Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Merci ! Chères Dunkerquoises, chers Dunkerquois, vous êtes très nombreux à m’avoir adressé vos félicitations depuis ma nomination au Ministère du Logement. Je suis très touché par chacune de vos marques d’affection et de soutien. Du fond du coeur, merci pour votre confiance. Soyez assurés que mon engagement à vos côtés et mon ambition pour notre ville resteront intacts dans les mois et les années qui viennent. Continuons ensemble à faire bouger Dunkerque ! Un été à la hauteur de notre ambition pour Dunkerque ! Depuis plusieurs années, nous avons fait du tourisme un levier de développement économique, convaincus par les atouts indéniables de notre territoire. Avec les récents aménagements, sur la digue, en centre-ville, au Fort- Aventures, tout se prête en effet au plaisir des familles qui sont de plus en plus nombreuses à être séduites par l’atmosphère conviviale de notre station balnéaire. Nous avons aussi la volonté de proposer tout l’été un riche programme d’animations. Cette année, c’était notamment la première édition des championnats du monde de kitesurf, un événement spectaculaire et totalement en prise avec notre volonté politique car accessible à tous. Pari réussi : la fréquentation touristique a plus que doublé ces dernières années. La nouvelle image dont jouit désormais notre ville a permis à nos commerçants et restaurateurs, de faire le plein cet été malgré une météo peu enthousiasmante. Réussite éducative pour toutes et tous et innovation : maîtres-mots de cette rentrée 2023 ! Engagé depuis plusieurs années pour la réussite des jeunes Dunkerquoises et Dunkerquois, je tenais à présenter les nouveautés de cette rentrée scolaire 2023. Et c’est à Petite-Synthe, plus précisément depuis le chantier de l’ « École du futur » au Banc-Vert, lieu qui concentrera toutes nos innovations pédagogiques, que j’ai pris le temps de les détailler. Cette rentrée marque tout d’abord la fin du déploiement des « Classes Bonus » dans toutes les écoles dunkerquoises. Au total, ce sont plus de 1 000 enfants qui seront accompagnés gratuitement grâce à notre service d’aide aux devoirs. Autre généralisation importante et attendue : des accueils périscolaires désormais dans toutes les écoles de la ville. Innovation de cette année, après le néerlandais c’est l’apprentissage de l’anglais qui se développera sous forme de classes bilingues, dans six écoles de la ville. Le bien-être de nos enfants passe également par leur environnement d’étude : une nouvelle cour résiliente, aménagements d’entrées d’école apaisées, et plus d’un million d’euros investis dans l’entretien des bâtiments. Enfin, nous donnons un nouveau coup de pouce au pouvoir d’achat des familles aux revenus les plus modestes, avec le renouvellement des kits gratuits de fournitures scolaires et une nouvelle tarification de la restauration scolaire dont deux familles sur trois pourront bénéficier. L’interview de Patrice Vergriete : je reste Dunkerquois ! Le 20 juillet, sur proposition d’Élisabeth Borne, Patrice Vergriete était nommé ministre du Logement par le président de la République. Le maire de Dunkerque revient pour nous sur cet été très particulier et sur son engagement aux côtés des Dunkerquois. Monsieur le maire, les Dunkerquoises et les Dunkerquois ont appris votre nomination cet été, beaucoup avec fierté pour notre ville, quelques-uns avec surprise sans doute. Et vous ? Quand l’avez-vous su ? Pour tout vous dire, je venais de commencer ma semaine de vacances en famille quand Elisabeth Borne m’a appelé pour me dire qu’en accord avec le président de la République elle pensait à moi pour le ministère du Logement. Sur un enjeu aussi important pour notre pays, pour nos territoires et pour le quotidien des Français, je lui ai évidemment dit tout mon intérêt pour cette mission et toute ma reconnaissance pour cette proposition. La Première ministre m’a rappelé deux jours plus tard pour me confirmer cette nomination. J’ai donc abrégé mon séjour au Maroc pour rentrer directement à Paris en urgence. Pour l’anecdote, des amis dunkerquois m’ont apporté de quoi me changer à l’aéroport… pour la passation de pouvoir au ministère et le premier Conseil des ministres ! Comment avez-vous vécu ce moment ? Avec une profonde émotion. Mes premières pensées ont été pour mes proches, pour mes parents et pour les Dunkerquois avec qui j’ai construit une relation de confiance et d’estime, que je sais réciproque, depuis 2014. Je ne les lâcherai pas ! Je suis forcément très honoré d’avoir été choisi par le président de la République et la Première ministre. Nous sommes à un moment crucial dans la politique du logement en France, donc le fait qu’on m’ait fait confiance pour un sujet aussi important est une marque de reconnaissance indéniable. Ce n’est pas seulement une reconnaissance personnelle, c’est aussi celle du travail collectif que nous avons mené à Dunkerque à l’échelle de la ville et de la Communauté urbaine depuis 2014. Je pense à mon équipe municipale, aux maires de la Communauté urbaine, aux agents de la Ville et de la CUD et à toutes les femmes et les hommes à mes côtés qui oeuvrent chaque jour à la redynamisation de notre territoire, reconnu aujourd’hui comme le laboratoire de toutes les transitions. Nous portons ici un nouveau modèle industriel décarboné et des politiques publiques innovantes reconnus à l’échelle nationale. Je vois donc aussi ma nomination comme la reconnaissance de cette réussite collective. Dans son discours d’ouverture de notre premier Conseil des ministres, le président de la République a d’ailleurs cité Dunkerque ! Tout cela est très positif pour le territoire. Comment avez-vous abordé vos nouvelles missions nationales ? En conscience des difficultés rencontrées par les professionnels et par les Françaises et les Français qui ont de plus en plus de mal à se loger à un coût acceptable, mais avec l’ambition de mettre en oeuvre les solutions qui nous permettront de sortir durablement de cette crise. Ce contexte me rappelle le Dunkerque d’il y a 10 ans, aves des perspectives d’évolution inquiétantes, une grande difficulté collective à se projeter dans l’avenir. Nous allons relever le défi ! À l’échelle du pays, comme à celle du Dunkerquois d’ailleurs, où l’offre de logements n’est aujourd’hui plus à la hauteur des ambitions économiques du territoire. Mon expérience d’élu local a probablement compté dans le choix du président de la République. Être en prise avec le terrain et ses acteurs sera au coeur de mon action. Je reste fidèle à mes valeurs, à mes convictions : pour l’accès au logement pour tous, pour la jeunesse, pour la transformation écologique des territoires. Quelles ont été vos premières priorités ? J’ai souhaité être opérationnel le plus rapidement possible pour pouvoir présenter une feuille de route dès la fin de l’été. Depuis le 20 juillet, j’ai consulté beaucoup d’acteurs nationaux et je continuerai à le faire ces prochaines semaines. Après avoir constitué mon équipe au ministère, j’ai tenu également très vite à aller à la rencontre des acteurs de terrain, comme à Fécamp dès le 3 août, pour échanger sur le diagnostic, mais aussi sur les solutions à proposer, à la fois pour relancer la production, pour améliorer les dispositifs de rénovation thermique des logements et pour penser ensemble le logement de demain. Ce sont mes trois grandes priorités. Là encore, comme à Dunkerque, il s’agira d’innover, d’anticiper, de porter une grande ambition collective. Toujours avec pragmatisme ! À Fécamp, dans le quartier du Ramponneau, nous sommes ainsi rentrés très vite dans des solutions concrètes. Dans ce secteur en tension en matière d’offre et de demande de logements, mais non reconnu comme tel jusqu’ici, l’évolution du zonage urbain que j’ai eu l’occasion d’annoncer donnera plus de moyens aux acteurs locaux pour produire des logements. Je pense en particulier aux logements « intermédiaires » dont les loyers sont encadrés, plafonnés, et qui bénéficient notamment aux classes moyennes et aux jeunes ménages qui souhaitent se loger à proximité de leur lieu de travail. Cette évolution sera opérationnelle dès cette rentrée. Elle est très attendue dans de nombreux territoires. Et votre rentrée dunkerquoise, comment se présente-t-elle ? Très bien ! Vous l’avez vu, j’ai tenu à être présent aux côtés des petits Dunkerquois et de leurs parents pour la rentrée scolaire et à l’occasion de Dunkerque en survêt. Je reste Dunkerquois ! Ma famille reste à Dunkerque. Ma compagne, Marjorie Eloy, poursuivra ses activités municipales d’adjointe en charge de la Démocratie locale et de la Vie associative, de l’Animation et du Tourisme. Je serai donc présent le plus souvent possible. Les Dunkerquoises et les Dunkerquois m’ont fait confiance en 2014 et en 2020 pour mettre en oeuvre la transformation et la renaissance de notre territoire et je ne trahirai pas cette confiance. Je serai moins disponible, bien entendu, sur les manifestations du quotidien auxquelles j’ai l’habitude d’assister. Je ne peux donc pas rester maire, au sens où celui- ci doit être présent tout au long de la semaine auprès des habitants. C’est à mes yeux une question d’honnêteté intellectuelle. Quelle candidature soutiendrez-vous lors du prochain conseil municipal ? Nous en avons débattu avec l’équipe municipale lors de notre réunion de rentrée le 1er septembre. La candidature de Jean Bodart est la plus légitime et s’est imposée comme une évidence pour toutes et tous. Elle sera soumise au vote du conseil le 29 septembre. Jean est un compagnon de route ! Il a toute ma confiance. Nous partageons la même vision de notre engagement politique auprès des Dunkerquois et de l’avenir de notre ville. Il a été l’un des principaux artisans de la création de Dunkerque en mouvement en 2013. Nous avons vécu ensemble les bons et les mauvais moments de ces 10 dernières années. Il est aujourd’hui mon 1er adjoint et mon adjoint aux Finances et, à ce titre, Jean a une vision très claire de nos projets et de la gestion de la municipalité. Il anime déjà l’équipe. Il assiste à tous les comités de pilotage. Bref, il est au courant de tout ! Pour ma part, je continuerai à travailler à ses côtés, selon des modalités que nous présenterons ensemble au prochain conseil municipal. À l’heure où nous récoltons les fruits de 10 ans de travail, avec le retour de Dunkerque au premier plan, une baisse significative du chômage des jeunes et un retour à une démographie positive notamment, soyez assurés que mon engagement restera le même pour l’avenir de notre ville. Quel sera votre engagement à la Communauté urbaine ? Mon engagement à la tête de la CUD est d’une toute autre nature, sur le plan de la temporalité des projets notamment. La question de la présence sur le terrain ne se pose pas non plus de la même manière. Depuis 2014, nous avons engagé un travail de transformation de notre territoire qui porte aujourd’hui ses fruits. Nous menons des projets essentiels pour l’avenir du Dunkerquois que j’entends continuer à suivre de très près. Sur ces dossiers-là, les rendez-vous se passent d’ailleurs plus souvent à Paris qu’à Dunkerque ! Mes réunions de travail avec les services communautaires se poursuivent, nos conférences des maires également. Rester président de la Communauté urbaine me paraît donc tout à fait compatible avec mes engagements nationaux et ma vie familiale à Dunkerque. Votre prochain objectif dunkerquois ? Je serai au départ des Boucles dunkerquoises le week-end prochain, comme chaque année ! Avec un objectif plus modeste cette fois-ci, compte tenu de mon agenda (rires). Vous me croiserez sans doute sur les 5 km ! L’école de demain : déjà une réalité à Dunkerque ! Avancée du chantier de l’école du futur au Banc Vert, généralisation des classes Bonus et des accueils périscolaires à tous les établissements, nouvelle tarification progressive de la restauration, cours végétalisées et accès apaisés, l’école de demain devient une réalité plus concrète à chaque rentrée scolaire pour les élèves dunkerquois et leurs familles ! « Quand le Président de la République dit son souhait d’anticiper la rentrée scolaire, notamment pour mieux accompagner les élèves les plus en difficulté, c’est déjà une réalité pour les familles dunkerquoises ! Les classes vacances que nous avons mises en place progressivement répondent en effet à cet objectif très important à mes yeux. » Le vendredi 1er septembre, c’est sur le chantier de « l’école du futur », au Banc Vert, que Patrice Vergriete a présenté les grandes priorités de son équipe municipale en matière de politique éducative et toutes les nouveautés de cette année scolaire 2023-2024. Le lundi de la rentrée, c’est aux élèves et aux équipes pédagogiques des écoles Kléber et Perrault à Malo-les-Bains qu’il a rendu visite. Le maire de Dunkerque a profité de l’occasion pour suivre l’avancée des travaux d’aménagement de la nouvelle cour végétalisée. Car cette rentrée scolaire 2023 à Dunkerque se place bel et bien sous le signe de l’innovation et de la transition écologique ! Symbole de cette dynamique initiée par la municipalité depuis 2014, le chantier de l’équipement public du Banc Vert : « l’école du futur ». En travaux depuis un an, l’établissement a déjà fière allure et donne rendez-vous aux Dunkerquois à la rentrée 2024 (lire ci-dessous). Un projet novateur qui concentre à lui seul l’ensemble des actions initiées par la Ville en partenariat étroit avec l’Éducation nationale. Au moment de vérifier la trousse à outils mise à disposition des enseignants, des élèves et des familles, on relèvera d’abord la fin du déploiement des classes Bonus : désormais, la totalité des écoles dunkerquoises proposent une aide aux devoirs gratuites (lire page 16). Parallèlement, et anticipant donc un souhait du chef de l’État, les classes Vacances continuent chaque été de tendre la main aux élèves en difficulté : des sessions de remise à niveau cruciales dans la lutte contre le décrochage scolaire, mais aussi pour l’équilibre de ces enfants soumis au stress : les classes Vacances porteraient en effet bien mal leur nom si elles ne s’accompagnaient pas de séances d’animations variées et ludiques propres à rendre le sourire aux enfants tout en restaurant leur confiance en eux ! Autre généralisation d’importance à l’occasion de cette rentrée 2023 : le développement des accueils périscolaires dans toutes les écoles ! Précieux en termes de réussite éducative, le dispositif concrétise également la volonté de l’équipe municipale de répondre aux préoccupations quotidiennes des familles. Et il n’en va pas différemment de la nouvelle tarification relative à la restauration scolaire : « Le kit de fournitures scolaires distribué chaque année aux élèves dunkerquois constitue depuis des années une aide substantielle accordée aux foyers, rappelle Patrice Vergriete ; mais nous allons plus loin encore cette année, avec une grille tarifaire plus progressive pour la cantine ! » Les familles les plus modestes profiteront dès cette année de cette baisse de tarif (lire page 17). Innovante, sociale, la rentrée 2023 à Dunkerque, c’est aussi la poursuite d’une politique volontariste en matière d’adaptation aux transitions climatiques et énergétiques. Outre la rénovation des bâtiments dont l’isolation est renforcée et dont les toitures s’équipent de panneaux photovoltaïques, la Ville travaille aussi à faire émerger les conditions d’une école hors les murs. Elle inaugure ainsi une nouvelle cour végétalisée à Maloles- Bains. Les élèves des écoles Kléber et Perrault, comme leurs enseignants, bénéficieront désormais d’une cour totalement rénovée et végétale à 80 % (lire pages 12 et 13) ! « Une avancée pour la planète, dans la lutte contre l’imperméabilisation des sols ou la préservation des ressources, insiste Patrice Vergriete, mais une occasion aussi pour les équipes pédagogiques d’imaginer l’école de demain : parfois enseignée au milieu de la cour, les pieds dans le sable ou dans l’herbe… » Le maire de Dunkerque souligne finalement l’importance du partenariat étroit contracté avec l’Éducation nationale et ses représentants locaux : une relation de confiance réciproque au bénéfice des élèves, des professeurs et des familles. L’école du futur, sésame vers la réussite éducative Quelle a déjà fière allure cette « école du futur » ! Au coeur du Banc Vert, le chantier de l’équipement public mutualisé avance à grands pas. D’un coût global (démolitions des écoles Giono et Meurisse comprises) de 18,5 millions d’euros, le projet constitue le plus gros investissement du mandat pour l’éducation et à Petite-Synthe ! Il faut dire qu’avec sa forme elliptique, ses toits plats et ses formes douces, l’équipement s’impose déjà comme le vaisseau amiral de la politique éducative déployée par la Ville. Imaginé par le cabinet d’architectes Tank, le bâtiment répond à la commande publique : réunir en un même site une école, un groupe scolaire, une cantine et une maison de quartier : « Tout cela sans additionner les mètres carrés, mais au contraire, en les mutualisant ! » Et Patrice Vergriete d’expliquer qu’avec une emprise de 3 500 m2, l’école du futur réalise une économie de surface de près de 40 % ! « Cette sobriété foncière est très vertueuse en matière d’économie de matériaux utilisés pour la construction et de réduction des dépenses énergétiques. » Grâce au principe de mixité d’usages, l’école du futur entend également instiguer l’idée d’une vie de quartier différente : tout au long de la journée, différents publics seront amenés à se croiser, à cohabiter parfois, dans une acception sociale nouvelle, celle de ce qu’on nomme aujourd’hui les tiers-lieux… Si la livraison du chantier est programmée à la rentrée scolaire 2024, il est proposé aux habitants de découvrir une première fois l’équipement à l’occasion de visites organisées le samedi 9 septembre dans le cadre de la fête de quartier. Les inscriptions sont à enregistrer en maison de quartier du Banc Vert. Enfin quel nom portera ce haut lieu de la réussite éducative et du vivre ensemble ? Suite à un travail de concertation mené par la Mairie de quartier de Petite-Synthe, l’appellation choisie sera rendue publique d’ici la fin d’année. Kléber-Perrault : la cour végétalisée n’attend plus que la pluie ! Entamée cet été à Malo-les-Bains, la réalisation d’une cour végétalisée pour les écoles Kléber et Perrault est quasiment achevée. Le bitume, omniprésent hier, a laissé place à un espace aux sols redevenus naturels et diversifiés. Désormais, ne reste plus à intégrer que le mobilier et les plantations, programmées à l’automne. Retour sur un chantier estival rondement mené. À en croire les riverains des écoles élémentaires Kléber et maternelle Perrault à Malo, le chantier de cour végétalisée entrepris cet été semble exemplaire à bien des égards : « Les équipes n’ont vraiment pas chômé et ont fait preuve d’une grande rigueur, tant dans les opérations menées que dans le rangement des outils et machines. » Philippe, voisin des deux établissements scolaires, a suivi de près ce chantier d’ampleur qui a littéralement transfiguré la cour... La comparaison avant-après du site s’apparente au passage négatif-positif d’une photo : en juin, le plateau de l’école Kléber proposait un environnement minéralisé à 70 % ; à l’heure de retourner en classe, les enfants profiteront désormais d’une cour végétalisée à 80 % ! Cette inversion des données se traduit par une métamorphose du site au double bénéfice des enfants et de la planète. Un premier regard sur la cour permet de découvrir des allées qui serpentent gentiment, bordées de petites clôtures et de paillage. Une fois accroupi à hauteur d’élève de maternelle, l’oeil est alors surpris par la formation d’un mini-relief : libérée de son carcan de bitume, la terre s’est comme décompressée, esquissant çà et là des formes arrondies et douces… Les contours du mini- amphithéâtre comme la piste de course ou d’apprentissage du vélo figurent alors parmi les seuls vestiges de « l’âge de pierre ». Innovante, la nouvelle cour l’est aussi dans le principe de recyclage des matériaux : l’enrobé supprimé a été coupé pour constituer les gabions des jardinières, ou pour la réalisation des petits pas japonais. De la même façon, la piste de billes a été préservée et adaptée. Rien en se perd, tout se transforme ! Bien sûr, en ce début septembre, tout n’est pas vert… encore ! Qui dit cour végétalisée dit en effet respect des rythmes naturels. Afin de garantir une intégration optimale des végétaux, les plantations ne seront réalisées qu’à l’automne. La période permettra aussi de préserver la ressource en eau en profitant de pluies de saison bienvenues. L’occasion de préciser qu’une cuve de récupération a été enfouie dans le sol, précieuse pour l’entretien du site et l’arrosage des végétaux. De petites noues auront, elles, le rôle de mini-bassins de rétention. Quant à la pose des portails, du mobilier et des tauds de couleur, elle s’effectuera progressivement le mercredi et lors des vacances de la Toussaint. Mais, comme à la Porte d’Eau, ce n’est qu’au printemps prochain que la nouvelle cour prendra tout son volume. Pour Philippe et les autres riverains des écoles Kléber et Perrault, Gilles Féryn, adjoint à l’Enfance et la Réussite éducative, rappelle que le projet s’accompagne de deux autres volets, conduits par la mairie de quartier : la réalisation d’un vaste parvis en forme de placette de village et son prolongement végétalisé jusqu’à la digue, via le parking du Sous- Marin-Promothée. Préparés dans la concertation avec les habitants et les parents d’élèves, les deux feront l’objet de nouvelles rencontres de travail à la rentrée. En parallèle, les services de la Ville entameront la réflexion autour d’un troisième projet de cour végétalisée : du côté de Rosendaël cette fois, avec les écoles Péguy et Jaurès : « Là encore, notre souhait, rappelle Gilles Féryn, est de travailler en étroite collaboration avec les équipes pédagogiques, les élèves et leurs parents. » La réalisation de la cour est envisagée à l’été 2025. Parole d’élu Gilles Féryn, adjoint en charge de l’Enfance et de la Réussite éducative Outre les chantiers phares que sont celui de l’équipement multifionctionnel du Banc Vert ou la cour végétalisée des écoles Kléber et Perrault, quels projets retiennent votre attention pour cette rentrée 2023 ? « Ils sont nombreux ! Mais s’il me faut souligner une dynamique, c’est peut-être celle que nous engageons en faveur de l’apprentissage de l’anglais. Après le néerlandais dont la filière se prolonge jusqu’au Bac, c’est un véritable challenge que nous relevons à Dunkerque, avec la découverte de la langue de Shakespeare dès la maternelle ! Cette expérimentation, en partenariat avec l’Éducation nationale, est particulièrement enthousiasmante et pertinente me semble-t-il. Six écoles sont concernées cette année, avec des sessions ouvertes également aux parents… » Sur ce principe d’ouverture de l’école, d’autres initiatives voient le jour, à la Tente Verte notamment… « En effet, le projet d’aménagement d’un espace de restauration au sein de la salle Lucette-Seunes est tout à fait novateur lui aussi. Le lieu accueillera désormais les enfants de l’école Jules-Verne mais aussi ceux de Marcelin- Berthelot... mais pas seulement ! Dès le début d’année 2024, les séniors du quartier pourront y prendre leurs repas, dans une démarche de mutualisation et d’intergénération. J’ajoute que la cour de l’école Perrault, à Malo, voit ses usages redessinés. À vocation culturelle, la cour pourra servir de théâtre aux productions chantées ou dansées des enfants. Elle pourra encore accueillir des expositions ou concerts intimistes qui, eux aussi, pourraient être ouverts aux familles ! Cette ouverture de l’école à la ville est d’ailleurs symbolisée par l’esprit du futur équipement multifonctionnel du Banc Vert, où la mutualisation des espaces constitue l’ADN du projet. » Vous évoquez le Banc Vert où la restauration est intégrée au projet. En quoi ce temps de pause méridienne devient-il un enjeu éducatif ? « Cette rentrée 2023 se caractérise par la mise en place d’une tarification plus progressive, au bénéfice premier des foyers les plus modestes. Proposer un repas de qualité avec un tarif en baisse pour deux familles sur trois est un premier objectif. Un autre sera de profiter de cette tarification nouvelle pour attirer toujours plus de demipensionnaires. Car le temps de restauration est précieux : il permet la socialisation, l’ouverture à des temps d’animation, comme par exemple la sensibilisation aux langues étrangères, via des personnels Atsem formés spécifiquement. C’est un enjeu de continuité éducative ! » Restauration, parvis, énergies renouvelables…, la Ville continue d’investir dans nos écoles Outre la cour végétalisée des écoles Kléber et Perrault ou la construction de l’équipement multifonctionnel du Banc Vert, en cours jusqu’à la rentrée 2024, de nombreux chantiers ont été, comme chaque année, entrepris en juillet et août dans les différentes écoles de la ville. Au total, plus d’un million a été consacré cet été à l’amélioration des conditions de vie de nos enfants à l’école ! Passage en revue des principaux investissements : Travaux neufs et gros entretien : Aménagement d’un préau à l’école Jules-Ferry, pour un montant de 325 000 € (lire en pages Quartiers) ; Aménagement d’un espace de restauration mutualisé salle Lucette-Seunes au profit des écoliers de Jules-Verne et de Marcelin-Berthelot, pour 355 000 € (lire en pages Quartiers) ; Intervention sur les chéneaux des préaux à l’école Félix-coquelle, pour 33 750 € • Réfection des chéneaux de l’école Paul-Dessinguez, pour 29 160 € ; Réouverture de deux classes à l’école André-Nita, pour 96 400 € Programme pluriannuel d’économies d’énergie : École Lamartine : isolation de la façade arrière (l’extérieur, programmée, reste à réaliser), plafonds, éclairage et sanitaires, pour 361 000 €. École Victor-Hugo : interventions sur les sanitaires, les dortoirs, les classes, un bureau, la tisanerie ainsi que sur un hall vitré. Remplacement des menuiseries de l’espace de restauration Lucette-Seunes à la Tente verte, pour 230 000 €. Précisons que deux autres chantiers, prévus cet été, ont été décalés aux vacances scolaires de la Toussaint, Noël et d’hiver. Le premier porte sur la réalisation d’un préau à l’école André-Nita et le second sur la réfection des chéneaux de l’école Victor- Hugo. L’apprentissage des langues, dès la maternelle, pour mieux pourvoir aux emplois de demain La proximité de la Belgique qui permet d’y trouver du travail tout en continuant à vivre à Dunkerque, la création annoncée de quelque 20 000 emplois dans l’industrie, l’énergie, le BTP et la logistique, d’ici 2035 dans le Dunkerquois, ou encore le développement touristique de notre littoral sont autant d’éléments qui font de la montée en compétences, en langues en particulier, un élément déterminant du développement de notre agglomération. Pour que tous ces emplois profitent aux Dunkerquois, la Ville a décidé, ces dernières années, d’agir dès le plus jeune âge, à partir des classes de maternelles, afin de soutenir cette montée en gamme des connaissances des futurs salariés, en adéquation avec les besoins des entreprises et dans des métiers qui ne cessent d’évoluer. En ce sens, l’amélioration du niveau général des élèves dans la pratique des langues vivantes est un levier pour répondre aux besoins d’insertion professionnelle, tant dans l’industrie que dans le secteur tertiaire. C’est pourquoi, l’apprentissage du néerlandais se développe dans les écoles Alain-Savary et Felix-Coquelle à Rosendaël afin d’offrir un parcours complet jusqu’au Baccalauréat, alors que six autres écoles maternelles du territoire découvriront, cette année, la langue de Shakespeare dans la cadre, là encore, d’une convention avec l’Éducation nationale inscrite dans le Pacte éducatif dunkerquois. Outre l’intérêt propre d’apprendre à maîtriser une ou plusieurs langues étrangères dans un futur environnement professionnel très demandeur en la matière, il est également avéré que l’éveil à la diversité linguistique, dès le plus jeune âge, constitue un plus indéniable pour maîtriser le français. Une filière néerlandaise en plein boom à Rosendaël, tandis que l’anglais fait son entrée dans 6 maternelles Il n’y a qu’à voir avec quel entrain les élèves du cours préparatoire de l’école Félix- Coquelle répètent en choeur les mots affichés au tableau pour comprendre que l’apprentissage du néerlandais est un succès à Rosendaël. Il est vrai que ces élèves présentent déjà un certain savoir-faire en la matière puisque l’expérimentation a débuté en septembre 2019 à l’école maternelle Savary où ils ont, pour la plupart d’entre eux, commencé leur scolarité. « Dans notre classe, il ne s’agit pas d’un cours de néerlandais à proprement parler, explique Marjorie Devogelaere, professeur des écoles en CP, mais plutôt d’associer le néerlandais aux matières enseignées avec un apport en vocabulaire. Il commencera à en être autrement avec une entrée progressive dans l’écrit qui débute cette année, en classe de CE1, avec en prime de nouvelles matières de référence comme la géographie et la géométrie. » Il est en effet prévu que l’enseignement du néerlandais se poursuive jusqu’au CM2, à raison d’une nouvelle classe ouverte chaque année jusqu’en 2026, avant que les élèves ne rejoignent le collège Paul-Machy et le lycée Angellier, où cette langue est déjà enseignée. « Après plusieurs années à Savary, l’enseignement du néerlandais a fait son entrée dans notre école en septembre dernier. Le premier bilan est très positif. Dans le même temps, nous avons développé des échanges avec des collègues enseignants de La Panne. Nous mettons en place, dès cette année, un programme de sorties et de projets pédagogiques avec eux », se réjouit Geneviève Totelier, directrice de l’école Félix-Coquelle. Initiatrices du projet, la Ville et l’Éducation nationale ont mis sur la table les moyens nécessaires à sa réussite avec un volume de six heures de cours hebdomadaires dès la petite section de maternelle. Côté Ville, des outils numériques ont été installés, des livres en néerlandais ont enrichi les fonds des BCD, tandis que des animations périscolaires sont proposées avant et après la classe, en langue néerlandaise, à l’école Savary, laquelle bénéficie également des services d’une ATSEM néerlandophone ! Côté Éducation nationale, une professeure bilingue, Déborah Dequidt, assure les cours dans les deux établissements. Elle est déjà secondée, à l’école Savary, par la directrice, Cécile Gaillet, elle aussi bilingue, et elle sera épaulée, dès cette rentrée, par une assistante en langue néerlandaise qui viendra renforcer ce dispositif évalué chaque année. La Ville et l’Éducation nationale ont décidé d’adapter le modèle d’apprentissage du néerlandais à celui de l’anglais mais à l’échelle de six écoles maternelles cette fois-ci : Giono et Meurisse à Petite- Synthe, Charles- Perrault à Malo-les- Bains, André-Nita et Lucien-Maillart à Dunkerque-Centre ainsi que Louisede- Bettignies à Rosendaël. Cet éveil à l’anglais concerne dès à présent 144 élèves avec un apprentissage assuré par un enseignant, épaulé par un « coordinateur langue» et un étudiant natif anglophone recrutés par la Ville. Autre nouveauté : les parents pourront participer à ces ateliers afin de pouvoir poursuivre cet éveil linguistique à la maison. Des ateliers pour découvrir l’anglais et le néerlandais après la classe En 2015, suite aux États Généraux de l’Emploi Local (EGEL), Patrice Vergriete a souhaité offrir aux enfants de l’agglomération une ouverture culturelle et linguistique dans le cadre périscolaire. La Maison de l’Europe Dunkerque a ainsi créé des ateliers cultures et langues gratuits pour les familles, mais largement financés par la Communauté urbaine. Ces temps ludiques d’apprentissage connaissent depuis lors un succès grandissant. Organisés en sessions de six semaines, posées entre deux vacances scolaires, ils ont permis de sensibiliser 322 élèves du CP au CM2 au néerlandais et à l’anglais lors de la dernière année scolaire. Agir au quotidien pour la réussite des élèves Pour éviter le décrochage scolaire, la Ville a créé des Classes bonus, étendues cette année à toutes les écoles, afin que les devoirs soient faits et les leçons apprises en heure et en temps, tandis que les Classes vacances donnent elles aussi un coup de pouce à la réussite éducative en mêlant révisions et activités ludiques durant l’été. Autres nouveautés de la rentrée : le prix des repas baisse à la cantine pour une majorité d’élèves et l’accueil périscolaire est désormais une réalité dans chaque école primaire. Le vrai plus des Classes bonus ! Les Classes bonus font un tabac depuis leur création, il y a trois ans, à l’initiative de la municipalité et avec le soutien de l’Éducation nationale. Et elles n’ont pas fini de faire des heureux puisque les quatre dernières écoles qui n’en disposaient pas jusqu’alors en seront pourvues dès octobre. Les écoles élémentaires Neptune au Grand Large, Lamartine et Marcelin- Berthelot à Rosendaël ainsi que l’école de la Mer à Malo-les-Bains entrent ainsi dans la danse ! Ce sont désormais plus d’un millier d’élèves du CP au CM2 qui bénéficient de cet accompagnement gratuit durant une heure, chaque lundi et jeudi soir après la classe et un goûter partagé. Les Classes bonus sont animées par des enseignants de l’école et par des étudiants, souvent futurs enseignants, inscrits en Master ou en Licence préprofessionnelle. Pour un meilleur suivi, les « groupes de travail » sont limités à 10 élèves maximum du CE1 au CM2 et à 6 élèves en Cours Préparatoire. « Outre les devoirs et les leçons, les Classes bonus présentent l’immense avantage de nous permettre de revoir avec nos élèves les points difficiles abordés au cours de la journée de classe, explique Claude Carpentier, directrice de l’école élémentaire Trystram à Petite-Synthe. Au départ, nous avions ouvert les Classes bonus aux élèves les plus en difficulté avant d’élargir le dispositif. Le bilan est extrêmement positif. On sent la progression ! » En moyenne, quatre élèves sur dix d’une école bénéficient de ce dispositif intégré au Pacte éducatif dunkerquois qui veut donner toutes leurs chances de réussite aux petits Dunkerquois. Baisse des tarifs de cantine pour 6 élèves sur 10 ! Après avoir choisi l’an dernier de ne pas augmenter le tarif des repas de cantine alors que la hausse des prix des fournisseurs était comprise entre 5 et 10 %, la Ville a décidé d’aller plus loin pour cette année scolaire 2023-2024 en baissant le tarif des repas de manière progressive, selon les ressources des familles, pour 6 élèves sur 10 ! Partant du principe qu’il faut bien manger pour bien apprendre, cette décision municipale vise à faciliter l’accès à la restauration scolaire à un plus grand nombre de familles, en particulier celles ne disposant que de faibles revenus. C’est ainsi que la tarification la plus basse par repas passe de 1,36 € à 0,75 €, tandis que la tarification la plus élevée est plafonnée à 6,29 €, soit une augmentation de 5,9 % alors que la progression du coût des denrées alimentaires culmine à 12 %. Des accueils périscolaires dans toutes les écoles ! C’est désormais chose faite ! Toutes les écoles maternelles et élémentaires de Dunkerque disposent d’un accueil périscolaire avant la classe dès 7 h 30, et après la classe jusqu’à 18 h 30. Les écoles Andersen et Jules-Ferry à Petite-Synthe, Trystram (maternelle et élémentaire) également à Petite-Synthe, et l’école maternelle Jules-Verne à Rosendaël sont désormais pourvues de ce service apprécié des familles. Point de devoirs au périscolaire du matin ou du soir, mais un programme d’activités ludiques et d’éveil proposé par une équipe d’animation qualifiée. Au total, ce sont quelque 300 enfants qui fréquentent chaque jour ces accueils périscolaires mis en place par la Ville et agréés par l’État. Des Classes vacances toute l’année ! 180 élèves de CP au CM2 ont participé, cet été, aux Classes vacances organisées par la Ville. Basés à Bio-Topia à Fort-Mardyck, à bord de la "Duchesse-Anne" ou à la B!B, les enfants ont partagé leur temps entre du travail scolaire, le matin, avec des enseignants de l’Éducation nationale, et un parcours éducatif l’après-midi autour de diverses thématiques sportives, culturelles et de loisirs. Nouveauté cette année, ce soutien éducatif et pédagogique gratuit qui permet de lutter contre l’échec scolaire connaîtra des prolongements lors des vacances scolaires d’automne, d’hiver et de printemps, à raison d’une trentaine d’élèves accueillis à chaque session. Tél. 03 28 26 29 43 Fête d’inauguration des rues Thévenet et Poincaré le 16 septembre Têtes de proue du programme de modernisation du coeur d’agglomération, les rues Poincaré et Thévenet seront inaugurées le samedi 16 septembre. L’occasion pour la Ville, l’APACAD et les commerçants d’inviter le public à la promenade et au lèche-vitrine dans une ambiance festive et conviviale. Prenez date ! Souvenez-vous ! Au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, Patrice Vergriete proposait aux Dunkerquois d’exprimer leurs attentes en termes d’environnement urbain, via la consultation « Changer la vie ensemble ». Une démarche innovante concrétisée quelques mois plus tard par le projet de modernisation du coeur d’agglomération. Parmi les axes forts plébiscités : le besoin d’un centre-ville plus végétalisé, plus aéré, avec une place plus large faite aux déplacements doux et notamment aux piétons. La 16 septembre, la municipalité inaugurera ainsi les rues Poincaré et Thévenet rénovées. Passée en sens unique de la rue Clemenceau à la rue Royer, Poincaré propose désormais un visage bien plus apaisé : trottoirs élargis jusqu’à six mètres par endroits, contre-sens cyclable, elle est constellée par 25 micro-jardins, dont l’engrais vert laissera place à l’automne à une palette végétalisée mêlant arbres et plantes. De son côté, la rue Thévenet, devenue totalement piétonne, symbolise la volonté de restaurer la place du piéton et de la flânerie en coeur de ville : elle a d’ailleurs vocation à répondre, au besoin, à l’étalement du marché. Côté façades, les commerçants auront tout le loisir d’investir l’espace public en disposant étals, présentoirs ou terrasses. Une opportunité dont bénéficieront tout autant leurs voisins de la rue Poincaré ! C’est justement cette nouvelle ambiance qu’il vous est proposé de découvrir le samedi 16 septembre : animations musicales, structures gonflables, défilés de mode devant les boutiques, sculpture sur ballons, stand de maquillage pour les enfants, ateliers gourmands et ludiques vous seront proposés par les commerçants riverains et l’APACAD, soutenus par la Ville. L’occasion aussi de gagner des bons d’achat d’une valeur totale de 1 000 € en répondant au quiz disponible dans les commerces. À l’automne, outre le collier de micro-jardins plantés rue Poincaré, les services municipaux travailleront à l’aménagement d’un espace vert de qualité au pied de l’église Saint-Éloi. D’ici la fin du mois, les chantiers des rues des Chaudronniers et Jean-Bart toucheront, eux aussi, au but. Il restera encore à la Ville à procéder à la rénovation de la place Dewulf, en cours de consultation avec riverains et usagers. Cette première cure de jouvence du centre-ville sera prolongée dès septembre par la préparation du chantier de construction de la halle alimentaire des Sœurs-Blanches !* Dédié à la vente et à la consommation de produits frais et locaux, le futur équipement s’accompagnera à son tour de la rénovation de la rue des Sœurs-Blanches et du cours François-Bart, bouclant ainsi la boucle d’un cœur de ville digne du XXIe siècle. *Retrouvez le détail des modalités d’accès et de stationnement aux abords du cours François-Bart sur le site www.ville-dunkerque.fr. Le fabuleux destin des usines de demain Du mercredi 20 au samedi 23 septembre, la Fabuleuse Factory revient à la rencontre des Dunkerquois place Jean-Bart. Avec sa scénographie originale et son approche ludique, l’événement entend susciter la curiosité du visiteur et changer son regard sur les métiers de l’industrie. L’occasion pour les jeunes Dunkerquoises et Dunkerquois d’en apprendre une tonne sur les métiers de demain et de découvrir les formations pour profiter des nombreuses opportunités à venir. Forte d’une première édition qui avait fait carton plein l’an dernier, la Fabuleuse Factory est de retour, place Jean-Bart, avec la même approche pédagogique et le même objectif : présenter le nouveau visage de l’industrie dunkerquoise et les milliers d’emplois à pourvoir dès à présent et dans les années à venir. Organisé par Euraénergie et la Communauté urbaine, en partenariat avec de nombreux acteurs industriels, la Fabuleuse Factory est conçue comme une mini-cité des sciences qui s’appuie sur le jeu, la manipulation des outils, l’expérience et des ateliers ludiques comme des explorations immersives en 3D. Elle s’adresse à tous les publics : familles, adultes et jeunes, dès la classe de 4e. ArcelorMittal, Engie, EDF, Aluminium Dunkerque, Verkor, Coca-Cola, Ball Packaging, RTE, H2V59, et bien d’autres noms encore occuperont des dômes géodésiques qui donneront un air futuriste au centre-ville. Riches de leur expertise et de leur technicité, les industriels vont montrer et expliquer ce qui est en train de se passer sur le territoire, à savoir une mutation technologique sans précédent, qui replace Dunkerque sur le podium national d’une activité industrielle soucieuse des enjeux environnementaux. En effet, notre cité, qui contribue encore à une bonne part des émissions de CO2 en France, travaille d’arrache-pied à la décarbonation de ses productions, avec une première échéance fixée à 2030. « La fumée de nos usines… nous rend tous tuberculeux »... Qui ne connaît pas cet air de carnaval ? Il remonte à une époque lointaine, et pourtant le paysage industriel dunkerquois souffre encore d’une mauvaise image dans l’imaginaire collectif liée à la pollution et à des emplois salissants et pénibles. Mais l’usine d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ces représentations. Largement automatisée, numérique, elle est soucieuse de l’environnement et de la santé du vivant. Travailler à l’usine aujourd’hui, c’est participer à une dynamique collective qui oeuvre activement pour la transition écologique et contre les dérèglements climatiques. Demain, 20 000 créations d’emplois La Fabuleuse Factory est donc là pour tordre le cou aux idées reçues et donner des envies aux jeunes Dunkerquois en quête d’un avenir professionnel dans leur ville natale, auprès de leur famille et de leurs amis. Avec les implantations de SNF Flocryl, Verkor, Clarebout ou encore ProLogium pour n’en citer que quelquesunes, et le développement de sites existants comme la centrale nucléaire et ArcelorMittal, ce sont quelque 20 000 emplois qui seront à pourvoir : soudeurs, chaudronniers, électromécaniciens, logisticiens, techniciens de maintenance… mais aussi ingénieurs de procédés en chimie ou en robotique, opérateurs, superviseurs, pilotes de ligne de production... La gamme de métiers, accessibles aux femmes comme aux hommes, est très étendue et celle des diplômes requis aussi. Côté formation, la Communauté urbaine travaille déjà à la mise en place d’une offre large et adaptée, dans le cadre du Pacte éducatif dunkerquois, avec l’Éducation nationale, les universités et les centres de formation, afin d’adapter les compétences de nos jeunes aux besoins industriels de demain. Fabuleuse Factory, place Jean-Bart, du mercredi 20 au samedi 23 septembre, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Accès gratuit. www.dk-energie-creative.fr/evenements/ la-fabuleuse-factory Bienvenue aux nouveaux Dunkerquois ! Chaque année, en septembre et au printemps, Patrice Vergriete, maire, et Nadia Amara, conseillère municipale déléguée à la Qualité de la relation aux habitants, souhaitent la bienvenue aux nouveaux Dunkerquois lors d’une cérémonie d’accueil organisée à l’hôtel de ville. Cette réception est proposée, au choix des personnes installées à Dunkerque depuis moins d'un an, les vendredi 22, samedi 23 et jeudi 28 septembre à 14 h 30. Elle sera l'occasion de leur donner toutes les informations pratiques sur la vie quotidienne dans la cité de Jean Bart, mais aussi de leur délivrer un message fort de bienvenue, en accord avec le sens de l’accueil, de la solidarité et de la bienveillance inscrit dans l’ADN dunkerquois ! Jeunes, familles, célibataires, séniors… pour des raisons professionnelles ou d’agrément, ils sont nombreux chaque année à choisir de venir s’installer à Dunkerque. Nouvelle ville, nouvelle vie ! Il y a tant à découvrir. Pour faciliter leur intégration, la Ville organise chaque année une réunion d’accueil, couplée à une visite guidée de la ville en bus. Une occasion d’échanger avec les élus et de découvrir la cité, les services et les projets mis en place par la municipalité. Les nouveaux résidents peuvent ainsi découvrir de visu la diversité et la qualité des services et loisirs proposés à Dunkerque, ainsi que les dernières réalisations et les projets à venir. C’est aussi l’occasion pour les élus de répondre aux questions que se posent les nouveaux venus et pour ces derniers, de recevoir, outre un cadeau souvenir, une documentation complète qui leur permettra de trouver leur bonheur en matière d’activités sportives et culturelles, de loisirs ainsi que des informations pratiques au quotidien. Inscription, dès à présent, via un formulaire en ligne sur www.ville-dunkerque. fr/nouveaux-arrivants. Tél. 03 28 26 28 91 Une Fabrique d’initatives locales et un lieu repensé pour renforcer le soutien municipal à la vie associative et aux initiatives citoyennes En janvier dernier, lors des vœux de la municipalité aux associations, Patrice Vergriete avait exprimé sa volonté d’accompagner davantage les associations dans leur engagement. Depuis lors et en partenariat avec À Tes Côtés, la Ville travaille au développement de nouveaux services au bénéfice de la vie associative, ainsi qu’à un programme de temps forts dans un nouveau lieu dédié aux associations et aux groupes de citoyens dunkerquois. C’est précisément pour co-construire ce lieu dédié à l’engagement associatif et aux initiatives citoyennes qu’a été lancée, le 15 juin dernier, au LAAC, une Fabrique d’initiatives locales (FIL). « Depuis la crise sanitaire, les associations sont plus que jamais un élément fort de la vie de la cité par leur capacité à développer du lien social dans leurs activités, insiste Patrice Vergriete. Dans le même temps, la relance de ces activités a parfois été compliquée. C’est pourquoi je souhaite que la Ville renforce son soutien aux associations et plus largement aux collectifs d’habitants dans leurs engagements citoyens. » La Ville ne part pas de rien en la matière ! Entre la plateforme « J’agis pour ma ville » et ses 2 000 bénévoles en appui ponctuel de l’action associative, et l’opération Tous acteurs pour Dunkerque, en passant par le Salon des ressources organisé en octobre, l’attribution de subventions et la mise à disposition d’équipements, l’action municipale en faveur du monde associatif est déjà bien réelle. Le réseau des 13 maisons de quartier À Tes Côtés est également l’interlocuteur de proximité pour soutenir les engagements citoyens et associatifs. À partir de l’actuelle Maison de la Vie Associative (MVA), basée au Carré de la Vieille, le projet du lieu, qui sera désormais géré par la Ville, sera redéfini avec les acteurs concernés. On sait déjà qu’il enrichira en qualité et en quantité l’offre de services existante, tout en s’ouvrant à toutes les associations, aux collectifs citoyens, groupes informels et bénévoles, sans adhésion préalable. De même, des temps fédérateurs (rencontres, ateliers, forums…) y seront organisés à des rythmes réguliers pour que Ville et associations, mais aussi les associations entre elles, puissent échanger, imaginer des projets communs et s’adapter ensemble aux nouvelles donnes d’un monde en pleine évolution. L’association À Tes Côtés, partenaire du nouveau lieu, conservera un rôle d’accompagnement spécialisé pour certaines associations au titre de sa labellisation «Guid’Asso». Un premier tour d’horizon, réalisé durant cette réunion de présentation de la Fabrique d’initiatives locales, a déjà mis en exergue quelques éléments de réflexion pour le fonctionnement du lieu : une convivialité nécessaire, un croisement des compétences, un accompagnement renforcé, la création de temps d’échange, une mutualisation des moyens, un encouragement à l’entraide et la mise en place des chantiers participatifs. En quelques mots, un esprit tiers lieu, moderne et chaleureux, dans la continuité de ce qui a déjà été fait à la B!B ou à la Halle aux sucres, avec une ouverture sur le quartier. Mais le débat est loin d’être clos ! Il s’est déjà poursuivi ces derniers jours au sein du Village du Futur installé place du Centenaire puis lors de « Dunkerque en Survêt » au Kursaal. Le fruit de ces échanges donnera lieu à une restitution programmée le 7 octobre à l’occasion du Salon des ressources pour la vie associative, et pourra se poursuivre au sein d’ateliers thématiques. Objectif ? Un nouveau nom, des espaces redéfinis et une programmation de services et d’événements enrichie pour ce lieu vivant pour la vie associative et les initiatives citoyennes, à l’horizon janvier 2024. Musique, théâtre et danse à Lamartine : vous avez la parole ! Le 21 juin, Patrice Vergriete a lancé officiellement la Fabrique d’initiatives locales Lamartine en lien avec l’arrivée programmée en centre-ville, à l’horizon 2027, du Conservatoire de musique et d’art dramatique (CMAD) dans les locaux de l’ancien collège. Au-delà d’un simple déménagement, il s’agit de faire revivre cet élément fort du patrimoine dunkerquois en y aménageant une Cité de la musique et de l’art dramatique ouverte sur le quartier, à deux pas de la B!B et du Bateau Feu. Dans un cadre général fixé par la municipalité, cette Fabrique d’initiatives locales (FIL) doit permettre à tous les Dunkerquois, qu’ils soient usagers ou non de l’actuel Conservatoire basé dans le quartier Soubise, de donner leur avis sur le fonctionnement du futur lieu. Comment voulez-vous le voir vivre demain ? Doit-on y prêter des instruments comme on prête des livres à la B!B ? L’inscription doit-elle être obligatoire ? Quel degré de liberté y souhaitez-vous ? Quel espace d’accueil voudriez-vous y trouver ? Quelles seraient vos envies ? En quelques questions, Patrice Vergriete a ainsi ouvert le débat qui se poursuivra jusqu’en juin 2024. Les propositions des habitants, qui feront l’objet d’ateliers de co-construction, se confronteront au quota de mètres carrés disponibles, avant l’heure du choix de la municipalité finalisé fin 2024. Quant aux travaux, ils devraient commencer en 2026 pour une ouverture du nouveau lieu en 2027. « Ma priorité est l’accès à la culture pour tous. Lorsque je vois le succès rencontré par la B!B qui présente la plus forte progression de fréquentation en France, je suis convaincu que le futur Conservatoire suscitera le même enthousiasme auprès des Dunkerquoises et des Dunkerquois. » Envoyez vos idées sur culture@ville-dunkerque.fr ou en flashant ce QR Code. Un formulaire papier est également disponible en mairie et au Conservatoire, 30 rue de la Cunette. Tél. 03 28 26 25 52. Nouvelle étape pour le chantier de future halle alimentaire Le calendrier s’accélère du côté du cours François-Bart et de la future halle alimentaire des Soeurs Blanches ! Après la déconstruction du parking sous-terrain et la pause estivale des entreprises, les travaux reprennent dès cette rentrée scolaire ! Destiné à la vente et à la promotion des produits frais et locaux, le futur équipement s’inscrira dans les boucles commerciales qui irriguent le coeur d’agglomération, en échos notamment aux étals des marchands ambulants les jours de marché. Imaginée également comme un lieu de restauration rapide et de dégustation de produits alimentaires, la halle des Soeurs Blanches constituera un nouveau centre d’attractivité commerciale, renforçant la dynamique initiée depuis 2014 en centre-ville. C’est donc une nouvelle phase qui s’ouvre pour le chantier en cours, intégrant notamment un diagnostic archéologique. En conséquence, le stationnement sur le cours François Bart ne sera plus du tout possible à compter ce mois de septembre. Pour vous garer, pensez à l’offre des 2 premières heures gratuites mise en place le long du quai des Hollandais et sur le parking de la Bibliothèque. Les périodes de gratuité (entre 12 h et 14 h et de 18 h à 9 h) y sont les mêmes que le cours François-Bart, élargies en plus au samedi ! Notez bien que les commerces restent accessibles, tout comme les cours intérieures pour les riverains. Quant à la circulation dans la rue des Soeurs-Blanches, elle passe en sens unique dans la partie ouest (de la rue Clemenceau vers le cours François-Bart) et reste à double-sens dans sa partie est. Un patrimoine vivant à (re)découvrir ! Samedi 16 et dimanche 17 septembre, Dunkerque célèbrera les Journées Européennes du Patrimoine. Qu’il soit minéral, végétal, musical, pictural, ou encore culturel, notre patrimoine est multiple, divers et généreux. Ces deux journées rassembleront de nombreux partenaires enthousiastes, désireux d’offrir aux Dunkerquois deux jours de découvertes, de surprises et de plaisir ! La thématique nationale, choisie cette année, a permis de braquer les projecteurs sur notre patrimoine vivant : l’artisanat, l’art et le spectacle, mais aussi les coutumes, le paysage, la faune, la flore, l’environnement, le port, les traditions culinaires, les arbres remarquables… Un patrimoine qui vit et prospère jour après jour grâce au travail de tant de femmes et d’hommes. La manifestation, coordonnée par la direction de la culture de la Ville de Dunkerque et rassemblant de nombreux partenaires, propose pendant deux jours un vaste choix de visites, promenades, ateliers, expositions, démonstrations, dégustations…, soit une programmation féconde où chacun trouvera son bonheur. Cette année et pour la première fois, les géants s’invitent dans la programmation des Journées du patrimoine. Reuze Papa, Hilaire Patate et Violette la baigneuse, Léonard, Victoria, la Gourdasse, Flandrine et leurs amis seront réunis au parc Coquelle à Rosendaël à l’initiative de la mairie de quartier. Les bénévoles des associations vous raconteront leur histoire et leurs secrets de fabrication, d’hier et d’aujourd’hui. Toujours au parc Coquelle, venez découvrir un riche programme d’ateliers et de promenades commentées. À titre d’exemples, Catherine Drinkebier, guide conférencière, évoquera, samedi 16 et dimanche 17 à 15 h, l’histoire des guinguettes de Rosendaël, tandis que des visites seront consacrées, ces deux mêmes jours à 11 h, 14 h et 16 h, au patrimoine végétal du parc Coquelle, qui date, comme le château du début du XXe siècle et qui compte beaucoup d’arbres remarquables. Partout dans la ville, les équipements, les monuments, les associations, ouvrent grand leurs portes. Les découvertes se déroulent également en plein air, à l’occasion par exemple de parcours-promenades organisés sur différentes thématiques, ou encore en pleine nature. La programmation compte aussi des rencontres avec des personnalités locales, à l’image d’Alfred Lesecq, carillonneur titulaire du beffroi de Saint-Éloi. Les Journées du Patrimoine, c’est aussi, plus traditionnellement, l’occasion de franchir des portes d’habitude fermées au public et de découvrir l’envers du décor, comme le réservoir Guilleminot, les souterrains des Quatre-Écluses, l’ancien hôpital, le collège Lamartine entre autres lieux. Les propositions sont multiples, de la plus classique à la plus insolite, comme cette performance intitulée « La Fête de la nouvelle pierre », et organisée le samedi 16 septembre sur le môle 1 par un duo d’artistes. En écho à la question de l’énergie humaine collective portée à travers la triennale Art & Industrie, Louise Hervé et Clovis Maillet proposeront au public de déplacer ensemble un objet très lourd - un remorqueur ! - le long des quais (les volontaires peuvent s ’ i n s c r i re au 03 28 29 56 00). Les artistes font référence à un temps très lointain où la construction d’ouvrages nécessitait d’utiliser la force du collectif, et à la fête qui accompagnait ce rassemblement. Pendant la réitération de cette prouesse, les deux artistes feront une présentation mi-didactique, mi-humoristique de son contexte historique, en détournant les codes de la recherche universitaire et ceux de la visite-conférence. La performance sera suivie d'un repas partagé de céréales, de fruits et de légumes. À noter également, un atelier d’écriture et de mise en voix, le samedi 16 septembre à 14 h et 15 h 30 (sur inscriptions à archives@cud.fr) au Centre de la Mémoire Urbaine d’Agglomération, à la Halle aux Sucres, qui portera sur les traces des femmes qui ont marqué nos vies. Programme complet sur le site www.ville-dunkerque.fr. Un point d’information sera également à votre disposition à la Maison de l’armateur, 15 rue Faulconnier près de l’hôtel de ville, les samedi 16 de 14 h à 18 h et dimanche 17 septembre de 10 h à 18 h. ANIMATION 42e édition des Boucles dunkerquoises Avec les JO dans la tête ! À 300 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, l’édition 2023 des Boucles dunkerquoises se déroulera sur le thème de l’olympisme et du paralympisme. Pour l’occasion, les coureurs des 10 et 20 km découvriront un parcours inédit… Rappelons que l’épreuve, devenue symbole d’une rentrée dunkerquoise sportive, souriante et optimiste, s’adresse à toutes les classes d’âges et à tous les niveaux de pratique : le programme prévoit des courses de 5, 10 et 20 km, des courses scolaires ainsi qu’une marche sportive et nordique ! Inscription gratuite en ligne jusqu’au 12 septembre 18 h sur www.ville-dunkerque.fr. Au stade Tribut (salle du rez-de-chaussée), les vendredi 15 septembre de 12 h à 19 h et samedi 16 septembre de 10 h à 18 h. Aucune inscription ne sera possible le jour de l’épreuve (y compris pour la marche). Retrait des dossards au même endroit et mêmes heures ou le jour des Boucles dunkerquoises, jusqu’à 30 minutes avant chaque course. Horaires : 9 h, 20 km ; 9 h 50, 10 km ; 10 h 30, 5 km ; 10 h 45, lycées ; 11 h, marche sportive et nordique ; 11 h 15, 4es et 3es ; 11 h 30, 6es et 5es ; 11 h 45, CM1-CM2 ; 12 h, CE1-CE2.