thé matcha, de gingembre, de curcuma, de maïs, de rose et de fleur d’indigo et bien d’autres pour réaliser mes recettes et colorer la résine que je coule dans des moules que j’ai imaginés. » La fabrication artisanale offre même des compositions avec une feuille d’or 24 carats. Perrine Marez connaît alors le succès au Canada, mais le Covid pousse la jeune femme à revenir à Dunkerque. Elle craint alors pour le développement de sa société. Celle-ci vat-elle supporter le voyage ? L’artiste sera vite rassurée. Elle a installé son atelier près de la place Turenne, exporte ses créations à l’étranger, développe la vente en ligne… Sept boutiques en France proposent ses bijoux, dont Chez Jeannette 1935 à Dunkerque ! Laura Turquet, J’agis à mon échelle « Le sport véhicule des valeurs et l’écologie aussi » L’été dernier, Laura Turquet a réalisé 12 marathons d’affilée, « l’éco-boucle du Nord-Pas-de-Calais ». Elle a sillonné la région pour découvrir des initiatives locales pour la protection de l’environnement. À 29 ans, c’est une femme engagée, elle est passionnée de course à pied et a décidé de courir utilement : « Ce genre de challenge a créé de la curiosité, une médiatisation et chaque jour j’ai rencontré des gens actifs avec des idées pour protéger la planète. Et puis la course a attiré des sportifs : des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, avec qui on discute… On sait tous que le sport véhicule des valeurs, eh bien l’écologie aussi ! » Pour sensibiliser le plus grand nombre au respect de l’environnement, Laura Turquet a créé son association, J’agis à mon échelle, et a déjà rassemblé autour d’elle une trentaine de bénévoles : « On veut inciter les citoyens à agir à la fois en tant qu’individu, en adoptant des écogestes à la maison, mais aussi au travail en développant l’écologie dans les entreprises. » Laura Turquet, contrôleuse de gestion chez AstraZeneca, veut faire connaître son association. Celle-ci sera présente lors de forums, salons et événements publics prévus dans l’agglomération. Elle travaille aussi sur des projets pour cet été à Dunkerque et à destination des jeunes : « Nous allons essayer de réitérer la journée éco-citoyenne qui avait regroupé 330 enfants de l’ADUGES », se souvient Laura Turquet, qui réfléchit aussi à l’organisation d’une autre éco-boucle, une autre éco-aventure qui partirait de Dunkerque… Justine Couttenier, Just’in vos papilles « Rosendaël est un village en pleine ville » Oui, Justine Couttenier est née à Saint-Pol-sur-Mer, mais elle a toujours vécu en Flandre intérieure, du côté d’Herzeele, où ses parents étaient installés. Pourtant, au moment de prendre son envol professionnel, c’est à Dunkerque que la jeune femme de 26 ans a choisi de poser ses valises… et ses rayonnages ! « C’est un changement de vie pour moi : mes parents ont vendu le commerce familial et j’avais décidé de déménager sur la côte, je cherchais un local… » Depuis, Justine a aussi trouvé une maison ! C’est au 1241 de l’avenue de Rosendaël, depuis le 12 décembre, que la commerçante a ouvert sa crèmerie-charcuterie-traiteur: « Je suis spécialisée dans les plats de grand-mère, la langue de bœuf, la poule au riz, la carbonade, la blanquette de veau, avec des potages maison tous les jours ! Je privilégie les circuits courts et locaux. » Pas étonnant alors que Justine habite, travaille et consomme Rosendaël ! « C’est un village en pleine ville : les s gens ont gentils, font de la pub naturellement, le bouche-à-oreille fonctionne très bien ! » Et une fois sortie de sa boutique, celle qui a mis toutes ses économies dans ce projet n’hésite pas à pousser la porte de ses voisins : « Je suis cliente du restaurant Le Gaston, comme du Carmin dont j’adore les pâtisseries, je vais aussi chez Chryss Coiffure ; même le supermarché est à taille humaine ! » Au final, la jeune commerçante rosendaëlienne résume : « Je ne me suis pas installée ici pour ça, mais je m’aperçois que c’est exactement ma philosophie de vie ! » Claudie Jonas, CAO Flandres « Je ne suis jamais triste » Claudie Jonas est depuis 2010 la directrice du CAO, le Centre d’accueil et d’orientation pour les sans-abris. Dans la vie, sa ligne de conduite c’est d’aider les autres et ne jamais tourner la tête : « Ma mère disait que quand j’étais petite j’allais voir les gens qui étaient mis de côté », raconte-t-elle. Claudie Jonas a consacré sa carrière aux personnes en grande difficulté. Elle débute à l’Arc-en-ciel, structure d’aide sociale, avant d’arriver au CAO en 2004. « J’ai commencé un 8 mars, c’était la Journée de la femme ; c’est très symbolique », souligne-t-elle les yeux grand ouverts. Le quotidien du CAO, c’est l’aide aux sansabris, des sdf dans la rue depuis des années, des jeunes mis dehors du foyer, des femmes battues qui partent dans l’urgence… Claudie Jonas connaît toutes ces situations difficiles et le besoin de rester souriante. « J’apporte de l’espoir à la personne en face de moi ; si je commence à pleurer avec elle, est-ce que ça va l’aider ? Non. Je ne suis jamais triste, car j’ai toujours cet optimisme à dire que rien n’est compromis. » Le centre a bien évolué et compte aujourd’hui 18 salariés contre 4 il y a 20 ans. La directrice délègue un peu, partage son expérience avec ses jeunes collaborateurs et avec des travailleurs sociaux. À 62 ans, Claudie Jonas pourrait prendre sa retraite, la question est posée et la réponse est directe : « Pour l’instant, la retraite, ça ne m’intéresse pas, j’ai encore des choses à faire ! »… Même si la grand-mère qu’elle est devenue veut aussi profiter de ses sept petits-enfants. Annick Legrand, Au-delà du cancer « J’avais besoin de voir des gens debout » Il y a près de 30 ans, Annick Legrand tombe malade et malgré les soins et la guérison elle est convaincue d’une proche échéance fatale. Alors, pour se ressaisir en 1997 elle pousse la porte d’Au-delà du cancer, une jeune association créée trois ans plus tôt : « Je voulais voir des gens debout, me prouver que j’étais encore capable de faire des choses, de profiter de la vie », raconte-t-elle avec conviction. Elle accepte alors de relever des défis organisés par l’association : « Après les entrainements nécessaires, j’ai fait le tour de l’Islande à vélo, en relais, et je suis grimpée sur une montagne de 4 000 m. Pas jusqu’au sommet, mais l’aventure est là, l’effort physique est là et la confiance aussi. » C’est cette énergie retrouvée qui accompagne Annick Legrand depuis maintenant 27 ans dans cette association qu’elle va présider. Son engagement pour les autres, l’écoute, l’accompagnement, la prévention sont menés auprès de différents publics. Elle est aujourd’hui une référente de la Ligue nationale contre le cancer et s’est vue décerner la Légion d’honneur au regard d’un investissement qui suscite le respect. Aujourd’hui, Annick Legrand a cédé la présidence d’Au-delà du cancer, mais à 67 ans elle est encore active : « Je suis toujours responsable des défis et des rêves, et j’insiste sur le mot rêve. J’ai organisé un mini -triathlon pour Dominique condamnée par la maladie et qui rêvait de participer à une épreuve sportive. » Faire de l’aviron sur les canaux de Venise ou du vélo le long de la Côte d’Opale sont autant d’aventures à partager avec des hommes et des femmes malades, guéris et qui reprennent confiance en eux. Au-delà du cancer : 2 rue Saint-Gilles, Dunkerque Juliette Deschamps, Infirmière en Pratique avancée « Le temps c’est le luxe de la santé » Juliette Deschamps a exercé à l’hôpital maritime de Zuydcoote avant d’être infirmière libérale. Après 17 ans d’activité, elle reprend ses études pour devenir aujourd’hui une IPA, une infirmière de pratique avancée. « J’assure le suivi de maladies chroniques stabilisées à savoir entre autre s l’asthme, le diabète, l’épilepsie, les insuffisances cardiaques ou artérielles, Alzheimer. » Mais elle insiste bien, elle n’est pas médecin : « Je travaille en lien avec le milieu médical, chaque patient fait l’objet d’un protocole entre moi et son médecin traitant ou un spécialiste. » Le suivi consiste à examiner le patient, Juliette Deschamps est habilitée à renouveler les traitements, adapter des dosages pour certaines pathologies, faire des bilans de santé. Cette infirmière de pratique avancée, unique IPA libérale du Dunkerquois, est installée depuis septembre dernier à la maison de la santé du Kruysbellaert à Petite Synthe. Et dans un contexte de désertification médicale, cette mère de famille de 41 ans a une place importante et pour cause : « Une consultation dure entre 45 minutes et 1 heure 30. Ça peut surprendre, car le temps c’est un luxe dans la santé, mais il est nécessaire pour connaitre le quotidien d’un patient, ses soucis, sa façon de vivre, son alimentation, faire des examens de prévention, si nécessaire l’orienter vers un spécialiste et faire de l’éducation à la santé, autrement dit donner des conseils pour aller mieux », détaille Juliette Deschamps, épaulant ainsi le médecin traitant qui n’a pas, qui n’a plus aujourd’hui cette disponibilité. Le marché de plein air a le sourire et la halle alimentaire va bientôt prendre forme ! Le cœur de ville poursuit sa métamorphose. Dans quelques semaines, les rues Thévenet et Poincaré auront un nouveau visage, apaisé et végétalisé. Cours François-Bart, les travaux préparatoires à la construction de la halle alimentaire viennent de débuter. Les commerçants du marché relocalisés sur la place du Général-de-Gaulle affichent un chiffre d’affaires en hausse. Un nouveau pôle marchand prend forme, qui donnera toute sa place aux circuits courts. Producteurs locaux et commerçants, bientôt dans la halle Initiative réussie à la Turbine - Maison de l’entrepreneuriat, le 6 février, avec l’organisation de la première rencontre entre des producteurs locaux et des restaurateurs, commerçants et artisans intéressés par les circuits courts de distribution. Cet événement, organisé par la Communauté urbaine, est une des concrétisations du Projet Alimentaire Territorial porté par la CUD afin de développer dans l’agglomération les circuits courts Producteurs locaux et commerçants, bientôt dans la halle et de proximité et de favoriser l’accès à une alimentation saine et de qualité pour tous. Il entre également dans la volonté de la Ville et de la CUD de renforcer l’attractivité du centre d’agglomération à travers notamment l’ouverture de la halle alimentaire des Sœurs-Blanches programmée à l’automne 2024 en centre-ville. Ce futur pôle est en effet appelé à accueillir à la fois des commerçants et artisans ainsi que des producteurs locaux qui promeuvent des produits bio et de qualité, soit individuellement, soit en partenariat. D’une surface de plus de 1 000 m², la future halle alimentaire abritera de 15 à 20 étals ainsi que des espaces pour consommer sur place de la façon la plus conviviale possible, à l’intérieur ou en terrasse. Elle sera ouverte du mardi au samedi de 10 h à 19 h non-stop (à partir de 8 h les jours de marché) et de 10 h à 15 h le dimanche. Une réunion d’information sera organisée, le 20 mars, à l’attention des professionnels autour des conditions de location des étals. Chacun disposera ainsi de toutes les données nécessaires pour déposer un dossier de candidature en septembre, les noms des commerçants et producteurs retenus étant dévoilés en janvier 2024. commerce@cud.fr ou 03 28 62 72 15 Déménagement réussi pour le marché place de-Gaulle ! En prévision des travaux de construction de la halle alimentaire des Sœurs-Blanches cours François-Bart, la Ville a décidé, en octobre dernier, en concertation avec les marchands ambulants, de déplacer le marché de plein air bihebdomadaire vers la place du Général-de-Gaulle. Quelques mois plus tard, à l’heure des premiers bilans, la nouvelle formule fait l’unanimité parmi les marchands ambulants à l’image d’Alain Joigny, présent à Dunkerque avec son étal de vêtements depuis 1986 : « Je me suis adapté à la nouvelle donne et mes clients aussi. Le marché est plus resserré et mieux organisé ; je prends grand plaisir à venir à Dunkerque les mercredi et samedi ainsi qu’à Malo le mardi. » Même son de cloche du côté de Patrice Cys, fleuriste et membre de la commission mixte municipale des marchés à Dunkerque, qui « ne voit que du positif » à cette nouvelle organisation : « Beaucoup de vendeurs ont augmenté leur chiffre d’affaires et d’autres l’ont maintenu, ce qui n’est pas rien dans le contexte économique actuel. Nos clients eux aussi sont contents et ils me le disent. » Et pourtant, ce n’est jamais simple d’organiser un déménagement lorsqu’on sait que le rendez-vous du samedi compte 105 commerçants abonnés et celui du mercredi 60 présents et ce sans compter les « passagers » qui ne viennent pas régulièrement. Il a fallu ainsi déplacer certains camions sur des espaces libérés rues du Jeu de Paume et Emery, ce qui entraîne des manipulations supplémentaires de marchandises. Mais comme tout cela s’est fait en concertation, entre gens de bonne volonté, l’initiative a été couronnée de succès avec un nombre croissant de visiteurs le samedi, dont certains viennent de Belgique ou du Royaume-Uni, et une progression du chiffre d’affaires de 20 % chez une majorité de producteurs ! Le marché de plein air de Dunkerque est ouvert les mercredi et samedi de 8 h à 13 h non-stop. Parole d’élu Jean-Pierre Vandaele, Adjoint au maire en charge du Commerce, de l’Artisanat et des PME Un déménagement du marché placé sous le signe de la concertation… Lorsque nous avons décidé de déplacer le marché vers la place du Général-de-Gaulle pour permettre les travaux préparatoires à la construction de la halle alimentaire, nous avions un objectif en tête : conserver son attrait commercial en ne perdant aucun de ses commerçants. Nous avons fait en sorte, tous ensemble, que les clients puissent retrouver facilement leurs marchands et ça a fonctionné. Une prochaine échéance fin 2024 ? Nous avons désormais un marché équilibré dans lequel les métiers de bouche sont bien représentés, en particulier le samedi. La réorganisation a également permis de mélanger les clientèles, ce qui s’est avéré bénéfique. Le marché est devenu attractif, ce qui est de bon augure pour l'avenir et la fin d’année 2024 qui sera marquée par l’ouverture de la halle alimentaire, cours François-Bart. Ici aussi nous avançons, comme en témoigne la rencontre organisée entre les producteurs locaux et les commerçants, le 6 février, à la Turbine. Quelle complémentarité entre la halle alimentaire et le marché ? La halle alimentaire et le marché seront complémentaires. Des producteurs du marché pourront prendre place dans la rue Thévenet rénovée et piétonne, côté église Saint-Eloi ainsi que de part et d’autre de la halle. Il y aura ensuite une continuité, sorte de boucle commerciale, vers la place de-Gaulle qui retrouvera son parking à deux heures gratuites le samedi. Nous poursuivrons le dialogue avec les marchands ambulants, les commerçants sédentaires et les riverains pour que ces espaces compris entre les places Jean-Bart et de-Gaulle prennent toute leur part dans le dynamisme retrouvé de notre ville. À Lamartine, un nouveau projet pour le Conservatoire, plus ouvert, plus accueillant Actuellement installé dans l’enceinte de l’ancien collège Albert-Samain, le Conservatoire de musique et d’art dramatique de Dunkerque (CMAD) rejoindra progressivement l’ancien collège Lamartine pour devenir une vraie Cité de la musique, du théâtre et peut-être de la danse, ouverte à tous. « Il existe à Dunkerque une vraie dynamique autour de la musique, du théâtre et de la danse que le Conservatoire contribue déjà à nourrir pour la partie musique et théâtre, explique Patrice Vergriete. Je parie qu’il pourra faire mieux encore en rejoignant ce magnifique bâtiment du collège Lamartine. En cela, je prends l’exemple sur notre B!B qui a reçu 160 000 visiteurs l’an dernier et qui vient aujourd’hui booster les chiffres de la lecture publique dans notre agglomération, en hausse de 14 à 17 %, ce qui est unique en France ! » Nous voulons développer le même modèle pour le Conservatoire : offrir à tous les habitants de notre territoire un lieu intergénérationnel, adapté aux pratiques amateurs et professionnelles, individuelles et associatives ; un lieu accueillant en cœur de ville, dont nous allons coconstruire les nouveaux usages, la nouvelle vie au sein d’une Fabrique d’initiatives locales (FIL) avec tous les habitants qui le souhaitent. » Cette concertation démarrera dès ces prochaines semaines, tandis que les études du projet seront lancées dans le courant de l’année 2023. En attendant, le coup d’envoi de cette opération, qui représente un investissement de 8 millions d’euros, a bel et bien été donné le 2 février, au conseil municipal, avec l’officialisation du rachat du rez-de-chaussée de l’ancien collège occupé jusqu’alors par un magasin de meubles, la Ville étant déjà propriétaires des trois étages. L’actuel conservatoire est aujourd’hui positionné sur le site de l’ancien collège Albert-Samain dans le quartier Soubise, dont il occupe une partie des bâtiments, l’autre étant l’apanage de l’École supérieure d’Art Hauts-deFrance (ESA). Une étude, engagée entre 2020 et 2022, a confirmé le faible intérêt architectural de cet ensemble de bâtiments hétéroclites dont le manque de fonctionnalité et le mauvais état extérieur du bâti bloquent toute perspective de développement à long terme, malgré un montant de travaux évalué à 11 millions d’euros ! C’est dans ce contexte que le Conservatoire de musique et d’art dramatique se projette sur le site de l’ex-collège Lamartine qui, lui, est un lieu patrimonial remarquable, déjà en partie réhabilité et dont la structure du bâtiment est saine. Positionné au cœur de la ville, il contribuera, en tant que lieu de vie et d’activité, à son animation pour devenir un espace de pratique, de rencontre et de partage sur quelque 3 505 m2 de plancher. Par ailleurs, cette future Cité de la musique et du théâtre, qui pourrait également accueillir la danse si des demandes d’habitants vont dans ce sens et si les locaux s’y prêtent, sera entourée d’autres équipements culturels de premier plan, ce qui ne pourra que renforcer les partenariats ; on pense ici au Bateau Feu-Scène nationale et à la B!B, sans oublier Les 4Écluses, postés à quelques encablures le long du canal exutoire. Autre atout et non des moindres : le futur équipement est facilement accessible, en particulier par le bus gratuit ainsi qu’à vélo avec un parc de stationnement sécurisé installé près de la B!B. Ainsi, après les 450 étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce International (ISCID-CO) qui ont réinvesti, en octobre 2021, des locaux dans le quartier du Théâtre, ce sera donc au tour du Conservatoire d’apporter du sang neuf dans un secteur en plein renouvellement avec la future ouverture d’une halle alimentaire cours François-Bart, la rénovation de la rue Poincaré et la piétonnisation de la rue Thévenet. Un peu d’histoire... C’est en 1911 que la municipalité de Dunkerque décide la construction d’un collège communal pour jeunes filles sur l’emplacement de l’ancien hôpital général. Pensé comme une véritable cité scolaire rassemblant une école maternelle, une école élémentaire, un collège et un pensionnat, il accueillera ses premières élèves au début de l’année 1914, avant d’être transformé, quelques mois plus tard, en hôpital militaire. L’année précédente, le conseil municipal avait décidé de le dénommer « Collège Lamartine », en mémoire du célèbre poète et écrivain qui fut aussi député de Bergues. Peu touché par les bombardements de mai-juin 1940, il accueille ensuite non seulement les filles mais aussi les garçons qui avaient perdu leur collège pendant la guerre. C’est ainsi que de baraquements provisoires sont implantés au pied du prestigieux bâtiment pour servir de salles de classes, en attendant l’ouverture du lycée mixte Jean-Bart en 1958. Désaffecté au début des années 1970, il trouve une nouvelle jeunesse à compter de 1987 en abritant une partie des locaux de la jeune Université du Littoral-Côte d’Opale. Premier bâtiment dunkerquois conçu avec une structure porteuse en béton armé, il se distingue d’un point de vue architectural par les grés flammés polychromes, œuvres du céramiste Alexandre Bigot, qui ornent les façades et dessinent une frise sous la corniche. Parole d’élue Sylvie Guillet, Adjointe au maire en charge de la Culture Pourquoi installer le Conservatoire dans l’ancien collège Lamartine ? L’arrivée du Conservatoire dans l’ancien collège Lamartine lui offrira une meilleure visibilité auprès des Dunkerquois. La musique, le théâtre et peut-être la danse investiront le centre-ville comme un contre-point au carillon du Beffroi ! Ce sera un plus pour tous les Dunkerquois, qu’ils soient déjà inscrits au Conservatoire ou pas. De quoi susciter des vocations et donner libre cours aux envies dans un lieu largement ouvert sur la ville, car les propositions du Conservatoire sont multiples et très accessibles en termes de frais d’inscription. Quelle place pour la danse dans ce nouvel équipement ? La danse a naturellement toute sa place dans un Conservatoire. Sa présence dans notre offre de formation public d’enseignement artistique, permettrait de proposer, dès le plus jeune âge, des activités d’éveil en lien avec la musique et le théâtre, mais aussi d’ouvrir des formations diplômantes et de mettre en place un environnement adapté pour l’accompagnement des pratiques en amateur. Chacun pourra s’exprimer à ce sujet comme sur tous les autres lors de la Fabrique d’initiatives locales, tandis que des études plus précises du lieu permettront d’en savoir davantage sur l’espace disponible pour ces pratiques et enseignements. Quelle est la place du Conservatoire dans la vie culturelle de la cité ? Lieu d’apprentissage par excellence, le Conservatoire s’attache particulièrement au développement et à l’accompagnement des pratiques collectives, tant dans ses locaux avec les orchestres juniors, cadets et Archetti, l’OHVD, l’Orchestre d’harmonie de Dunkerque-Rosendaël, l’Orchestre symphonique, la chorale Josquin des Près, la chorale Gospel…, que dans les établissements scolaires à travers notamment les classes orchestres ou les classes projets et des dispositifs comme « Fine Oreille » qui permettent aux enfants des quartiers de découvrir l’art lyrique grâce à un partenariat avec l’Opéra de Lille. Ces notions de partage et de rencontre sont très importantes à mes yeux dans une ville qui aime la culture, comme en témoignent les succès rencontrés par les festivals La Bonne Aventure et Allure Folle, organisés par la Communauté urbaine. Les inscriptions scolaires, dès le 6 mars, sur Internet Fini le papier ! Les inscriptions pour la rentrée scolaire 2023-2024 se feront en ligne, via le kiosque famille, à compter du 6 mars. Des bornes Internet seront mises à la disposition des parents à la direction de l'Enfance et une plateforme téléphonique sera opérationnelle pour ceux qui maîtrisent mal le numérique. Les personnes réfractaires au numérique ou ne disposant pas d’ordinateur ou d’accès Internet ne doivent donc pas s'inquiéter : des bornes sont à leur disposition à l’accueil de la direction de l’Enfance, 38 quai des Hollandais, avec un accompagnement assuré par le personnel municipal, lequel peut également aider ceux qui connaissent des difficultés, via une plateforme téléphonique opérationnelle au 03 28 26 29 52. La campagne d’inscription dans les écoles publiques sera ainsi ouverte du 6 au 31 mars sur le site www.ville-dunkerque.fr, « mes démarches » (1). Elle concerne les enfants nés en 2020 pour les plus jeunes (2), qui feront leur entrée en maternelle ou en cours préparatoire (CP) en septembre prochain, ainsi que les nouveaux arrivants dans notre ville, car les élèves déjà scolarisés sont réinscrits automatiquement. La période du mois d’avril permettra de répartir les élèves dans les 38 écoles primaires publiques de la cité, avant une réouverture des inscriptions en ligne du 2 mai jusqu’à la rentrée. Ainsi, les élèves inscrits en mars connaîtront officiellement le nom de leur future école en recevant, dès la fin avril, leur certificat de préinscription par courriel. Il suffira dès lors à leurs parents de procéder à l’inscription définitive auprès du directeur ou de la directrice de l’école. Rappelons que les affectations des élèves dans les écoles se font en fonction de leur lieu d’habitation, selon le principe de la carte scolaire. Si une famille souhaite une inscription dans une autre école que celle de son quartier, elle doit faire, toujours en ligne, une demande de dérogation après avoir préinscrit l’enfant dans l’école de son secteur. La liste des critères dérogatoires figure également sur le site Internet de la Ville. Une commission se réunira du 22 au 26 mai pour délibérer sur ces cas particuliers auxquels une réponse sera adressée début juin. Quant aux inscriptions à la restauration scolaire, aux garderies périscolaires et à l’accueil de loisirs du mercredi, elles seront également en ligne à compter de la mi-août. À ce sujet, notez qu’un accueil périscolaire sera créé à la rentrée de septembre dans les groupes scolaires Trystram et AndersenFerry à Petite-Synthe, ainsi qu’à la maternelle Jules-Vernes à Rosendaël. (1) Un tuto est disponible sur le site www.ville-dunkerque.fr, page monenfantalecole. (2) Des préinscriptions sont possibles pour les enfants entre 2 ans et demi et 3 ans, mais ils seront placés en liste d’attente. Direction de l’Enfance, 38 quai des Hollandais. Ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 Tél. 03 28 26 29 52. 19 appartements dans un bâtiment patrimonial rénové en Citadelle Positionnée au cœur d’un quartier de la Citadelle en pleine mutation, la résidence Etienne de-Clebsattel s’apprête à vivre une seconde jeunesse avec un programme de réhabilitation conséquent de son bâti et la création de 19 logements pour une offre locative à loyers plafonnés. En décidant, le 2 février, de céder la résidence Etienne de-Clebsattel, vide d’occupants depuis 2021, aux sociétés Urbaxim et Vacherand, le conseil municipal a franchi une nouvelle étape dans la redynamisation du quartier de la Citadelle, si cher au cœur des Dunkerquois et doté d'atouts majeurs avec sa desserte en bus gratuit et sa proximité avec le centre-ville. Située à l’angle des rues Lhermitte, de l’Ecole-Maternelle et de l’Huîtrière, la future résidence réhabilitée sera complémentaire des constructions neuves tout juste achevées (34 appartements en accession à la propriété et une résidence universitaire de 85 logements au bord du quai Freycinet 1) ou en cours sur le site de l’ancienne Chambre de Commerce et d’Industrie : 280 appartements à venir et une résidence universitaire de 70 chambres. Les deux promoteurs réaliseront, rue Lhermitte, une importante opération de réhabilitation qui leur permettra de proposer, à l’horizon 2025, 19 appartements (T2 et T3) en location privée avec un local commercial en rez-de-chaussée. Pour ce faire, ils ont confié la rénovation de ce bâtiment à un architecte spécialisé en patrimoine. Ils ont également fait appel à un bureau d’études thermiques pour optimiser les performances énergétiques et environnementales du nouvel ensemble qui disposera d’une cour intérieure de plus de 200 m², réaménagée elle aussi. « Ce nouveau programme immobilier permettra de répondre à une demande de logements locatifs privés de qualité et à coûts maîtrisés qui est croissante dans notre agglomération, souligne Alain Simon, conseiller spécial auprès du maire en charge de la rénovation urbaine, du logement et de l'hébergement d’urgence, et ce d’autant plus que les loyers seront inférieurs à 20 % du prix du marché, car ce programme sera sous statut Denormandie. » Cette réhabilitation s'inscrit donc pleinement dans la stratégie municipale de développement de l'offre de logement, de préservation du patrimoine bâti historique et de lutte contre l'étalement urbain. Construite sur trois niveaux à la fin du XIXe siècle, la résidence de Clebsattel fait partie des rares bâtiments dunkerquois rescapés des deux conflits mondiaux. Elle a accueilli un temps la première Maison du marin de France, avant d’être acquise, en 1976, par la Ville de Dunkerque. Quatre ans plus tard, elle était aménagée en foyer-logement pour personnes âgées géré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), qui allait poursuivre son activité jusqu’au 31 décembre 2021. Commercialisation : caroline@vacherand.fr Le projet du Grand Bleu est entré en chantier ! Vestige de l’activité des Chantiers de France, le magasin général, plus connu à Dunkerque sous le nom de Grand Bleu s’apprête à connaître une seconde vie ! Le Groupe Sofim (promoteur immobilier régional) a pour tâche de transformer le bâtiment de l’avenue des Bancs de Flandres en résidence de logements et bureaux, valorisant ainsi le patrimoine industrialo-portuaire dunkerquois. Le projet, dont la commercialisation a commencé en avril dernier, entre aujourd’hui dans une phase opérationnelle avec le début des travaux. Les premiers chantiers, confiés à la société Renard, auront pour objectif de sécuriser la zone, en désamiantant et curant ce bâtiment soumis aux intempéries. Puis il s’agira de démolir les éléments structurels et de gros œuvre non utiles au projet, de démonter et traiter certaines structures métalliques patrimoniales corrodées, en vue de leur réemploi. Ces matériaux seront stockés sur site le temps des travaux. Quant à la construction proprement dite du programme immobilier, elle devrait démarrer d’ici la fin d’année 2023. Annoncé à haute valeur environnementale, le Grand Bleu proposera un ensemble de 43 logements et 2 plateaux de bureaux, érigés sur le site dans le respect strict du patrimoine architectural et du bâti initialement présents. Conçu dans le respect de la RE2020, ce projet, raccordé au réseau de chaleur urbain et valorisant les matériaux biosourcés et décarbonés, préfigure déjà les bâtiments de demain. Avec la concrétisation du projet Grand Bleu, c’est une impulsion forte donnée au futur quartier de plaisance Marina 2030, présenté l’été dernier par Patrice Vergriete. Le calendrier des travaux Déconstruction : Préparation du chantier : du 20 février au 20 mars Démarrage des travaux : 20 mars 2023 pour une durée prévisionnelle d’un mois et demi Les grandes étapes : 1. Désamiantage et curage du bâtiment. 2. Démontage des éléments structurels et éléments de gros œuvre non utiles au projet et obsolètes : escaliers, échelles, dalles bétons, cages d’escalier, boulons, poteaux métalliques corrodés et abimés. 3. Dépose et conservation sur site d’environ 150 à 200 mètres linéaire de poteaux métalliques. Les poteaux après traitement seront réutilisés dans le cadre du projet immobilier neuf sur les façades nord et sud. Des éléments complémentaires (piétement de poteaux) pourront être réutilisés et réinvestis dans le projet ou l’espace public afin de conserver l’histoire du site. 4. Démolition du socle du bâtiment pour les besoins du parking en sous-sol. Ce socle sera reconstitué dans le cadre du projet neuf. Construction : Démarrage des travaux : du 4e trimestre 2023 au 1er trimestre 2024 Livraison : entre les 2e et 3e trimestres 2025 Bio-Topia a rouvert ses portes ! Près d’un an après sa mue, le parc zoologique, devenu Bio-Topia, vous accueille à nouveau après la fermeture annuelle hivernale. Depuis le 11 février, l’équipe du parc vous accueille pour des visites libres ou guidées, des animations et surtout pour en savoir plus sur la préservation de notre biodiversité. Bio-Topia se donne pour vocation de valoriser et de protéger la faune et la flore de notre région, de contribuer à la préservation d’espèces menacées de tous les continents et de mener des actions de sensibilisation à la protection de l’environnement. Au même titre que le PLUS de Cappelle-la-Grande qui vous invite à voyager dans l’espace pour mieux redécouvrir notre planète, au même titre que la Halle aux Sucres qui vous projette dans la ville durable de demain, Bio-Topia deviendra ces prochaines années un espace commun de référence pour la conservation et la préservation de la biodiversité. Il sera un grand lieu d’éducation populaire pour toutes les générations ! Aujourd’hui, le parc ce sont 2 ha de nature au cœur de la commune associée de Fort-Mardyck, quelque 270 animaux représentant 70 espèces ! Tout au long de l’année, la grande famille de Bio-Topia vit au rythme des naissances et des arrivées. En octobre dernier, Moshi, la loutre naine, était accueillie sur notre littoral. Les prochaines venues sont attendues pour le printemps : une actualité à suivre sur les réseaux sociaux de Bio-Topia. Avec un nombre de visites en hausse, l’équipement a totalisé 87 000 entrées en 2022! Outre les visites, le parc propose également des conférences et des animations régulières. Ainsi, si vous avez 12 ans ou plus, vous pouvez devenir soigneur d’un jour auprès des espèces du parc en suivant l’équipe de Bio-Topia dans ses différentes missions (nourrissage, entraînement…) et en participant au quotidien des animaux (80 € par personne). On vous propose également des après-midi festifs pour célébrer son anniversaire entre copains (à partir de 7 ans, 50 € pour 15 enfants maximum et 2 adultes). Enfin, pendant les vacances, l’équipe d’animation de Bio-Topia vous réserve de nombreux ateliers de découverte. Horaires : de 9 h 45 à 17 h 30 jusqu’au 31 mars, puis de 9 h 45 à 18 h 30 à compter du 1er avril. Un Printemps des poètes par-delà les frontières Du 11 au 27 mars, Dunkerque vivra au rythme du Printemps des poètes, une opération nationale déclinée, cette année, sur le thème des « Frontières », par une série de lectures, déclamations, projections, expositions, conférences, spectacles et autres concerts. Particuliers, institutions, associations, c’est peu dire que la poésie inspire l’âme dunkerquoise chaque année au mois de mars ! Et lorsque la poésie choisit pour thème les frontières, les enfants de Jean Bart sont aux premières loges avec cette Flandre belge si proche et ces îles britanniques dont les blanches falaises se dressent fièrement là-bas, de l’autre côté de la mer. Comme pour mieux souligner l’importance des mots, des notes de musique les transporteront de l’autre côté de l’Oural par la magie de deux spectacles proposés par le Conservatoire et conçus comme un hommage musical à la poésie française et russe : « J’tavou J’padide », porté par le duo Thibaut Camerlynck-Benjamin Ryckelynck, et « Requiem » ou l’hommage d’Elena Zhilova à Anna Akhmatova, l’une des plus grandes poétesses russes du XXe siècle, seront à l’affiche de l’auditorium Bizet le mardi 21 à 20 h (tarif : 8 €, 6 € et 4 €). Cette édition 2023 du Printemps des poètes vous fera également franchir les Alpes afin de découvrir les chants traditionnels italiens avec les Rosendaelines (jeudi 16 à 18 h à La Librairie, 33 rue Emmery), tandis que l’association SOS Bootland investira la Maison de l’Armateur, 15 rue Faulconnier, pour une lecture en musique des œuvres de poètes flamands (dimanche 19 à 16 h). Le lundi 20 à 19 h 45 au Studio 43, c’est un autre regard qui sera porté sur l’Ukraine et sur l’art ukrainien en particulier avec la projection du film « Le serment de Pamfir » du réalisateur Dmytro Soukholytky-Sobtchouk. Elle sera précédée par la lecture de poèmes de Taras Chevtchenko par Hilda George, et par l’interprétation de plusieurs œuvres musicales qui en ont été inspirées avec Magali Mahieuxe au chant et Henri Dujarrier et Dimitri Tchesnokov au piano. Quant au LAAC, il accueillera deux petit déjeuners poétiques, proposés par les maisons de quartier de DunkerqueCentre, les mercredi 8 et vendredi 17 à 9 h 30 (gratuit, sans réservation), alors que le préau de l’école élémentaire Paul-Dessinguez abritera la traditionnelle Crépoésie, qui associera un spectacle musical à une dégustation de crêpes, le dimanche 19 à 15 h. Programme complet sur www.ville-dunkerque.fr. Tél. 03 28 26 25 52. Philantropie À la Cô-Pinard’s Cup, comme un poisson dans l’eau Le joyeux délire nautique et carnavalesque de la Cô-Pinard’s Cup est de retour sur le bassin du Pôle Marine à Dunkerque ! Et quelle meilleure date pour cette mise à l’eau des mangeurs de kippers que le 1er avril ? Organisé par le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre, l’événement est au profit de l’association Ensemble SEP possible, qui œuvre en faveur des malades de la sclérose en plaques. Le public est évidemment invité à participer à la manifestation, sur une embarcation enregistrée ou des pontons : avec son clet’che dans les deux cas ! Samedi 1er avril : 10 h mise à l’eau des embarcations, 11 h début des inscriptions, 13 h lancement des animations. Programme complet sur la page Facebook COPINARDSCUP.