Edito de Jean Bodart, votre maire Rendre notre centre-ville attractif : engagement de 2014 devenu réalité ! C’était l’un des quatre piliers affichés par Patrice Vergriete lors de sa première interview en tant que maire en 2014 pour faire repartir Dunkerque de l’avant : « rendre notre centre-ville attractif ». Cette ambition est incontestablement devenue un leitmotiv de notre action municipale et, 10 ans plus tard, les preuves de sa réalité sont là. La part de cellules commerciales vides est historiquement basse dans le centre-ville de Dunkerque, grâce à un premier travail de piétonisation de la place Jean-Bart, au passage de lignes de bus « chrono », à la transformation du boulevard Alexandre III, au ravalement des façades notamment place de la République ou encore à l'embellissement végétal. Pour conforter cette dynamique et aller plus loin encore, de nouveaux projets de centre-ville vont jalonner nos prochains mois et années : une halle alimentaire cours François-Bart, la renaissance du site des Bains dunkerquois, la création d’un pôle loisirs dans le secteur gare avec salle de spectacle, casino et emménagement du bowling, une « Cité de la Musique » dans l’ancien collège Lamartine, l’extension du parc de la Marine, les « Docks de la Marine », l’apaisement de la rue des Fusiliers Marins, la rénovation de notre trois-mâts « Duchesse Anne »… Cela ne fait aucun doute, les chantiers visant à consolider ce nouveau statut sont lancés et permettront à chacune et chacun d’entre nous de bénéficier d’un cœur d’agglomération agréable, à la hauteur de l’amour que nous portons à notre territoire. Émission de CO2 : Dunkerque retenue pour sauver le monde Autrefois pointé du doigt, notre territoire industriel est depuis 2016 reconnu modèle d’innovation, devenant le 1er hub français de la décarbonation, et fait aujourd’hui office de référence pour toutes ses démarches de transition écologique. À l’avant-garde du défi climatique, Dunkerque vient d’être désignée par le World economic forum parmi 20 territoires mondiaux engagés pour « sauver le monde » ! Le seul en France. La reconnaissance du travail collectif du Dunkerquois dépasse nos frontières. À Dunkerque, la transition écologique pour baisser de 55 % les émissions de CO2 d’ici 2030 et atteindre zéro émission en 2050 crée 20 000 nouveaux emplois, pour nous et nos enfants, et va améliorer considérablement la qualité de l’air que nous respirons. Comme le souligne 20 minutes, Dunkerque devient « the place to breath » (l’endroit où l’on respire). Ici on invente et on construit ensemble la ville de demain ! À Dunkerque, quand vient le carnaval… Les festivités carnavalesques sont lancées et, avec elles, la mise à l’honneur des caractéristiques si singulières de notre territoire : la bonne humeur, la joie collective, le sens de la fête, la convivialité, le partage et la philanthropie. Autant de belles valeurs et un état d’esprit véhiculés par nos hockeyeurs et par les 2 000 Dunkerquois qui ont fait le déplacement à Paris-Bercy pour la finale de Coupe de France. Ce moment de liesse populaire nous a donné le frisson : une « Cantate à Jean Bart » historique et assurément le meilleur public de France ! Fiers d’être Dunkerquois ! C’est l’heure du carnaval… Spontané, emblématique, populaire : le carnaval rythme la vie de la cité pendant sept semaines. À la Ville de Dunkerque, quand vient le carnaval, les services municipaux sont joyeux comme des cigales et effectuent un minutieux travail de fourmi lancé des mois avant la fête ! Découvrez ce travail de l’ombre, assuré avec efficacité et bonne humeur afin que la fête soit parfaite pour les 70 000 masquelours présents. Dimanche, 15 h. Fidèle au poste, le tambour-major lève sa canne, les fifres claironnent, les tambours résonnent, la bande se positionne, les masquelours s’époumonnent. Peu importe que le départ soit prévu à la Citadelle, en Basse Ville, à Dunkerque, à Rosendaël, à Malo, à Petite-Synthe, à Mardyck, à Saint-Pol-sur-Mer ou à Fort-Mardyck : le joyeux bordel organisé qu’est le carnaval est une fête que les services de la Ville et des villes associées, depuis des mois, mitonnent. Car pour les agents municipaux, carnaval démarre… dès l’automne. Sous la houlette de Marjorie Eloy, adjointe à l’Animation, le service Animation « dessine », en lien avec les mairies de quartier, la police et la direction Commerces, les itinéraires que suivront les carnavaleux. De nombreux services se préparent alors activement en coulisses pour être prêts en début d’année et assurer une fête parfaite. Quelques jours avant la bande, le mobilier anti-bélier est installé par le service Propreté urbaine, le mobilier urbain jugé dangereux est retiré afin que l’itinéraire proposé soit parfaitement sécurisé. Le service Logistique Animation, magasinier du carnaval, monte les différents podiums et praticables nécessaires aux bandes et chapelles… et installe les barrières matérialisant le périmètre de sécurité, instauré par l’État dans le cadre des mesures Vigipirate et anti-attentat. Un périmètre dans lequel, comme l’atteste le faible nombre d’incidents et de blessés constaté, votre sécurité est assurée grâce à la mobilisation de la police municipale (60 agents), de la police nationale et des agents de sécurité privée. Jour J. Des grilles sont dressées aux points d’entrée, une balayeuse effectue un dernier nettoyage des rues. La fête peut commencer ! 15 h sonnent à la montre du Cô : la bande s’ébroue derrière les premières lignes qui assurent la lourde tâche de retenir les chahuts pour protéger les musiciens et que la clique, elle donne. Une clique sélectionnée par les services municipaux, en lien avec la confrérie des tambours-majors et les chefs de bande (près de 90 musiciens à Dunkerque et Malo par exemple). Devant, les « chasse-nèches » veillent à la bonne avancée de la bande en incitant le public à ne pas se placer devant la musique, le tambour-major et sa cantinière. Le Cô ordonne l’alternance de marche et de chahuts dans un joyeux tintamarre et conduit la bande à deux rendez- vous incontournables (retransmis en direct grâce aux équipes de la direction de la Communication sur la Web Tv locale Corsaire TV ainsi que sur Wéo et France 3 Région) : le jet de harengs (plus de 3 000 poissons lancés !) et le rigodon. « Cantate à Jean-Bart », explosion finale : les masquelours frissonnent… La fête n’est pas finie. Ni pour les masquelours qui décident de poursuivre la fête en se restaurant en chapelle avant le bal du soir (organisé par les associations carnavalesques avec le soutien actif des services municipaux en matière de logistique, de matériel, de sécurité et de propreté), ni pour les agents de la Ville. Place au nettoyage sitôt la bande terminée, avec un nouveau passage le lendemain matin afin que la ville reprenne son cours comme si de rien n’était… ou tout au moins jusqu’à la prochaine bande à organiser ! Optez pour la « B » Attitude ! Pour rejoindre la bande, facilitez-vous la vie et allez-y en bus ! Pour les bandes de Dunkerque et de Malo-les-Bains, DK’Bus renforce ses lignes pour l’aller comme le retour. Pour Dunkerque, le 11 février, les lignes C1, C2, C3 et C4 seront renforcées entre 10 h et 16 h (un bus toutes les 15 minutes au lieu de 30 minutes). Descendez au pôle d’échange Dunkerque Gare ou aux arrêts Pompiers et Parc Marine. Pour Malo-les-Bains, le 18 février, même dispositif renforcé. Rejoignez la bande en descendant aux arrêts Fénelon et Malo Plage, ou Churchill et Europe en prévoyant quelques minutes de marche. Les 11 et 18 février, sept circuits sont proposés pour rentrer chez vous, où que vous habitiez à Dunkerque ou dans l’agglomération. Deux départs sont prévus à 19 h 45 et 21 h 30, au pôle d’échange Dunkerque Gare ou à l’arrêt Malo Plage. www.dkbus.com. Donner aux jeunes les codes du carnaval Après trois années sans carnaval ou presque, la Ville de Dunkerque a décidé d’innover pour (re)donner aux jeunes collégiens les codes du carnaval et les comportements à adopter. Organisés en lien avec l’Éducation nationale du 22 au 25 janvier, ces ateliers dynamiques et conviviaux, ponctués par un bon tiens-bon-d’ssus, ont rassemblé plusieurs centaines de collégiens de 3e (de Dunkerque et de Saint- Pol-sur-Mer) autour des élus (réunis autour de Marjorie Eloy, adjointe chargée de l’Animation et du Tourisme), et des partenaires de la Ville (La Croix- Rouge, la Confrérie des tambours-majors). L’occasion de leur donner plein d’informations essentielles : le rôle de la Ville et des services municipaux (lire pages précédentes), l’origine historique de la bande des Pêcheurs, le rôle du tambour-major, le fonctionnement de la bande au rythme de la musique, le caractère mobile du calendrier carnavalesque selon Mardi-Gras. Et quelques conseils avisés, bien utiles pour les apprentis carnavaleux comme pour les plus aguerris ! Un carnaval éco-responsable Carnavaleux respectueux de l’environnement, carnavaleux heureux ! Les soirs de bal comme lors des bandes ! Lors des bandes, des gobelets en plastique sont mis à disposition des bars extérieurs proposés par les commerçants. Engagezvous aux côtés de la Ville dans la démarche de « Plage sans déchet plastique » en rapportant ces gobelets aux bénévoles dunkerquois de WWF qui les collecteront, le jour de la bande de Malo, de 14 h à 19 h, dans un chalet installé place du Centenaire. En contrepartie, ils vous remettront pin’s, badge ou bracelet (contre 5 écocups usagés, en fonction des stocks disponibles). Les soirs de bals, pour réduire les déchets, la CUD met à disposition gracieusement des gobelets réutilisables « Je jette moins » sur le secteur de la digue de Malo. Distribués par deux commerces (L’Espadrille et My Malo) et trois associations organisant des bals au Kursaal (Les Acharnés, La Jeune France et le Sporting) contre une consigne de 1 €, ces gobelets seront récupérables pour être utilisés ensuite lors d’autres manifestations. Pour récupérer votre consigne, il suffit de rendre les gobelets réutilisables dans les lieux partenaires. Et en les déposant dans les bacs de tri mis à disposition à leur proximité immédiate, vous respecterez les valeurs du carnaval en faisant preuve de générosité puisque la consigne sera offerte aux associations carnavalesques participantes ! Une affiche déclinée en timbre Badges, cartes postales, affiches, gobelets… et timbres : l’affiche officielle du carnaval 2024 se décline sur de nombreux supports. Dévoilée mi-décembre, l’oeuvre du Grand-Synthois Aket propose un graphisme mêlant l’énergie du street art et l’inspiration néo-cubiste. Après avoir séduit le géant Coca-Cola pour sa dernière pub internationale (plaçant l’une de ses oeuvres aux côtés de celles signées Vermeer, Munch, Turner ou Warhol…), l’artiste de 34 ans était très fier d’avoir vu son univers particulier être retenu pour illustrer la saison carnavalesque. Les philatélistes avertis ne manqueront pas les timbres émis par le Club philatélique dunkerquois. En vente à l’office de tourisme du beffroi, rue de l’Amiral-Ronarc’h et à Copin’Art, 6, rue Jean-Jaurès (tour du Reuze) à Dunkerque, et à la Maison du patrimoine, place du Chevalierde- Saint-Pol (beffroi), à Saint-Pol-sur-Mer. Pour passer le meilleur carnaval possible et être tous joyeux comme des cigales : Pendant la bande, quand les fifres jouent, on marche au pas. Quand les cuivres prennent le relais : place au chahut ! Pendant lequel on pousse les lignes précédentes avec le torse, pas avec les mains ni les coudes ! Ne pas venir avec une poussette pour regarder la bande, ne pas se placer devant la bande, car cela l’empêche d’avancer sereinement. Pour faire carnaval, il faut se préparer ! Donc manger en quantité normale, comme à son habitude, pour éviter les malaises. Et bien s’équiper : s’habiller chaudement (même s’il fait beau, car la température chute souvent en fin de journée) et bien se chausser pour ne pas se blesser. En présence d’une personne en difficulté, ne pas hésiter à interpeller les équipages de la Croix-Rouge qui patrouillent dans le périmètre des bandes ou présent dans les PC de sécurité. Sinon, appeler rapidement le 15. En attendant les secours, mettre en œuvre les gestes de secours si on les connaît. Si une personne est inconsciente et respire, on la met sur le côté (en position latérale de sécurité). Ne pas abuser de la consommation d’alcool (interdite aux moins de 16 ans). Quelques idées reçues à battre en brèche : ajouter de l’eau, du jus d’orange ou une boisson sucrée ne rend pas l’alcool « moins fort » ; une bière n’est pas moins forte qu’un whisky (dose d’alcool identique dans 25 cl de bière ou 4 cl de whisky ou autre alcool fort) ; l’alcool ne réchauffe pas, bien au contraire : s’il donne une sensation de chaleur, il contribue au refroidissement de la chaleur corporelle. La métamorphose du quartier de la gare est enclenchée : place au pôle loisirs en 2028 Le projet de transformation du centre-ville se poursuit à grands pas ! Dans la foulée du programme de commerces et de logements proposé par les Docks de la Marine (pages 14-15) et de la renaissance des Bains dunkerquois (pages 16-17), le quartier de la gare deviendra début 2028 un lieu incontournable pour se détendre. Un grand pôle de loisirs y offrira une salle pour le sport et les spectacles, un casino et un lieu englobant diverses activités ludiques. Dans quatre ans, les terrains de l’actuel parking proche de la gare et de l’ancienne halle Sernam seront devenus LE lieu incontournable de la ville, de l’agglomération et au-delà en matière de détente et de loisirs. Un nouveau pôle de loisirs de 24 000 m2 prolongera et confortera la nouvelle dynamique du centre-ville dunkerquois en proposant trois lieux complémentaires de détente qui « répondront à l’attente des habitants du Dunkerquois en matière de loisirs afin que chacun profite de la nouvelle dynamique », a assuré Patrice Vergriete, premier adjoint et président de la CUD. Premier lieu prévu dans ce projet : une salle de sport et de spectacle modulable (en orange sur le plan), offrant une capacité de 7 000 places environ en format spectacles et autour de 5 000 places pour les rencontres sportives (matches de gala des clubs de handball, de hockey sur glace et de basket-ball). Un parvis accueillera le public du côté du pôle d’échange. Le projet architectural sera sélectionné à la fin de cette année et les travaux lancés dans la foulée, avec une ouverture prévue début 2028. Face au rond-point Schumann (à l’entrée de l’actuel parking) prendra place fin 2027 un espace dédié à diverses activités ludiques, dont un bowling (en rouge sur le plan). Divers espaces de divertissement viendront ainsi renforcer le Pôle Marine voisin et son cinéma, en plein cœur de l’agglomération. Sa construction démarrera mi-2026. Ce pôle loisirs comprendra aussi un casino (en jaune sur le plan), qui remplacera l'existant situé près de la plage de Malo. Une nouvelle procédure de désignation du délégataire sera lancée en avril de cette année pour choisir qui gérera ce lieu à son ouverture fin 2027. L’avenir du bâtiment actuel, propriété de l’exploitant actuel (le groupe Tranchant) va être étudié pour accompagner la dynamique de développement de la station balnéaire. Ce pôle de loisirs va nécessiter la relocalisation du parking de la gare (400 places) le long du bassin de l’Île-Jeanty. Une passerelle dédiée aux piétons et aux modes de déplacement doux passera au-dessus des voies ferroviaires. Cofinancée par l’État, la SNCF, la Région et la CUD, elle assurera dès 2026 le lien entre le quartier d’ Île-Jeanty, la ville associée de Saint-Pol-sur-Mer, le parking, la gare routière et au-delà le centre-ville. « Ce pôle de loisirs ne peut pas être mieux desservi, assure Patrice Vergriete. Il se trouvera face à la gare ferroviaire et au pôle d’échange de transport en commun (tous les bus, sauf le C5, passent là), il bénéficiera des parkings de la gare, du Môle 1 et du Pôle Marine. » Avec l’arrivée de la salle de sport et de spectacle, le Kursaal se spécialisera dans le tourisme d’affaires, l’organisation de salons et de congrès et l’accueil des bals de carnaval. Il pourra pour cela s’appuyer sur la montée en puissance des capacités hôtelières de très grande qualité offertes en bord de mer (hôtel Radisson Blue) ou dans le quartier de la Gare (hôtel Mercure). Une enveloppe de 15 millions est prévue pour mettre le Kursaal aux dernières normes pour l’accueil de ces salons et congrès. Plus de verdure et des circulations apaisées pour un centre-ville qui s’étend vers le Pôle Marine et le pôle Gare Cette année 2024 est celle du retour de la nature en ville ! Agrandi et réaménagé par la Ville et la Communauté urbaine, le parc de la Marine sera l’écrin de verdure idéal pour accueillir, en 2026, le programme de logements et de commerces des Docks de la Marine. Tandis que la rue des Fusiliers-Marins, entièrement reconfigurée ces prochains mois, sera un exemple de circulations apaisées afin d’assurer une liaison fluide entre le centre-ville et le secteur Pôle Marine-Quai de Leith. Un parc de la Marine agrandi pour plus de nature en ville : Le projet des « Docks de la Marine » marque une nouvelle étape de la transformation écologique entamée sur le territoire dunkerquois. Situé dans un parc de la Marine étendu et réaménagé, ce nouvel ensemble d’habitat et de commerces, porté par le promoteur Olya Invest, se distinguera par une liaison piétonne verdoyante, restructurée et sécurisée, de part et d’autre de la rue des Fusiliers-Marins, ainsi que par des nouvelles boucles marchandes qui relieront la halle des Sœurs-Blanches au secteur Pôle Marine-Quai de Leith aujourd’hui redynamisé, avec un accès privilégié au pôle gare. « Par son aménagement paysager inscrit dans le plan 200 000 arbres de la Communauté urbaine, souligne Laurent Mazouni, adjoint au maire à la Transition écologique et à la Résilience urbaine, ce programme immobilier contribuera à faire plus de place à la nature en ville. » Le parc de la Marine passera de 17 966 m2 à 20 300 m2 grâce à une extension sur la rue des Fusiliers-Marins, soit 0,2 hectare de verdure supplémentaire en centre-ville, avec en prime la rénovation du kiosque à musique, l’installation de nouveaux mobiliers urbains, candélabres et jeux pour les enfants. Le projet paysager, en cours d’étude, prévoit d’ores et déjà entre 70 et 90 nouvelles plantations de variétés végétales locales et pollinisatrices de novembre 2024 à décembre 2025 : des plantations basses (argousier, genet, sureau, viorne obier) du boulevard Alexandre-III jusqu’au parvis des Docks de la Marine, ainsi que devant l’hôtel communautaire, et des plantations hautes (pins maritimes, érables champêtres, aulnes glutineux, tamaris d’été…) du parc de la Marine jusqu’à la rue de l’Amiral Ronarc’h, sans oublier une vaste gamme de vivaces, prairies fleuries, couvre-sols et bulbes. En attendant, 100 bouleaux disséminés rue des Fusiliers-Marins viennent d’être transplantés en divers endroits de la ville tel le boulevard Simone-Veil, le parc Folkestone, le Fort de Petite-Synthe, le parc Saint-Gilles…, tandis que 40 autres sujets, fragilisés, car enfermés dans une glissière bétonnée du parc de stationnement Marine 1, ont été enlevés. Une nouvelle rue des Fusiliers-Marins pour des circulations apaisées : « L ibérée du parking positionné en son centre, la future rue des Fusiliers-Marins présentera, fin 2024, une seule double voie de circulation ouverte aux automobiles côté parc, et une seconde double voie exclusivement réservée aux bus côté bassin », résume Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre. Par ailleurs, un parvis paysager de 30 mètres de large sera aménagé sur un carrefour à feux à la hauteur de l’ancien bâtiment des Affaires maritimes qui sera démoli, afin d’assurer une liaison piétonne fluide et sécurisée au niveau du parking du Pôle Marine. Pour mener à bien cette restructuration, des travaux préparatoires seront menés du 14 février au 29 mars qui entraîneront la mise en sens unique de la rue des Fusiliers- Marins de Malo vers Dunkerque, les bus en direction de Malo étant déviés par la Citadelle entre la gare et la place du Minck. Puis, d’avril à fin août, la rue des Fusiliers- Marins sera en chantier dans sa partie qui longe le Pôle Marine avec, entre autres, la démolition du parking central et la création d’une piste cyclable bidirectionnelle sécurisée. Durant cette période, on circulera à nouveau en double sens, côté Parc Marine. Changement de programme de septembre à décembre 2024 avec un double sens de circulation déplacé, côté Pôle Marine. Sachez également que tout au long de l’année 2024, l’arrêt de bus « Parc Marine » sera déplacé à l’angle de la rue du Maréchal French. Une fois les travaux achevés, les usagers toujours plus nombreux du bus gratuit (lignes C2 et C4) disposeront de deux arrêts contre un seul aujourd’hui : un arrêt (« Hôtel communautaire/Université ») sera en effet créé au droit de l’hôtel communautaire afin de faciliter l’accès à la Citadelle ainsi qu’au centre-ville par la rue de l’Amiral-Ronarc’h, alors que l’actuel arrêt « Parc Marine », renommé « Dock de la Marine/Pôle Marine », sera rapproché du parvis paysager pour offrir un accès direct aux différents pôles marchands et au centre-ville. De nouveaux logements et commerces en cœur d’agglomération : Développé dans un parc de la Marine restructuré et étendu, le programme immobilier des Docks de la Marine comprend la construction de près de 150 appartements, allant du T2 au T5 et répartis dans cinq immeubles. Destinés en majorité à l’accession à la propriété, avec une part en locatif social, ces logements seront dotés de grandes terrasses avec vue sur le parc et de 160 places de stationnement aménagées sous les immeubles dont les rez-de-chaussée accueilleront des surfaces commerciales. Le coup d’envoi des travaux de ce nouvel îlot de vie devrait être donné cette année avec une ouverture des commerces programmée au printemps 2026 et précédant de quelques mois la livraison des logements prévue à l’automne. Trois nouvelles vies pour les Bains dunkerquois Solitaires depuis près d’un demi-siècle, les lions couchés de part et d’autre de l’immense coquillage coloré verront à nouveau des visiteurs franchir le seuil des Bains dunkerquois. Ce lieu emblématique, à l’architecture préservée, deviendra fin 2026 un tiers-lieu proposant une résidence intergénérationnelle, un hostel, un restaurant et des espaces conviviaux. Dans l’attente d’une nouvelle vie depuis un demi-siècle, les Bains dunkerquois rouvriront bientôt leurs portes aux Dunkerquois ! Préservé pendant des décennies par la Ville et la CUD, le lieu historique sera doté de pas moins de trois nouvelles vies fin 2026. Grâce à un projet original porté par Becity Côte d’Opale (filiale du groupe BECI, lauréat du concours lancé en septembre 2022 dans le cadre d’un appel à projet Action Coeur de Ville), renforçant l’offre de logements et de commerces du centre-ville, à deux pas de la gare, du boulevard Alexandre-III et du Pôle Marine. Après avoir assuré des fonctions de piscine, de bains-douches et de lavoir public, les Bains dunkerquois vivront prochainement trois nouvelles vies en une ! Becity Côte d’Opale y invente le premier tiers-lieu habité du Dunkerquois, mêlant résidence intergénérationnelle, hostel et espaces commerciaux et conviviaux. Un lieu emblématique de l’histoire de la ville, ouvert 24h/24, animé par un gestionnaire unique, dont la surprenante architecture néo-mauresque sera à nouveau mise en valeur. Un soin particulier sera porté à la préservation de l’architecture originale du lieu, classé à l’inventaire des Monuments historiques. Dans ce bâtiment ouvert sur la ville, accessible à la fois par la « façade aux lions » et le quai au Bois, les Bains dunkerquois version XXIe siècle seront d’abord un lieu convivial proposant, autour du grand bassin transformé en gradin, un restaurant (50 couverts environ), un café-accueil, un espace événementiel et quelques espaces dont la vocation, conformément aux démarches de démocratie participative menées depuis dix ans par la municipalité, sera à définir avec les habitants du quartier. Sur l’aile du quai au Bois, un hostel (lire ci-dessous) proposera à un public jeune et familial 132 lits répartis en dortoirs proposant des services de conciergerie et une cuisine collective. Enfin, à la place de l’ancien bâtiment du tribunal des prud’hommes et d’une maison de la rue Dampierre voisine, une résidence intergénérationnelle disposera plusieurs immeubles de studios et T2 destinés aux séniors et aux étudiants autour d’une cour intérieure végétalisée. Et pour rendre le lieu plus sûr et plus agréable pour tous, un parvis sera créé par la CUD devant les Bains avec une circulation piétonne et cyclable plus apaisée. Une architecture remarquable Dessinée selon la mode orientaliste alors en vogue, la façade du bâtiment imaginé par les architectes Albert Baert, Louis Gilquin et Georges Boidin est classée aux Monuments historiques. L’architecte Albert Baert (qui a signé quelques villas malouines, les Bains lillois et la Piscine de Roubaix) a conçu les Bains dunkerquois selon un mélange d’éléments d'architectures arabe, mauresque ou arabo-andalouse (le dôme en bulbe, les cheminées en minaret, les fenêtres avec des arcs outrepassés...) voire hindoue (le portail), en y incorporant de nombreux symboles floraux, astronomiques (croissants de Lune) ou mythologiques (lions à l’allure de sphinx à l’entrée). Une architecture remarquable dont le bâtiment témoignera lors de sa réouverture au public. Hostel, cure de jouvence pour l’hébergement temporaire Un hostel ? Un concept aujourd’hui en vogue, proche de l’auberge de jeunesse, proposant généralement lits en dortoirs loués à l’unité et chambres individuelles de différents formats, afin de répondre à des besoins de locations de courte durée pour des familles et des jeunes. Un lieu de vie proposant bars et restaurants, s’adressant également aux habitants des quartiers dans lesquels ils s’installent, à l’instar du projet prévu dans les Bains dunkerquois. Plongée dans le passé des Bains 1897 Ouverture des bains Jean-Bart, piscine, bains-douches et lavoir public. 1922 L’établissement devient municipal : les Bains dunkerquois, tel est désormais le nom du lieu, disposant de deux piscines. 1953 Une troisième vie démarre pour la piscine le 28 juin : un bassin rectangulaire de 25 m sur 8,5 m, plus réglementaire, est ouvert au public. 1975 Fermeture des Bains dunkerquois, quatre ans après l’inauguration de la piscine Paul-Asseman. 1982 La façade des Bains dunkerquois et le mur donnant quai au Bois sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. 2011-2016 Un mapping proposé en 2016 aux Dunkerquois par la Ville met en valeur le bâtiment quasi centenaire, cinq ans après la restauration (façade, dôme, fenêtres) lancée avec l’aide de la Fondation Total et la Fondation pour le patrimoine. Une Bourse aux associations conviviale pour s’entraider et partager les bonnes idées En janvier 2023, lors de la cérémonie des vœux, Patrice Vergriete avait annoncé son souhait d’intensifier l’engagement de la Ville auprès des associations. Un an plus tard, le pari est tenu avec l’inauguration officielle, le 27 janvier 2024, de la Bourse aux associations, lieu d’engagement citoyen ouvert depuis septembre au Carré de la Vieille. Nos 900 associations sont l’âme de notre ville tant elles apportent à la population, souligne Patrice Vergriete, président de la Communauté urbaine. C’est pourquoi, la Ville et la Communauté urbaine ont voulu les accompagner davantage. Cette Bourse aux associations et tout ce qu’elle propose sont un témoignage de notre engagement à leurs côtés. » Pour y parvenir, la Ville a mis en place, en juin dernier, une Fabrique d’Initiatives Locales (FIL) qui a permis de co-construire avec les associations ce nouveau lieu de services, d’échange et de partage, et de lui donner le nom de Bourse aux associations, comme un clin d’œil à l’ancienne bourse d’affrètement des Voies Navigables de France qui a longtemps rayonné sur ce site du Carré de la Vieille. « En l’espace de six mois, précise Jean Bodart, maire de Dunkerque, ce sont 760 contributions qui ont été apportées au projet ! Elles ont inspiré le fonctionnement du nouvel équipement qui se veut une ruche dynamique favorisant le rassemblement, l’échange d’idées et la collaboration. » Des espaces conviviaux et collectifs ont été aménagés à l’image d’un forum d’accueil et de nombreuses salles de réunion, tandis que la gamme de services proposés a été élargie. Outre le prêt de salles et de matériel, un espace ressource propose une sélection d’ouvrages pratiques. Cinq postes informatiques sont également accessibles en libre-service, ainsi qu’une mallette pédagogique incluant des fiches techniques. Des experts dont ceux de l’association À Tes Côtés, des agents municipaux et des partenaires sont également présents pour offrir un soutien sur des sujets aussi variés que les subventions, les appels à projets, l’aide juridique… La programmation d’activités est tout aussi riche en mêlant ateliers thématiques et rendez-vous innovants. De nombreux chantiers seront également lancés cette année comme la simplification du dossier de subvention et le renforcement de l’accompagnement en matière d’appels à projets. Dès mars, en lien avec les grands équipements de l'agglomération, des rencontres seront proposées avec des personnalités inspirantes et une exposition itinérante et participative sera créée sur le thème de l’engagement citoyen. De même, un catalogue d’outils innovants, incluant le camion électrique et pédagogique « l’info mobile » et le stand « modulo photo » présents le jour de l’inauguration, est en cours d’élaboration afin d’aider à concrétiser la co-construction de projets. Côté agenda, la Bourse aux associations sera en première ligne lors de la semaine « Tous Acteurs pour Dunkerque » programmée du 31 mai au 8 juin. Elle accueillera une présentation de l’événement et un appel à idées dès ce mercredi 14 février à partir de 14 h 30. Bourse aux associations (B.A), Terre-plein du Jeu de Mail, rue du 11 Novembre 1918 au Carré de la Vieille. Tél. 03 28 66 54 20. Parole d’élue Leïla Naïdji, adjointe au maire à la Solidarité, à la Démocratie locale et à la Vie associative Quelles ambitions pour la Bourse aux associations ? Elle a vocation à être un lieu d’échange et de partage de savoir-faire et de compétences qui va bien au-delà d’un seul espace de services rendus par la collectivité. Cette demande a émergé lors de la Fabrique d’Initiatives Locales lancée en juin dernier au LAAC. Il y a une volonté affirmée de mieux se connaître, de se parler, de faire des choses ensemble et d’ouvrir le lieu à tous les citoyens qui ont des idées pour renforcer le vivre-ensemble. Avec la Bourse aux associations, on franchit donc une nouvelle étape dans le sillage de l’opération « Tous Acteurs pour Dunkerque » qui démontre, depuis plusieurs années, la vitalité et l’esprit d’initiatives des Dunkerquoises et des Dunkerquois de tous âges. Cet espace collaboratif a donc vocation à rayonner dans toute la ville ? C’est tout à fait cela. Agir ensemble, c’est décupler le rayonnement d’une manifestation. À titre d’exemple, la chasse aux oeufs organisé par quatre associations au Fort de Petite-Synthe est devenue, au fil du temps, un événement incontournable pour nombre de familles. Nous avons la chance de disposer d’un des réseaux associatifs parmi les plus riches du pays. Avec la nouvelle Bourse aux associations, nous lui donnons les moyens de mieux s’exprimer encore pour le bien collectif. La FIL a fait mieux que remplir sa mission. Quel espace désormais pour la concertation ? La Fabrique d’Initiatives Locales a été une réussite. Chacun a pu s’exprimer, faire des propositions qui nous ont conduits à cette inauguration. Nous réfléchissons au meilleur moyen de poursuivre cette dynamique au sein du nouvel équipement afin qu’il réponde toujours mieux aux besoins, tout en favorisant la capacité d’action des associations, des collectifs d’habitants et des citoyens qui veulent agir pour leur ville. Un p’tit déj de la vie associative Autour d’un petit déj, venez échanger et poser toutes vos questions le jeudi 14 mars à 9 h 30 à la Bourse aux associations ! Statuts, organisation d’une assemblée générale ou d’un événement, recherche d’un financement, rôle du dirigeant…, vous recevrez toutes les informations utiles et obligatoires pour simplifier la vie de votre association, tout en partageant vos trucs et astuces. Inscriptions recommandées au 03 28 66 54 20 ou à vieassociative@ville-dunkerque.fr Un appel à projets culturels pour promouvoir la création et l’innovation artistiques des associations Initié par la Ville en 2015, l’appel à projets Culture et Création artistique a pour but de soutenir financièrement de petites associations dunkerquoises dans le montage de projets créatifs et innovants. Cinq projets sont en cours de concrétisation grâce à la mise à disposition d’une enveloppe de 15 000 €, tandis qu’un nouvel appel à candidature est lancé pour les années 2024-2025. Àvec son atelier d’écriture « Une année au jardin : haïkus des quatre saisons », Marie Vandenbussche-Cont sensibilise petits et grands au mystère de la nature. « Aux quatre saisons, je propose des sessions de trois séances, ouvertes à tous, au parc Coquelle et aux abords de la maison de quartier de la Tente Verte. Je travaille également au parc Ziegler avec les élèves de l’école Lamartine de Rosendaël, et dans le Jardin des Sculptures du LAAC avec ceux de l’École municipale d’Art (EMA). L’idée est d’ouvrir le regard sur la nature ordinaire, si proche et si accessible qu’on oublie de la voir. L’atelier commence donc par un temps d’observation des espèces animales et végétales, présentes autour de nous. Puis vient le temps de l’écriture d’un haïku, un petit poème qui donne à voir une image qui nous a impressionnés. » Les prochains rendez- vous « grand public » sont fixés du 5 au 9 mars à Coquelle et les 20, 27 mars et 3 avril à la Tente Verte. Autre projet, autre cadre au LAAC et à la maison de quartier du Méridien, où une vingtaine de membres de l’Association dunkerquoise de patchwork s’active à la création d’une œuvre collective monumentale en tissus qui prendra la forme d’une cartographie du littoral dunkerquois. À la base du projet, on trouve Pacôme Soissons, du Bureau des Hypothèses : « Je souhaitais réaliser avec un groupe de femmes, une représentation de notre territoire sous forme de carte et étant donné qu’un territoire, vu du ciel, ressemble étonnamment à un patchwork, j’ai pensé à ces dames du club de Malo ! Il s’agit en fait de trois cartes en triptyque : une première, en cours de fabrication, offrira un zoom sur le territoire dunkerquois avec un code couleur qui permettra de distinguer les zones urbaines, rurales et industrielles ; une deuxième, programmée l’an prochain, replacera Dunkerque dans le vaste espace géographique de la Mer du Nord ; une troisième enfin se concentrera sur le risque de submersion marine. » « L’Homme invisible » est un projet de création autour des inégalités hommes-femmes qui prend forme sous la houlette de la chanteuse, musicienne et comédienne Mathilde Braure et sa Compagnie Ces Champs sont là. « La condition humaine en général, et féminine en particulier, est un sujet auquel je réfléchis depuis longtemps. En écho à mon questionnement sur la place de la femme, j’ai écrit un texte qui a servi de détonateur à mon projet. Je vais plus loin aujourd’hui en recueillant la parole de jeunes et de moins jeunes, tous habitants de Dunkerque. Cette collecte de témoignages se poursuivra jusqu’en juin et servira de socle à l’écriture d’un spectacle à sketches mis en scène et interprété par des comédiens dunkerquois. J’espère qu’il apportera quelques réponses aux nombreuses questions que soulève l’invisibilité de la femme dans la société et tout cela avec humour et en musique ! » De spectacle, il est également question avec « Le Singe prétentieux », projet porté par Denis Duval. « Ce sera du théâtre burlesque et participatif qui parlera de nos cadres, nos barrières sociales et nos a priori, le tout à partir d’une salle de classe. Je suis en contact avec les ateliers théâtre de l’EPID et du Lycée du Noordover, mais aussi avec les maisons de quartiers du Carré de la Vieille et du Méridien. Ce spectacle sera conçu pour être joué en extérieur et dans des lieux atypiques comme des cafés. » Quant au cinquième projet sélectionné, il est porté par Corentin Bollengier et Vincent Mignonet et leur nouvelle association le Kargo. Il s’agit ici de créer une cantine culturelle et populaire qui proposera une programmation culturelle accessible à tous autour d’un repas de qualité et bon marché. Inscriptions gratuites au Château Coquelle (tél. 03 28 63 99 91) et à la maison de quartier de la Tente Verte (tél. 03 28 59 69 43). Une réunion d’information le 8 février au Carré de la Vieille « L’appel à projets Culture et Création artistique, explique Sylvie Guillet, adjointe au maire à la Culture, est ouvert aux associations œuvrant sur le territoire dunkerquois et menant des projets artistiques et culturels dans tout type de discipline. Mais pour être éligible au dispositif, le projet doit à la fois être développé avec le soutien d’un artiste, susciter la participation des habitants que ce soit par le biais d’ateliers ou de stages et être co-construit avec d’autres acteurs culturels ou sociaux du territoire. » Une réunion d’information est organisée le jeudi 8 février, à partir de 18 h à la Bourse aux associations, rue du 11 Novembre au Carré de la Vieille afin de répondre à vos questions. Vous pourrez être accompagnés dans l’écriture de votre projet, son suivi et sa mise en œuvre par la direction de la Culture et des Relations Internationales de la Ville. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 15 avril 2024. Céline Melliez. Tél. 03 28 26 29 31 ou celine.melliez@ville-dunkerque.fr La prévention routière à bonne école avec la police municipale Opérationnelle 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, la police municipale est un maillon fort de la sécurité dans notre ville tant dans l’espace public que dans les écoles élémentaires où elle a mené l’an dernier des actions de prévention, de sensibilisation et de formation auprès de 780 enfants. En parallèle des actions de sensibilisation à la pratique du vélo encadrées par l’ADASARD et financées par la Communauté urbaine, la police municipale met à la disposition des écoles quatre moniteurs diplômés par la Prévention routière. Ils interviennent en classe de CE2 pour le Permis piéton et en classes de CM1-CM2 pour l’Attestation de première éducation routière (APER), une formation obligatoire, validée par un diplôme signé par l’Éducation nationale. En CE2, il s’agit de sensibiliser les élèves aux dangers présents sur la route et sur les trottoirs afin qu’ils puissent devenir des piétons autonomes. À travers un programme ludique, ils apprennent à acquérir les bons réflexes en étant responsabilisés sur leur propre sécurité et sur le respect des usagers les plus vulnérables. Découvrir les espaces publics de circulation, étudier et reconnaître les dangers de la rue et de la route, apprendre à circuler à pied en sécurité constituent les principaux tenants du Permis piéton avec à la clé un test final pour valider les acquis de chacun. « Nous avons été la première école de Dunkerque à bénéficier de ce dispositif, se réjouit Marie Bryche, professeur des écoles en classe de CE2 à l’école Dessinguez à Petite-Synthe. C’est très instructif ! Nous utilisons ces acquis lors de nos déplacements scolaires, sur le chemin de la piscine par exemple. Les enfants sont très à l’écoute et répercutent les informations dans leurs familles. Je pense aussi que l’uniforme fait son effet ! Nous complétons cette sensibilisation réalisée en classe par la police municipale par des séances d’apprentissage du vélo menées, aux beaux jours, par des moniteurs sportifs de la Ville dans le cadre des cours d’éducation physique et sportive. » Le panel des connaissances s’élargit en CM1- CM2 avec une mise en situation de l’élève à la fois en tant que piéton, passager d’une voiture, usager d’un autobus et cycliste. Voir et être vu, traverser la chaussée, monter et descendre du bus figurent parmi les éléments concrets qui sont abordés avec en prime une initiation au code de la route et une information sur les éléments de sécurité indispensables à vélo. Ces cours théoriques sont complétés par des épreuves pratiques à vélo, avec casque et gilet fluo, organisées par demi-classes sur des parcours tracés dans les cours d’école. « Nous leur apprenons à rouler, à adopter les bons comportements et les bons réflexes dans la prise d’informations », résume Maryse Promelle, responsable de brigade à la Direction Prévention Sécurité. Il arrive parfois que les policiers municipaux retrouvent leurs anciens élèves d’école élémentaires sur le chemin du collège où des opérations de contrôle de l’éclairage sont opérées ponctuellement sur les vélos et les trottinettes. « Nous intervenons en général en octobre-novembre lorsque les jours raccourcissent, précise Christophe Beck, directeur de la Prévention et de la Sécurité à la Ville. Nous effectuons un contrôle général du vélo et nous remettons un formulaire aux parents lorsque nous constatons des défaillances sur la machine. Nous retournons au collège 15 jours après afin de vérifier que tout est rentré dans l’ordre, ce qui est généralement le cas. » Police municipale, 12 rue de la Paix en Basse Ville. Tél. 03 28 26 27 17. Parole d’élue Frédérique Plaisant, adjointe au maire en charge de la Sécurité et de la Tranquillité publiques, de l’État civil et des Elections Quels sont les effectifs et les missions de la police municipale ? La police municipale compte 92 agents engagés sur Dunkerque et Fort-Mardyck et les effectifs seront, très prochainement, de l’ordre de 120 agents avec l’extension à la commune associée de Saint-Pol-sur-Mer de notre service rendu à la population 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est une police de proximité qui, présente sur le terrain, dans tous les quartiers, est au contact de nos concitoyens afin d’assurer leur sécurité. Partenaire et complémentaire de la police nationale, elle peut également s’appuyer sur un vaste réseau de 406 caméras de vidéoprotection à l’échelle du Grand Dunkerque, opérationnel lui-aussi 24 heures sur 24. Maillon fort de la sécurité publique, notre police municipale mène également des actions de prévention routière auprès des enfants et des adolescents dans et aux abords des établissements scolaires ainsi que dans les maisons de quartier, ceci pour les protéger mais aussi parce qu’ils sont des passeurs de messages auprès des adultes. La prévention routière concerne aussi les adultes… Nos fonctionnaires de police sont présents autant que faire se peut lors de manifestations programmées sur l’espace public, qu’il s’agisse, par exemple, du Printemps de la place Jean-Bart en mai, de la Semaine de la mobilité en septembre, lors de manifestations de quartier telle la journée d’animation « ressourcerie » organisée le 11 octobre aux Glacis, ou encore l’été, sur la digue de Mer, avec nos partenaires de la Prévention routière. Nous menons également des actions de sensibilisation auprès de nos Voisins Vigilants, l’idée étant de sensibiliser un maximum d’habitants partout dans la ville. Avez-vous de nouvelles pistes de travail sur ce thème de la prévention ? Je souhaite que l’on travaille davantage sur la question sensible des conflits de voisinages en réfléchissant aux moyens d’améliorer l’information sur les droits et devoirs de chacun en la matière. Il nous faut sensibiliser au vivre ensemble et expliquer les règles, les obligations et les procédures en organisant, par exemple, des réunions d’information avec le concours de professionnels et d’associations partenaires, qu’il s’agisse de syndics de copropriété, de juristes ou d’associations de locataires. C’est un beau et utile challenge pour 2024 ! Une opération Flash dans les collèges avec la CUD Outre la Ville, la Communauté urbaine a érigé la sécurité des jeunes cyclistes au rang des priorités à travers son opération Flash déclinée depuis décembre 2022 dans toute l’agglomération dans le cadre du plan Vélo +. « Pour pratiquer le vélo en toute sécurité, rappelle Jean-François Montagne, vice-président de la CUD en charge de la transition écologique et de la résilience, il faut une machine en bon état et être visible des autres usagers de la route. C’est pourquoi nous avons lancé l’opération Flash à l’attention des 27 collèges publics et privés de l’agglomération. » Le principe est simple : un professionnel de la réparation de cycles, missionné par la CUD, vérifie l’état général du vélo (freins, éclairages, pneus…) dans l’enceinte même du collège puis transmet la liste des réparations à effectuer à chaque élève. Dans le même temps, la CUD offre d’emblée un kit d’éclairage performant aux jeunes cyclistes dans le besoin. Neuf collèges ont déjà bénéficié du dispositif pour un total de 162 vélos vérifiés et 91 kits d’éclairages distribués. Onze autres collèges seront concernés cette année et les sept derniers en 2025. Nouvel éclat pour la marquise de l’hôtel de ville Après plus de 6 mois de travaux, la nouvelle marquise de l’hôtel de ville a été dévoilée au public lors de la cérémonie des vœux de la mairie de Dunkerque-centre ce 24 janvier. Après la statue de Jean-Bart rénovée, inaugurée en 2015, la statue de la place de la République en 2016, la colonne de la Victoire en 2017, c’est au tour de Louis XIV dont la statue équestre orne la travée centrale de l’hôtel de ville de bénéficier d’une remise en beauté. Débuté en septembre 2022, le chantier de rénovation de la statue et de la marquise vient de s’achever. La façade de la mairie, de style renaissance flamande, est rythmée de statues, dont celle du Roi-Soleil, rappelant l’appartenance de Dunkerque à la France, se détachant sur une mosaïque surplombée d’un auvent appelé marquise. Cet ensemble remarquable n’avait subi aucune intervention depuis 1900. Une minutieuse restauration s’est déroulée pendant plus de 26 semaines sous le contrôle de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et la coordination de la Ville de Dunkerque. Cette œuvre magistrale par ses dimensions, 7 mètres de large, 3 mètres de haut et 1 mètre de profondeur, et complexe par l’échantillon des différents matériaux qui la composent (bronze, mosaïque, pierre, bois, zinc et plomb), a été restauré par cinq corps de métiers différents. Restaurateurs d’art, mosaïste, tailleur de pierre, sculpteur sur bois et concepteur lumière sont intervenus, selon un calendrier au cordeau. Un échafaudage de 6 à 7 plateaux de travail, à près de 30 mètres de haut, a été installé pour accéder, par l’extérieur, à chaque niveau et bâché. La statue équestre de Louis XIV se détache du mur pour laisser place à la mosaïque qui lui sert de toile de fond. Réalisée d’après les dessins de l’architecte, elle fut exécutée dans l’atelier de Gian Domenico Facchina (1826-1904), mosaïste italien installé à Paris en 1860. Sa restauration a été confiée à une mosaïste de Lille, « Meilleur Ouvrier de France », Patricia Zygomalas. Quant à la marquise, construite en chêne, elle a été déposée en totalité en septembre 2022, auscultée par les ébénistes de l'entreprise « Charpentier de Flandres » à Méteren. Très dégradée et de fait, impossible à restaurer, elle a donc été refaite à l’identique, pièce par pièce. Certains motifs sculptés, comme les têtes, avaient presque entièrement disparu. Ils ont été recréés par Stéphane Lemaire, sculpteur à Cassel, à partir des éléments, documents et archives disponibles, notamment celles de l'architecte Louis Cordonnier. La couleur verte d'origine a pu être retrouvée grâce à l'analyse, en atelier, des différentes strates de peinture retrouvées sur les bois démontés. Enfin, longue d'environ 4 mètres de large sur 2 mètres de haut, la table de pierre, où l'on retrouve les armoiries de la ville, relie la statue équestre au premier et second niveau. Elle reprend des motifs hérités du Moyen-Âge et de la Renaissance et comporte, en son centre, les armoiries de la ville de Dunkerque, sous la date 1900. L’intervention a permis de rendre leur éclat à certains éléments de pierre et à greffer de nouvelles sculptures compensant les décors disparus. La restauration de l'ensemble en pierre sculptée a été confiée à Justine Ovanessian, conservatrice restauratrice de statues, associée à Sarah Garel. Pour cette restauration à la carte, la Ville a investi près de 290 000 €. Plantations réalisées place Dewulf L’opération était attendue des riverains et usagers de la place Dewulf ! Réaménagée récemment dans le cadre des opérations de modernisation du centre-ville, cœur d’agglomération, la place attendait la touche finale : le verdissement ; c’est désormais chose faite ! Fin janvier, l’entreprise mandatée par la Ville et la CUD est intervenue sur une surface d’environ 400 m2 d’espaces verts. En complément d’un carré de 110 m2 de gazon, près de 300 m2 de plantations ont été réalisés. Strate la plus haute de l’environnement paysager créé, six arbres ont été mis en terre : 2 cornouillers, 1 amélanchier, 1 sorbier des oiseleurs et 2 pommiers d’ornement : autant d‘espèces qui apporteront couleur et fraicheur aux beaux jours. Un cran en dessous, ce sont cette fois 115 m2 de graminées et d’arbustes qui ont été installés, surplombant de quelques centimètres des parterres de vivaces, réparties sur 145 m2. Au total, un millier d’arbres, d’arbustes et de plantes ont ainsi été plantés place Dewulf, transfigurant l’atmosphère de ce qui naguère apparaissait comme un parking au caractère anarchique. Riverain des lieux, Patrick Casteleyn ne nous dit pas autre chose : « Avant, la place donnait l’impression d’un tourniquet incessant ; aujourd’hui c’est incontestablement plus esthétique, plus calme aussi. Même si au début j’étais un peu circonspect, d’autant que le projet laissait peu de marge en termes d’aménagement, au final la place est plus sympa ! » Le mail Saint-Nicolas réalisé d’ici septembre ! C’est une bonne nouvelle que Johan Bodart, maire adjoint, a annoncée aux habitants de Saint-Nicolas, lors de la réunion publique du 17 janvier. La CUD et la Ville lanceront au printemps la réalisation du mail Saint-Nicolas : soit un an plus tôt que prévu ! Petit coup d’œil dans le rétro… Nous sommes en 2017, Patrice Vergriete et la municipalité souhaitent inviter riverains, usagers et commerçants de Saint-Nicolas à travailler autour du projet de logements en cours de programmation dans l’îlot de vie, pour le compte de Flandre Opale Habitat. Une Fabrique d’initiatives locales (FIL) s’ouvre, qui aboutira en 2019 à la production d’une feuille de route pour la réalisation d’un mail dédié aux mobilités actives. Reliant l’avenue de Petite-Synthe, au nord, à la rue de Strasbourg, au sud, l’aménagement urbain a vocation à desservir les futurs logements, sur le chemin vers l’école de la Meunerie. Évidemment, les travaux ne pourront être conduits qu’une fois les deux premières phases de logements terminées. Après la phase 1, comprenant une maison de santé pluridisciplinaire, des cellules commerciales et des appartements, la phase 2 est aujourd’hui en cours d’achèvement : la livraison des 30 logements collectifs et des 9 maisons individuelles est attendue pour l’automne prochain. Le temps est donc venu d’entamer les travaux du mail ! C’est en mai que les équipes communautaires et municipales s’affaireront, le long d’une bande de terrain de 200 mètres environ. Outre le réagencement de l’espace vert situé à l’arrière de l’église, le projet se veut assez complet : implantation d’assises, de corbeilles et d’éléments de design actif, création d’une noue (pour recevoir les eaux pluviales), d’espaces paysagers, de pas japonais et d’un pont de singe notamment. Des plantations d’arbustes fruitiers sont également prévues, ainsi que la pose d’un éclairage adapté. La livraison du mail Saint-Nicolas, qui représente à ce stade un investissement de près de 400 000 €, est programmée pour la rentrée de septembre. Enfin, la CUD précise qu’une extension vers l’est de ce mail devrait voir le jour au moment d’accompagner la troisième et dernière phase de logements projetés sur l’ancien site Kiecken. Autant d’informations qui auront ainsi éclairé et enrichi la réflexion des habitants et usagers de Saint-Nicolas, aujourd’hui investis dans la conduite du budget participatif de proximité. Le Frac Grand Large fait sa rentrée avec trois nouvelles expositions ! Fermé depuis janvier après la Triennale Art & Industrie- Chaleur humaine, le Fonds Régional d’Art Contemporain (Frac Grand Large) vous donne rendez-vous, le samedi 17 février à 15 h 30, pour le vernissage de trois expositions « Croque- Couleur », « Les Îlots bleus » et « Extrême Collection », et la présentation de deux dispositifs design récemment intégrés à ses collections. Implanté face à la mer, sur le site des anciens chantiers navals, le Frac Grand Large-Hauts-de-France est l’un des plus grands du pays. Aménagé sur six niveaux, le bâtiment abrite de vastes espaces d’exposition, mais aussi des coins plus intimes, permettant le repos ou la rencontre. À son sommet, le belvédère offre une vue imprenable sur le bord de mer et sur la fameuse « Cathédrale » AP2. La médiation est au cœur des missions des Frac. Aller vers tous les publics, faire voyager les oeuvres, inventer de nouvelles approches, créer du partage… faire lien social autour de l’art, en somme. Autour des oeuvres et des expositions, tout au long de l’année, les rendez-vous sont nombreux, croisant les approches et les publics, dans et hors les murs. Le Frac inaugure ainsi cette année de nouveaux formats de visite, à destination des adultes et des familles, à l’exemple de « La petite dernière » programmée les dimanches 17 mars, 14 avril et 12 mai. Depuis les réserves, la régisseuse générale et la chargée d’expositions présenteront une œuvre récemment acquise. L’occasion de bénéficier d’explications de premier plan et de jeter un œil dans l’univers secret des réserves, rarement visitables par ailleurs ! « Le Brunch », testé l’an dernier, a rencontré son public et reviendra désormais le premier dimanche de chaque mois, de 12 h à 13 h, à partir du 3 mars. Le principe est simple : d’abord on mange, dans une formule de restauration en libre-service, avant de profiter de « l’extra visite » menée par Keren Detton, la directrice de l’établissement. Ce rendez-vous convivial, programmé en dehors des heures d’ouverture au public, permet une découverte des salles en toute quiétude ! Dans le même © Gerhard Richter registre, la « Visite Lunch » propose, le vendredi à 12 h 30, un temps d’échange privilégié avec une personnalité invitée. Le prochain rendez-vous est fixé au 22 mars avec Benjamin Mialot, programmateur aux 4Ecluses, qui réalise des playlists en lien avec les expositions. De nombreuses animations ciblent également le jeune public. À travers des jeux, des parcours musicaux, contés ou sensoriels, des visites adaptées, des goûters et des stages de vacances, les plus jeunes découvrent l’architecture, les expositions et explorent la collection du Frac en s’amusant. Pour ces vacances d’hiver qui approchent, deux propositions raviront les enfants qui aborderont la céramique avec Lucie Marchand, du mardi 27 février au vendredi 1er mars, de 14 h 15 à 16 h 15 (7-13 ans) ou fabriqueront un instrument de récup’ le mercredi 6 ou le jeudi 7 mars de 14 h 15 à 16 h 15 (6-9 ans), ainsi que le vendredi 8 mars de 14 h 15 à 16 h 15 (9-13 ans). Frac Grand Large-Hauts-de-France, 503 avenue des Bancs de Flandres. Ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Tarif : 8 €, 4 €, gratuit le premier dimanche du mois. Tél. 03 28 65 84 20. www.fracgrandlarge-hdf.fr Entretien avec Frédéric Cornette « Faire connaître un savoirfaire dunkerquois… » Après un ouvrage consacré aux navires lancés aux Ateliers et Chantiers de France (ACF), Frédéric Cornette publie le premier tome de l’histoire mouvementée du chantier naval dunkerquois, de 1898 à 1951. D'où vient votre passion pour l'histoire maritime dunkerquoise ? J’ai dû contracter le virus auprès de mon père qui a fait une carrière de bobineur chez Flandres Industries. Tout ce qui est maritime me passionne : la construction et la réparation navales, les compagnies de navigation… Mes ouvrages ont pour but de faire connaître aux jeunes un savoir-faire dunkerquois qui a rayonné dans le monde entier. Pourquoi a-t-on créé un chantier naval à Dunkerque ? À la fin du XIXe siècle, la France manquait de chantier de construction pour la Marine marchande. Les armateurs français se tournaient alors vers la Grande-Bretagne. L’État proposait des primes à la construction. C’est ce qui a incité Léon Herbart, président de la Chambre de Commerce, à implanter un chantier naval dans notre ville. Face au manque de main d’oeuvre qualifiée, les ACF sont allés débauchés des ouvriers spécialisés ailleurs en France, l’encadrement étant assuré par des ingénieurs anglais. Quels ont été les débuts ? Ce fut très dur jusqu’aux années 1920 ! Les ACF ont en quelque sorte été sauvés par des commandes de la Marine Nationale. Touchés mais pas anéantis, comme le reste de la ville, ils ont continué à fonctionner avec les moyens du bord pendant la Seconde guerre mondiale. L’embellie remonte à 1951, terme de ce premier tome, avec la construction du « Flandre », premier paquebot transatlantique lancé en France après-guerre. Comment s’est organisée la montée en compétences des salariés ? Il y avait énormément de très jeunes ouvriers qu’il a fallu former. Des chaudronniers, venus de Saint-Nazaire, ont rapidement initié l’apprentissage. Au début, il n’y avait pas d’atelier chaudières. Après le lancement, on remorquait les bateaux jusqu’au Havre pour les installer. En 1908- 1910, on a construit les chaudières à Dunkerque et les ACF sont devenus les premiers à lancer des cargos tout équipés, chaudières allumées ! « Histoire des Ateliers et Chantiers de France : des origines à la reconstruction. 1898-1951 » disponible le 1er mars à La Librairie, rue Emmery. Tarif : 30 €. Conférence gratuite le mardi 27 février à 18 h 30 à la mairie de Rosendaël. Bio-topia vous rouvre ses portes ! Après sa fermeture hivernale annuelle, Bio-topia vous accueille à nouveau à partir du samedi 24 février. L’occasion notamment pour le public d’en apprendre un peu plus sur les six loutrons nés en fin d’année dernière ! À l’occasion des vacances scolaires, l’équipe du parc proposera des animations autour de la biodiversité locale, avec un focus sur les amphibiens. En 2023, Bio-topia a franchi pour la première fois, en septembre, le cap des 100 000 visiteurs, avec un record de fréquentation établi à 118 213 entrées sur l’ensemble de l’année ! Soyez parmi les premiers à vous y divertir et instruire en 2024 ! En février et mars, Bio-topia, à Fort-Mardyck, vous accueille tous les jours de 9 h 45 à 17 h 30 (fermeture du guichet à 16 h 45).