Edito de Patrice Vergriete Plus de réussite pour nos enfants ! Depuis 2014, nous avons fait de la réussite de tous les petits Dunkerquois la marque de fabrique de notre action municipale. Cela commence par deux constantes : un équilibre des effectifs répartis entre établissement et une continuité géographique des études pour faciliter la vie quotidienne des parents. La modernisation de toutes les écoles est ensuite essentielle. Chantier après chantier, nous améliorons leur confort acoustique et leur performance thermique. Inspirés des modèles nordiques, précurseurs en la matière, nous mettons en oeuvre des politiques publiques innovantes pour favoriser l’épanouissement des enfants et leur bienêtre à l’école : classes bonus, classes vacances, cours végétalisées, abords apaisés… Des initiatives qui font la philosophie de l’école du futur en cours de construction au Banc Vert. La réussite des enfants passe également par la qualité de l’enseignement qu’ils reçoivent. En partenariat avec l’Éducation nationale, nous avons imaginé des parcours d’enseignements bilingues en néerlandais qui permettent un apprentissage continu de cette langue vivante, de la maternelle au lycée, particulièrement bénéfique pour les Dunkerquois qui aspirent à travailler au-delà de la frontière belge. Nous irons plus loin en développant dès septembre 2023 des classes bilingues en anglais. Si la pratique de la première langue des échanges internationaux est aujourd’hui systématiquement demandée par les employeurs, elle constitue aussi un bagage essentiel à l’émancipation culturelle des futurs globe-trotters. Plus d’attractivité! C’est historique. Après trois décennies de perte d’habitants, les derniers chiffres de recensement de l’INSEE confirment une inversion de la courbe démographique à Dunkerque ! Cette annonce démontre que les choix opérés depuis 2014 en matière de redynamisation, d’animations, d’embellissement, de pouvoir d’achat et de développement économique sont bénéfiques pour notre ville et ses habitants. Dunkerque repart de l’avant, une tendance qui s’annonce pérenne puisque les chiffres ne comptabilisent pas encore les futurs Dunkerquois des programmes de logements en cours de construction dans toute la ville, à Brossolette, sur le site Jean-Zay, en Citadelle, au Grand Large ou encore sur la friche Nicodème… Nous pouvons être fiers du chemin parcouru collectivement. Nous continuerons d’agir dans les années qui viennent pour faire en sorte que cette trajectoire se poursuive durablement. Bonne année 2023 ! Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette année 2023, qu’elle apporte à chacun d’entre vous bonheur et santé. À l’image de notre nouvelle affiche de Carnaval, que ce début d’année 2023 soit celui des retrouvailles pour nous tous ! Retour des cérémonies de voeux, retour du Gala des étoiles, retour des bandes et bals de Carnaval… Il nous tardait de partager ensemble ces moments d’émotions qui marquent le premier trimestre de l’année à Dunkerque. Il me tardait de vous y retrouver. L’interview Patrice Vergriete : « En 2023, tous les petits Dunkerquois auront accès aux Classes Bonus  ! » École, santé, écologie et pouvoir d'achat, participation des habitants... Patrice Vergriete présente ses priorités pour 2023. Monsieur le Maire, il y a un an, dans nos colonnes, vous nous annonciez le retour de Dunkerque « au premier plan »... Promesse tenue ! 2022 restera sans doute comme une année charnière dans l’histoire de notre ville. Comment l’avez-vous vécue ? D’abord avec l’immense satisfaction de voir que la démarche collective que nous avons engagée dès 2014 porte aujourd’hui ses fruits. Je pense notamment à la feuille de route issue de nos États Généraux de l’Emploi Local de 2015. Faire de la transformation écologique et de la transition énergétique les deux grands leviers de développement de notre territoire, ça marche ! Miser sur l’attractivité touristique et les tournages, ça marche ! Huit ans après, les faits disent que nous ne nous sommes pas trompés. Les experts nous annoncent 16 000 emplois dans les 5 à 10 ans à venir dans les nouvelles filières industrielles, la saison estivale a battu tous les records et Gilles Lellouche termine ces jours-ci à Dunkerque les repérages de son nouveau film ! On sent poindre un sentiment de fierté... Bien sûr ! Une fierté collective là encore, largement partagée par les Dunkerquoises et les Dunkerquois. Notre territoire s’est remis en mouvement et ce retour au premier plan va profiter à tout le monde. Je pense bien évidemment à nos jeunes générations. Je pense aussi à nos petites entreprises locales, à nos commerçants. Il y a quelques semaines, l’hebdomadaire L’EXPRESS titrait sur « le renouveau de notre centre-ville ». Quand on sait d’où l’on vient, on ne peut que s’en réjouir ! En 2022, le taux de vacance commerciale (locaux non utilisés) dans notre centre-ville est au plus bas, autour de 5,9 %. Il était encore de 11 % en 2017 et de l’ordre de 10 % en moyenne nationale. Il y a des chiffres qui ne trompent pas. Le dernier recensement de l’INSEE est à ce titre très révélateur de l’attractivité retrouvée de notre ville : nous avons inversé la courbe démographique ! Pour la première fois depuis trois décennies, Dunkerque ne perd plus d’habitants. Et nous avons de bonnes raisons de croire en une tendance durable à la hausse, car ces chiffres ne prennent pas encore en compte les programmes de logements les plus récents, comme dans le secteur Benjamin- Morel par exemple, ni les grands projets en cours en Citadelle ou sur la friche Nicodème. Je vous rappelle que près de 1 000 logements seront livrés d’ici la fin de ce mandat en coeur d’agglomération, en accession à la propriété et en locatif social. Il y a 8 ans, avec l’équipe municipale, nous avions la conviction que nous pouvions rebooster Dunkerque dans tous ces domaines : emploi, commerces, démographie... Et nous avions raison d’y croire ! Pour ce 2e mandat, vous avez souhaité aller plus loin dans vos engagements pour la réussite éducative et l’accompagnement des jeunes dans leur entrée dans la vie professionnelle. Comment cela va-t-il se traduire en 2023 ? Oui ! C’est mon idée fixe, c’est mon histoire personnelle de Dunkerquois aussi : tout mettre en oeuvre pour favoriser la réussite éducative de tous les enfants des écoles. Sans exception. Faire en sorte qu’aucun d’entre eux ne se décourage, par manque d’accompagnement ou pour des raisons financières. C’est pour cela que nous développons nos Parcours de réussite, pour faire en sorte que grâce à un job saisonnier ou une aide financière, aucun jeune Dunkerquois ne renonce à ses études. Dans le même objectif, nous avons décidé en décembre dernier d’accompagner celles et ceux qui n’auraient jamais osé tenter jusqu’ici de faire des études de médecine à Dunkerque. En 2023, aller plus loin pour la réussite éducative de nos enfants, c’est aussi finaliser le déploiement des Classes Bonus, notre service d’aide aux devoirs gratuit, dans toutes les écoles, dans tous les quartiers de Dunkerque. C’était l’un des engagements qui me tenait le plus à coeur en 2020. Ces trois dernières années, notre expérimentation a fait ses preuves. Ce nouveau service est plébiscité par les enfants, par les parents et par les équipes éducatives qui sont nos premiers partenaires dans cette démarche et que je tiens à remercier ici. Dès la rentrée prochaine, les quatre dernières écoles viendront compléter notre dispositif. Nous sommes les seuls en France à développer un tel dispositif, pour tous, entièrement gratuit, à cette échelle. En 2023, nous allons également développer notre offre de Classes Vacances, notre programme innovant de soutien aux élèves les plus en difficulté, à la fois pédagogique et ludique, lors des prochains congés d’automne et d’hiver. En 2023, les habitants du Banc Vert à Petite-Synthe vont voir sortir de terre l’école du futur, une réalisation modèle en termes de performances écologiques, de végétalisation et d’ouverture sur le quartier et entre toutes les générations. C’est un projet du XXIe siècle, tout autant que la révolution écologique que nous avons lancée dans nos cours d’écoles. Après la Porte d’Eau, nous lancerons un nouveau projet à Kléber - Perrault dès cette année. Je veillerai par ailleurs à ce que les équipes de la Ville poursuivent les travaux de rénovation et de modernisation de nos écoles. Notre parc immobilier est très ancien et nécessite des investissements importants. Nous les ferons. Notre approche de la carte scolaire va aussi dans ce sens : des effectifs équilibrés et le choix d’équipements dans lesquels nous pouvons assurer le meilleur niveau d’accueil et de confort pour nos enfants. 16000 emplois annoncés dans le Dunkerquois ces prochaines années, ce sont aussi de nouveaux enjeux d’orientation et de formation pour les jeunes générations ? Absolument. C’est une autre de nos priorités. Nous avons renforcé notre plan d’actions sur ce sujet en 2022 à la faveur des nouvelles annonces d’implantations industrielles et de notre travail avec l’État et avec l’Université. Nous avons décroché quatre nouveaux BTS en électronique, maintenance des systèmes, chaudronnerie et conduite de ligne. Nous travaillons à la création de licences, masters, « bachelors » universitaires de technologie (ex-DUT) dans les filières techniques. Et nos partenaires industriels prennent toute leur part dans ce grand plan de formation. J’invite les jeunes Dunkerquoises et les jeunes Dunkerquois à aller le plus loin possible dans leurs études, à se qualifier le plus possible en profitant de ces nouvelles opportunités de formation que nous leur proposons. C’est en grande partie pour eux que nous avons organisé l’an dernier la première édition de la « Fabuleuse Factory » place Jean-Bart. Nous la retrouverons à la rentrée prochaine. Et nous annoncerons prochainement de nouveaux rendez-vous accessibles à tous dans le domaine de l’orientation. Ce grand défi de la formation, nous allons le relever tous ensemble et nous avons toutes les raisons de croire en notre réussite. Parmi les grandes annonces de l’année 2022, nous avons eu la baisse tant attendue du chômage des jeunes sur notre territoire, de l’ordre de 25% depuis 2014. Ce n’est pas celle dont on a le plus parlé sur les réseaux sociaux, mais c’est l’une des plus importantes à mes yeux. Quelles seront vos autres priorités en 2023 ? Très clairement la santé, la sécurité, le pouvoir d’achat et la transformation écologique de nos comportements. C’est le quotidien des Dunkerquois. Quand je parle des questions de santé, je pense notamment au vieillissement de notre population, à l’aide au maintien à domicile de nos séniors qui mérite toute notre attention. Je pense aussi aux médecins généralistes qui prennent leur retraite, à la relève qui se fait attendre et à tous les Dunkerquois en quête de médecin traitant, les nouveaux arrivants notamment avec lesquels j’ai régulièrement l’occasion d’échanger. Toutes ces questions ne sont pas forcément de la responsabilité des services de la Ville ou de la Communauté urbaine, mais l’élu local que je suis ne peut pas se résigner à rester les bras croisés sur ces sujets en voyant monter la désertification médicale sur notre territoire et en attendant que les choses bougent au niveau national ! En 2023, nous mettrons donc en oeuvre le plan d’actions issu de la table ronde sur la démographie médicale que nous avons initiée en 2022 à l’échelle de la CUD. Avec des mesures très concrètes, comme la création d’une année préparatoire aux études de santé pour les lycéens dunkerquois et d’une Licence d’Accès Santé au sein de l’ULCO, l’attribution de bourses pour les étudiants ou la création de centres intercommunaux de santé qui permettront de salarier des professionnels de santé, y compris des médecins retraités. Il s’agit là d’accompagner nos médecins à chaque étape de leur vie professionnelle et plus particulièrement nos jeunes Dunkerquois qui souhaiteront commencer leurs études, puis plus tard s’installer dans leur ville. Plus que jamais, je souhaite que Dunkerque soit une ville où l’on prend soin les uns des autres. Prendre soin des Dunkerquois, c’est aussi oeuvrer au quotidien à leur sécurité. Je salue le travail de terrain de nos équipes de Police municipale, sept jours sur sept, 24 heures sur 24 ; la qualité de notre collaboration avec la Police nationale. En 2023, nous mettrons l’accent sur les ilots apaisés. Le travail lancé en Fabriques d’initiatives locales dans les quartiers commence à porter ses fruits. À Petite-Synthe ces dernières semaines, des solutions concrètes sont mises en oeuvre en matière de sensibilisation ou de contrôles de vitesse. Nous redoublerons d’efforts sur ce terrain, toujours en concertation avec les habitants des secteurs concernés, ou avec les parents d’élèves quand il s’agit de renforcer la sécurité des entrées d’écoles, comme nous l’avons fait en 2022 à Dessinguez, Lucien- Maillart ou à la Tente Verte. Sur la question des enjeux climatiques et du pouvoir d’achat, Dunkerque a été précurseur avec le bus gratuit et le succès que l’on sait. Comment aller plus loin aujourd’hui ? On ne le dira jamais assez : nous pouvons tous être fiers de notre réseau de transport en commun qui a plus que doublé sa fréquentation depuis 2018 et qui a passé le cap l’an dernier des 70 millions de passagers transportés depuis la mise en place de la gratuité. Ces records valent des centaines de milliers d’euros chaque mois en matière de pouvoir d’achat rendu aux Dunkerquois. Vous connaissez le slogan : à Dunkerque 100% des gens qui prennent le bus font des économies ! Notre méthode « éco-gagnante » nous l’appliquons aussi avec succès au vélo, avec l’aide à l’achat prolongée cette année encore, mais aussi en aidant financièrement les Dunkerquois à isoler leur logement, à se doter d’un récupérateur d’eau de pluie, à mieux contrôler leur consommation énergétique. J’invite tous les habitants à se renseigner sur l’ensemble de ces dispositifs sur le site de la Communauté urbaine. Sur la question des déchets aussi nous devons collectivement aller plus loin. Je veux dire aux Dunkerquois que je compte vraiment sur eux pour réduire notre production de déchets domestiques et pour mieux les trier. Les deux gestes sont intimement liés. Dès 2014, les FIL ont été en quelque sorte votre marque de fabrique en matière de participation citoyenne. Quelles nouvelles pistes proposez-vous aux Dunkerquois en 2023 ? Les Dunkerquois se sont emparés des fabriques d'initiatives locales dans tous les quartiers, sur des sujets du quotidien extrêmement différents : plans de circulation, vie scolaire, aménagements de squares végétalisés... De nouvelles FIL sont en cours sur la question des îlots apaisés ou sur l'avenir du secteur Saint-Nicolas à Petite-Synthe par exemple. À mes yeux, l'une de nos plus belles réussites collectives est le travail qui a été mené sur le projet de B!B en centre-ville. Avec le succès que l'on sait. J'invite les Dunkerquois à renouveler l'expérience et à participer à la réalisation d'un nouveau grand projet culturel pour toutes et tous : une nouvelle maison de la musique, très accessible, en coeur de ville, pour donner une nouvelle dimension à notre conservatoire, aux pratiques amateurs et à la révélation des talents. Nous avons le lieu idéal pour cela, non loin de la B!B et du Bateau Feu. J'aurai l'occasion d'en dire davantage dès le 19 janvier. Il y a deux ans, avec le lancement de la consultation citoyenne "Changer la vie ensemble", vous avez souhaité associer les habitants à la construction des politiques publiques communautaires, notamment sur la question de la transition écologique. Comment aller plus loin en 2023 ? En devenant toutes et tous des éco-influenceurs ! Nous devons accepter de changer nos comportements, au quotidien, pour être à la hauteur du défi climatique et de la transformation écologique de nos modes de vie. L’été caniculaire 2022 et la crise énergétique ont accéléré la prise de conscience collective. Nous ne sommes plus dans la transition, mais dans la révolution des comportements. Quels que soient notre âge, notre situation familiale ou professionnelle, nous avons tous vocation à être des éco-influenceurs ! Pas seulement derrière nos écrans, mais aussi dans nos établissements scolaires, dans nos associations, dans notre club sportif, dans nos maisons de quartier aussi qui vont prendre toute leur part dans cet engagement individuel et collectif. C’est tout le sens de l’appel que je lancerai en ce début d’année aux Dunkerquoises et aux Dunkerquois. Dans les semaines qui viennent, nous vous expliquerons comment rejoindre les rangs des éco-influenceurs dunkerquois ! Pour partager et promouvoir ensemble de nouvelles solutions éco-gagnantes. Un voeu pour ce début d’année ? Retrouver nos bals et nos bandes de Carnaval et s’y retrouver tous ensemble comme aux plus beaux jours ! Grand hôtel : un magnifique paquebot ancré face à la nouvelle plage ! Inauguré le 20 décembre, le Radisson Blu Grand Hôtel & Spa de Malo-les-Bains a ouvert ses portes face à la nouvelle plage. Avec son restaurant bistronomique, cet hôtel a permis la création de 70 emplois, dont une immense majorité occupée par des Dunkerquois. Il est appelé à devenir le fer de lance de notre station balnéaire qui a connu un été de tous les records. Vu du ciel, c’est un superbe paquebot posé sur la terre, le long de la plage des Alliés. Une impression confirmée lorsque vous déambulez dans les coursives (euh les couloirs !) du Grand Hôtel, lorsque vous entrez dans le restaurant en demi-lune, L’Opale, antre du chef dunkerquois Charles Bruneval, et surtout lorsque le spectacle de la mer et des lumières du Nord s’offre à votre regard du balcon ou de la terrasse de votre hébergement. Avec ses 110 chambres et suites, de 23 à 40 m2 réparties sur quatre niveaux, son spa de 1 000 m2 et son restaurant de 80 couverts ouvert chaque jour midi et soir, le Grand Hôtel est un atout maître dans le développement de notre station balnéaire en plein renouveau avec sa digue promenade qui achève sa rénovation, ses nombreuses animations et sa future extension vers le port de plaisance au Grand Large, dans le cadre du projet Marina. « Idéalement situé en bord de mer et à proximité de grands équipements que sont le LAAC, le FRAC et le Musée Dynamo, le Grand Hôtel nous permet de diversifier l’offre de tourisme balnéaire et d’affaires tout au long de l’année, tout en étant un vecteur de création d’emplois avec 70 recrutements à plein temps. Notre politique événementielle jumelée à l’attractivité croissante de notre station balnéaire et au boom industriel à venir sur notre territoire justifie pleinement l’ouverture de ce bel établissement qui rayonnera sur toute l’eurorégion » se réjouit Patrice Vergriete. Accessible le long du canal exutoire où se trouve l’entrée principale, mais également depuis la digue des Alliés, le Radisson Blu Grand Hôtel et Spa Malo-les-Bains, avec son architecture qui rappelle les villas malouines de la Belle Epoque et son intérieur Art Déco, offre un spa Phytomer de premier plan, ouvert à tous, sur une partie de son rez-de-chaussée. Hammam, sauna infrarouge, grotte de sel, douche sensitive, fontaine à neige, bassin de nage, sans oublier un jacuzzi en extérieur avec terrasse solarium composent ce bel ensemble dans un mélange de noir et de blanc. Si on ajoute six cabines de soins et la salle fitness ouverte 24 heures sur 24, tout est réuni pour se refaire une santé et une beauté avec vue sur mer. Outre le restaurant et deux bars, le rez-de-chaussée propose également cinq salles de réunion particulièrement adaptées à l’accueil de séminaires et ce comme un complément à la décision de la municipalité d’investir dans la rénovation du Kursaal Palais des Congrès tout proche. On y trouve aussi pour les enfants un « Kid’s Club » ouvert le midi, pendant les vacances scolaires, les week-ends et jours fériés afin que les parents puissent déjeuner en paix, et en accès propres, quelques commerces comme la pâtisserie Vaucamps et ses Merveilleux à déguster en terrasse. Propriété du groupe Pichet qui a investi 34 millions d’euros dans l’opération, le Grand Hôtel, franchisé par Radisson Blu Hotels & Resorts, a été construit sur terrain vendu par la municipalité, en l’occurrence l’ancien site de l’auberge de jeunesse. Il y côtoie la résidence Dunéa, un ensemble de 110 logements de standing en accession à la propriété répartis en plusieurs îlots reliés par un chemin piétonnier arboré. E Radisson Blu Grand Hôtel & Spa Malo-les-Bains, tél. 03 66 32 53 70. L’interview : Anne Dumez, directrice du Radisson Blu Grand Hôtel & Spa de Malo-les-Bains Qui êtes-vous Anne Dumez ? Originaire de Spa en Belgique, j’ai effectué toute ma carrière dans l’hôtellerie. J’ai rejoint le groupe Pichet en mars dernier en provenance de Tignes (Savoie). J’adore mon métier. Je suis une vraie passionnée. Aucun jour n’est semblable à un autre dans un hôtel haut de gamme ! J’ai déjà assuré, par le passé, quatre ouvertures d’établissements, et riche de ces expériences, je souhaite jouer un rôle de formatrice auprès de mes jeunes collaborateurs et collaboratrices, dont certains débutent dans le métier. Comment s’est passé le recrutement ? Nous n’avons rencontré aucune difficulté pour composer nos équipes. Nous avons reçu énormément de candidatures et nos partenaires que sont Pôle Emploi et Entreprendre ensemble ont été à nos côtés tout au long des opérations de recrutement. Vos premières impressions sur Dunkerque ? Je suis très impressionnée par le dynamisme et la modernité affichés par la ville. Collectivités, fournisseurs, tout le monde est derrière nous et cela fait grand plaisir. Nous avons déjà noué de nombreux partenariats avec le FRAC, le LAAC, le Musée portuaire, la patinoire… Notre clientèle internationale n’aura pas le temps de s’ennuyer à Dunkerque ! Carnaval : Et quand on s’aaaaimmmmee… Un baiser fougueux, la mer et les monuments historiques de Dunkerque et ses communes associées : tel est le cocktail gagnant de l’affiche officielle du carnaval 2023. Signée par l’artiste Yori, auteur d’une fresque murale à Petite-Synthe en 2022, elle représente parfaitement la fougue contenue des masquelours, impatients de se retrouver après trois saisons marquées par la crise sanitaire. Un couple de masquelours qui s’embrasse avec passion, la mer et les monuments symboliques en arrière-plan : l’affiche officielle du carnaval 2023 marque le retour au dessin crayonné. A la plume, l’artiste Yori , alias Romain Bonnaillie, auteur du hérisson géant de Coudekerque-Branche ou encore de la fresque « Les Âges de la vie » récemment dévoilée à Petite-Synthe, rue Franchet-d’Esperey. « Ce baiser symbolise la joie de nos retrouvailles après ces années COVID qui nous ont empêché de partager des moments de fête, de partage et de convivialité à carnaval, décrypte l’artiste âgé de 36 ans. S’y ajoutent les monuments historiques de nos communes ainsi que la mer, clin d’oeil au bain des Givrés qui lance en quelque sorte la saison carnavalesque. » Une affiche emblématique réalisée en quelques jours ! « J’avais 5 jours pour la rendre, les thèmes se sont imposés naturellement. Je suis très heureux d’avoir été choisi en cette année de reprise officielle du carnaval après la crise du COVID. » Les retrouvailles ont été le thème de la cérémonie officielle de dévoilement de cette affiche officielle, lors de laquelle Marjorie Éloy, adjointe en charge de la démocratie locale et de la vie associative, de l’animation et du tourisme, et Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, ont mis en valeur tout à tour l’engagement des associations carnavalesques et de leurs bénévoles, l’implication des tambours-majors (avec une mention spéciale à Franck Boyaval qui prend la canne de la bande de Rosendaël sous le nom de Rosval II), la présence bienveillante mais ferme des chasse-nèches et l’œuvre artistique de Xavier Degans, auteur de la célèbre mosaïque du carnaval présente depuis plus de trente ans dans le hall de l’hôtel communautaire. Une opération Flash pour être vu à vélo Pour pratiquer le vélo en toute sécurité toute l’année, il faut une machine en bon état de fonctionnement, mais également être visible des autres usagers de la route, notamment l’hiver lorsque les jours sont courts et que les conditions météorologiques réduisent le champ de vision. Si ce constat vaut pour tous les cyclistes, il est particulièrement prégnant pour les adolescents qui rejoignent en nombre, sur deux-roues, leurs établissements scolaires. C’est pourquoi la Communauté urbaine a lancé l’opération Flash à l’attention des 25 collèges de l’agglomération. Commencée le 24 novembre dernier au Collège Gaspard- Malo à Malo-les-Bains, elle se poursuivra tout au long des années 2023 et 2024. « Très souvent habillés de couleurs sombres, les collégiens pensent que l’éclairage public est suffisant pour que les automobilistes les repèrent sur la chaussée », explique Jean- François Montagne, vice-président de la CUD, en charge de la transition écologique et de la résilience. « Or, c’est loin d’être le cas. Il faut certes voir, mais surtout il faut être vu, et cela passe par un dispositif d’éclairage adapté et fonctionnel ». C’est tout le sens de l’opération Flash menée dans le cadre du plan Vélo + : un professionnel de la réparation de cycles, missionné par la CUD, vérifie l’état général du vélo (freins, éclairage, pneus…) dans l’enceinte même du collège puis transmet la liste des réparations à effectuer à chaque élève, tandis que la CUD offre d’emblée un kit éclairage performant à tous les jeunes cyclistes dans le besoin. Cette initiative communautaire est également complémentaire des opérations de prévention et de sensibilisation menées par la police municipale en faveur des deux-roues, à la fois à proximité et à l’intérieur des établissements scolaires, avec comme objectif partagé une réduction du nombre des victimes de la route. Rappelons que le Code de la route prévoit que tout vélo doit disposer d’un équipement qui le rend visible des autres usagers, en l’occurrence un phare et un catadioptre (réflecteur) blancs ou jaunes à l’avant et rouges à l’arrière, ainsi que des réflecteurs visibles latéralement et de pédale. Pour tester gratuitement un vélo à assistance électrique Vous avez envie de vous mettre au vélo à assistance électrique, mais vous aimeriez tester ce mode de déplacement avant d’en acheter un ? Alors, le dispositif Eco-Vélo est fait pour vous ! Dans le cadre du Plan Vélo + issu du programme Eco-Gagnant, la Communauté urbaine vous permet d’essayer gratuitement, pendant 30 jours, un vélo à assistance électrique, qu’il s’agisse d’un modèle traditionnel, biporteur, triporteur, longtail ou tricycle. Pour bénéficier de ce dispositif, mis en place avec le concours de DK’Bus, vous pouvez vous inscrire en ligne sur www.dkbus.com ou retirer un dossier à l’espace DK Bus, 5 place de la Gare, tél. 03 28 59 00 78. Nouveaux emplois : les recrutements, c’est déjà maintenant ! 16 000 emplois dans les 10 ans à venir dans l’agglomération dunkerquoise ! 60 ans après l’arrivée d’Usinor et de la sidérurgie sur l’eau, Dunkerque est le nouvel eldorado en matière d’emploi, avec en prime moins de pollution et des métiers qui ont bien changé, la pénibilité cédant la place à la modernité. Les recrutements ont commencé. Des « soirées emploi » sont organisées pour vous informer, tandis que des « bus emploi » sillonnent les quartiers. Qu’il s’agisse des batteries électriques Verkor, des frites surgelées de Clarebout Potatoes, de la chimie verte de SNF Flocryl, de la prolongation d’activité de la centrale nucléaire, de la fabrication d’aciers électriques à ArcelorMittal Mardyck, de l’usine d’hydrogène renouvelable d’H2V 59, la torréfaction de café et la fabrication de tablettes de chocolat de Grain de Sail, des projets dans l’hôtellerie-restauration sans oublier, à plus longue échéance, les travaux d’extension du terminal à conteneurs et la construction de deux EPR d’EDF et du parc éolien en mer, c’est peu dire que les opportunités d’embauches seront nombreuses sur notre territoire ! « Nous nous sommes battus ces dernières années pour non seulement enrayer le déclin industriel du Dunkerquois, mais ouvrir de vraies perspectives de développement sur notre territoire, explique Patrice Vergriete. 16 000 emplois dans les 10 ans, c’est unique en France et ce n’est pas terminé ! Les Dunkerquois doivent profiter de cette révolution en priorité. Tous ces métiers vous sont accessibles. Nous proposerons du sur-mesure avec les programmes de formation dans tous les domaines d’activité. C’est une occasion unique et une chance à ne pas laisser passer. Alors, osez, engagez-vous ! Vous pouvez construire votre projet de vie, chez vous, à Dunkerque » C’est précisément pour que les Dunkerquois soient les premiers servis sur ce nouveau marché de l’emploi particulièrement porteur que la Communauté urbaine, Pôle Emploi et Entreprendre ensemble se mobilisent avec les entreprises concernées à travers l’organisation de « soirées emploi » au cours desquelles les projets et les besoins en personnels sont présentés. Des rassemblements qui permettent également aux demandeurs d’emploi ou à toute personne intéressée de poser des questions directement aux responsables des entreprises avant l’envoi des lettres de motivation et des CV. Outre ces soirées emplois, DK’Bus met en circulation plusieurs bus « relookés » sur la thématique de l’emploi qui seront également mis à la disposition des conseillers d’Entreprendre ensemble pour présenter ces créations d’emploi au coeur même des quartiers. Alors que les candidatures sont à déposer dès à présent pour l’usine de frites surgelées Clarebout (320 emplois) ou chez SNF Flocryl, leader mondial de la chimie de l’eau (172 emplois), on peut d’ores et déjà se préparer à ces emplois de demain, soit en suivant des formations, soit en occupant des emplois en lien avec ces futures activités et déjà disponibles sur le marché. C’est ainsi, par exemple, que 15 formations aux métiers industriels démarrent ces prochaines semaines sous l’égide de Pôle Emploi ou de la Région Hauts-de-France. Plus d’infos auprès d’Entreprendre ensemble, tél. 03 28 22 64 00 Une Nuit de la solidarité pour adapter les dispositifs d’accueil des sans-abri La Nuit de la solidarité permet de recenser les personnes sans-abri et d’évaluer leurs besoins à partir d’un questionnaire. Elle se déroulera le jeudi 26 janvier, de 19 h à 22 h, dans les rues de Dunkerque et de Saint-Polsur- Mer, mais également dans 44 villes du pays. Pour mener à bien cette mission, la Ville et la Communauté urbaine recherchent une soixantaine de bénévoles qui seront accompagnés de travailleurs sociaux. Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous inscrire jusqu’au 9 janvier inclus sur la plateforme www.jagispourmaville.fr. « Les données recueillies, explique Alain Simon, vice-président de la CUD chargé de l’Habitat, seront analysées par l’Agence d’urbanisme (AGUR) afin de mieux connaître ces personnes et leurs besoins pour mieux adapter notre politique locale de l’habitat et de lutte contre l’exclusion ». Sachez également qu’une collecte solidaire (vêtements chauds, couvertures, sacs de couchage, chaussures, sacs à dos…) est organisée jusqu’au 26 janvier avec plusieurs points de collecte : Hôtel communautaire du lundi au vendredi de 8 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, ainsi qu’au siège et dans les antennes du CCAS, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h. Rappelons qu’à Dunkerque, c’est le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO), porté par l’association CAO Flandres, qui est au cœur du dispositif d’hébergement d’urgence pour les personnes seules comme pour les familles. Missionné par l’Etat, il connaît toutes les places disponibles et centralise les demandes qui arrivent via le 115 (1). Pour les hommes seuls, par exemple, il peut s’appuyer sur le Foyer logement intercommunal d’urgence (FLIU) ouvert toute l’année dans un immeuble contigu à la gare, rue du Pont de Fer, et ce en attendant la réhabilitation et l’agrandissement de l’immeuble historique du quai de Mardyck qui devrait commencer au premier semestre sous l’égide de la Communauté urbaine et de l’Etat. L’objectif est d’offrir aux usagers, dès l’été 2024, des conditions d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement adaptées, dans un bâtiment entièrement rénové, composé de chambres individuelles avec sanitaires. Plus globalement, femmes et hommes seuls sont hébergés autant que faire se peut dans des structures pérennes animées par le milieu associatif dunkerquois afin de pouvoir travailler sur des projets de réinsertion sociale individuels. La pension de famille Denise-Duhamel ouvre ses portes en Basse-Ville Les travaux de construction de la pension de famille sont terminés au 28 rue de l’Abbé-Choquet en Basse- Ville. Accueillis par un couple d’hôtes, les 30 résidents prennent progressivement possession, d’ici la fin janvier, de leur studio tout équipé. Ils bénéficient d’un accompagnement social renforcé assuré par Adoma, propriétaire et gestionnaire du lieu. Financée par la Communauté urbaine, l’État, Action Logement, la Banque des Territoires et Adoma, cette pension de famille de la Basse-Ville porte le nom de Denise Duhamel, une ancienne élue dunkerquoise et communautaire qui s’est beaucoup investi dans le secteur social. Pour mémoire, sachez qu’Adoma construit également, avec le soutien financier de la CUD et des autres partenaires, une résidence sociale de 70 logements avec deux commerces qui devrait ouvrir ses portes en fin d’année, à l’angle de la rue du Magasin-Général et de l’avenue Maurice- Schumann, à l’entrée du Port Est. Dunkerque-Centre : Davy Lemaire, maire adjoint, trace les perspectives du quartier pour l’année à venir. La ville et le quartier de Dunkerque-Centre sont appelés à connaître de belles évolutions en 2023, comment les habitants seront-ils associés ? C’est vrai, avec les travaux relatifs à la place du piéton rues Poincaré, Thévenet, du Château…, avec les opérations liées au programme de renouvellement urbain à l’Île Jeanty, avec la mue des Glacis ou encore la rénovation de l’habitat en Basse Ville et les réflexions à venir sur le Carré de la Vieille, notre quartier va connaître un nouveau regain d’attractivité ! Cette dynamique est enthousiasmante et continuera de s’accompagner de temps de coconstruction avec les habitants. Les Dunkerquois en ont l’habitude maintenant, au travers des diagnostics en marchant, réunions Tréteaux-Tonnelle au coin de la rue, ateliers des Fabriques d’initiatives locales, les occasions ne manquent pas pour chacun de se tenir informé des projets en cours et de prendre part à leur élaboration ou à leur ajustement. Ainsi, dès le 1er février, à l’Île Jeanty, j’irai une nouvelle fois, avec les collègues élus du quartier et avec les services municipaux, à la rencontre des habitants ; nous dresserons un point d’étape des actions enclenchées et de celles à venir. Cette démarche d’information et de partage des dossiers concernant le quartier, je la mènerai dans chaque îlot de vie au cours des prochains mois : avec un seul objectif, rester à l’écoute de celles et ceux qui vivent Dunkerque-Centre au quotidien ! Justement, en 2023, le quartier innovera en testant un nouveau dispositif de démocratie locale, non ? En effet ! En 2022, nous avons testé en Basse Ville le premier Budget participatif mis à la disposition des habitants pour animer ou améliorer le cadre de vie dans le quartier : le comité de pilotage conduit par les habitants a choisi d’implanter un jardin partagé au pied des résidences de la Verrerie. Il verra le jour au cours de l’année qui débute ; vraisemblablement au printemps. En 2023, la mobilisation et la participation des habitants, aux côtés des acteurs du territoire et du monde associatif, pourra s’exprimer via une nouvelle forme du FacIL : ce fonds d’aide destiné à financer le pouvoir d’agir des habitants sera réécrit et ajusté pour faciliter plus encore les initiatives des Dunkerquois. Projets urbains et démocratie participative donc, 2023 sera aussi marquée par la volonté de proposer un cadre de vie à visage plus humain… C’est tout le sens de l’action de la municipalité ! Et le projet de rénovation du centre-ville avec une plus grande place faite aux déplacements doux et à la nature en ville est symbolique de cette dynamique. Avec des continuités piétonnes plus affirmées grâce à des trottoirs plus larges et mieux agencés, offrant aux commerçants la possibilité d’installer des terrasses, avec la rue Thévenet totalement piétonnisée et repensée pour accueillir le marché, avec des rues végétalisées et un nouveau square au pied de Saint-Éloi, qu’il va faire bon flâner dans le centre de Dunkerque ! Les mêmes objectifs d’apaisement et de verdissement du cadre de vie seront développés aux Glacis, le long des berges du canal exutoire, mais aussi aux abords du parc Ziegler. À Soubise, où nous avons lancé en présence de Patrice Vergriete, une nouvelle Fabrique d’initiatives locales, là aussi il s’agira de travailler à une vie de quartier plus douce et plus harmonieuse. Oui, ces perspectives sont enthousiasmantes ! Aux Glacis, travaux autour du secteur des écoles dès le 3 janvier La troisième partie de l’avenue des Bains entrera en travaux dès ce début d’année 2023. Les chantiers à venir achèveront la rénovation de cette artère importante située entre Dunkerque-Centre et Malo-les- Bains, rendue demain plus agréable, plus verte et plus apaisée. L’ampleur du chantier nécessitera la fermeture de l’avenue à la circulation, de janvier jusqu’à la fin des opérations. En raison de ces travaux et en prévision du lancement de la rénovation des berges du canal exutoire, la circulation sera également neutralisée rue Godefroy-d’Estrades entre le pont des Bains et la rue Joliot-Curie, dès le mois de janvier. Cette situation risque d’entraîner un report massif de véhicules vers la rue Joliot-Curie aux heures d’entrée et de sortie des écoles. Pour éviter ce risque d’engorgement, qui accentuerait encore les nuisances pour les élèves et les riverains, la Ville et la Communauté urbaine de Dunkerque mettront en place un plan de déplacement scolaire, effectif dès la rentrée de janvier 2023. Concerté avec le collège et l’école, ce plan permet de tester les dispositions du futur plan de circulation établi avec les habitants lors des ateliers de la Fabrique d’initiatives locales (FIL) en 2021 et 2022. Il prévoit les points suivants : • aux heures d’entrée et sortie des écoles, les rues Joliot-Curie et Paul-Claudel ainsi que la partie de la rue Godefroy-d’Estrades qui relie ces deux rues seront rendues piétonnes. Seuls les véhicules de secours pourront continuer à y accéder. Les véhicules résidants pourront en sortir en roulant au pas. • la circulation rue du Docteur-Roux passera en sens unique, dans le sens de l’église vers le collège. En outre, les élèves et leurs parents sont encouragés à utiliser les transports en commun et/ou la marche, le vélo… Et pour les parents qui viennent en voiture, ils sont encouragés à stationner sur le parking Asseman, situé à moins de 5 minutes à pied (350 m). Malo-les-Bains : Martine Arlabosse, maire adjointe de Malo-les-Bains, trace les perspectives du quartier pour l’année à venir. En 2023, Malo-les-Bains, et plus particulièrement son front de mer, achève sa transformation. Pouvezvous nous en dire plus ? Le renouveau de notre station balnéaire engagé depuis 2017 avec la réfection de la digue des Alliés touche en effet à sa fin. Dès l’été 2023, nous profiterons d’une digue de Mer innovante, séduisante et attractive ! Les travaux, menés en concertation avec les commerçants de la digue et les riverains, vont permettre d’élargir l’espace de promenade et de renforcer l’attractivité de notre front de mer par l’installation de terrasses en bois imaginées comme des lieux de détente. Cela facilitera la circulation des usagers et permettra à tous de profiter des nombreux attraits de la station balnéaire. C’est un chantier colossal de 10 millions d’euros qui va s’achever cet été, pour le plus grand bonheur des habitants qui seront les premiers à profiter de la digue ! Dans le même temps, la réfection de l’avenue de la Mer sera également finalisée, ce qui offrira une entrée de ville particulièrement moderne. Et puis, il ne faut pas oublier non plus la cour végétalisée qui sera imaginée au sein du groupe scolaire Perrault-Kléber ou encore le réaménagement du square Folkestone… Dans un contexte international marqué par la crise énergétique et environnementale, Malo-les-Bains mise aussi sur la sobriété en 2023… Effectivement ! En 2022 déjà, nous nous sommes efforcé d’intégrer des actions innovantes afin de limiter notre empreinte sur l’environnement. Nous avons par exemple profité des travaux de l’avenue de la Mer pour installer sous le parvis de l’école de la Mer une citerne de récupération d’eau de pluie, couplée à un système d’arrosage automatique destiné aux arbres d’alignement de la rue. En 2023, le long de cette même avenue, nous mettrons l’accent sur l’éclairage public. Je me suis rendue sur place début décembre aux côtés des agents des services techniques afin d’effectuer des tests d’éclairage public intelligent. L’objectif est de pouvoir adapter l’intensité lumineuse de l’éclairage sans pour autant négliger la sécurité des piétons, qui demeure la priorité de la municipalité. Dans les mois à venir sera installé ce nouveau système, innovant et écologique. Pour conclure, quels sont vos souhaits pour 2023 ? Ma priorité est de demeurer toujours au plus près des préoccupations des habitants et à leur écoute. Après deux ans de pandémie et une année 2022 bousculée par la crise internationale, je souhaite que nous puissions tous nous retrouver autour d’animations et de moments collectifs. Je tiens d’ailleurs à remercier particulièrement les associations du quartier comme l’UCAM, Vivre à Malo, Violette la Baigneuse et ses amis, ainsi que la maison de quartier du Méridien, qui travaillent au quotidien pour permettre ces échanges et ces rencontres. J’invite tous les Malouins à venir me rencontrer, avec notre maire, Patrice Vergriete, lors de la cérémonie des vœux qui aura lieu le lundi 30 janvier à 18 h 30 à la mairie de Malo-les-Bains. Don du sang : objectif 1 500 donneurs ! Il paraît que Dunkerque regorge de super- héros… En faites-vous partie ? Car en effet, vous ne le savez peut-être pas encore mais nous avons tous un super pouvoir, celui de sauver des vies ! C’est la raison pour laquelle l’Amicale des sapeurs- pompiers de Malo-les-Bains organise la 5e édition de son opération « Vas-y gamin ! Donner son sang, ça fait du bien ! ». Du 18 au 22 janvier, la mairie de Malo constituera ainsi le repaire de celles et ceAu lendux qui souhaitent donner leur sang. « Au lendemain de la Coupe du monde où nous avons su être des millions mobilisés pour supporter notre équipe nationale, à la veille de la saison carnavalesque, où nous allons être des milliers à nous réunir pour faire la fête, nos équipes sont persuadées que nous pouvons être autant à se mobiliser pour la vie », résume l’Amicale des sapeurs- pompiers. Avec l’aide de l’Établissement français du sang, des associations carnavalesques de l’ABCD et des 28, l’association espère bien battre tous les records ! 1007 donneurs en 2019, 1545 donneurs en 2020, 1064 donneurs en 2021 et 708 donneurs en 2022 malgré la pandémie… Et pour encourager ceux qui hésiteraient encore, l’Amicale des sapeurs-pompiers met une nouvelle fois en place une grande tombola proposant de nombreux lots à tous les participants avec, peut-être à la clé, une place pour un bal de carnaval… Don du sang ouvert mercredi 18 janvier de 14 h à 19 h, jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 janvier de 9 h à 19 h et dimanche 22 janvier de 9 h à 13 h. Entrée libre. Petite-Synthe : Johan Bodart, maire adjoint, trace les perspectives du quartier pour l’année à venir. En 2023, le quartier poursuit sa mue, quels chantiers sont attendus ?: Ils seront nombreux, à commencer par le secteur Saint-Nicolas où débutera le réaménagement complet de l’avenue de Petite-Synthe. Plus apaisée, mieux partagée et végétalisée, l’entrée de ville sera transfigurée. Outre un second programme de logement le long du mail Saint-Nicolas, l’îlot de vie bénéficiera aussi du budget participatif : 20 000 € alloués à l’animation ! Si la concrétisation du projet est attendue en 2024, en 2023, il s’agira justement d’en délimiter les contours. Dès le premier trimestre, une première réunion de travail permettra aux riverains et usagers d’exposer leurs idées… Autre dossier d’importance que nous souhaitons pouvoir préparer cette année : la réalisation d’un vaste parvis pour l’école Jules-Ferry. Issu de la Fil îlot apaisé organisée autour de la place Louis-XIV, le projet sera mis à l’étude en cours d’année. La couleur du quartier change, au propre comme au figuré… En effet, plus d’équipements, plus de logements et un cadre de vie plus coloré ! Le parcours d’arts urbains qui s’est amorcé en 2022 continuera de sortir de terre et d’égayer nos rues. En 2023, plusieurs fresques sont d’ores et déjà prévues dans le quartier Louis XIV – Banc Vert. Nous continuerons d’étendre géographiquement les réalisations et de diversifier les formes d’expression artistique. De nombreuses surprises nous attendent ! En parlant de surprise, un joli rendez-vous attend les Petit-Synthois au printemps, non ? En effet, la réouverture de la base de loisirs devrait s’accompagner de la mise en service d’un nouveau boulodrome en entrée de site : une nouvelle qui ravira les passionnés de pétanque comme les joueurs occasionnels. En fonction des opportunités budgétaires, nous continuerons à enrichir l’offre de loisirs autour du fort… Un site qui accueillera également cette année le feu d’artifice du 14 juillet ! Un rendez-vous de plus dans le calendrier du quartier dont les animations s’étoffent d’année en année, à la base de loisirs du Fort, à la salle de la Concorde, en mairie, place Louis-XIV, ou au coeur des îlots de la Ferme et du Marais au Banc Vert. Petite-Synthe est vivant, plus que jamais ! Autant de perspectives qui seront abordées lors de la cérémonie des voeux, à laquelle j’invite les Petit-Synthois le vendredi 27 janvier, à partir de 18 h, en maison de quartier du Pont Loby. Rosendaël : Jean-François Montagne, maire adjoint, trace les perspectives du quartier pour l’année à venir. Piétonisation du centreville, plan 200 000 arbres, 2023 fera plus que jamais rimer cadre de vie et nature en ville à Dunkerque. Comment Rosendaël s’inscrit-il dans cette dynamique ?: Rosendaël est connu pour être le poumon vert de Dunkerque : une identité que nous souhaitons renforcer ! En avril, symbole de cette volonté, le marché du végétal deviendra la Fête du végétal ! Un événement toujours plus interactif au cœur du parc Coquelle, avec son marché aux plantes bien sûr, mais aussi un caractère convivial appelé à se développer autour de ce végétal qui nous fait du bien. En 2023, nous lancerons d’ailleurs une étude sur l’évolution possible du parc : comment le préserver tout en l’ouvrant plus grand encore à la population ? comment faire de cet écrin vert et fleuri unique sur le territoire un site naturel à découvrir par les 5 sens ? par la vue, l’odorat et le toucher comme aujourd’hui, mais aussi demain par l’ouïe et même le goût ! Et le retour des guinguettes à Coquelle, depuis l'été dernier, participe évidemment de ce projet... Parfaitement ! Les guinguettes, voilà un autre pan du patrimoine de notre quartier que nous souhaitons valoriser : tout simplement parce que la pandémie, puis le contexte international difficile ont permis de mesurer à quel point ces temps de rencontre, de partage, de fête sont essentiels à la cohésion sociale et à l’équilibre de nos vies d’urbains. L’été prochain, je suis heureux d’annoncer que les rendez-vous dansés du parc Coquelle seront donc étendus et programmés chaque dimanche ! Un pari d’animation que nous relevons avec le concours du tissu associatif du quartier, sans qui rien de tel ne serait possible… À la Tente Verte aussi, le cadre de vie des habitants va s’enrichir cette année, n’est-ce pas ? Le projet en cours à la Tente Verte est un de ceux qui m’enthousiasment le plus : parce qu’il est à taille humaine et qu’il se donne comme objectif, simple mais essentiel, de remettre de la vie dans la ville, de replacer le quotidien des habitants au coeur des actions de la collectivité ! Après huit mois de concertation et de coproduction, la Tente Verte verra s’engager une deuxième phase d’aménagements. Au programme : le retournement de l’accès au multi-accueil, qui bénéficiera dans le même temps d’importants travaux d’amélioration et de l’installation d’une aire de jeu ; puis le réaménagement d’une partie de la rue de Verdun au droit de cet équipement dédié à la petite enfance. Sachez qu’une dernière phase de travaux achèvera, en 2024, de transformer l’îlot de vie, en le dotant d’une centralité axée sur le partage : celui des espaces et des usages, au profit de tous les publics et de toutes les générations ! Un nouvel éclairage, plus économe et plus vertueux, pour la véloroute Ouvert il y a huit ans déjà, le tronçon rosendaëlien de l’Eurovéloroute voie verte reliant Roscoff à Kiev connaîtra en ce début d’année 2023 une nouvelle mise en lumière… au propre comme au figuré, avec le renouvellement complet de l’éclairage. Du boulevard Mendès-France à l’ancienne gare de Leffrinckoucke, ce sont quelque 90 points lumineux qui jalonnent l’itinéraire de 2,5 km dédié aux piétons, cyclistes et autres adeptes des mobilités douces alternatives. Près d’une centaine de lampes sont ainsi pilotées par un système de détection de mouvements, garantissant confort pour l’usager avec un minimum de nuisances pour le voisinage comme pour la faune et la flore. Si le dispositif était innovant en 2014, il est aujourd’hui dépassé, d’où son remplacement. Des lanternes à leds plus efficaces seront installées, d’une puissance de 60 watts (au lieu de 90 watts actuellement), qui permettront de conserver le même éclairement tout en réduisant la facture énergétique ! En outre, la nuit, entre 21 h et 5 h 30, l’intensité de l’éclairage sera réduite de moitié, soit une puissance de 30 watts. Rappelons que le système de détection déclenche l’allumage de 5 mâts au passage des usagers nocturnes. Au bout d’une minute, les lanternes s’éteignent. Une première information qui rassurera les riverains de la véloroute, comme celles et ceux qui se soucient des contraintes subies par la nature en milieu urbain. En outre, et c'est la seconde bonne nouvelle, les futures lanternes sont désormais asymétriques et non plus symétriques : comprenez que le faisceau de lumière émis est plus concentré pour n’éclairer que la zone visée ! D’un montant d’environ 55 000 € HT, cet investissement s’inscrit dans le plan communautaire de renouvellement de l’éclairage public. L’installation des nouvelles lanternes devrait démarrer en février, pour une durée d’environ un mois (en fonction des conditions météorologiques). Retrouvailles avec le carnaval ! De la bande de Fort- Mardyck au bal du Printemps, la ville de Dunkerque va battre au rythme des bals et des bandes de carnaval pendant sept semaines. Des retrouvailles très attendues par les masquelours et les associations après trois saisons carnavalesques marquées par la crise sanitaire du COVID. Samedi 28 janvier… sur le coup de minuit. « 3, 2, 1… Je déclare la saison carnavalesque 2023 ouverte ! » Ces mots, prononcés par Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, des milliers de masquelours les attendent avec impatience. À commencer par le maire lui-même. « Le carnaval est un message d’optimisme, dans cette ville qui a des capacités de résilience exceptionnelle, a-t-il souligné lors de la cérémonie de dévoilement de l’affiche du carnaval. Nous avons hâte de retrouver les masquelours, les associations carnavalesques et leurs bénévoles. » Après une édition 2020 tronquée, une saison 2021 annulée et un cru 2022 marqué par quelques bandes non officielles, cette année 2023 est celle du redémarrage. Placé sous les meilleurs auspices, à en croire Willy Moreews, président des Quat’z’Arts. « La tendance est chaude, voire même très chaude, assure- t-il. Nous avons mis en vente 600 places pour Noël et elles sont parties en moins de deux heures ! Ce premier bal est très important car il va marquer nos retrouvailles avec les 10 000 masquelours attendus au Kursaal. Après deux ans d’attente, il faudra que nos 45 membres et 600 bénévoles se remettent dans le bain ! » Même impatience ressentie par les autres associations de l’ABCD, qui organisent des bals au Kursaal. La semaine précédente, les carnavaleux pourront se dégourdir les jambes et réviser le répertoire lors de la bande de Fort-Mardyck. Histoire de tenir la longueur jusqu’aux Trois-Joyeuses (19-20-21 février, avec une bande de Rosendaël guidée par Rosval II), puis jusqu’au dernier bal du Kursaal le 11 mars, en passant par les bandes de Saint-Pol (12 février), de Petite-Synthe (25 février) et de Malo (26 février). « Je n’avais pas fait de bal ni de bande en 2020, j’ai juste fait une reprise l’an dernier à Dunkerque… et j’attends Fort-Mardyck avec impatience !, témoigne Pierrot, trente ans de carnaval au compteur. J’ai déjà coché quelques bals au Kursaal et bien sûr les bandes. Je suis pressé de retrouver mes potes, de se serrer les coudes dans les tiens-bon-dessus, comme nous le faisons dans la vie de tous les jours. » « On dit que Dunkerque est mort, est mort et enterré, mais c’est pas vrai ! » : les paroles de cette scie carnavalesque n’auront jamais autant été d’actualité qu’en cette année 2023. Voeux : À nouveau ensemble au Gala des Étoiles ! Patrice Vergriete et l’équipe municipale vous donnent rendez-vous au Kursaal le dimanche 15 janvier pour le Gala des Étoiles 2023. La cérémonie des voeux aux Dunkerquois fait son retour après les années COVID, pour un moment de partage, d’enthousiasme et d’émotion. Résolument tournée vers l’avenir, notre ville poursuit sa relance et entame l’année nouvelle en célébrant le dynamisme des enfants de Jean Bart ! Breakdance, plumfoot et chanson sont notamment au programme… Dimanche 15 janvier à 16 h, au Kursaal. Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles.