Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Historique : ProLogium choisit Dunkerque pour sa gigafactory de batteries ! Après une année 2022 exceptionnelle sur le plan des annonces (implantation de Verkor, décarbonation d’ArcelorMittal, nouveaux EPR…), qui ont renforcé notre stratégie collective initiée dès 2014 pour une nouvelle économie décarbonée, j’ai décidé de me rendre personnellement à Taipei en avril dernier pour convaincre les investisseurs taïwanais du groupe ProLogium, leader mondial des batteries solides nouvelle génération, de choisir à leur tour Dunkerque parmi 90 sites présélectionnés partout dans le monde. En complément du soutien de l’État, faire entendre la parole locale d’un territoire tourné vers les énergies et les filières d’avenir, où la valeur travail compte, un territoire que le dynamisme et l’esprit d’initiative place désormais à l’avant-garde de l’industrie du XXIe siècle, a pesé dans la balance et nous a permis de remporter cette victoire. En effet, le 12 mai dernier à Dunkerque, le groupe taïwanais officialisait sa décision pour la construction de sa première gigafactory européenne, en présence du président de la République. Cette date restera historique pour notre territoire tant les chiffres qui en résultent sont gigantesques : plus de 5 milliards d’euros investis et 3 000 emplois directs créés ! Ce projet-moteur monte entre 16 et 20 000 le nombre d’emplois qui seront créés dans les années qui viennent, dans tous les domaines. Décrite aujourd’hui comme « le modèle à suivre », notre ville rayonne et peut désormais regarder l’avenir avec confiance, tant sur le plan économique que pour l’amélioration de notre qualité de vie à toutes et tous. Généralisation des cours d’école végétalisées fini le bitume à Kléber-Perrault ! Comme vous le savez, nous avons fait de notre jeunesse une priorité de l’action municipale. Travailler dans de bonnes conditions à l’école, être bien accompagné lorsque l’on rencontre des difficultés, favoriser le vivre-ensemble pour lutter contre l’exclusion, manger équilibré à la cantine, apprendre des langues étrangères, découvrir de nouvelles disciplines sportives et culturelles, être suivi personnellement dans le financement de ses études… Depuis 2014, nous mettons le paquet sur notre politique éducative pour donner à nos enfants toutes les chances de réussite. C’est dans cette logique que nous allons transformer de fond en comble la cour d’école Kléber-Perrault. Inspirés des modèles éducatifs innovants d’Europe du Nord, nous y aménagerons la cour d’école du futur ! Dès la rentrée prochaine, les enfants gambaderont au milieu de la nature, pourront faire classe en extérieur, et évolueront dans un environnement apaisé qui les invitera à la découverte et contribuera à leur bien-être, si nécessaire à leur bon apprentissage. 1er juillet : célébrons ensemble la nouvelle digue de Mer ! Le chantier de transformation de la nouvelle digue de Malo avance à grands pas et prendra fin au début de l’été. Devenus un élément de fierté pour nous tous, je vous invite à inaugurer ensemble notre nouvelle plage et ses aménagements : rendez-vous le 1er juillet ! La Bonne Aventure : un grand bain de musique et une fête populaire en bord de mer ! Pour prendre de belles couleurs, rien de tel qu’un bon week-end en bord de mer. Et si en plus du soleil et des crèmes glacées, vous pouvez profiter gratuitement de deux journées de concerts portées par de grands artistes, c’est du bonheur assuré les samedi 24 et dimanche 25 juin en famille ou entre amis ! SSur la Grande Scène, installée sur le parvis du Kursaal, vous pourrez applaudir, le samedi 24 juin, dès 17 h, Lorenzo, Lujipeka, Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Irène Dresel, Salut c’est Cool présente Dimension Bonus, et Mara. Puis, le dimanche 25, à partir de 17 h également, ce sera au tour de Juliette Armanet, Adè, Voyou, Ladaniva, Star Féminine Band et Alia d’enflammer les milliers de spectateurs qui n’auront que l’embarras du choix pour composer le menu de leur week-end musical. Et quand les concerts sont à marée basse, les Arts de la Plage prendront le relais comme un musée à ciel ouvert. Ludiques, réflexives et éphémères à souhait, six installations seront à découvrir et à expérimenter aux abords de la digue et à proximité de la place du Centenaire, qu’il s’agisse de « The Eyes » de Cool Shit, « The Water Arch » du collectif Dropstuff, d’une scénographie spécialement créée par Moragh Myerscough, « Au creux de la vague », « Têtes en l’air » et le « Dôme » d’Alex Herman, sans oublier les 60 drapeaux « Made in Bonne Aventure ». Face à ces installations intrigantes, la Bonne Aventure se rêve et s’interroge place du Centenaire grâce à son dancefloor à ciel ouvert et au village du festival qui accueilleront le public en journée, tandis que le front de mer fera la part belle, de 12 h à 22 h (21 h le dimanche), aux DJ Sets de Marina Trench, Atili, Dylan Dylan, AliA, Healer Selecta et Omar Ek, sans oublier les déambulations sonores de Alerte à Malo Beach et Vermine. Quant au Kursaal, il accueillera l’Embarcadère, accessible à tous, le samedi de 17 h à 3 h et le dimanche de 17 h à minuit, avec le concours de l’association dunkerquoise Electro-Libre. Samedi 24 juin, à 17 h, il ouvrira le bal avec la « Boom Electro », un dancefloor pour faire découvrir aux enfants les joies de la musique électronique grâce à une électro accessible avec en prime un goûter gratuit. Place sera ensuite laissée à plusieurs artistes talentueux de la région - Healer Selecta, Fonss et Rocta - avant que le Parisien Cabanne ne s’installe à 23 h derrière les platines. Et clou de la soirée, ce sera la grande prêtresse de l’électro française, Irène Dresel (notre photo), qui vous fera ensuite danser jusqu’au bout de la nuit ! Dimanche 25 juin, à 17 h, c’est le Dunkerquois Lifestock Pixel qui jouera sur l’instrument qu’il a lui-même créé - le Color Sampler - avant de laisser place à Omar Ek, Lydsten et Ridoo Diskoo qui nous feront découvrir leurs univers musicaux. Programme complet du festival sur www.labonneaventurefestival.com. Une Oasis sur le sable Pleinement intégrée au festival, l’Oasis des associations Pamela et Fructôse est un module de programmation «arts et idées» pour aborder collectivement et avec optimisme les grands sujets de l’écologie contemporaine. Figurent au programme : des discussions avec la politologue Fatima Ouassak et la pédopsychiatre et chercheuse Laelia Benoit, des ateliers musicaux avec Max Vandervorst, des spectacles « Le Pirate écologique » et « Arlt », mais aussi des installations et autres créations à découvrir sur le sable telle une « carbon free party », où il faudra courir pour activer la musique. Une triennale Art & Industrie qui réfléchit la chaleur Après une première édition, en 2019, intitulée « Gigantisme », la triennale Art & Industrie revient, du 10 juin au 14 janvier, avec de nouvelles œuvres et de nouveaux questionnements sur les grands enjeux de notre époque. L’exposition « Chaleur humaine / Consciences énergétiques » explore notre rapport au monde, et en particulier au monde de demain. Elle aborde des thèmes liés à la situation climatique : pétrole, nucléaire, énergie, paysages, voitures, pollutions, recyclage, corps humain… Riche de plus de 250 œuvres réalisées par 130 artistes, essentiellement français, belges, néerlandais et britanniques, l’exposition propose de regarder comment les pratiques artistiques, architecturales, paysagères et de design ont pris en charge la question des énergies, de leurs usages et mésusages durant les cinq dernières décennies. Elle sera principalement présentée dans trois lieux emblématiques du pôle Art contemporain dunkerquois situés au Grand Large : le Fonds régional d’art contemporain Grand Large - Hauts-de-France (FRAC), le Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC) et la Halle AP2 des anciens chantiers navals. Plusieurs créations originales ont été commandées à des artistes pour s’intégrer dans le paysage unique de Dunkerque, alliant l’industrie, le portuaire et le balnéaire. Disséminées dans la ville, elles offrent un fil de promenades singulières : des oeuvres textiles monumentales dans le port, des installations inspirées des feux flottants sur le Môle 1, une fresque murale rue des Chantiers de France… et une pieuvre géante sur la digue ! Destinée à rester, cette oeuvre en bronze de Laure Prouvost, commandée par la Communauté urbaine, entre en résonnance avec la pieuvre de la plage de La Panne, en Belgique, réalisée par cette même artiste, à l’occasion de la Biennale Beaufort 21. Week-end inaugural les samedi 10 juin à partir de 15 h et dimanche 11 juin à partir de 11 h. Programme complet sur www.triennale.fr. Rosendaël remet aux normes son « autoroute des eaux usées » Depuis cet automne, Rosendaël est le théâtre d’un chantier d’une ampleur exceptionnelle : la réhabilitation du réseau des eaux usées collectées dans le quartier, qui concerne également Dunkerque, Leffrinckoucke et une partie de Malo-les-Bains. Après la rue des Pêcheurs, c’est au tour de la rue Hénaux et de l’avenue du Stade d’être aujourd’hui impliquées par ces travaux rendus nécessaires par l’état de vétusté avancé des canalisations. Visite de ce chantier pas comme les autres. Moteurs bourdonnants qui « ronronnent », parfois même la nuit, chaussées interdites à la circulation et au stationnement… Rue des Pêcheurs et Hénaux, avenue du Stade, le quotidien est bouleversé depuis quelques mois, à quelques encâblures du centre hospitalier de Dunkerque. Le réseau de collecte des eaux usées subit une innovante réhabilitation afin de poursuivre sa mission de transport de ces eaux grises vers la station d’épuration de Coudekerque-Branche. Situé à 5 mètres sous la chaussée, ce réseau a été façonné en briques dans les années 40-50. Trois quarts de siècle plus tard, il n’offre plus suffisamment de garantie d’étanchéité. Au fil du temps, une partie des briques se sont déchaussées et gênent l’écoulement des eaux usées. Rendant les infiltrations nombreuses, souillant parfois les eaux souterraines et occasionnant des débordements. La direction du Cycle de l’eau de la Communauté urbaine de Dunkerque a décidé de lancer l’automne dernier un ambitieux programme de réhabilitation de ce réseau allant de la rue des Pêcheurs à l’avenue du Stade en passant par la rue Hénaux, puisque cette canalisation est d’une extrême importance. Sorte « d’autoroute », elle collecte les eaux usées de Rosendaël, de Leffrinckoucke et d’une partie de Malo-les-Bains, comme les techniciens de la CUD et de la mairie de quartier l’ont expliqué aux quelques riverains qui avaient répondu à leur invitation à la rencontre le 27 avril. Pour éviter d’ouvrir la voirie le long des 1,2 km de chantier, méthode trop coûteuse et d’une durée trop longue, la solution technique retenue a été tout d’abord de vider totalement cette canalisation (dont le diamètre oscille entre 1,5m et 1,8 m) afin de la rendre sèche et de colmater les infiltrations. Ensuite, grâce à quelques puits d’accès, une gaine composée de fibres de verre et de résine est insérée à l’intérieur de la canalisation (photo ci-dessus). Elle est ensuite patiemment chauffée grâce à des UV pour créer un nouveau conduit totalement étanche (d’une épaisseur maximale de 14 mm). Un procédé dit de « chemisage » qui nécessite trois semaines de dur labeur, si le temps demeure sec… et qui occasionne quelques perturbations de circulation et de stationnement ainsi qu’une pollution sonore lors du « chemisage ». Les services communautaires informeront les riverains de l’avancée de ce chantier d’envergure, soumis aux aléas météorologiques pour avancer comme prévu. Une fois le chantier achevé, Rosendaël disposera « d’une autoroute des eaux usées » totalement efficace et plus vertueuse pour l'environnement pour transporter les eaux usées vers la station d’épuration de Coudekerque-Branche. Trois phases Lancé fin octobre, ce chantier a démarré rue des Pêcheurs, où en trois mois, plus de 280 tonnes de déchets ont été retirées ! Dont des lingettes, déchet dont la destination finale est le sac noir. Place désormais à la rue Hénaux qui sera prochainement « chemisée » puis remise en état pour la reprise de la circulation prévue mi-juillet. Une dernière phase de travaux est prévue avenue du Stade et rue Jacobsen. Après le percement des puits d’accès réalisé ces derniers jours, le chantier reprendra à partir de septembre pour le nettoyage, puis le « chemisage », de la canalisation. De nouvelles poubelles pour trier les déchets dans la rue comme à la maison ! La Communauté urbaine et la Ville testent, jusqu’à la fin de l’année, un nouveau dispositif de collecte des déchets dans l’espace public. Installés en 18 points de la ville, ces Points Urbains de Récupération (PUR) forment chacun un ensemble de trois poubelles qui respecte le même principe de tri sélectif qu’à la maison. Le 1er janvier 2025, la loi imposera une collecte séparée des déchets d’emballage pour les produits consommés dans l’espace public, selon le même mode de fonctionnement qu’à la maison, soit avec des sacs noirs, jaunes et verts. La ville étant l’endroit où l’on consomme le plus et où l’on trie le moins, l’enjeu du nouveau dispositif est la continuité du geste de tri pour à la fois faire progresser le taux de recyclage, économiser les ressources naturelles et contribuer à la propreté de l’espace public. En prévision de cette échéance, l’éco-organisme Citeo a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la mise en place d’un mobilier urbain adapté à cette nouvelle donne. C’est ainsi que les Points Urbains de Récupération de la société JC Decaux ont été choisis pour servir de supports à une expérimentation nationale à laquelle Dunkerque participe, jusqu’au 31 décembre, avec neuf autres villes françaises. Ces Points Urbains de Récupération forment un ensemble de deux bacs qui correspondent chacun à une gamme de déchets : recyclables en jaune et résiduels en noir. Il est complété par un troisième élément vert pour les déchets alimentaires. Ainsi, après avoir dégusté un sandwich en plein air, vous êtes invité à jeter votre papier d’emballage et votre bouteille d’eau dans le bac « jaune », la serviette en papier dans le bac « noir » et les restes de votre repas dans le bac « vert », tout comme à la maison ! Le dispositif dunkerquois a été mis en place, courant mai, en 18 points de la ville : au pôle d’échange des bus de la Gare, place de la Gare, à l’angle du boulevard Alexandre-III et de la place de la République, boulevard Alexandre-III près de la rue du Lion d’Or, place Jean- Bart face à la Banque de France et à l’entrée du boulevard Alexandre-III, rue des Fusiliers-Marins, rue Clemenceau, au parc Saint-Gilles, sur les parvis des lycées Jean-Bart et Vauban, place du Minck, à proximité du lycée Guy-Debeyre, du parc de jeux rue André-Malraux ainsi que sur l’esplanade Janssen au Grand Large, au parc Coquelle, près de la maison de quartier Pasteur à Petite-Synthe et près du Kursaal. Le choix des lieux a tenu compte de plusieurs facteurs : indice de fréquentation piétonne, espace disponible pour ne pas gêner les circulations, en particulier celles des personnes en situation de handicap ou les familles avec des poussettes, critères de visibilité… Des actions de sensibilisation sur ces nouveaux équipements ont par ailleurs été menées auprès des commerces de ventes à emporter afin qu’ils puissent à leur tour faire passer le message auprès de leurs clients. À l’issue de cette période d’essai et en fonction des résultats obtenus, la CUD lancera un marché public qui concernera un plus grand nombre d’implantations dans l’agglomération, avec à la clé le remplacement des actuelles corbeilles dont les déchets étaient jusqu’alors incinérés. www.jejettemoins-dk.fr Coup d’envoi en musique, le 21 juin, pour la FIL Lamartine ! Le Conservatoire de musique et d’art dramatique (CMAD) est appelé à rejoindre l’ancien collège Lamartine pour devenir, à l’horizon 2027, une Cité de la musique et de l'art dramatique. En attendant ce déménagement, une Fabrique d’Initiatives Locales (FIL) sera lancée par Patrice Vergriete, le 21 juin, jour de Fête de la musique, afin que ce beau projet puisse être co-construit avec tous les Dunkerquois, à l’image de ce qui a été fait pour la B!B. Positionné jusqu’à présent sur le site de l’ancien collège Albert-Samain dans le quartier Soubise, le Conservatoire ne disposait pas des conditions lui permettant de répondre aux exigences d’un établissement dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la ville. Son installation à Lamartine, dans un lieu patrimonial de qualité et en partie réhabilité, doit lui permettre de se développer, tout en devenant un élément moteur de l’animation du centre-ville, au même titre que ses futurs voisins et partenaires culturels du Bateau Feu et de la B!B. Cette Cité de la musique et de l’art dramatique, qui est susceptible de s’élargir à d’autres disciplines, aura en effet vocation à devenir un espace de pratique, de rencontre et de partage ouvert sur le quartier, et accessible à tous pratiquants amateurs ou en voie de professionnalisation, élèves en apprentissage, mélomanes ou simples curieux, de tous âges. Le coup d’envoi de cette co-construction sera donné par Patrice Vergriete, le mercredi 21 juin à 18 h, dans l’enceinte même et aux abords de l’ancien collège Lamartine, place du Général de Gaulle. Si vous pouvez dès ce jour inaugural faire des suggestions pour le futur lieu, sachez que cette première phase d’information et de mobilisation en vue de recueillir très largement les idées et les propositions se poursuivra jusqu’au mois de novembre lors de plusieurs rendez-vous formels et itinérants (Village du Futur en août, Journées du Patrimoine en septembre, festival Allure Folle en octobre, Dunkerque au Fil du Temps en novembre…). Début 2024, alors que démarreront les études de programmation, une phase active de co-construction s’étirera de février à juin sous forme d’ateliers ouverts à tous. On en saura alors beaucoup plus sur l’organisation et le fonctionnement de la Cité de la musique et de l'art dramatique, dont les travaux d’aménagement pourraient débuter en 2025. Un lancement de FIL en musique le 21 juin ! En prélude au lancement de la FIL programmée le mercredi 21 juin à 18 h dans et aux abords de l’ancien collège Lamartine, une déambulation musicale des tambours du Conservatoire sera organisée de 11 h 30 à 12 h sur le marché, avant un deuxième temps artistique prévu de 16 h à 18 h, place de Gaulle et à l'intérieur du bâtiment, avec un ensemble orchestral de jeunes Dunkerquois inscrits dans le dispositif « Musique à l’école », la Compagnie Just 1kiff, Het Reuzekoor (danse et musique traditionnelles) ainsi que la chorale gospel Gosp'n Joy. Inscriptions au Conservatoire dès le 12 juin Le Conservatoire de musique et d’art dramatique, ce sont aujourd’hui 980 élèves de tous âges et 60 professeurs, des classes orchestres ou chorales dans sept établissements scolaires, des interventions régulières dans les écoles qui impliquent 1 300 élèves chaque année, mais aussi 120 événements à l’affiche, qu’il s’agisse de concerts, spectacles, ateliers, résidences, master-class... Concernant la prochaine année scolaire, les inscriptions seront enregistrées dès le 12 juin sur le site www.ville-dunkerque.fr, page conservatoire. Tél. 03 03 28 28 92 43. La cour résiliente des écoles Kléber et Perrault réalisée cet été à Malo ! En juillet, débutent les travaux d’une deuxième cour résiliente à Dunkerque. Commun aux écoles maternelle Perrault et élémentaire Kléber, l’équipement transfigurera non seulement l’espace de récréation des enfants, mais profitera également à tout l’îlot de vie malouin. Une cour bien plus végétale, plus abritée du vent et propice à l’épanouissement de nos enfants. À peine les élèves des écoles maternelle Perrault et élémentaire Kléber auront-ils quitté la classe début juillet pour les vacances estivales, que les engins de terrassement entreront en action dans les cours des deux établissements ! En effet, après la réalisation il y a deux ans d’une première cour résiliente à la Porte d’Eau, la municipalité entame un deuxième chantier à Malo-les-Bains. Comme pour les classes Bonus, qui se sont ouvertes progressivement dans les écoles dunkerquoises, la Ville entend étoffer année après année la toile de ces cours du XXIe siècle : favorables à l’épanouissement de nos enfants et vertueuses en termes d’environnement ! Ces cours inclusives, où la personnalité de chacune et chacun est plus à même de s’exprimer et de se développer, s’agrègent aux dispositifs imaginés par la Ville pour lutter contre le décrochage scolaire. « Avec cette nouvelle cour résiliente, nous continuons à investir dans et pour notre jeunesse ! », confirme avec force Patrice Vergriete. Le maire de Dunkerque et l’équipe municipale consacrent un budget de 690 000 € au projet Kléber- Perrault. Une enveloppe conséquente qui s’explique notamment par le fait que la future cour verra son profil totalement inversé : aujourd’hui minérale à 70 %, la cour une fois devenue résiliente offrira une surface végétalisée à 80 % ! Autant d’espaces rendus perméables, au moment où l’actualité européenne, en France et à nos frontières, avec les inondations en Italie ou la sécheresse en Espagne, rend encore un peu plus concret le dérèglement climatique. « En rendant le sol à nouveau plus perméable et en plantant un mini-parc dans la cour, nous prenons, à notre mesure, une part active dans la lutte contre le changement climatique ! », insiste Patrice Vergriete. Ainsi la future cour résiliente Kléber- Perrault intégrera la collecte des eaux pluviales et leur ruissellement : un réseau de petites noues assurera l’écoulement des eaux, tandis qu’une cuve de de stockage sera, comme à la Porte d’Eau, enfouie dans le sol. Quant à l’ambiance végétale de la cour, elle se veut polymorphe : les paysagistes ont ainsi imaginé reproduire les différents biotopes du bord de mer voisins. Les enfants pourront traverser une dune blanche, une dune à fourrés, un jardin et profiter d’un salon dunaire et d’un autre aux allures de forêt ! Un potager sera également installé dans des bacs de culture hors-sol. Autant de coins et recoins qui seront évidemment scandés de structures ludiques comme des cabanes et abris, des podiums ou encore des tauds de couleur. Dans cette cour mutualisée entre les deux écoles (lire page suivante), des cheminements distincts ont été pensés pour les maternels et les primaires, assurant la meilleure cohabitation possible entre les classes d’âges, tout en permettant une pluralité d’usages. Précisons encore que cette nouvelle cour résiliente à Dunkerque profite de la géométrie des lieux pour ouvrir une parenthèse artistique et culturelle innovante. La cour de l’école Perrault, plus intime, restera indépendante pour constituer un petit théâtre à ciel ouvert, susceptible d’accueillir un spectacle, une exposition, une chorale ou une réunion de parents d’élèves… Mais le projet, déjà riche, ne se limite pas à la seule cour d’école ; le plateau sportif, qui abrite aujourd’hui des terrains de basket, sera transformé dans une phase ultérieure de travaux, en un vaste parvis, aux allures de placette de village ! Idéal pour permettre l’échange entre parents aux entrées et sorties de classe, cet espace ouvert au public communiquera avec la cour via deux préaux : l’un pour les élèves de maternelle, l’autre pour les primaires. Cette ouverture sur le quartier se veut d’ailleurs plus large encore à terme : en effet, la végétalisation de l’îlot de vie pourrait se prolonger demain jusqu’à la digue, via la venelle existante et la rue du Sous-Marin-Prométhée… Prévus durant l ’été, les t ravaux d’aménagement de la cour résiliente Kléber-Perrault seront essentiellement terminés pour la rentrée : les quelques finitions et poses de mobilier encore à parfaire seront programmées les mercredis et lors des vacances de la Toussaint. C’est enfin à cette période de l’année, la plus propice d’un point de vue écologique, que les plantations seront réalisées. Une cour dont l’aménagement profite à tout un îlot de vie Maire adjointe du quartier de Malo-les-Bains, Martine Arlabosse a évidemment suivi de près les réflexions autour de la cour résiliente Kléber-Perrault. « Nous avons notamment organisé la concertation autour du projet de placette qui accompagne la cour. Une future centralité, propice à la rencontre et aux échanges intergénérationnels. » Pour l’élue malouine, ce projet s’inscrit aussi dans une logique d’amélioration du cadre de vie : « Cette cour résiliente prolonge finalement le cheminement entamé avec le square Folkestone que nous venons d’aménager et demain les espaces verts de la résidence Britannia… » Concernant les abords de la future cour, la Mairie de quartier de Malo relève que l’opération constitue une opportunité de retrouver de la propreté dans l’espace public et se félicite aussi d’être parvenue à maintenir le stationnement alentour : « Les places qui seront végétalisées en proximité immédiate de la cour ont été décalées et reconstituées plus loin. » Une bonne nouvelle dans un secteur où la pression de stationnement reste grande. Un véritable mini-parc planté dans la cour ! Qui dit cour résiliente, dit végétalisation. Dans le projet porté à l’école de la Porte d’Eau, les services municipaux avaient pu s’appuyer sur un environnement végétal existant, par endroit, depuis des décennies. Le profil de la cour des écoles Kléber et Perrault est tout autre, avec un plateau minéral qui recouvre aujourd’hui 70 % de la surface et l’absence presque totale d’arbres à tige de haut port ! C’est ainsi un véritable mini- parc qui sera planté à partir de l’automne dans la future cour résiliente de Malo-les- Bains ! Un projet qui s’inscrit dans le Plan 200 000 arbres de la CUD et qui s’est voulu en cohérence avec l’environnement direct du site et notamment le front de mer voisin. Le parc imaginé lancera donc comme un écho aux différents biotopes qui longent notre littoral : on y trouvera une dune blanche, une dune à fourrés et une zone forestière. Au total, ce sont quelque 350 sujets d’arbres à tige et d’arbustes qui seront plantés dans la cour, auxquels s’ajoutent les différents types de vivaces et de plantes basses encore prévues dans le projet. Soulignons qu’un verger a été planté dans un coin de la cour il y a un an et demi, qui sera évidemment conservé et intégré. Quant aux essences implantées, elles ont avant tout été choisies pour leur adaptabilité à nos conditions météorologiques et en vertu de leurs différentes hauteurs de port : l’un des enjeux majeurs en effet de l’aménagement paysager est de composer avec les vents, parfois violents, qui balayent le site. Les familles d’arbresretenues permettront de résister aux vents et aux embruns salés, tout en constituant progressivement des abris pour les utilisateurs de la cour. On trouvera ainsi dans la dune blanche des pins de Corse et sylvestre, et pour les arbustes, des pins de montagne, aux mêmes caractéristiques, mais dont le port étalé garantira une couverture végétale rapide. La dune à fourrés, elle, sera scandée par des pins de montagne, mais aussi des argousiers, des saules rampants ou à feuilles de romarin. On trouvera encore des tamaris de printemps et même des oliviers de Bohème ! Enfin, c’est dans la zone forestière que l’on retrouvera les sujets les plus hauts, culminant de 5 à 25 m : des érables champêtres (15 m), des érables de Montpellier (6-10 m), des amélanchiers (10 m), des charmes houblon (20 m), des chênes verts (20 m), des chênes des garrigues (5 m) ou encore des saules blancs (25 m). À feuillage caduc ou persistant, l’ensemble de ces 350 arbres et arbustes composeront une fois adultes un véritable écrin de fraîcheur, agréable pour les enfants qui grandiront à leur tour à leur pied, comme pour les riverains des immeubles et maisons alentour… Parole d’élu Gilles Féryn, Adjoint en charge de la réussite éducative Pour cette deuxième cour résiliente à Dunkerque, le contexte semblait différent de celui de l’école de la Porte d’Eau… Tout à fait ! À la Porte d’Eau, nous avions un groupe scolaire, avec une élémentaire et une maternelle. Mais à Malo, si nous avons bien les mêmes classes d’âges, elles sont réparties dans deux écoles distinctes, avec deux chefs d’établissement et deux équipes pédagogiques différentes ! Tout l’enjeu de cette cour résiliente résidait d’abord dans sa mutualisation. C’est une avancée non négligeable, rendue possible par l’adhésion au projet de l’ensemble des enseignants. Quelles opportunités pédagogiques offrira cette future cour résiliente ? Nous voulons construire cette idée que la cour d’une école ne doit pas seulement servir d’aire de jeu. Elle doit aussi permettre de faire l’école dehors : pour être en rupture avec le rythme scolaire ! Ainsi, d’un plateau presqu’exclusivement minéral et exposé aux vents, nous allons passer à un parc urbain, où les endroits seront nombreux, à l’abri du vent, pour imaginer la classe autrement. J’ajoute que cette cour se veut aussi évolutive, vivante et appelée à s’adapter aux besoins des équipes pédagogiques, comme à leurs envies et à leur imagination. Enfin, comment ce projet de cour résiliente peut-il demain profiter à tout l’îlot de vie ? Nous avons cette ambition de croire que l’école et l’espace de l’école ne doivent pas être trop repliés sur eux-mêmes ! Ils doivent s’ouvrir sur le quartier. Mais nous devons avancer pas à pas dans cette voie, avec l’adhésion de tous, enseignants comme parents d’élèves ! Il nous faut évidemment veiller à la sécurité des enfants. Mais on peut imaginer que certaines parties de la cour puissent s’ouvrir aux habitants et associations. C’est pour cela, par exemple, que l’ancienne cour de la maternelle a été conçue comme un espace indépendant, dédié aux arts et à la culture. Cette alcôve consacrée à l’expression, par sa nature-même, pourrait s’ouvrir au quartier : pour l’exposition d’une association ou un spectacle. Même chose pour le potager, auquel les associations de parents d’élèves pourraient avoir accès pendant les vacances scolaires... Construire ensemble un pacte dunkerquois des solidarités pour prendre soin de chacun à chaque âge de la vie Convaincue que face à un accident de la vie ou à des difficultés quotidiennes chacun doit pouvoir trouver un accompagnement humain et un soutien fondé sur les solidarités, la Ville pose les jalons d’un service public universel des besoins essentiels lors de deux temps forts programmés les 7 juin à la Halle aux sucres et 10 juin place Jean-Bart. Afin d’établir les bases d’un pacte dunkerquois des solidarités, Patrice Vergriete réunira quelque 250 partenaires institutionnels et associatifs du territoire à une première séance de débats et d’échanges, le mercredi 7 juin, à la Halle aux sucres. Des temps de partage, d’inspiration et de co-construction sont prévus durant cette journée du 7 juin autour des enjeux de l’accès à l’alimentation pour tous, de l’accompagnement humain vers les droits, de la participation des personnes concernées, de l’adaptation du service public ou encore de l’inclusion numérique. Partie intégrante de la semaine de mobilisation citoyenne « Tous acteurs pour Dunkerque », cette journée mettra également en avant des initiatives et des habitants du territoire à travers une exposition. Un second temps fort poursuivant les mêmes objectifs sera quant à lui ouvert à toutes les Dunkerquoises et tous les Dunkerquois, le samedi 10 juin, place Jean-Bart, lors de la clôture de cette semaine « Tous Acteurs pour Dunkerque » organisée par la Ville. La création d’un service public universel des besoins essentiels était au cœur des idées développées par Patrice Vergriete lors de la dernière campagne des élections municipales. La crise sanitaire est venue confirmer la pertinence de cette démarche. « Le Dunkerque de demain, déclarait Patrice Vergriete, le 15 mai 2020, je souhaite qu’il ait une vraie dimension humaine, que nous prenions davantage soin de nos aînés, de nos enfants, des plus faibles. Que nous retrouvions ce plaisir de vivre ensemble et même que nous développions tous une certaine bienveillance à l’égard des autres. Si la crise sanitaire nous a appris quelque chose, c’est bien notre fragilité à toutes et tous devant les accidents de la vie. Se nourrir, se soigner, se déplacer, apprendre, maintenir le lien social… La question de l’assurance de ces besoins vitaux pour tous les Dunkerquois s’est imposée comme une évidence. » Avec le dispositif Eco-Gagnant, les classes bonus et les classes vacances, les parcours de réussite pour les jeunes et les actions menées pour lutter contre la désertification médicale, notre ville dispose déjà d’un socle solide qu’elle entend encore renforcer avec de nouveaux chantiers réunis autour de trois axes d’actions : se nourrir, accompagner toutes les étapes de la vie et favoriser l’épanouissement de la jeunesse et sa réussite éducative pour les moins de 10 ans. « Nous devons partir des besoins des habitants et de là, tisser tous ensemble un filet de sécurité pour chacun et en particulier pour celles et ceux qui ne connaissent pas nos dispositifs et qui pourraient en bénéficier », précise Patrice Vergriete. « Pour ce faire, il nous faut renforcer nos liens avec les partenaires institutionnels, mais aussi inventer de nouvelles formes de solidarités en harmonie avec les acteurs privés, associatifs et les citoyens. Cela nécessite également de changer de point de vue en faisant évoluer nos façons d’agir et en remettant la personne au cœur de notre action. C’est en partant de ces besoins que nous construirons de nouvelles politiques publiques plus efficaces. » Une alimentation saine pour tous ! La Ville, en lien avec le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et la Communauté urbaine, souhaite faciliter l’accès pour tous à une nourriture de qualité à un coût maîtrisé, en renforçant les capacités de production locale grâce à des terres mises à la disposition des producteurs par la CUD ; elle entend également agir sur la participation des habitants en leur ouvrant davantage encore les jardins familiaux et partagés, les potagers en pied d’immeubles, sans oublier un développement des ateliers cuisine au cœur même des quartiers. Un tiers lieu est également à l’étude en lien avec les associations du territoire : envisagé comme un espace convivial et ouvert à tous, mais aussi comme un outil d’éducation populaire sur l’alimentation et l’eau, il offrirait la possibilité de créer une plateforme logistique pour les associations d’aide alimentaire, notamment pour les produits frais. Une écoute et des services de proximité Proposer une écoute et des services de proximité à chacun compte aussi parmi les engagements de la Ville et de ses partenaires, au premier rang desquels figurent les maisons de quartier de l’association À Tes Côtés. Le Centre communal d’action sociale y contribue déjà pleinement en accueillant et accompagnant individuellement chaque année plus de 4 500 personnes qui connaissent une difficulté passagère ou plus durable. Il coordonne aussi l’ensemble des partenaires afin de faciliter l’accès aux droits. Un guide des ressources a ainsi été conçu pour répondre aux besoins exprimés : à qui m’adresser pour accéder à Internet ? Où prendre une douche ? Comment être accompagné pour trouver un emploi ? L’application numérique Soliguide, téléchargeable sur tous les Smartphones, recense également les soutiens pour ceux qui rencontrent une difficulté. D’autres services municipaux sont eux aussi pleinement engagés pour accompagner à toutes les étapes de la vie, de la petite enfance à… la promotion du bien-vieillir Accompagner à toutes les étapes de la vie En ce qui concerne les séniors, la Ville a engagé de nombreux chantiers avec les partenaires dans le cadre de la labélisation « Ville Amie des Aînés ». Ils concourent à leur faciliter la vie, à favoriser leur engagement citoyen, le lien social, la mobilité, l’aide aux démarches du quotidien… Une attention forte est portée aux plus vulnérables d’entre eux, que ce soit par le biais de la plateforme amitié séniors ou via la veille active assurée par les services qui permet d’identifier plus facilement les personnes âgées isolées ou en précarité. Ces démarches pro-actives permettent d’aller à la rencontre de personnes qui ne viendraient pas spontanément chercher de l’aide et de leur offrir un accompagnement ajusté à leurs besoins. Concernant la réussite éducative des plus jeunes, le dispositif des classes Bonus qui permet aux écoliers d’être épaulés par un enseignant pour faire leurs devoirs, sera étendu à toutes les écoles élémentaires dès la rentrée de septembre. « Tous acteurs pour Dunkerque » : un final en musique, le 10 juin, place Jean-Bart Commencée le vendredi 2 avec la Fête des voisins, l’opération « Tous acteurs pour Dunkerque » s’achèvera le samedi 10 juin, de 14 h à 19 h, place Jean- Bart, avec un village des initiatives ouvert à tous. Ce sera l’occasion de faire un tour d’horizon des 83 défis citoyens relevés durant la semaine par des collectifs d’habitants et associations aux quatre coins de la ville et auxquels vous pouvez encore participer. Il y aura également de la musique au programme avec, à 17 h 30, le concert de l’Orchestre International du Vetex, une fanfare franco-belge qui swingue ! Retrouvez le calendrier des défis sur www.ville-dunkerque.fr La rue Poincaré prête pour l’été ! Avec l’été, le centre-ville s’apprête à tourner une nouvelle page ! Lancé il y a 16 mois par Patrice Vergriete et partagé par les riverains et usagers du cœur d’agglomération, le réaménagement des rues Poincaré et Thévenet touche au but ! Depuis la fin du mois de mai, la rue Poincaré présente son nouveau profil : une place plus large faite aux piétons et aux cyclistes, avec une voirie en sens unique, de la rue Clemenceau vers la rue Royer. Trottoirs élargis, stationnement intégré, la rue rénovée fait également la part belle aux commerçants qui souhaiteront animer leurs façades ! Seul l’environnement paysager de la rue reste à parfaire : en attendant l’automne, période idéale pour la mise en terre des végétaux, les fosses de plantation ont été habillées d’un engrais vert, qui préfigure l’ambiance d’une rue Poincaré qu’on image transfigurée pour le printemps prochain… Dans la continuité, un bref chantier s’est engagé rue Royer, dont la livraison est prévue pour mi-juin. Au programme : création d’une voie de desserte de la rue Poincaré vers le boulevard Saint-Barbe. Parallèlement, les engins sont entrés en action rue Thévenet pour une durée d’un mois environ. L’objectif : piétonniser la voie ! Un pavage de couleur beige, semblable à celui de la rue Poincaré, est en cours de pose. Dès cet été, piétons, cyclistes et commerçants pourront jouir d’un environnement totalement apaisé. Là encore, il restera aux équipes municipales à travailler en novembre l’espace vert situé au pied de l’église Saint-Éloi. Quant aux rues du Château et Jean-Bart, elles entreront à leur tour dans une ultime phase de travaux, de mi-juin à début septembre : des opérations interrompues du 10 au 28 juillet, durant la pause estivale des entreprises missionnées. Enfin, du 4 au 29 septembre, ce sera au tour de la rue des Chaudronniers de profiter d’un chantier d’harmonisation. Sachez enfin que le réaménagement de la place Dewulf conclura cette nouvelle phase de la rénovation des espaces publics du cœur de ville. La digue est fin prête pour le début de la saison estivale Les travaux de rénovation de la digue de Malo se terminent mi-juin. Un timing idéal aussi bien pour les commerçants que pour les riverains alors que les beaux jours reviennent et que l’été se prépare ! Depuis le début du plan de rénovation initié en 2017, pas moins de 2,4 kilomètres de promenade ont été rénovés, entre la Passerelle du Grand large et le Grand Pavois. Deux belvédères d’une largeur de 50 mètres et 70 mètres ont également été construits, ainsi que quatre terrasses qui s’ajoutent aux quatre autres de la digue des Alliés livrées en 2018. Elles sont situées à proximité des terrains de beach-volley, en amont de la rue Foch et de part et d’autre du poste de secours de l’Avenue de la Mer. Elles proposent des assises et des parois vitrées pour se protéger du vent et profiter du soleil. Sur les belvédères seront disposées des tables d’interprétation évoquant les grandes heures de l’opération Dynamo, le patrimoine local et des informations sur le projet Grand Site des Dunes de Flandres. Pour plus de confort, la digue a aussi été élargie de trois mètres entre la rue Foch et la rue Belle-Rade et son revêtement a été refait offrant ainsi une promenade sur un espace plus vaste, plus agréable et plus sécurisé ! En parallèle de ces travaux, les terrasses des commerçants rénovées sont installées au bord du perré pour proposer là-aussi une digue plus qualitative, attractive et innovante. Rendez-vous le 1er juillet pour l’inauguration de la digue de Mer et le lancement de la saison estivale ! « Quand la musique est bonne », une nouvelle fête place Saint-Nicolas ! C’est à l’évidence une date à marquer d’une croix blanche dans votre agenda : le vendredi 16 juin à partir de 16 h 30, la Mairie de quartier vous invite à profiter d’un nouveau temps festif organisé sur la place Saint-Nicolas. « Cette initiative répond à l’attente des riverains et usagers de l’îlot de vie, exprimée dans le cadre de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) Saint-Nicolas, comme lors des réunions de travail autour de l’aménagement de l’avenue de Petite-Synthe », explique Johan Bodart, maire adjoint. Animée par l’association Custom59, en lien avec la maison de quartier Pasteur, la fête se prolongera, à 20 h, par un concert tribute à Jean-Jacques Goldman. L’auteur-compositeur et interprète a marqué les générations, depuis les années 1980 jusqu’à nos jours ! Nul doute que le concert hommage donné par le groupe Ensemble avec Goldman le 16 juin parlera donc à chacun… La fête « Quand la musique est bonne » sera également l’occasion pour la Mairie de quartier de présenter le principe d’un nouveau lieu-repère : une boîte créative de couleur rouge sera installée sur la place Saint-Nicolas ! Occupée ce jour-là par les animations de la maison de quartier notamment, elle pourra accueillir dans les semaines suivantes d’autres structures ou compagnies, comme servir de vitrine temporaire à une activité commerciale ou artisanale. Cette boîte créative permettra encore d’informer les habitants sur les produits de la FIL Saint-Nicolas comme sur l’avancée du projet de budget participatif développé dans l’îlot de vie dans les prochains mois et mis en place en 2024. Associations, professionnels, particuliers, n’hésitez pas à partager vos propositions d’exposition au sein de la boîte créative, en contactant la mairie de quartier au 03 28 26 25 72. Fête « Quand la musique est bonne », vendredi 16 juin dès 16 h 30, place Saint- Nicolas. Gratuit. FIL « Vivre à la Tente Verte » : l’îlot de vie plein d’envies et prêt à s’investir À la Tente Verte, tout le monde reste mobilisé ! Impatients de voir réalisés dans les prochains mois les aménagements décidés dans le cadre de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) rue Moulin, les habitants étaient invités, le 13 mai lors de la Fête du vélo, à ouvrir une nouvelle page du projet et à se projeter dans leur futur environnement. Intitulée « Vivre à la Tente Verte », cette seconde FIL a trouvé un bel écho dans la population puisque près de 150 personnes ont pris part à l'événement. Sur le thème « Pour la Tente Verte, je rêve de, je propose que, je m’engage à », élus et services municipaux ont mené des entretiens individuels tout au long de l’après-midi. Globalement, les avis exprimés tendent à favoriser une plus grande mixité sociale et intergénérationnelle. L’idée forte émerge aussi d’une vie de quartier qui s’exprimerait en extérieur, sur les futurs espaces aménagés. Concernant les actions susceptibles de faire émerger cette vie de quartier, à condition d’être accompagnées, les personnes interrogées se sont dites prêtes à s’investir. Quant au type d’événements à imaginer, les pistes sont aussi nombreuses qu’enthousiasmantes : organiser le goûter des enfants sur l’aire de jeux à la sortie de l’école, prévoir des séances de karaoké, des blind tests, des tournois sportifs, le bal du 14 juillet comme des guinguettes, ou encore des concerts ou du cinéma de plein air… Enfin, le côté spontané de certaines propositions doit aussi constituer un caractère fort de cette Tente Verte future, avec des rendez- vous en soirée ou le weekend, au gré des envies et de la météo. Les données collectées le 13 mai continueront d’être enrichies durant l’été par la Mairie de quartier qui envisage d’aller à la rencontre des habitants et usagers au guidon d’un triporteur souriant et rafraîchissant… Autant d’éléments qu’il conviendra ensuite de hiérarchiser et coordonner à l’automne. Précisons enfin que Jean-François Montagne, maire adjoint, a eu le plaisir d’annoncer aux riverains qu’en 2025 la Tente Verte devrait bénéficier à son tour, après la Basse Ville et Saint-Nicolas à Petite-Synthe, du budget participatif mis en place par la Ville ! Des Bains dunkerquois « Tout en carton », le 17 juin, sur le parvis du Bateau Feu ! Outre la programmation de spectacles, Le Bateau Feu développe de nombreux projets participatifs intégrant des jeunes comme des adultes. Pour finir la saison, il vous invite, le samedi 17 juin, à construire collectivement un bâtiment en carton, gigantesque et éphémère, sur son parvis de la place du Général-de-Gaulle. Le point de départ de ce projet nommé « Tout en carton » est une proposition artistique portée par Olivier Grossetête, artiste plasticien qui s’est spécialisé dans la construction de monuments en carton d’emballage avec la participation des habitants. Le public est ainsi invité à assembler des boîtes de carton vides avec du ruban adhésif pour édifier un bâtiment sans grue ni machine, uniquement à la force des bras. Entre novembre 2022 et février 2023, Le Bateau Feu a proposé à 250 Dunkerquois de tous âges, intégrés à des structures partenaires (Les collèges Jean-Deconinck, La Salle et Jules-Ferry, l’IME de Rosendaël, l’Ecole Supérieure d’Art, l’IRTS et la Maison de quartier des Glacis), d’imaginer un projet architectural utopique mais cohérent avec le territoire dunkerquois. Pour les aider dans cette démarche, il leur a organisé des visites du théâtre ainsi que des ateliers et des animations proposées par la Halle aux sucres. Nouvelle étape le 8 mars, lorsque les différents projets ont été présentés à un jury qui a sélectionné trois concepts ; ils ont ensuite été présentés sous forme d’expositions photos, durant plusieurs semaines, dans les établissements partenaires afin d’être soumis au vote du public. Et le concept qui a recueilli le plus de voix a été les Bains dunkerquois, conçu par l’IME de Rosendaël, les Collèges Jean-Deconninck et La Salle ainsi que la Maison de quartier des Glacis. Le vénérable édifice sera préconstruit, en version carton, par les groupes qui ont réalisé les croquis et maquettes, mais également par des habitants volontaires, à partir de 8 ans, lors de cinq jours d’atelier programmés du lundi 12 au vendredi 16 juin. L’un d’entre eux, ouvert à tous, se tiendra au Bateau Feu le mercredi 14 juin de 18 h à 21 h 30, tandis que d’autres créneaux sont proposés en journée durant toute la semaine dans les structures partenaires (renseignements et inscriptions au 03 28 51 40 40). Quant à la construction finale, ouverte à tous, elle se fera, sous la houlette d’Olivier Grossetête, le samedi 17 juin de 14 h à 19 h sur le parvis du Bateau Feu, place du Général-de-Gaulle. À 20 h, elle sera célébrée joyeusement avec le groupe Zazuzaz et son bal « Swing et Mambo » (gratuit). Le bâtiment monumental, mis en lumière par l’équipe du Bateau Feu, sera exposé durant la soirée et le lendemain, dimanche 18 juin, jusqu’à 15 h. Il sera alors temps de démolir la structure en sautant sur les cartons et en les piétinant joyeusement, avant que la matière première ne soit recyclée par des entreprises spécialisées. Plus d’infos : Le Bateau Feu. Tél. 03 28 51 40 40. Faites-vous une nouvelle digue avec la compagnie Planète Vapeur ! C’est un été exceptionnel qui s’annonce du côté de la station balnéaire de Malo-les-Bains ! Dunkerquois comme touristes peuvent désormais profiter d’une digue de Mer rénovée dans sa totalité. Près de 2,5 km d’une promenade lumineuse, apaisée et scandée par belvédères et brise-vent… En guise d’inauguration, la Ville programme un après-midi et une soirée d’animation, le samedi 1er juillet, avec, en point d’orgue, la parade étonnante, colorée et musicale de la compagnie Planète Vapeur ! Au programme, trois chars plébiscités lors du carnaval de Nice, sur le thème de la mer : méduse, pieuvre et poissons-globes vous invitent tous à vous faire une nouvelle digue ! Samedi 1er juillet, à partir de 15 h, digue de Mer. Parade dès 16 h, puis à 22 h. Gratuit.