Edito de Jean Bodart, votre maire ULCO : il sera désormais possible de faire sa première année d’études en médecine à Dunkerque ! Un an après l’adoption d’un plan communautaire pour répondre à la pénurie de médecins, nous continuons de tout mettre en oeuvre pour favoriser l’implantation de nouveaux professionnels de santé sur notre territoire dans les années qui viennent. Nous venons ainsi d’enregistrer une très belle victoire collective : 30 places de première année de médecine vont s’ouvrir à l’ULCO à la rentrée de septembre 2024. Nous nous réjouissons de cette nouvelle. En effet, la spécificité de la première année après le baccalauréat peut la rendre difficile, tout particulièrement lorsqu’elle relève d’études de médecine. Cette opportunité est donc une chance supplémentaire pour la réussite de nos jeunes. Elle est à la fois une solution pour eux d’avoir en proximité le soutien moral de leurs proches. C’est aussi un coup de pouce au pouvoir d’achat des familles devant le coût que représente une année d’études réalisée dans une autre ville. Deux aspects qui nous tiennent particulièrement à coeur. Cette annonce concorde également avec notre volonté de renforcer l’offre de formation sur le territoire dunkerquois. Une belle avancée pour endiguer la pénurie de médecins, pour le rayonnement de notre Université et pour notre jeunesse ! Nous vous souhaitons une très bonne année 2024 ! Chères Dunkerquoises, chers Dunkerquois, Nous espérons d’abord que les fêtes de fin d’année aient été pour vous propices aux retrouvailles de vos proches, à des moments conviviaux et au bonheur de chacun. Aussi, nous tenons à vous présenter nos meilleurs voeux en cette nouvelle année. Qu’elle apporte à chacune et chacun d’entre vous la santé et la sérénité dans vos projets de vie. Nous avons particulièrement hâte de vous retrouver à l’occasion de nos traditionnelles cérémonies des voeux ou lors de nos festivités carnavalesques. Nous vous disons alors : « À très vite » ! Le renforcement de notre association de communes en action ! Avec Christophe Claeys et Grégory Bartholomeus, nous avons défini un cap le 3 novembre dernier pour renforcer notre association de communes entre Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck. Sur la sécurité, la réussite éducative, l’emploi et le cadre de vie notamment, nous allons mettre des moyens importants pour être au rendez-vous de la renaissance économique de notre territoire. Pour soutenir ce travail en commun, nous avons décidé de rassembler les élus de nos trois communes associées pour un premier grand séminaire de travail. Étape importante qui nous a permis de partager nos expériences et ressentis respectifs, mais aussi de formuler des objectifs à atteindre ensemble. Ces initiatives vont se poursuivre avec des rendez-vous de travail fréquents de vos élus. Notre objectif est clair : agir pour répondre au mieux aux besoins et aux attentes des habitants dans un souci d’égalité et de solidarité ! Patrice Vergriete - Jean Bodart : « En 2024, plus de nature en ville, plus de sécurité et plus de chances de réussite pour nos enfants Une renaissance industrielle qui doit profiter à tous les habitants, une ville qui poursuit et accélère sa transformation, mais aussi plus de pouvoir d’achat, plus de sécurité, plus de chances de réussite éducative pour nos enfants… Le maire de Dunkerque et le président de la Communauté urbaine nous présentent leurs priorités communes pour l’année qui s’ouvre. L’an dernier, vous vous réjouissiez du « pari tenu » : Dunkerque était bien de retour au premier plan ! Les bonnes nouvelles pour notre territoire se sont ensuite succédé tout au long de l’année 2023. Quelles sont vos priorités en 2024 ? Patrice Vergriete : En 2024, on va plus loin ! Sur l’accès au logement et à l’emploi, les mobilités nouvelles, la santé… nous avons des défis importants à relever ensemble, pour faire en sorte que les victoires que nous avons remportées profitent à tous les habitants. L’an dernier, nous avons accéléré la transformation de notre ville et de notre territoire, pour être au rendez- vous de la révolution industrielle et économique que nous allons vivre très vite et des 20 000 emplois qu’elle va créer. Le plan d’actions que nous avons mis en œuvre a un objectif très clair : tout faire pour que cette dynamique soit collective ! Je parle d’abord d’accès à l’emploi bien entendu et c’est tout le sens de nos initiatives sur la formation et la sensibilisation des plus jeunes aux métiers du futur. Notre université, reconnue au niveau national, ouvre de nouveaux cursus dans les filières de l’industrie décarbonée. À la dernière rentrée, notre village « Fabuleuse Factory » a réuni plus de 9 000 visiteurs place Jean-Bart, dont plus de 3 000 scolaires. Quelques semaines plus tard, le Forum des Fabuleux Métiers a de nouveau rassemblé près de 3 000 personnes au Kursaal. Il y a une vraie demande de la part des Dunkerquois, de toutes les générations, et notre façon d’aller à leur rencontre porte ses fruits. Nous renouvellerons et nous développerons ces rendez-vous. Une annonce emblématique de cette mobilisation collective fructueuse est tombée en fin d’année dernière : nos jeunes pourront désormais suivre leur première année de médecine à Dunkerque ! C’est important à mes yeux, car la question de la santé est essentielle dans le quotidien des Dunkerquois. C’est aussi un enjeu d’égalité d’accès aux études et de pouvoir d’achat pour les familles concernées. Jean Bodart : Cette dynamique partagée, c’est aussi l’esprit des nouveaux engagements que nous avons pris ces dernières semaines avec nos communes associées de Saint-Pol-sur-Mer et Fort- Mardyck ; pour ne laisser personne au bord de la route dans les années qui viennent et qui s’annoncent très profitables pour notre ville. Avec Christophe Claeys et Grégory Bartholoméus, nous ne voulons pas d’une ville à trois vitesses ! Avec Entreprendre ensemble, nous irons donc au plus près des habitants pour leur faciliter l’accès à ces 20 000 nouveaux emplois. Nous renforçons l’égalité des habitants du Grand Dunkerque devant les services publics essentiels, notamment dans le domaine de la sécurité et à l’école, pour mieux apprendre et mieux se nourrir. Dans l’esprit, l’extension des Classes bonus à Saint-Pol-sur- Mer, notre service d’aide aux devoirs gratuit mis en oeuvre avec succès à Dunkerque, mais aussi la tarification solidaire de la cantine s’inscrivent dans l’héritage du bus gratuit : tous égaux devant le service public, tous gagnants en termes de pouvoir d’achat ! PV : Parler d’une même voix nous rend plus forts ! Nous l’avons vu à l’échelle de l’agglomération quand il s’est agi de faire face à l’épidémie de Covid et à ses conséquences sur notre vie quotidienne, de faire face ensemble à des problèmes de sécurité ou d’aller décrocher de nouvelles implantations industrielles. J’ajoute que cette dynamique doit aussi et va clairement se concrétiser dès 2024 par une amélioration du cadre de vie des habitants du Grand Dunkerque ! C’est à la fois la poursuite de la transformation écologique de nos gestes du quotidien, j’y reviendrai, et la concrétisation de projets qui vont rendre notre ville plus belle, plus exemplaire encore et plus agréable à vivre pour toutes les générations. 2024 sera d’abord une année charnière dans la reconquête de la nature en ville ! Je citerais le début de l’agrandissement du Parc Marine qui accompagne le projet des Docks de la Marine et le réaménagement de la rue des Fusiliers-Marins qui démarre dans quelques jours. Je veux parler également de la Tente Verte à Rosendaël où, parallèlement aux projets de construction et de réhabilitation portés par FOH et Partenord, les habitants se sont emparés de la question des espaces publics et de la végétalisation de leur quartier. Jardin partagé, plantation d’un verger, coulée verte… Leur projet s’est enrichi et agrandi au fil de leur participation et des ateliers de co-construction. En 2024, la Tente Verte va vivre une nouvelle étape importante de sa métamorphose. Et puis il y a ce beau projet d’écoquartier des Glacis, qui m’est cher. Là aussi, nous avons pris le temps de la consultation des habitants en fabrique d’initiatives locales et en février nous lançons une première phase du projet. Il s’agit d’abord de reconquérir les berges du canal pour les rendre aux promeneurs, aux joggers, aux familles. Et très vite nous ferons le lien entre le quartier et un parc Ziegler considérablement agrandi ! Ici nous rendons de l’espace urbain à la nature. Nous prenons toute notre part à la lutte contre l’imperméabilisation et l’artificialisation des sols. Ce projet, vous le savez, me tient vraiment à cœur ! Il s’accompagne d’un vaste plan de rénovation des logements que mènera Partenord. 2024, c’est aussi le lancement de la construction de la halle alimentaire cours François- Bart, dès janvier ! C’est un projet plein de sens pour les Dunkerquois : un nouveau lieu de vie, l’occasion de valoriser les circuits courts d’alimentation et de végétaliser les abords de l’équipement. Comme nous l’avons fait rue Thévenet ou sur le square Dewulf qui est en train de se métamorphoser. Je veux enfin dire à tous les amoureux de notre patrimoine local qui désespéraient un peu, comme moi, de voir les Bains dunkerquois retrouver une activité et des visiteurs, que nous aurons une belle annonce à vous faire ces tout prochains jours ! JB : En 2024, avec tous les Dunkerquois qui s’intéressent au futur Conservatoire de musique, nous allons coconstruire en fabrique d’initiatives locales le projet que nous lancerons avant la fin du mandat. C’est un projet qui nous tient à coeur, emblématique de la Culture accessible à toutes et tous que nous défendons avec Patrice. Nous voulons réussir pour les pratiques musicales et peut-être pour la danse aussi, ce que nous avons réussi pour la lecture avec la B!B, c’est-à-dire inventer un lieu ouvert, innovant, où les élèves et leurs proches se sentiront bien. PV : En 2024, nous finaliserons aussi le projet de pôle loisirs qui prendra place entre la gare, le quai de Leith et le Môle 1 : salle de spectacles et de sport pour les matchs de haut niveau, équipement multi-loisirs… C’est une nouvelle entrée de ville qui se profile dans les cinq ans qui viennent. Revenons sur la transformation écologique que vous avez engagée ensemble, avez-vous le sentiment que les Dunkerquois y prennent toute leur part ? PV : Oui ! et ce n’est pas juste un sentiment, nous en avons la preuve ! Le bus gratuit continue à battre des records de fréquentation, en hausse de + 125 % depuis 2018. C’est unique en France, en Europe, dans le monde ! On peut tous en être fiers ! Ils ont accéléré aussi dans l’usage du vélo pour leurs déplacements quotidiens : + 36 % de fréquentation pour nos aménagements cyclables urbains par rapport à 2019. Notre incitation à la réduction des déchets domestiques commence à porter ses fruits et avec l’adoption des sacs verts dans le nouveau système de tri, les Dunkerquois ont aussi été les premiers en France à anticiper le tri obligatoire des biodéchets qui prend effet cette année à l’échelle nationale. En octobre, nous avons ramassé 104 tonnes de biodéchets en sacs verts, contre 47 tonnes en mai dernier. La progression est très encourageante. Et j’invite tous les Dunkerquois qui ne l’ont pas encore fait à adopter définitivement l’eau du robinet ! Elle est excellente et elle est adoucie grâce à la nouvelle unité de décarbonatation mise en place par la Communauté urbaine en décembre dernier. Nous bénéficions désormais d’une eau moins calcaire, donc moins agressive pour nos appareils ménagers et pour notre peau. C’était une de mes promesses de campagne de 2020. Nous l’avons tenue ! Boire de l’eau du robinet c’est aussi, je le rappelle, économiser au moins 400 euros par an et par foyer. Les gestes « éco-gagnants » promus par la CUD font leur chemin : bons pour la planète, bons pour le pouvoir d’achat des Dunkerquois ! JB : Ces gestes, les Dunkerquois les ont aussi adoptés quand ils vont faire du sport dans leur quartier ou quand ils fréquentent nos équipements culturels. Les deux tiers de nos bâtiments municipaux ont bénéficié d’une rénovation thermique. Résultat de ces efforts collectifs : une baisse de près de 40 % des consommations énergétiques liées au chauffage et de 15 % des consommations d’électricité. Grâce à nos pommeaux connectés, les usagers ont aussi appris à économiser l’eau de la douche ! Monsieur le ministre, l’isolation thermique des logements est également au coeur de vos priorités à Dunkerque… PV : Absolument. Les services d’accompagnement des propriétaires occupants et des bailleurs que nous avons mis en place sur ce mandat avec la Communauté urbaine sont parmi les plus avantageux en France et ils font aujourd’hui école. Avec « Eco-Habitat » par exemple, nous avons inventé un dispositif global, à 360 degrés : nous accompagnons gratuitement le demandeur, de l’identification des travaux à réaliser jusqu’à la sollicitation des artisans et la mobilisation des aides financières. Pour les gens qui ont les revenus les plus modestes, le montant moyen des aides est de l’ordre de 66 % du montant des travaux et peut atteindre les 90 %, pour un gain énergétique moyen de 56 %. C’est une sacrée économie ! En 2024, nous allons encore développer notre offre, en lien avec France Rénov’ notamment. Notre objectif est ambitieux : rénover entre 800 et 1 000 logements à l’échelle de l’agglomération et venir en soutien également des copropriétés. Mais je veux aussi tout mettre en oeuvre pour rendre l’accès au logement plus abordable pour les jeunes et pour les Dunkerquois les moins favorisés. C’est dans cet objectif que j’ai fixé le cap en novembre dernier : construire 12 000 nouveaux logements dans les 10 ans qui viennent sur notre agglomération, au lieu des 7 500 initialement prévus. Et cela, en totale cohérence avec nos objectifs de transformation écologique, c’est-à-dire en construisant la ville sur la ville, sans toucher aux zones natu relles et rurales. Les Dunkerquois en verront les premiers résultats dès 2024 sur l’ancienne friche Nicodème en Citadelle où un nouveau quartier est en train de naître ou encore au Grand Large et à Malo sur le site de l’ancienne patinoire. Nous utiliserons tous les outils en notre possession pour remettre sur le marché un maximum de biens, y compris en contrôlant le développement des meublés touristiques. En 2024, la Police municipale prend une nouvelle dimension, à l’échelle du grand Dunkerque. Pourquoi cette décision ? JB : Pour être plus performants encore dans notre objectif de protection de nos populations ; par exemple dans l’utilisation de notre réseau de vidéoprotection, avec désormais un centre de contrôle unique pour nos trois communes associées. La mutualisation de nos moyens d’intervention, que nous avons mise en œuvre avec succès à Fort-Mardyck, est étendue à Saint-Pol-sur-Mer. Nous l’avons d’ailleurs expérimentée avec Christophe Claeys et son équipe au début de l’été dernier lors des événements que nous avons connus partout en France, avec des résultats probants. C’est aussi, à nos yeux, une question d’égalité devant le service public pour tous. Les Saint-Polois auront désormais la possibilité d’appeler nos services de police 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. PV : Je voudrais rappeler quelques chiffres. La Police municipale à Dunkerque en 2014 c’était 40 agents. En moins de 10 ans, nous avons professionnalisé et plus que doublé les effectifs en les passant à 92 agents. En 2024, avec le renfort des équipes de Saint-Pol-sur-Mer et de nouveaux recrutements nous serons autour de 120 agents pour les trois communes associées ; soit un policier pour 750 habitants, quand le ratio est de 1 pour 2 000 à Lille ou 1 pour 3 000 à Rennes par exemple. Nous avons tenu nos promesses de 2014. Nos efforts sont conséquents et bien concrets ! Ils se traduisent aussi dans l’équipement de nos policiers et dans le réseau de caméras de vidéoprotection : il n’y en avait aucune en 2014, nous en comptons 406 aujourd’hui sur le Grand Dunkerque. Je veux insister sur la création de la brigade de nuit et le renforcement de la brigade canine, mais aussi sur les mesures d’accompagnement des victimes que nous développons : financement d’un poste d’intervenant social en commissariat, soutien au dispositif d’éviction du conjoint violent, formation des agents à l’accueil et à l’orientation des victimes, signalement des cas de détresse sociale en lien avec les mairies de quartier… C’est une politique publique de sécurité globale que nous menons, en lien étroit et quotidien avec la Police nationale et l’État. À ce titre, je me félicite de la création d’une brigade de sécurisation des transports à commun à Dunkerque, que nous avons obtenue récemment, avec 12 policiers nationaux supplémentaires et une mise en place d’ici le printemps prochain. Parmi toutes les politiques publiques qui seront menées à Dunkerque en 2024, laquelle souhaiteriez-vous valoriser plus particulièrement ? PV : La réussite éducative de nos enfants ! Sur l’année scolaire en cours, grâce à nos Classes Bonus, ce sont près de 1 000 enfants qui ont la chance d’être accompagnés par des enseignants, pour les aider à faire leurs devoirs, deux soirs par semaine, c’est formidable ! Et c’est gratuit pour leur famille. Les Classes Vacances développées désormais tout au long de l’année pour venir en aide aux plus en difficulté, c’est aussi une première en France. Notre nouvelle tarification pour la restauration scolaire qui permet à 6 familles sur 10 de payer moins cher, avec un repas à partir de 75 centimes pour les plus modestes, c’est essentiel à mes yeux également. Bien manger, c’est aussi bien apprendre. En 2024, l’un des plus beaux symboles de nos choix politiques, ce sera l’ouverture de l’École - Maison de quartier - du Banc-Vert à Petite-Synthe. Un équipement lumineux, écologiquement exemplaire, ouvert sur un parc, partagé par toutes les générations du quartier. Là, on peut vraiment parler de « vivre ensemble ». Les enfants seront mis dans les meilleures conditions pour réussir leur scolarité. Ils attendent la prochaine rentrée avec impatience. Moi aussi ! C’est un des plus beaux projets de ce mandat. JB : Permettez-moi de parler aussi des séniors ! Un travail formidable de concertation et de co-construction a été réalisé ces deux dernières années sur lequel nous nous appuyons aujourd’hui pour faire évoluer nos services ou en proposer de nouveaux. Je pense aux festivités autour du Carnaval par exemple ou au développement des « Enfants de Jean-Bart » en matière d’information, que nous proposerons désormais tous les deux mois. C’est une vraie fierté de voir de nombreux Dunkerquois revenir aujourd’hui dans leur ville de coeur pour prendre leur retraite. Pour nous, c’est une des plus belles marques de reconnaissance pour ces 10 années de mandat. On vous sait, l’un et l’autre, très attachés aux événements sportifs et festifs qui rassemblent les Dunkerquois. En attendant le retour du Tour de France dès 2025, pour lequel vous avez oeuvré tous les deux, ce sont vos retrouvailles avec le Carnaval que vous allez vivre peut-être différemment cette année ?... PV : Ministre ou pas, je fais Carnaval ! C’est dans mes gênes de Dunkerquois vous le savez bien. Je serai au rendez-vous de la Bande de Dunkerque et d’une bonne partie des bals au Kursaal, autant de fois que mon agenda le permettra. JB : C’est vrai que ma présence au côté de Patrice sera très particulière à vivre cette année pour moi. Pour tout dire, j’ai hâte d’y être ! Et j’aurai plaisir aussi à répondre à l’invitation de mes collègues maires de Saint-Pol-sur-Mer et Fort- Mardyck. Aket a signé l’intrigante affiche du carnaval de Dunkerque 2024 Atypique, l’affiche de l’édition 2024 du carnaval de Dunkerque ! Dévoilée le 17 décembre à Saint-Pol-sur- Mer, cette œuvre intrigante est signée Aket, Grand-Synthois de 34 ans, dont le graphisme mêlant l’énergie du street art et l’inspiration néo-cubiste a récemment séduit le géant Coca-Cola pour sa dernière pub internationale. L’artiste confie sa passion pour la peinture et sa fierté de voir son travail retenu. Quel sentiment vous anime à voir votre oeuvre reprise pour l’affiche du carnaval 2024 ? Je suis très fier d’avoir été sélectionné lors de ce concours ouvert aux artistes pour illustrer la saison carnavalesque ! Si je suis parti depuis dix ans de Dunkerque pour des raisons professionnelles, j’y reviens souvent voir ma famille. Le thème du carnaval m’a attiré, j’en connais les codes. Alors, j’ai regardé les précédentes affiches pour proposer quelque chose de radicalement différent, en transposant le carnaval dans mon univers. Je suis parti sur les marins, la pêche à Islande. La mer, bizarrement, n’était pas un thème très exploité. Avec ses formes géométriques et son inspiration street art, votre oeuvre interpelle les masquelours. Quel sens y avez-vous mis ? Je travaille à l’énergie, sans croquis préparatoire. J’ai commencé par le bateau, le quai. Puis j’ai ajouté les pêcheurs sur ce bateau, des personnages drôles, un musicien (obligatoire), une matante ou une femme (on ne sait pas) avec une rame à la main, un corsaire au bérêt sur la tête. Peutêtre Jean Bart dans l’eau qui vient d’y pêcher à la main un hareng… Il y a plein de détails cachés à découvrir, on ne comprend pas tout tout de suite, il faut creuser un peu… Ce dessin tracé à l’énergie, dans l’instant, c’est un héritage du street art ? Oui, j’adore ça, c’est ma manière de travailler. J’ai toujours dessiné, je suis fan de tatouages, de graffs. Voilà sept ans, je me suis dit que je n’avais rien fait de cette passion et je me suis lancé dans la peinture, avec ces formes géométriques qui s’entremêlent. On me parle souvent de Picasso, mes références sont plutôt du côté de Bernard Buffet et surtout de Basquiat que j’adore. Donc oui, l’énergie du moment prime sur le support sur lequel je peins. Pas de croquis en amont, les erreurs font ma force. Votre univers a été récemment repéré par Coca-Cola, au point de voir une de vos oeuvres utilisées dans leur dernier clip mondial ! Tout à fait, c’est le paradoxe actuel : début décembre, j’étais à Miami pour exposer mes œuvres à l’Art Basel et peindre un mur pour Coca et quelques jours plus tard, j’étais à Dunkerque pour présenter l’affiche de carnaval. J’avais beaucoup travaillé à développer ma communauté sur Instagram et c’est comme ça que Coca a repéré mon travail. Ils m’ont demandé de travailler sur le thème de la Parisienne typique et finalement, après trois mois de travail, ils ont choisi « Divine Idylle », une œuvre que j’avais réalisée en 2021. Qu’ils ont reprise dans une publicité énorme, publiée sur You- Tube en mars en attendant d’être diffusée dans le monde entier au cinéma et à la télé. Cette pub a tout changé, j’ai davantage de visibilité, c’est incroyable. Je garde la tête froide, je continue à peindre dans mon nouvel atelier à Roubaix et je prends ça comme la preuve qu’il faut toujours croire en ses rêves. Des arbres de la laïcité plantés dans nos quartiers… Initiative originale et hautement symbolique, la Ville a choisi ce mois de décembre pour planter dans chaque quartier un ginkgo-biloba. Arbre remarquable, aux teintes dorées à l’automne, l’essence incarne les principes de résilience et de laïcité chers au territoire. Le ginkgo-biloba, également appelé « arbre aux quarante écus », est connu comme la seule essence à avoir résisté à la bombe atomique larguée sur Hiroshima : au point d’impact, seuls six ginkgos avaient résisté à la déflagration nucléaire qui mit un terme à la Seconde Guerre mondiale. Moins d’une année plus tard, les six sujets bourgeonnaient à nouveau… C’est évidemment ce symbole de résilience qui a fait naître l’idée à la municipalité de planter un ginkgo-biloba dans chaque quartier de Dunkerque. En écho au caractère de notre territoire, capable de se relever au milieu du XXe siècle des ravages de la guerre, et engagé aujourd’hui dans une reconquête industrielle, urbaine et commerciale, en appui sur la question des grandes transitions climatique et environnementale. Des arbres aux quarante écus pour accompagner le regain de dynamisme du Dunkerquois donc, mais pas seulement. « Au-delà des notions de croissance et de pérennité qu’il véhicule, explique Laurent Mazouni, adjoint en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine, le ginkgo-biloba est également vu comme le symbole de la laïcité : cette valeur fondamentale qui guide nos actions, façonne nos institutions et nourrit notre vivre-ensemble. » Face aux tensions exacerbées conséquences d’un contexte international tendu au Moyen-Orient, il n’était pas inutile de se remémorer collectivement ce grand principe qui étaye notre vie sociale. « Comme les racines de cet arbre, explique Laurent Mazouni, cette notion ancre notre société dans les valeurs de liberté et d'égalité. En plantant cet arbre, nous écrivons une nouvelle page de notre histoire commune. Une page où la diversité est célébrée et préservée et où chaque individu peut s’épanouir dans le respect de ses convictions. » À Petite-Synthe (face à La Méridienne du Fort), à Rosendaël (square Vigoureux), à Malo-les-Bains (parc Malo) et à Dunkerque-Centre (aux abords du parc urbain du Grand Large), le même geste a été répété par des habitants, des élèves du Conseil municipal d’enfants ou de simples écoliers, assistés des représentants de l’équipe municipale. Dernière symbolique, mais pas des moindres, de ces plantations : la volonté réaffirmée d’aller jusqu’au bout du Plan 200 000 arbres de la CUD ! Au cours des mois de novembre et décembre derniers, environ 3 500 arbres auront été plantés dans nos rues et nos parcs ! Vers une 4e Fleur pour Dunkerque La Ville de Dunkerque a doublement été primée le 6 décembre à Amiens par le jury régional des « Villes et villages fleuris ». À la fois pour la reconduction de sa 3e Fleur et la proposition d’une 4e pour le concours national en 2024, mais aussi pour le prix « Coup de coeur » qui lui a été décerné récompensant sa politique en faveur de la transition écologique et de l’environnement en général. Une récompense qui vient couronner l’engagement de la municipalité en faveur de l’amélioration du cadre de vie et le travail accompli par les équipes techniques à travers notamment la création des cours d’écoles végétalisées, le plan 200 000 arbres de la CUD, les nombreux jardins partagés, ou encore l'intégration de récupérateur d’eaux de pluies. Bâtissons ensemble un quartier toujours plus vivant ! En préambule à la cérémonie des vœux de la municipalité au quartier, Davy Lemaire, maire adjoint, évoque avec nous quelques-uns des grands rendez-vous de l’année 2024. Au nombre des actions de la municipalité, quelles sont celles que vous mettriez en avant pour 2024 ? Sans hésiter la grande dynamique, initiée à Dunkerque- Centre depuis 2014, qui va se prolonger et se concrétiser en matière de logement ! La Première ministre et le ministre du Logement sont venus nous soutenir en novembre dans ce défi : pour faire face au regain économique et industriel annoncé de notre agglomération, 12 000 logements sont à construire dans les dix ans. Et le cœur d’agglomération est déjà très largement engagé sur cette voie : au Grand Large, sur le Minck et en Citadelle ou encore en Basse Ville. Ces constructions et rénovations ne se feront pas sans une grande attention portée à notre cadre de vie ! Les principes de désimperméabilisation des sols et de verdissement de l’espace public sont désormais dans l’ADN des projets que nous portons. À l’image de la rénovation du centre-ville qui se prolongera dans les prochaines semaines avec la fin du réaménagement de la place Dewulf : le chantier se conclura par des plantations dans les prochaines semaines. De l’autre côté du canal exutoire, les premiers travaux relatifs au projet d’écoquartier ont débuté sur les berges : cette première tranche, jusqu’à la rue La Fontaine, devrait être livrée pour cet été. La déconstruction des garages devrait être engagée quant à elle au printemps. L’écoquartier des Glacis ne sera pas le seul îlot de vie concerné en 2024 par une opération de réécriture urbaine, n’est-ce pas ? En effet, après le Grand Large, le centre-ville, les Glacis ou l’Ile Jeanty, nous amorçons cette année une réflexion sur le Carré de la Vieille. Le projet de déminéralisation de la place, devant la maison de quartier, a déjà fait l’objet d’échanges avec les habitants : dès ce mois de janvier, les travaux débuteront. En parallèle, nous nous préparerons à établir un pôle associatif dans les locaux de l’ancienne école. Comme pour le projet Brossolette à Rosendaël, les associations aujourd’hui hébergées dans des locaux destinés à être réhabilités ou déconstruits seront accueillis dans l’ancienne école maternelle. Enfin, dès cette année toujours, nous lancerons des études sur l’évolution possible d’une partie du Carré de la Vieille où le départ prochain de certaines activités constitue une opportunité de réfléchir au devenir de la plaine Cabourg et de ses abords… Logement, cadre de vie, Dunkerque- Centre verra-t-il d’autres initiatives lancées cette année ? D.L. : Bâtir la ville, l’embellir, mais aussi chercher à la rendre plus vivante encore ! Nous attacherons une attention particulière dans les mois à venir à densifier encore l’animation de nos parcs et places ! Par exemple, j’ai souhaité que Dunkerque en couleurs, qui a égayé durant de nombreuses années le début de l’été, s’efface devant un tout nouvel événement, lui aussi programmé fin juin-début juillet : ce travail sera mené en lien étroit avec les maisons À Tes Côtés. Puisque j’évoque la saison estivale, je vous annonce également que l’opération « Quartiers pleins de vie » sera reconduite cette année avec une offre d’activités éducatives et ludiques durant les mois de juillet et août. Nous irons plus loin aussi dans notre collaboration avec le quartier de Malo-les-Bains autour du parc Ziegler et des animations telles que la chasse à l’œuf et la fête d’Halloween. Aux Glacis, nous multiplierons les rendez-vous « écovillage » ! Comme vous le voyez, c’est aux quatre coins du quartier que nous veillerons à favoriser ces moments festifs et de partage… Puis, symboliquement, nous vous en dirons bientôt plus sur un tout nouvel événement que nous programmerons au cœur du centre-ville en mai… Cérémonie des vœux au quartier, mercredi 24 janvier à 18 h salle Jean-Bart à l’hôtel de ville. Parc et boulevard Mandela végétalisés C’est au Grand Large qu’ont été réalisées les dernières plantations en date dans l’espace public à Dunkerque- Centre. Après le centre-ville avec la rue Poincaré et l’aménagement en cours de la place Dewulf (des plantations y sont programmées pour la mi-janvier), c’est donc au nord du quartier que les chantiers de verdissement se sont enchaînés. Autour du parc urbain tout d’abord, 24 arbres ont été répartis. On dénombre 6 muriers blanc, 6 pins sylvestres, 6 chênes verts et 6 tamaris : toutes ces essences sont résistantes aux embruns et aux vents, et ont déjà été testées sur le territoire. Au cœur du parc urbain cette fois, les usagers de la maison de quartier de la Timonerie ont participé le 6 décembre à la plantation d’une micro- forêt, à l’initiative de la Ville et de la CUD, en partenariat avec Action Logement. Sur une superficie de 200 mètres carrés, quelque 600 plants ont été mis en terre, représentant une trentaine d’essences différentes. Enfin, en cette fin d’année 2023, c’était au tour du boulevard Mandela de profiter d’une opération paysagère. Sept arbres au port altier une fois adulte ont été plantés : 4 chênes verts et 3 ormes. L’aménagement sera complété par de la végétation basse et l’intégration de mobilier urbain. L’ensemble de ces initiatives en faveur d’un cadre de vie plus végétalisé a été mené en réponse aux attentes émises par les riverains et usagers dans le cadre de la Fabrique d’initiatives locales « îlots apaisés » conduite au Grand Large en 2021 et 2022. Le dernier atelier citoyen s’est tenu en juillet : moins de six mois plus tard, les débats ont déjà commencé à se concrétiser ! « En 2024, Malo sera un quartier plus vert ! » En amont de la cérémonie des vœux, Martine Arlabosse, maire adjointe, trace les perspectives du quartier pour l’année à venir. Le cadre de vie de Malo-les- Bains est toujours au coeur de vos préoccupations en 2024... Effectivement ! Les projets ne manquent pas en ce sens. Engagé depuis 2017, le chantier de réfection de notre station balnéaire touche aujourd’hui à sa fin. Il ne reste plus désormais que quelques finitions : dès le printemps, de nouveaux bancs seront installés sur la digue tandis que les travaux de construction de nouveaux sanitaires sont d’ores et déjà engagés dans la dent creuse du Kursaal. Un chantier très attendu par les riverains comme par les touristes d’ailleurs ! Mais en 2024, Malo-les-Bains sera aussi un quartier plus vert ! Après la végétalisation à près de 80 % de la cour des écoles Perrault-Kléber cet été, nous travaillons aujourd’hui en étroite collaboration avec le quartier de Dunkerque-Centre à l’extension du parc Ziegler. On le sait, pour lutter contre le réchauffement climatique, il est également nécessaire de perméabiliser les sols. C’est pourquoi, je suis en dialogue constant avec les habitants de la rue Maurice-Vincent afin de dessiner avec eux les contours d’une rue verte. C’est un travail de longue haleine mais cela en vaut vraiment la peine ! C’est une perspective enthousiasmante pour l’élue que je suis. Justement, comment les habitants sont-ils associés aux évolutions du quartier ? Ils en ont l’habitude maintenant, au travers des diagnostics en marchant, des réunions tréteaux tonnelles, des Fabriques d’initiatives locales, des actions de porte-à-porte menées par les équipes de la Mairie de quartier de Malo- les-Bains ou encore des rencontres organisées sur le terrain ou en mairie, les occasions ne manquent pas pour prendre part au renouveau du quartier. C’est d’ailleurs tout le sens de l’action municipale : faire pour et avec les habitants ! Au cours du dernier trimestre 2023, j’ai ainsi eu l’occasion de rencontrer les habitants du Méridien, les riverains du square Jean Cocteau et ceux de la place Ferdinand-Schipman. Nous avons établi ensemble des projets à court et moyen termes pour améliorer le quotidien : le cadre de vie bien sûr, mais aussi l’animation du quartier ! Outre les temps forts comme la saison estivale ou Malo La Féerique, mon objectif est de proposer de nouveaux rendez-vous aux Malouins afin de poursuivre la nouvelle dynamique lancée sur le quartier. Bien évidemment, cela ne peut se faire qu’avec le soutien des associations et des commerçants, que je remercie tout particulièrement. Pour conclure, quels sont vos souhaits pour 2024 ? Que les habitants de Malo-les-Bains soient fiers de leur quartier ! Ma priorité pour 2024 est de faire en sorte que chacun puisse s’épanouir à Malo. Je suis toujours à l’écoute des habitants et de leurs préoccupations. C’est l’essence même de mon engagement. J’invite d’ailleurs tous les Malouins qui le souhaitent à venir à la cérémonie des voeux qui aura lieu le vendredi 26 janvier à 18 h 30 à la mairie de Malo-les-Bains. C’est le moment de donner votre sang ! Et si vous offriez un cadeau inestimable pour débuter l’année nouvelle ? Rendez-vous solidaire de l'Amicale des Sapeurs-Pompiers de Malo-les- Bains, la grande collecte de don du sang aura lieu à la mairie de quartier du 10 au 14 janvier. L’occasion de faire preuve de solidarité à quelques jours du lancement du carnaval. Réalisée en partenariat avec l’Établissement français du sang, les associations carnavalesques de l'ABCD et des 28, La Table ronde et le Comité de récompense, cette manifestation exceptionnelle permet de sauver des vies ! Chaque jour, les services de secours ont besoin de sang pour accompagner une femme qui accouche, une personne accidentée de la route, un malade atteint de cancer... Les situations sont aussi variées que régulières. L’acte volontaire et bénévole de donner son sang est donc irremplaçable. Grâce aux dons, les personnes qui en ont besoin sont soignées directement via la transfusion sanguine ! Et pour que l’acte de donner soit encouragé, l’Amicale des sapeurs-pompiers organise comme chaque année une grande tombola avec à la clé de nombreux lots, dont des places de bal de carnaval bien sûr mais également une télévision écran plat, des bons d’achats chez les commerçants locaux ou encore des places pour assister au spectacle le Lac des cygnes. Cerise sur le gâteau, les donneurs du samedi pourront profiter de douceurs de grande qualité proposées par la Table ronde ! Du 10 au 14 janvier à la mairie de Malo-les- Bains, mercredi de 14 h à 19 h, puis du jeudi au samedi de 9 h à 19 h et dimanche de 9 h à 12 h. En 2024, Petite-Synthe toujours porté par un vent de modernité ! En amont de la cérémonie des vœux au quartier, le mardi 30 janvier, Johan Bodart, maire adjoint, s’arrête sur quelques-uns des rendez-vous phares de 2024. 2024 à Petite-Synthe, c’est d’abord et avant tout la livraison de l’équipement public du Banc Vert, n’est-ce pas ? L’ouverture et la mise en service de cet équipement public, qui rassemblera en un même site écoles, maison de quartier et restaurant scolaire, constituera évidemment le moment fort de l’année à venir ! Cette « école du futur », également dotée d’une cour végétalisée, représente une innovation majeure dans notre manière de concevoir la vie de quartier. Tant en termes de sobriété foncière et de préservation des ressources, qu’en termes de vivre ensemble, d’animation sociale et de responsabilité éducative partagée ! Si l’ouverture de l’établissement est prévue pour septembre prochain, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous en mars pour un geste symbolique et spectaculaire au cœur du chantier ! Ce sera aussi l’occasion de vous révéler le nom retenu pour ce nouvel équipement identitaire de Petite-Synthe. Je vous en dirai plus lors de la cérémonie des vœux du mardi 30 janvier… Après l’école, les loisirs ! Là encore, 2024 s’avère riche de projets pour le quartier… Cette année encore, nous gardons le cap de la modernisation de nos équipements et de la valorisation de notre cadre de vie. Et, symbole de cette dynamique autour des activités de loisirs, le Fort de Petite-Synthe continuera de se développer. La Méridienne, véritable centre névralgique du site, se verra dotée d’un second boulodrome, pour répondre à une pratique en hausse, boostée par la requalification réussie des abords de Fort-Aventures. Une base de loisirs par ailleurs appelée à s’étendre et se diversifier à l’aune d’un nouveau projet d’espace couvert dédié aux sports dits ludiques ! Lancée le 20 décembre dernier, la consultation se poursuit pour la construction d’un nouvel équipement qui verra le jour à proximité du parking des Archers (lire ci-contre). Couplée à Fort-Aventures, cette nouvelle offre propulsera le fort au rang de premier centre de loisirs indoor-outdoor de l’agglomération ! Éducation, sport et loisirs, il ne manque plus que le volet culture pour parfaire ce triptyque ? Là encore, 2024 permettra de poursuivre le travail engagé à Petite-Synthe autour des arts urbains. À la confluence des enjeux d’amélioration du cadre de vie et de médiation culturelle, notre projet s’étoffe chaque année de nouvelles fresques, réalisées essentiellement par des artistes locaux, et le plus souvent avec la participation des habitants ou des usagers de nos maisons de quartier. Outre la couleur qu’apportent ces réalisations monumentales, elles constituent autant d’espaces d’expression artistique pour notre jeunesse ! Et puisque l’on parle d’arts urbains, au pluriel, je n’oublie pas que la danse a toute sa place dans notre démarche, en écho notamment au tout jeune festival Allure Folle : je vous invite d’ailleurs à (re)découvrir sur le site de la Ville les différentes vidéos produites en partenariat avec les associations et compagnies locales de danse devant l’une ou l’autre de ces fresques. Aussi en 2024, je peux vous annoncer que de nouveaux murs seront peints dans le quartier, que Raquel Mayorga poursuivra son œuvre dans le secteur du Pont-Loby et qu’un duo d'artistes investira le secteur de la Meunerie.... Avec le parcours d'arts urbains, Petite-Synthe devient une véritable galerie d’art à ciel ouvert ! Cérémonie des voeux au quartier, mardi 30 janvier à 18 h 30, maison de quartier du pont Loby. Un futur espace couvert de sports ludiques au Fort ! Ce sera à n’en pas douter l’un des projets les plus attendus de l’année : un tout nouvel équipement dédié aux sports et aux loisirs pourrait être mis en chantier au Fort de Petite-Synthe, au niveau du parking des Archers ! « Notre objectif, détaille Johan Bodart, maire adjoint, est de consolider la fonction sportive et de loisirs qui s’est affirmée autour du Fort. » Avec la pêche, le tennis, le tir à la perche, le football, le complexe DK Park et les différentes aires sportives du parc, l’offre actuelle est déjà riche : « Elle sera étoffée demain par de nouvelles activités en salle, orientées sur les loisirs et les pratiques émergeantes. Enfin l’équipement s’inscrira en complémentarité des activités proposées demain également dans le complexe Loisirs-Gare. » Lancée le 20 décembre, la procédure d’appel à projets a pour objet la sélection d’un groupement d’opérateurs pour la réalisation d’un projet de construction puis l’exploitation d’un espace couvert et fermé, sur une emprise foncière de 15 800 mètres carrés. En termes de sobriété foncière, la commande publique prévoit que le stationnement puisse demeurer accessible gratuitement pour tous les usagers du parc. Un contrat de « bail à construction » sera conclu à l’issue de la consultation, entre le groupement de candidats retenu et la Ville de Dunkerque. Le groupement lauréat de l'appel à projets deviendra titulaire d'un bail négocié entre 18 et 25 ans, à l'issue duquel les installations deviendront propriété de la Ville de Dunkerque. Enfin, le cahier des charges de l’appel à projet prévoit que les travaux devront démarrer dans les trois mois suivant la signature du bail. La jeunesse au cœur de la feuille de route du quartier En préambule à la cérémonie des voeux au quartier, Jean-François Montagne, maire adjoint, évoque une année 2024 axée sur la jeunesse… Après la Basse Ville à Dunkerque-Centre et Saint-Nicolas à Petite- Synthe, ce sera au tour de Rosendaël de bénéficier du budget participatif : pouvez-vous nous en dire plus ? En effet, en 2024, Rosendaël verra ce nouveau dispositif de démocratie participative proposé au quartier. La collectivité alloue un budget de 20 000 €, dont les habitants décident eux-mêmes de l’utilisation. Cette somme peut ainsi servir à la création d’un temps d’animation, à la mise en place d’un tiers-lieu comme un jardin partagé, à l’amélioration d’un site déjà existant ou à la pose de mobiliers urbains… Les possibilités sont nombreuses, dès lors que les propositions participent à rehausser le cadre de vie. Si la concrétisation du projet n’est pas attendue avant 2025, durant l’année 2024, nous travaillerons à la manière de le piloter : les habitants volontaires doivent s’organiser au sein d’une assemblée qui aura pour tâche de conduire les débats et de trancher les décisions relatives au budget participatif. Aussi je souhaite activement inviter la jeunesse de notre quartier à profiter largement de cette occasion d’exprimer sa citoyenneté et de faire valoir son pouvoir d’agir… La jeunesse rosendaëlienne sera aussi concernée par le prochain projet de cour végétalisée, n’est-ce pas ? Elle sera même au centre de ce beau projet dont elle bénéficiera au premier chef ! Cette nouvelle cour végétalisée sera la troisième après celles de la Porte d’Eau à Dunkerque-Centre et des écoles Kléber et Perrault à Malo- les-Bains. Dans notre quartier, c’est le groupe scolaire Péguy- Jaurès qui se verra doté d’une cour entièrement repensée : moins minérale, aux accès apaisés, plus vertueuse en termes de préservation de la ressource en eau, moins genrée, plus adaptée au principe d’une école parfois hors les murs, plus verte aussi ! Cette référence à la jeunesse rosendaëlienne apparaît finalement comme un des axes essentiels de la feuille de route du quartier… Complètement ! Qu’il s’agisse de projets à court ou moyen terme ou de projets à plus longue échéance, la question de la réception par les jeunes est essentielle ! Parce qu’il n’y aura de pérennité à nos actions que si elles sont intégrées, relayées et portées par les habitants, au premier rang desquels celles et ceux qui feront vivre le quartier dans la prochaine décennie. Voilà pourquoi c’est aux élèves du Lycée agricole que nous avons fait appel pour nous accompagner dans le projet d’aménagement des abords de la résidence Primevères. Partenaires privilégiés du quartier, ils vous donnent d’ailleurs rendez-vous à la porte ouverte qu’ils animeront le 3 février prochain. Et c’est encore aux jeunes, enfants comme adolescents, que nous pensons quand nous réaménageons le cœur de la Tente Verte, que nous y réhabilitons la crèche ou que nous travaillons à un espace de restauration intergénérationnel salle Lucette-Seunes ! Cérémonie des voeux au quartier, vendredi 19 janvier à 18 h 30, salle des fêtes. Portes ouvertes au Lycée agricole Acteur du territoire et partenaire privilégié de la Mairie de quartier, le Lycée agricole de Dunkerque vous invite à passer une journée étonnante sur le thème de l'eau à l’occasion de ses portes ouvertes, le samedi 3 février. Animations, témoignages, conférences, ateliers, jeux sont annoncés en présence des acteurs du territoire investis dans la gestion de l’eau : l'Agence de l'eau Artois- Picardie (présentation du parlement de la jeunesse pour l'eau), la CUD (sur le thème « le Dunkerquois face aux risques d’inondations »), le CPIE Flandres Maritime (avec le projet Mon B'eau jardin autour des mares et zones humides comme ressources de biodiversité), le département du Nord et EDEN 62 (avec la présentation des métiers de garde des espaces naturels et une animation sur les amphibiens), la Section des wateringues de Saint-Omer, le club de kayak de Valenciennes (exposition sur la biodiversité vue du canoë). Cette journée d’information sera aussi l’occasion pour l’établissement de présenter sa mare pédagogique : réalisé dans le cadre du parlement de la jeunesse avec le concours de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, ce projet a pour objectif de sensibiliser à la préservation des zones humides et de la biodiversité. Un support idéal pour les apprenants dunkerquois et bientôt ouvert à tous… Exposition photo (par Antoine Bonvoisin et les élèves du lycée), comptes rendus des voyages d’études (la classe écologique en baie de Somme), conseils des guides du CPIE sur le principe de compost, jeux et ateliers participatifs sur le thème de l'eau complèteront le programme de cette journée à la rencontre des élèves et de l'équipe pédagogique du lycée agricole. Portes ouvertes du lycée agricole de Dunkerque, samedi 3 février, de 9 h à 17 h, 1972 rue de Leffrinckoucke à Rosendaël. Les 4Écluses, pour que vive la musique ! Lieu incontournable de la vie musicale dunkerquoise, la salle des 4Écluses fête ses 30 ans cette année. Au fil du temps, l’association qui la pilote a développé un projet artistique ambitieux autour des musiques actuelles. À la fois pôle de diffusion, d’apprentissage et de création, l’îlot est devenu un véritable lieu de vie dédié à la musique, où chacun peut tout à la fois venir écouter, jouer, apprendre, danser, chanter, ou simplement buller. Nichés sur un îlot de verdure entouré de canaux, les 4Écluses ont un petit air de campagne au coeur de la ville. Avec son plafond voûté, ses murs en briques et ses tunnels secrets, l’ancienne poudrière constitue un vestige rare du XVIIIe siècle, et donne un cachet intimiste à la salle de concert. Soutenus par la Ville, les 4Écluses proposent, chaque année, une soixantaine de concerts dans une ambiance chaleureuse. La programmation éclectique navigue entre les esthétiques rock, folk, chanson, rap, metal, punk, hip-hop, reggae, ska, électro… le plus souvent produites par des artistes émergents français, anglais, belges et néerlandais, ou encore peu connus en France. Le lieu travaille également avec d’autres structures dunkerquoises comme le Bateau Feu, le LAAC, le réseau des bibliothèques et le Château Coquelle, dans une dynamique de soutien à la nouveauté et dans des formats - ciné-concerts, BD-concerts, installations sonores…- propices à susciter la curiosité de tous les publics. Plusieurs fois dans l’année, l’association met en oeuvre des temps forts à l’image de la Fête de l’Îlot durant laquelle la salle et les pelouses accueillent de nombreux concerts et curiosités jusqu’au bout de la nuit. On peut également citer le Jamaïcain Docks Day consacré aux musiques afro-caribéennes, les Veillées de l’Îlot qui s’apprécient au clair de la lune, dans un transat, tout au long de l’été, la Rentrée Classe conçue pour s’insérer dans les journées du patrimoine, et enfin We Will Folk You, un festival consacré à la musique folk, populaire et intimiste, en janvier-février Construit par la Ville, un espace de 300 m², baptisé « le Bocal », est venu compléter l’équipement en 2014, avec notamment des studios de répétition équipés et un espace collectif convivial qui permettent aux musiciens amateurs et professionnels de disposer des outils indispensables à la création. Outre ces ressources matérielles, l’association leur propose des parcours d’accompagnement sous la forme de résidences de travail de trois à cinq jours (écriture, voix, jeu scénique, son, lumière, scénographie, gestuelle, vidéo…), ou des temps d’information pour appréhender concrètement l’univers des musiques actuelles : les métiers de la filière, la question des droits d’auteur, les statuts, les droits et obligations légales… Enfin, les 4 Écluses leur facilitent l'accès à la scène locale en proposant des premières parties et des soirées dédiées. Autre axe d’intervention : les actions culturelles et sociales qui permettent d’aller à la rencontre de publics aussi différents que les enfants, les ados, les personnes en situation de handicap, les personnes détenues ou isolées, les séniors… et ce en partenariat avec de nombreuses structures spécialisées. En amenant, par exemple, des artistes au coeur des quartiers pour susciter l’émotion, engager le dialogue et pourquoi pas, faire émerger des vocations, les 4Écluses multiplient les approches pour faire entrer la musique dans nos vies, aussi bien par l’écoute que dans la pratique. Les 4Écluses, rue de la Cunette à Dunkerque. Tél. 03 28 63 82 40. Un festival folk du 20 janvier au 9 février À L’heure du carnaval, le festival We Will Folk You fera la part belle aux musiques folk, du 20 janvier au 9 février, dans des lieux aussi différents que les 4Écluses (20, 25, 27 janvier et 7 février), le Bercail en Basse Ville (27 janvier), le Chœur de Lumière de l’église Saint-Jean-Baptiste à Bourbourg (31 janvier), le Fort des Dunes à Leffrinckoucke (2 février), le FRAC Grand Large (3 février) ou encore le Studio 43 (9 février). Pour mieux exprimer la douceur du genre, les scénographies, finement travaillées, vous offriront des moments inoubliables aux côtés d’artistes et de groupes tels que Grand Blanc, Clémentine March, Elise Bourn, H. Hawkline, Aure, Tapir !, Augusta, Jesca Hoop Sophie Jamieson, Shake Shake Go, Amour Tempête, A.S. Fanning, The New Eves… Programme complet sur 4ecluses.com.