Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Écoquartier : le nouveau visage des Glacis ! Alors que les travaux de la digue de Malo se terminent d’ici la fin du mois de juin, vous êtes très nombreux, promeneurs comme commerçants, à me faire part de votre satisfaction devant les nouveaux aménagements balnéaires et l’embellissement de cet espace de balade incontournable des Dunkerquois. Comme vous avez pu le voir, nous étendrons cette transformation vers l’ouest à horizon 2030 avec le projet Marina. Par extension, cette fois dans la ville, l’avenue de la Mer et l’avenue des Bains sont devenues des entrées dignes de notre nouvelle station balnéaire. Nous irons plus loin, en aménageant les berges des Glacis dans les prochains mois. Nous dupliquerons ainsi la déambulation piétonne et cycliste de part et d’autre du canal exutoire, du pont Lefol au pont Carnot. L’omniprésence de l’eau dans notre ville constitue un atout, resté pendant trop longtemps au second plan, et l’opportunité exceptionnelle de s’offrir en réalité de nouvelles promenades invitant à la détente. Aux Glacis, les berges seront notamment assorties de terrasses végétales, belvédères, chaises longues, tables de piquenique. Cet aménagement permettra en outre de créer de nouveaux parvis apaisés pour l’école maternelle des Glacis et le groupe scolaire Nicolas-Barré. Si ces investissements pour l’amélioration du cadre de vie aux Glacis attestent de notre ambition pour ce quartier historique, ils ne s’arrêtent pas là puisque nous étendrons de plus de 50 % la surface du parc Ziegler, en résorbant par là même la friche à l’entrée de la rue Maurice-Vincent. La transformation des Glacis en écoquartier est lancée ! « Classes vacances » : soutien gratuit à la réussite de nos enfants ! En matière éducative, nous avons pour notre jeunesse un profond attachement à lui donner toutes ses chances de réussir grâce à l’école républicaine. Nous avons créé les « classes bonus » pour répondre aux difficultés que rencontrent certains enfants dans l’apprentissage scolaire, par une aide aux devoirs gratuite tout au long de l’année, qui sera appliquée à toutes les écoles de la ville. Pour éviter le décrochage des élèves les plus fragiles, nous avons en outre mis en place les « classes vacances », l’été et durant toutes les petites vacances. Les enfants y sont accompagnés le matin par un professeur rémunéré par la Ville dans un cadre insolite, avant de partager des après-midi récréatives. C’est ainsi que la trentaine d’écoliers concernés par ce soutien de la Ville de Dunkerque pendant les vacances de Pâques a posé les cartables au phare du Risban ! 5 150 visiteurs au salon DK Job : nouveau record ! La fréquentation du salon dédié à l’emploi sur notre littoral démontre la dynamique à l’oeuvre pour l’insertion professionnelle des Dunkerquois. Les entreprises du territoire et celles qui arrivent recrutent massivement à tout niveau de qualification et dans tous les domaines. Avec notre partenaire, Entreprendre Ensemble, nous poursuivrons nos efforts pour faire en sorte que ce renouveau économique bénéficie à tous les Dunkerquois ! La restauration scolaire mise sur les produits locaux et le « fait maison » Si Dunkerque se distingue en matière d’économie circulaire dans le domaine industriel, elle innove tout autant dans le registre de la restauration scolaire en privilégiant des approvisionnements en circuits courts, sources d’emplois locaux non délocalisables. La Ville gère 19 restaurants scolaires. Pour14 d’entre eux, qui relèvent du régime dit de la « liaison froide », les quelque 2 150 repas quotidiens sont préparés dans les cuisines d’une société spécialisée pour être ensuite réchauffés par des agents municipaux dans les salles de restauration des écoles. Quant aux cinq restaurants restants, ils fonctionnent en « liaison chaude », c’est-à-dire que les 500 repas servis chaque jour sont préparés par les cuisiniers de la Ville sur le site de la Meunerie à Petite-Synthe. L’objectif de la municipalité est de promouvoir un approvisionnement local pour l’ensemble de ces repas servis aux scolaires. De multiples contacts ont ainsi été pris avec des professionnels locaux (boulangers, bouchers, agriculteurs…), en cercles concentriques, de l’agglomération dunkerquoise jusqu’aux frontières des Hauts-de-France pour les productions non disponibles dans l’agglomération. Un objectif d’autant plus important à atteindre que l’ouverture d’une seconde cuisine centrale prévue en 2024, dans les locaux du futur équipement du Banc Vert, permettra de doubler le nombre de repas concoctés à Dunkerque. Ce travail de relocalisation au bénéfice des producteurs et artisans dunkerquois et au-delà régionaux demande beaucoup d’efforts et d’imagination de la part des services municipaux afin que lesdits producteurs puissent répondre favorablement aux marchés publics. « Les règles en la matière sont très strictes et contraignantes, mais il est possible d’adapter ces marchés aux capacités de nos producteurs », souligne Gérard Gourvil, adjoint au maire en charge du personnel et des marchés publics. C’est aussi tout le sens de l’intégration de la Ville de Dunkerque au programme européen de l’amélioration de la restauration scolaire intitulé « School food for change » qui offre un riche partage d’expériences en la matière. Preuve de l'exemplarité dunkerquoise en matière de qualité alimentaire et gustative à la cantine, seuls trois autres territoires français - Lyon, le département de la Dordogne et Strasbourg - font partie de ce programme sur un total de 40 collectivités européennes. « Cette refonte globale de notre politique de marchés publics va de pair avec l’éducation au bien manger et la lutte contre le gaspillage alimentaire, explique Gilles Feryn, adjoint au maire en charge de l’enfance et de la réussite éducative. Il y a une cohérence globale dans notre démarche qui va de l’achat du légume ou de la viande sur notre territoire jusqu’à sa dégustation au restaurant scolaire. Nous privilégions de bons produits de saison qui font la part belle aux saveurs pour qu’ils soient appréciés des jeunes convives. En fait, on revient aux fondamentaux et aux circuits courts avec, par exemple, le boulanger du quartier qui fournit son pain à l’école voisine. Et concernant les denrées qu’on ne produit pas dans la région (fruits tropicaux, chocolat…), on a fait appel à des intermédiaires dunkerquois spécialisés dans ce type d’achats. » Aujourd’hui, 60 % des approvisionnements de la Ville pour ces repas servis en « liaison chaude » sont d’ores et déjà rassemblés sous un label « achats responsables » (bio, achats de proximité…). L’objectif est de gagner 10 % de parts de marché chaque année en faveur du local afin de devenir des champions du circuit court, conformément aux objectifs des États généraux de l’emploi local (EGEL) ! Et s’il en va différemment pour les repas en « liaison froide » qui sont préparés par l’entreprise Dupont Restauration, celle-ci a décidé, elle aussi, de jouer le jeu de la proximité et du « fait maison » à l’image des lasagnes qui ne sont plus surgelées ou des compotes de pommes dont les fruits sont désormais issus de vergers régionaux. Et le résultat ne s’est pas fait attendre avec des assiettes qui retournent vides en cuisine ! Une brigade anti-gaspi qui convainc à Malo-les-Bains Créée fin janvier à l’initiative d’Isabelle Laurette, animatrice cantine, la brigade anti-gaspillage connaît un beau succès au restaurant scolaire de l’école de la Mer à Malo-les- Bains. 13 enfants volontaires, élèves en CM1 ou CM2, font le tour des tables à la fin du service pour voir ce qui a fonctionné ou pas dans le repas du jour. « Notre premier objectif, explique Isabelle Laurette, était que chaque enfant goûte au moins le plat à défaut de se jeter d’emblée sur son assiette. Deux mois ont suffi pour que le pari soit relevé par les enfants de la brigade et ils n’en sont pas peu fiers ! Non seulement, tout le monde fait l’effort de goûter un mets auquel il n’est parfois pas habitué, mais les assiettes se vident de plus en plus au même rythme que la poubelle du restaurant ! » Les membres de la brigade rédigent un bilan quotidien, notent chaque plat et décorent la salle de restauration avec des affiches. À Petite-Synthe, les enfants font passer le message sur les murs de la Meunerie ! Bien manger à la cantine et améliorer le cadre de vie dans les écoles figurent au rang des priorités pour les 20 élus du conseil municipal d’enfants de Petite-Synthe (CME). Et si le bien manger passe avant tout par de bons produits cuisinés avec de bonnes recettes, l’espace dévolu au repas contribue également à ouvrir l’appétit des jeunes convives. C’est pourquoi les élus du CME ont mené à bien, le 12 avril, une opération décoration du restaurant scolaire de la Meunerie sur la thématique des fruits et des légumes, en insistant sur le bien manger et la lutte contre le gaspillage alimentaire. « Ils ont choisi la technique du graff pour faire passer le message », précise Olivier Becuwe, coordinateur du dispositif CME à la Ville. Poires, carottes, tomates, navets, poivrons et autres fraises garnissent désormais les murs de la salle de restauration comme autant de personnages animés et souriants, prêts à porter la bonne parole chaque midi à l’heure du repas. Deux recettes pour devenir un top chef ! Avec l’opération « DK Chef, la jeunesse met les pieds dans le plat », c’est le concept de l’émission télévisée « Top Chef » que reprend le service de la restauration scolaire en direction des enfants qui fréquentent l’accueil de loisirs du mercredi. Pour cette saison 1, une cinquantaine d’entre eux devront réalisés deux recettes anti-gaspi, une salée et une sucrée, dans un temps imparti, sous la houlette de Gilles Lamiaux, chef de la cuisine centrale municipale. Les mets ainsi préparés seront soumis à un jury, le 14 juin, composé des chef(fe)s dunkerquois(s) Charles Bruneval (L’Opale), Thibault Cousin (L’Atelier de pâtisserie fine) et Daisy Tabeling (L’Arrivage). La Fête des voisins, un moment de convivialité à partager le 2 juin ! Le vendredi 2 juin, les Dunkerquoises et les Dunkerquois seront dans la rue pour partager un moment de convivialité à l’occasion de la Fête des voisins. Pour la première fois, cette année, elle donnera le coup d’envoi de la semaine « Tous acteurs pour Dunkerque », riche en défi s citoyens portant sur l’entraide et la solidarité. Créée en 2018 par la Ville, la manifestation « Tous acteurs pour Dunkerque » valorisera, du 3 au 10 juin, toutes les formes de participation et d’engagement collectif présentes sur le territoire à travers la réalisation de défis citoyens qui nourrissent le vivre-ensemble et développent le lien social dans les quartiers. Fer de lance de cette démarche fondée sur la convivialité et la solidarité, la Fête des voisins avait vocation à intégrer « Tous acteurs pour Dunkerque ». Ce sera chose faite le vendredi 2 juin, de 18 h à 22 h, puisqu’elle en donnera le coup d’envoi, avant un « raccroc » organisé, l’après-midi du samedi 3 juin, autour d’un café et d’un goûter à partager dans toutes les maisons de quartier de l’association À Tes côtés. Comme l’an dernier, la Ville sera de la partie pour soutenir toutes les initiatives des collectifs d’habitants avec l’ambition de faire de Dunkerque la cité qui compte le plus de fêtes des voisins sur le territoire national ! Dans un premier temps, passer de 150 rassemblements à 200 dès cette année serait un beau challenge collectif à relever. Vous pouvez d’ores et déjà enregistrer votre fête dans les mairies de quartier ou via un formulaire en ligne disponible sur la page d’accueil du site Internet de la Ville avec une date limite fixée au 26 mai. Les services municipaux mettront à votre disposition un kit de communication (affiches, signalétiques, cartons d’invitation…) afin que vous puissiez rassembler le plus de participants possibles. L’objectif est en effet d’ouvrir les réjouissances au plus grand nombre en allant à la rencontre des voisins que l’on connaît peu ou pas du tout. Vous recevrez également la visite des élus qui vous offriront un panier garni de produits locaux et régionaux à partager et à déguster sur place. Et si vous n’avez pas proposé de défi citoyen pour la semaine du 3 au 10 juin, sachez que vous pourrez en relever un le jour même de la Fête des voisins, comme, par exemple, adapter les achats pour éviter le gaspillage alimentaire, prévenir les doublons et les achats inutiles, préférer les plats cuisinés maison aux produits transformés, éviter les bouteilles plastique, privilégier la « vraie » vaisselle à celle à usage unique ou encore prévoir des poubelles de tri et des cendriers sur place pour laisser l’endroit propre après la fête. De même, il sera encore temps de participer à l’un des défis, organisés par d’autres et programmés du 3 au 10 juin, individuellement ou en groupes et pourquoi pas, entre voisins ? La liste des défis citoyens est consultable dès à présent sur le site Internet de la Ville. Fondés sur l’intérêt général, l’entraide et la solidarité, ils peuvent avoir pour thème le tri des déchets, la ressource en eau, l’organisation d’une fête sans plastique, la création d’une chorale géante, une flash mob dance, une collecte solidaire de produits d’hygiène, la confection d’une banderole autour de la lecture ou diverses épreuves sportives. Outre la Fête des voisins et les actions collectives consacrées à la réalisation des défis, l’opération « Tous acteurs pour Dunkerque » sera également marquée par deux autres événements sur lesquels nous reviendrons dans une prochaine édition : le lancement du Service public universel des besoins essentiels le 7 juin et la clôture de la semaine le samedi 10 juin, place Jean-Bart, avec un village des associations ouvert à tous. Premières constructions de logements, avant l’été, sur le site de la Chambre de Commerce en Citadelle Les opérations de construction de logements vont commencer ces prochaines semaines sur l'ancien site de la Chambre de Commerce et d'Industrie, au coeur de la Citadelle. Il y aura des appartements en accession à la propriété et en location sociale, mais également des studios pour les étudiants dans ce quartier en plein renouveau. Si la fin de l’année 2022 a été marquée par la livraison de deux immeubles d’habitation, le long du Freycinet 1, par le promoteur Pichet - 34 appartements en accession à la propriété et une résidence universitaire de 85 logements -, la Citadelle repart de plus belle en ce printemps 2023 avec le lancement, en mai-juin, d’un premier chantier de construction sur l’emplacement de l’ancienne Chambre de Commerce. Cette opération est emblématique de la volonté des élus municipaux d'éviter l'étalement urbain et de reconstruire la ville sur la ville. Ces constructions vont en effet permettre de densifier le centre-ville et d'amener de nouveaux habitants dans un quartier proche de toutes les commodités. Pour ce lancement, il s’agit de deux résidences de Flandre Opale Habitat pour un total de 46 logements en location sociale, avec une livraison programmée courant 2025. Un deuxième chantier suivra en fin d’année, en l’occurrence un groupe de cinq immeubles du promoteur Pichet qui réuniront 106 appartements en accession à la propriété. Cet ensemble, dont l’architecture est inspirée des univers portuaire et nordique et qui sera doté de parkings souterrains et d’un coeur d’îlot paysagé, sera séparé d’une résidence universitaire sociale du CROUS (70 studios) par un nouvel espace public paysagé qui offrira notamment une voie douce piétons-vélos entre la rue du Dyck et le quai Freycinet 1 ; sa construction débutera à l’automne sur le secteur de l’ancien laboratoire des Finances, rue de l’École Maternelle. Plus globalement, ce sont plus de 300 logements qui seront proposés sur ce site à l’horizon 2027. Il est également prévu de nombreuses opérations de plantations, tandis que l'ensemble des voiries, entourant ces constructions, seront rénovées, avec une mention particulière pour la place de l’Yser qui sera complétement réaménagée, et le rond-point Guillain qui sera reconfiguré en carrefour à feux. Plus d’informations : Groupe Pichet, tél. 06 25 64 10 02. Bientôt un deuxième chantier sur l’îlot Nicodème Ça bouge aussi de l’autre côté de la cale des pêcheurs où le groupe Kaufman & Broad construit, depuis juillet dernier, 103 appartements dont une moitié en location sociale (Partenord Habitat), ainsi que deux cellules commerciales sur le site Nicodème. C’est au tour désormais du groupe Demathieu Bard Immobilier de lancer, ces prochaines semaines, le chantier de construction de 57 logements dont 12 maisons, et de trois cellules commerciales pour une livraison prévue fin 2024. Plus d’informations : Kaufman & Broad, Thierry Jacquet. Tél. 06 71 10 53 32. Demathieu Bard Immobilier. Tél. 0 809 409 410 La Bonne aventure, la crème des festivals Le festival de La Bonne Aventure revient transfi gurer le front de mer pour un week-end inoubliable, les 24 et 25 juin. La Communauté urbaine, en lien avec l’association Les nuits secrètes, vous invite à deux jours de musique, de découvertes artistiques et de rencontres à Malo-les-Bains. Premier grand événement de l’été à Dunkerque, La Bonne Aventure lance la saison estivale dans la station balnéaire, avec une grande fête populaire entièrement gratuite, pour que toute la jeunesse dunkerquoise puisse en profiter. En 2022, plus de 45 000 festivaliers étaient venus partager cette grande émotion collective : 48 heures de musique live, sur le parvis du Kursaal, sur la place du Centenaire, sur la digue et sur le sable. L’édition 2023 s’annonce tout aussi étincelante ! Sur la grande scène, installée sur le parvis du Casino et du Kursaal, on pourra écouter Juliette Armanet, Lorenzo dans sa toute dernière tournée, Lujipeka, ancien membre de Columbine, Adé, Voyou ; Irène Drésel, Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Salut c’est cool présente Dimension Bonus, Mara, Ladaniva, Star feminine Band… Côté mer, ce sont les DJ sets qui électriseront la foule : Marina Trench, Atili, Dylan Dylan, AliA, Alerte à Malo Beach , Healer Selecta, Omar Ek. Une programmation plus confidentielle se cache dans les parcours secrets : destination inconnue, lieu insolite et concert intimiste d’un artiste dont le nom est tenu secret jusqu’au dernier moment. Osez l’aventure ! Mais la Bonne Aventure, c’est aussi un paysage balnéaire transformé par la présence d’installations, petites ou grandes, qui invitent à l’émerveillement, à la rêverie, à la réflexion… À découvrir notamment, la création exclusive de la Britannique Morag Myerscough, géante et colorée. Que le soleil soit au zénith ou à son couchant, c’est toute la plage sublimée qui prend des allures oniriques. La Bonne Aventure est sans aucun doute le festival le plus photogénique ! Par ailleurs, La Bonne Aventure veut limiter au maximum son impact écologique grâce à une organisation et une gestion des plus rigoureuses fondées sur des approvisionnements locaux. À noter également, une vigilance accrue face aux violences sexistes et sexuelles via une maraude composée de bénévoles formés et de professionnels. La place du Centenaire est quant à elle le village du festival, avec la présence de la boutique, de la restauration, mais aussi des espaces de sensibilisation et de prévention. Situé dans le Kursaal, l’espace prévention sera animé cette année par les associations Materlait et Michel, le 3114 et la CPAM des Flandres. Vous pourrez y trouver des bouchons d’oreilles, des éthylotests gratuits et autres dispositifs pour limiter les risques liés à l’usage de substances (tabac, alcool, cannabis, ecstasy… etc.) et ceux associés comme les maladies-infections sexuellement transmissibles. Des GigaPuces en pleine ascension en centre-ville ! Avec plus de 50 000 visiteurs l’an dernier en centre-ville, les GigaPuces ont réussi leur baptême du feu et intégré ainsi le cercle des grands événements dunkerquois à côté du carnaval ou des festivals La Bonne Aventure et Allure Folle pour ne citer qu’eux. Organisées par la Ville et la CUD, les GigaPuces investiront le centre-ville le jeudi 18 mai de 8 h à 18 h. Plébiscité par le public, ce marché aux puces « nouvelle génération » a également tenu toutes ses promesses en matière d’écoresponsabilité. En fin d’événement, c’est une tonne et demie de déchets en moins qui ont été ramassés par le service propreté de la Ville par rapport à l’ancien Mapid, tandis que 20 tonnes d’articles de seconde main ont été recyclées grâce aux ventes et dons aux associations Chrysalide et CoupPouce réalisés lors de ce jeudi de l’Ascension ! Alors ne manquez surtout pas cette deuxième édition programmée le jeudi 18 mai de 8 h à 18 h. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour faire de bonnes affaires ! Fort de son succès, le traditionnel vide-greniers des particuliers qui anime les boulevards Alexandre-III et Sainte-Barbe, sans oublier la rue de la Marine, s’étendra sur plusieurs artères du centre-ville. La place Jean-Bart sera « De chic et de broc » en tant que quartier général des antiquités, objets de brocante et autres collections vintage. À ne pas manquer également : l’association Dunkerque en Torpédo y exposera quelques fleurons de sa collection de voitures anciennes sur la thématique du commerce d’antan. Autre secteur, autre ambiance au village « Fripe Style » rue Clemenceau, où les fripes seront reines dans une ambiance DJ, avec en prime une box photo dans un conteneur où vous immortaliserez votre look « seconde main ». Un peu plus loin, place Charles- Valentin, vous serez accueilli au « Green Village » dédié aux écogestes. Pas de ventes au pied de l’hôtel de Ville, mais une foule de bons tuyaux et d’animations pour faire les choses par soi-même et préserver la planète au quotidien. Les GigaPuces, ce sont aussi des animations musicales itinérantes proposées tout au long de la journée à l’image des fanfares Zwazo et ses musiques créoles, ou Lazcar Volcano orientée groove. Il y aura aussi les spectacles de rue de « L’Armoire Polyphonique » place Jean-Bart, le manège écoresponsable « Le Critérium des As » place Charles-Valentin ou encore « Radio cagette » qui animera en musique le « Show Bouillon » place de la République. Sachez encore que pour cette deuxième édition des GigaPuces, le tarif pour les exposants particuliers et associatifs est passé de 25 € à 10 €. Nature en ville et vivre ensemble, un écoquartier pousse aux Glacis En dévoilant les images des futures berges aménagées du canal exutoire, la CUD et la Ville réaffirment leur volonté d’avancer vite sur le projet d’écoquartier aux Glacis. Dans les domaines qui lui sont propres, espaces publics, nature en ville ou vivre ensemble, la collectivité en lien avec ses partenaires progresse, en concertation avec riverains et usagers. Point d’étape de ce premier écoquartier à la dunkerquoise ! Il y a 18 mois, Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, et Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre, lançaient une Fabrique d’initiatives locales (FIL) dédiée au projet d’écoquartier aux Glacis. « Le quartier a vieilli, il mérite aujourd’hui à son tour un petit coup de neuf ! », expliquait à l’époque celui qui a grandi au coeur des Glacis. L’objectif pour la municipalité : l’amélioration du cadre de vie, via notamment une végétalisation restaurée et l’apaisement des flux de circulation. Un peu plus d’un an et demi plus tard, les graines semées en débat au sein de la salle polyvalente commencent à lever. Les aménagements de circulation discutés avec les habitants et usagers en atelier se sont aujourd’hui concrétisés : avec notamment la fermeture du secteur des écoles, rue Godefroy-d’Estrades, aux heures d’entrée et de sortie de classe. Au nord du quartier, les travaux de l’avenue des Bains sont en cours et devraient s’achever le mois prochain. Quant au cadre de vie, les participants à la FIL vont bientôt voir le fruit de leurs travaux sortir de terre le long des berges du canal exutoire. Enjeu majeur de l’écoquartier aux Glacis, l’aménagement du bord à canal constitue une occasion unique pour le quartier de se tourner vers un espace de nature en ville jusque-là délaissé (lire pages suivantes). Parallèlement, s’élève depuis quelques semaines le projet de 48 logements des résidences Descartes et Roux, imaginé par les architectes du cabinet Santer Van Hoof. Un programme qui prévoit d’intégrer le principe de biodiversité avec l’insertion notamment de nichoirs en façade. Sur le volet social, central dans la démarche d’écoquartier, la Ville et les associations partenaires relèvent d’ores et déjà le défi d’une cohésion restaurée. Identitaires du quartier des Glacis d’après-guerre, l’entraide et le lien social cherchent aujourd’hui à se réinventer. Le joli succès rencontré par la chasse à l’oeuf du 8 avril dernier au parc Ziegler atteste de l’attente des familles en la matière. Une dynamique qui se confirme aussi autour de la place Prigent rénovée : le samedi 13 mai, de 7 h à 18 h, s’y tiendra la 2e édition de la Fête du jeu, organisée par la maison de quartier en parallèle de la brocante portée par le comité de quartier Glacis- Victoire (lire en pages Dunkerque-Centre). Cette volonté d’associer la requalification du cadre de vie à une animation forte de l’espace public se trouvera incarnée le samedi 3 juin, rue Godefroy-d’Estrades cette fois : un marché-troc 100 % gratuit s’y tiendra, porté par l’association Les Chrysalides ! Du côté du mini-golf également, et dans le cadre des défis de Tous acteurs pour Dunkerque, habitants et bénévoles de la maison de quartier retrousseront les manches pour améliorer l’équipement qui accueillera le public tout l’été. Enfin, les établissements scolaires seront invités à relayer le projet « À la recherche de la fleur perdue » : une animation imaginée par le créateur de jeux de piste numériques Baludik, qui porte sur la biodiversité, des jardins du LAAC jusqu’aux berges du canal exutoire… Peu à peu les Glacis se transforment, dans une dynamique hybride où nature en ville et technologies 2.0 entrent en dialogue. Concertation autour de l’extension du parc Ziegler Dans le cadre de la démarche d’écoquartier aux Glacis, la municipalité a souhaité envisager l’ouverture et l’extension du parc Ziegler. Le 8 avril dernier, à l’occasion de la chasse à l’oeuf organisée par À Tes Côtés et les habitants au sein du parc, les équipes des mairies de quartier de Dunkerque-Centre et Malo-les-Bains sont allées à la rencontre des familles. Lors de ce premier temps de concertation, une soixantaine de questionnaires ont ainsi pu être renseignés. En attendant l’analyse détaillée de ces données, il ressort déjà du sondage une satisfaction et un intérêt pour l’idée d’étendre le parc Ziegler ! « Un parc peu visible, méconnu et mal identifié. » Autre sentiment partagé par les familles, celui de maintenir les qualités du parc et « son côté sauvage, très végétal, très apaisé », complémentaire du parc Malo, lui très aménagé. Jusqu’au 2 juin, la Ville prolongera le sondage initié à Dunkerque-Centre comme à Malo-les-Bains, où la Mairie de quartier et les habitants réfléchissent notamment au fonctionnement et à l’ambiance futurs de la rue Maurice-Vincent… Dans le même temps, il sera demandé aux conseillers municipaux d’enfants de donner leur vision d’un parc plus ouvert, au sens propre, comme au sens figuré. Jusqu’à la mi-juillet, la Mairie de Dunkerque-Centre continuera de sonder les riverains et usagers pour approfondir les pistes de réflexion mises à jour. Il sera question notamment d’imaginer comment la renaturation du parc Ziegler (dont la superficie passerait de 11 500 m2 à 17 000 m2) pourrait se prolonger au travers des Glacis. Comment organiser cette coulée verte qui s’orienterait vers la future berge aménagée du canal exutoire. L’occasion aussi d’intégrer des liaisons douces est-ouest qui favorisent les mobilités alternatives, en toute sécurité… En termes de calendrier, la Ville prévoit de premières opérations une fois que le cabinet médical présent sur le site aura pu déménager, soit au printemps 2024. Les Glacis bientôt dotés de leur propre terrasse sur l’eau ! Des baraquements et chalets américains aux résidences verticales d’aujourd’hui, depuis le milieu du XXe siècle le quartier des Glacis cultivait ce paradoxe : côtoyer la plage et les canaux sans pourtant jouir d’un véritable accès à l’eau. Dans le cadre de la démarche d’écoquartier initiée depuis deux ans par la municipalité, cette « injustice » urbaine est en passe d’être réparée ! Partie centrale du vaste parc des Canaux, étendu des 4 écluses jusqu’à la passerelle du FRAC, l’aménagement des berges du canal exutoire, au droit de la rue Godefroyd’Estrades, est à envisager comme une terrasse naturelle offerte au quartier des Glacis. Sur ce site, tour à tour terrain militaire, puis quartier provisoire né dans l’urgence de la Reconstruction, quartier populaire ensuite, érigé vers le ciel dans une densité urbaine inédite à Dunkerque, il était temps, enfin, de parler du jardin ! D’extérieurs apaisants, où souffler en fin de journée comme le week-end, pour une balade matinale comme pour une pause ludique à la sortie de l’école ou du collège. Il était temps enfin aux Glacis de regarder vers l’eau, plutôt que de lui tourner le dos ! Produit dans le cadre de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) lancée par Patrice Vergriete, le plan d’aménagement des berges proposé compile les aspirations des riverains et usagers des Glacis. Il se découpe en trois tronçons. Le premier, entre les ponts Lefol et des Bains, propose un dialogue avec le jardin des Sculptures à qui il fait face : dans cette partie de la promenade, voisine de la plage, l’idée est de s’approcher de l’eau, grâce à une double-terrasse végétale. Le deuxième segment, entre le pont des Bains et la rue de La Fontaine, est lui à concevoir comme le parvis élargi des trois établissements scolaires riverains : le collège Fénelon, le groupe Nicolas-Barré et l’école maternelle des Glacis. Dans cette zone apaisée, où l’orientation des flux de circulation a été travaillée en concertation avec les habitants et usagers, la rue Godefroy-d’Estrades change de statut : la voiture n’y sera plus acceptée que dans la portion comprise entre les rues Joliot- Curie et Claudel, uniquement pour les riverains. Elle est par ailleurs neutralisée aux heures d’entrée et de sortie des établissements scolaires. Sur l’espace libéré, deux cheminements distincts seront tracés pour les piétons et pour les cyclistes : deux voies que l’on retrouvera sur la totalité de la berge, jusqu’à la plage ! Logiquement, sur ce tronçon dit des écoles, des aménagements propices à la détente des ados et aux loisirs des petits ont été imaginés… Enfin le dernier segment de la berge, entre la rue de La Fontaine et le pont Carnot, proposera des espaces familiaux avec des tables de pique-nique ou des boulodromes. Prévue en fin de programme, cette partie de l’aménagement reste à affiner… Quel calendrier ? C’est au cours du second semestre de cette année que débuteront les premiers chantiers sur la berge du canal exutoire et ses abords. Jusqu’au mois de juin en effet, devraient se prolonger les travaux entrepris sur l’avenue des Bains. Une phase préparatoire s’ouvrira alors à la rentrée jusqu’à la fin d’année pour permettre aux différents concessionnaires de renouveler leurs réseaux. Concernant l’aménagement de la berge à proprement parler, il devrait débuter par la section au nord entre les ponts Lefol et des Bains. Puis le chantier portera sur la partie entre le pont des Bains et la rue de La Fontaine. La livraison de ces deux premières phases est évaluée à l’été 2024. Enfin, le tronçon sud, entre la rue de La Fontaine et le pont Carnot, ne pourra être réalisé qu’une fois les garages déconstruits, donc en fin de programme. Une nouvelle marquise pour Louis XIV et l’hôtel de ville L’avez-vous remarqué ? La marquise de l’hôtel de ville, cet auvent centenaire qui surplombait la statue équestre de Louis XIV, a été déposée en septembre 2022. Sa remplaçante est en cours de fabrication aux ateliers Charpentier de Flandres à Méteren sous l’œil vigilant des Monuments Historiques. Un chantier qui s’inscrit dans la volonté municipale de restauration des monuments de la ville. Au-dessus de l’entrée de l’hôtel de ville, trône le Roi Soleil, immortalisé par une statue équestre de bronze au sein d’une grande baie en forme d’ogive (œuvre du Lillois René Boutry). Pour protéger des intempéries ce rare exemple d’une statue royale ornant le fronton d’un bâtiment républicain, une marquise de bois remplissait son office depuis un peu plus d’un siècle. Abîmée par les assauts du temps, elle a été déposée en septembre 2022, suite à un diagnostic effectué quelques semaines plus tôt en partenariat avec la Conservation régionale des Monuments historiques : elle n’était pas réparable et présentait même un problème de sécurité… Depuis plusieurs semaines, sa remplaçante est en cours de fabrication aux ateliers Charpentier de Flandres, à Méteren. Avec la mission, pour le sculpteur sur bois Stéphane Lemaire de la reconstruire à l’identique, en retrouvant autant que possible les éléments que les intempéries ont effacés au fil des ans, sous l’oeil vigilant des Monuments historiques et de la direction des Bâtiments de la Ville de Dunkerque. Après ces quelques mois de travaux, la nouvelle marquise reprendra sa place sur la façade de l’hôtel de ville, au-dessus de la statue équestre de Louis XIV qui sera elle aussi restaurée, tout comme les mosaïques et pierres. Rendez-vous cet automne pour découvrir ce nouvel exemple de rénovation de notre patrimoine, respectant l’histoire de la ville et son embellissement. Une statue équestre et huit statues Inauguré en septembre 1901 par Alfred Dumont, maire de Dunkerque, en présence du président de la République Émile Loubet, l’hôtel de ville est l’œuvre de l’architecte lillois Louis-Marie Cordonnier. Outre la statue équestre de Louis XIV figurent sur sa façade six statues (réalisées par Augustin Peene) représentant autant de personnages illustres de l’histoire de la ville : • Le général Amand Charles Guilleminot (1774-1840), pair de France, qui a servi brillamment dans la Grande Armée ; • Robert de Cassel (vers 1276- 1331), comte de Flandre ayant réorganisé l’administration municipale au début du XIVe siècle ; • Jean-Marie Emmery (1754- 1825), armateur, colonel de la Garde nationale, député et maire (1802-1805). • Pierre-Jean Vanstabel (1744- 1797), corsaire et amiral ; • Baudoin III (mort en 962), premier à avoir construit une fortification autour du bourg de Dunkerque ; • Michel Jacobsen (vers 1563- 1632), premier corsaire dunkerquois célèbre, surnommé « el zorro del mar » (« Le renard de la mer »), arrière-grand-père de Jean Bart. Deux statues, placées sur les façades latérales, ont été détruites pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles représentaient : • Pierre-Mathieu Faulconnier (1654-1735), président de la chambre de commerce, auteur de la première étude historique de la ville, et « créateur » de la bibliothèque municipale grâce au legs de son patrimoine • Jean de Reyn (vers 1610- 1678), peintre dunkerquois dont les œuvres sont à découvrir dans l’église Saint- Eloi et dans les musées de Dunkerque, Bergues, Lille, Versailles, Rome, Gand… Préserver le patrimoine Ce remplacement de la marquise de la statue équestre de Louis XIV marque une nouvelle étape de la dynamique municipale d’entretien du patrimoine de la ville. À tout seigneur, tout honneur : Jean Bart a été le premier servi, en septembre 2015, avec une restauration complète de sa statue de bronze. Ont suivi la statue de la place de la République, la colonne de la Victoire sur la place du même nom, le kiosque de la place Turenne à Malo, les monuments aux morts de la place de l’Abbé-Bonpain et du Cinquantenaire (place Voltaire) à Rosendaël, ou encore la stèle de la Méridienne verte à Petite-Synthe et le monument aux victimes de la pêche à Islande de 1888 dans le cimetière de Dunkerque. En attendant la réhabilitation prochaine du feu de Saint-Pol. La résidence Cap Large accueille ses premiers habitants ! C'est en quelque sorte une nouvelle figure de proue pour le quartier du Grand large : la résidence Cap Large, située à l’angle des rues des Chantiers de France et Le Narval, accueille ses premiers occupants depuis début avril. L’immeuble blanc, produit par le groupe Kaufman & Broad, se répartit sur 5 niveaux et constitue un véritable îlot. L’ensemble propose 47 logements dont 9 maisons (T3 et T4) ; les appartements, eux, s’étalant du T2 au T4. Proposé en accession à la propriété, le programme est aujourd’hui totalement commercialisé, avec un taux d’investisseurs- bailleurs d’environ 30 %. Et à ce jour, tous les logements sont occupés ! Bâtie en respect de la norme énergétique RT2012, la résidence Cap Large dispose également en rez-de-chaussée d’une surface commerciale de 300 mètres carrés, ouverte sur deux côtés puisqu’elle est organisée à l’angle des deux rues. Propriété d’un investisseur privé, cette cellule destinée au commerce ou aux services est actuellement ouverte à la location. Précisons enfin que Cap Large intègre une offre de stationnement aérien en coeur d’îlot. Dès septembre, Kaufman & Broad lancera la commercialisation d’un nouveau programme de logements collectifs de niveau intermédiaire juste en face, de l’autre côté du parking du gymnase du Grand Large. Enfin, rappelons que le même groupe est également à l’oeuvre dans le cadre du projet Nicodème, sur le Minck : sur les 55 appartements initialement mis en vente, une dizaine restent encore disponibles. La livraison de cet ensemble est prévue pour la fin d’année 2024. Plus d’informations : Kaufman & Broad, tél. 06 71 10 53 32. L’Avenue de la Mer fait peau neuve à l’orée de la saison estivale ! Les travaux de rénovation de l’avenue de la Mer se terminent en ce début de printemps ! Travaillé en collaboration avec les habitants dans les Fabriques d’initiatives locales et démarré en octobre 2020, le projet, construit en deux phases, se finalise en vue de l’été qui approche. Que de chemin parcouru depuis la réunion de lancement de la FIL du 28 mars 2019 ! Voici un tour d’horizon récapitulatif des domaines concernés en priorité par le réaménagement urbain. L’éclairage a été remplacé par un système LED, plus économe. Ce nouvel éclairage se divise en deux flux, différents entre deux secteurs : l’un éclairant le trottoir et l’autre la voirie. Cet éclairage doit permettre de moduler la luminosité en fonction de la typologie. Il dissocie donc la partie piétonne et la partie circulation. Toutes les eaux fluviales de ruissellement ont été récupérées et infiltrées. Elles sont destinées aux puits d’infiltration pour éviter l’engorgement des égouts, tandis que les eaux des toitures de l’école sont récupérées afin de permettre l’arrosage de l’ensemble des massifs qui se trouvent sur l’avenue. L’esprit de l’avenue a été conservé avec de nouvelles essences d’arbres (chênes et frênes). La replantation de 80 arbres dits d’alignement ainsi que des plantations arbustives confèrent à cette avenue un charme particulier. Un soin a aussi été apporté à la sécurisation des piétons aux abords de l’école. Des trottoirs traversants ont été mis en place aux intersections pour faciliter le cheminement des piétons. En conclusion de la première phase de travaux et en complément de la rénovation de la chaussée et des trottoirs, des voies dédiées aux vélos ont été créées sur l’ensemble de l’avenue, facilitant ainsi l’accès à la plage. Objectif : rallier la plage autrement, en vélo ou à pied. Tente Verte : une nouvelle FIL lancée à l’occasion de la Fête du vélo La Fête du vélo passera par Rosendaël le samedi 13 mai : de 14 h à 17 h, le public est invité à converger vers la rue Moulin, à la Tente Verte. Comme pour la chasse à l’oeuf du 14 avril, la voie sera fermée à la circulation automobile. L’occasion de venir expérimenter d’autres façons de se déplacer, de jouer et de partager dans l’espace public ! En ralliant le site, si possible au guidon de votre petite reine, vous aurez le loisir de bénéficier de nombreuses animations gratuites : des fleurs pour décorer votre vélo, de la peinture au sol, une visite médicale de votre deux-roues grâce aux établissements Detammaecker, l’essai de vélos adaptés avec l’ADAR, des vélos rigolos, le célèbre manège à biclous de Zoone libre, des jeux d’extérieur, un parcours pour apprendre à rouler comme un pro (destiné aux enfants). Un après-midi placé sous le signe de convivialité, avec le concours des Pirates de Rosendaël ! Les riverains et participants à cette Fête du vélo pourront également en profiter pour échanger sur la transformation en cours de l’îlot de vie et imaginer comment vivre et faire vivre le quartier. En effet, dans le prolongement de la concertation entreprise depuis 18 mois autour du projet de revitalisation de la rue Moulin et de ses abords, une nouvelle Fabrique d’initiatives locales (FIL) sera ouverte le 13 mai ! À partir des productions de la FIL 1, du plan d’aménagement du quartier ou du calendrier des travaux, chacun pourra se projeter et imaginer les différents moyens d’animer la future centralité partagée de la Tente Verte. Les questions des usages, du bien-vivre ensemble et d’une vie de quartier nouvelle seront notamment posées… Du 16 au 21 mai, les 4 Jours de Dunkerque feront la course en tête Nouveau calendrier pour la 67e édition des 4 Jours de Dunkerque - Grand Prix des Hauts de France, soutenue par la Communauté urbaine et la Ville, avec un départ donné le mardi 16 mai place Jean- Bart et une arrivée finale jugée le dimanche 21 mai boulevard Sainte- Barbe. 133 coureurs, répartis en 19 équipes, se lanceront à la conquête du maillot rose pour succéder ainsi au champion belge Philippe Gilbert, vainqueur l’an dernier. Il y a un an à peine, les fans de vélo retrouvaient enfin leurs 4 Jours après deux éditions annulées du fait de la crise sanitaire. Un vrai bonheur partagé par le public et les coureurs, avec en prime un beau vainqueur en la personne du Belge Philippe Gilbert, venu boucler à Dunkerque une magnifique carrière. Cette belle remise en jambes laisse augurer un grand cru pour cette édition 2023 marquée par un changement de dates, avec un passage de début mai à mi-mai. Plus qu’un simple saut de puce dans l’agenda de l’Union Cycliste Internationale (UCI), cette nouvelle programmation élargira la gamme des prétendants au maillot rose qui a été porté par tant de grands champions au fil des décennies. « Lors de la dernière édition des 4 Jours, explique Eric Marchyllie qui a succédé, en décembre dernier, à Bernard Martel à la tête du comité d’organisation de la course, nous avions interrogé les coureurs et les directeurs sportifs sur l’intérêt de décaler l'épreuve dans le calendrier international. Les uns et les autres nous ont indiqué que si on reculait la date de départ, on pourrait récupérer nombre de coureurs ayant participé aux classiques flamandes du printemps. De même, ils ont demandé un contre-la-montre et des pavés. On exauce leurs voeux et en contrepartie, on pourra présenter un très beau plateau avec des coureurs désireux de se montrer avant les sélections pour le Tour de France, et à une semaine du Dauphiné Libéré ! ». Si on ne connaît pas encore les noms des participants, on sait déjà que de fortes équipes seront présentes, à l’image de Jumbo Visma, Soudal Quick-Step, Groupama-FDJ, AG2R, Arkea, Intermarché, Cofidis, Lotto, Uno X, TotalEnergie, soit dix formations assurées de disputer le Tour de France. Et pour redonner à la course toute sa valeur populaire, le Village des 4 Jours sera ouvert à tous, le mardi 16 mai, dès 9 h 30 place Jean-Bart. Il y aura des stands, des animations, un car-podium et surtout des coureurs auprès desquels on pourra chasser des autographes. Si la caravane se mettra en route vers 10 h 15 en direction d’Abbeville où sera jugée l’arrivée de cette première étape, le peloton s’élancera à 11 h 45 pour un départ-promenade qui le verra emprunter le boulevard Sainte-Barbe, les rues Royer et de la Cunette, avant d’entrer à Coudekerque-Branche, via le pont Jean- Jaurès. Puis ce sera une deuxième étape Compiègne-Laon avec une arrivée prévue près de la Cathédrale (17 mai) ; un contre-la-montre de 15,9 km à Saint-Quentin (18 mai) ; un raid Maubeuge-Achicourt marqué par plusieurs secteurs pavés (19 mai) ; un périple Roubaix-Cassel (20 mai) avec sept tours de circuits et 16 ascensions du célèbre mont : le premier passage sur la ligne d’arrivée, tracée sur la Grand Place, est prévu autour de 15 h/15 h 15 pour une arrivée finale programmée vers 17 h 45. Il sera alors temps, le dimanche 21 mai, de rejoindre la cité de Jean Bart au départ… d’Avion. C’est un parcours de plus de 178 km qui a été préparé par les organisateurs pour cette dernière étape, dont un circuit final de 8,7 km à parcourir 8 fois dans les rues de Rosendaël, Dunkerque- Centre et Malo-les-Bains, et une arrivée jugée vers 16 h 15 boulevard Sainte-Barbe. Un circuit en ville pour terminer le 21 mai Dimanche 21 mai, les coureurs arriveront dans l’agglomération par la route du Chapeau Rouge à Téteghem, avant d’emprunter le quai des Maraîchers et le boulevard Mendès-France. Ils entreront dans le circuit en virant à gauche rue Paul-Machy. Le tracé est sinueux avec des passages dans les rues Churchill, des Pêcheurs, Léon-Blum, Anatole-France, avenue de la Libération, rue Etienne-Dumez, avenue de Rosendaël et boulevard Sainte- Barbe avec un premier passage sur la ligne d’arrivée vers 14 h 30. Puis ce seront le boulevard Alexandre III, la rue des Fusiliers-Marins, les quais des Hollandais et des Américains, la rue du Contre-Torpilleur Le Triomphant, le pont Lefol, la place Paul-Asseman, la rue de la Plage, la digue des Alliés, la rue Duhan, l’avenue Adolphe-Geeraert, la place Turenne, l’avenue de la Mer, et à nouveau la rue Paul-Machy pour un nouveau tour de piste !