Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Dunkerque, c’est le choix du cœur J’ai fait le choix de ne pas faire partie du nouveau gouvernement. J’avais une véritable envie de revenir à temps plein sur notre territoire, que je n’ai jamais vraiment quitté. La nomination de Michel Barnier n’a fait qu’accélérer ma décision. Mon expérience ministérielle qui a duré un peu plus d’un an a été très intense, enrichissante. Quand je fais le bilan, je m’aperçois que Dunkerque a toujours été présente durant ces 14 mois aux ministères. Comme source d’inspiration et comme modèle tout d’abord, mais aussi pour faire bénéficier le territoire de mon positionnement national, au logement comme aux transports. J’aime le rappeler : mon engagement est d’abord à Dunkerque et pour les Dunkerquois. Ce fut donc une expérience intéressante et utile. J’en sors avec la détermination d’agir encore davantage pour mener à bien le projet pour lequel vous m’avez accordé votre confiance en 2020. Le « chantier du siècle » pour la Duchesse Anne ! C’est un chantier titanesque que nous avons entrepris pour restaurer une pièce emblématique de notre patrimoine flottant. Je me suis rendu aux chantiers Damen, où la Duchesse Anne est en cours de rénovation, en cale sèche depuis le 19 juillet. Et je peux vous assurer qu’elle est entre de bonnes mains. Ce navire, classé monument historique, incarne une partie de l’identité de notre territoire. C’est donc naturellement que la Communauté urbaine a décidé de lui redonner sa splendeur d’antan. La Duchesse Anne retrouvera le bassin du commerce dans son plus bel apparat. Et dès juillet 2025, nous pourrons de nouveau la visiter à l’occasion de la Tall Ships Race, durant laquelle Dunkerque accueillera les plus beaux voiliers du monde. La maîtrise des incivilités au rang des priorités Un phénomène récent d’augmentation des personnes en errance dans le centre-ville, dont beaucoup ne sont pas originaires de notre territoire, et souvent associée à la consommation d’alcool ou de drogues, a engendré des comportements inacceptables sur l’espace public. À ma demande, la police municipale a apporté une réponse ferme durant tout l’été pour disperser les regroupements et éviter tout désagrément aux commerçants, aux passants, aux habitants ou aux personnes sans abri. Et je tiens à saluer l’engagement de tous les agents. Face aux tensions inhabituelles ainsi engendrées sur l’espace public et à l’inquiétude de nombreux Dunkerquois, je veux dire très clairement que je ne transigerai pas et que nous mettrons tous les moyens nécessaires (pages 16-17) pour éradiquer le phénomène. Ensemble, continuons à faire de Dunkerque une ville où il fait bon vivre. L’interview de Patrice Vergriete : Dunkerque restera toujours au cœur de mon engagement ! Patrice Vergriete retrouve sa ville natale « à temps plein » … même s’il ne s’en est jamais beaucoup éloigné ces derniers mois ! « Les actions que j’ai menées en tant que ministre du Logement puis des Transports profiteront très concrètement aux Dunkerquois », explique-t-il. Le maire réaffirme son cap : apporter un cadre de vie moderne et apaisé aux Dunkerquoises et aux Dunkerquois. Avec la tranquillité publique, le retour de la nature en ville et l’emploi au cœur de ses priorités. Monsieur le maire, peut-on dire que vous retrouvez Dunkerque ? Je ne suis jamais vraiment parti ! Vous le savez bien… Et mes collègues maires de la Communauté urbaine peuvent en témoigner. À Dunkerque, ces derniers mois, vous m’avez vu négocier et signer des accords importants avec les bailleurs sociaux pour accélérer la production de logements ; vous m’avez vu accompagner le départ de la Duchesse Anne chez Damen pour une opération de restauration financée par la Communauté urbaine dont nos 200 000 habitants peuvent être fiers. Nous prenons soin de notre identité maritime ! J’étais là aussi pour la première pierre de la Halle alimentaire des sœurs blanches et pour l’inauguration de la Bourse aux associations… Et je n’ai pas manqué beaucoup de matches de l’USLD, ni du BCM et de l’USDK d’ailleurs. Et en janvier dernier, j’étais à Bercy pour une finale de coupe de France historique pour nos hockeyeurs du HGD. Ma vie, mon engagement politique, c’est avant tout Dunkerque ! Ces dernières semaines, mon envie de retrouver ma ville a été plus forte que toute autre considération. Indéniablement, la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre a accéléré ma décision. C’est un choix de sensibilité politique, c’est aussi le choix du cœur. Dans les heures qui ont suivi cette nomination, en accord avec Jean Bodart, j’ai proposé à notre équipe municipale de retrouver les fonctions de maire de Dunkerque qui m’avaient été confiées par les électeurs et par notre Conseil en 2020. Je tiens à saluer ici l’engagement de Jean qui a mis toute son expérience, son enthousiasme et tout son amour pour Dunkerque dans son travail de maire au quotidien. Comment avez-vous vécu l’actualité nationale de l’été ? Dans le contexte très particulier de l’après dissolution de l’Assemblée nationale, j’ai eu la chance et l’honneur d’être pleinement mobilisé sur les Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024. Et j’ai eu la satisfaction, je dois bien l’avouer, d’avoir contribué, en tant que ministre des Transports, à la bonne tenue de cet événement « extraordinaire » au sens propre du terme et de vibrer pleinement, comme vous tous je pense, devant les performances de nos athlètes ! Bien sûr, je me suis réjouis comme vous pour nos médaillés dunkerquois, pour le 2e titre de Barthélémy Chinenyeze notamment, mais j’ai une pensée particulière pour Romain Imadouchene, blessé, et pour sa souffrance durant les épreuves. C’est aussi cela les Jeux et la dureté du sport de très haut niveau. Que retenez-vous de votre engagement ministériel ? Une expérience enrichissante et passionnante, utile pour ma ville. Je me suis engagé à fond dans les missions qui m'ont été confiées, en matière de logement d’abord auprès d’Elisabeth Borne, pour les transports ensuite auprès de Gabriel Attal. Deux questions tellement importantes dans le quotidien des Français et des Dunkerquois. Et ce que j’ai mis en œuvre au niveau national, avec mes équipes, les habitants de notre territoire vont pouvoir en bénéficier très concrètement. Il s’agit d’abord de tenir notre engagement « 12 000 logements » pour être au rendez-vous des 20 000 emplois bien entendu, mais surtout pour permettre aux Dunkerquois de toutes les générations et quels que soient leurs moyens, d’avoir accès à un logement adapté à leurs besoins. Et plus particulièrement pour répondre à la demande de logements sociaux plus modernes et plus économes en énergie. C’est tout le sens du pacte que nous avons passé avec la Première ministre en novembre 2023 à Dunkerque. Le fait d’être reconnu comme un « Territoire engagé pour le logement » nous a permis de mobiliser les bailleurs sociaux et tous les acteurs de la filière, au premier rang desquels Action Logement, pour accélérer les projets de construction et de réhabilitation, mais aussi pour lever des financements. Les nouveaux classements pour les zones en tension sur le marché du logement vont favoriser la mise en œuvre d’une offre de logements intermédiaires en direction des classes moyennes qui connaissent elles aussi de grandes difficultés d’accès au logement, à Dunkerque comme partout ailleurs en France. Les nouvelles possibilités qui sont données aux élus locaux pour taxer les logements vacants vont nous permettre aussi de libérer des biens pour les Dunkerquois qui en ont besoin ! Le ministre du Logement que j’ai été a également pesé sur le dossier important de la rénovation urbaine de nos quartiers en cours à l’Île Jeanty, au Banc Vert ou à Saint-Pol-sur-Mer notamment. Pour conclure sur le logement, je dirais que le président de la CUD que je suis resté durant mes fonctions ministérielles a aussi beaucoup apporté au ministre ! Dunkerque a été source d’inspiration, voire un modèle pour certaines des actions que nous avons lancées au niveau national. Je pense aux dispositifs de rénovation énergétique de l’habitat, avec Ma Prime Rénov’, sur le modèle de ce que nous avions entrepris à la CUD avec Eco Habitat. Celles et ceux qui nous lisent et qui ont pu bénéficier de notre prime Eco Energie et de conseils pour la rénovation énergétique de leur logement savent de quoi je parle ! Et pour les transports ? Dunkerque et la Côte d’Opale sont désormais éligibles à la mise en place d’un Service Express Régional Métropolitain (SERM). Ce qui nous permettra à terme d’offrir des solutions de transports du quotidien performantes et pérennes à tous les habitants d’un territoire en pleine transformation. Le SERM nous donne les moyens techniques, juridiques et financiers de nos ambitions. Ce qui ne nous empêche pas de continuer à innover et à agir sur le terrain sans attendre, avec par exemple le lancement il y a quelques semaines de notre première ligne « Rapid Ouest » à destination des salariés des nouvelles usines du Dunkerquois. La marque de fabrique de ces 14 mois, c’est celle d’un élu local qui a défendu une approche pragmatique de la politique du quotidien, pour les habitants. C’est cette vision que j’ai voulu défendre. Au cœur de vos priorités de la rentrée et des mois qui viennent à Dunkerque, il y a la question de la tranquillité publique que vous suivez particulièrement. Ma priorité, c’est de mener à bien les projets que nous avons engagés en 2020. Mais avant de les évoquer, je voudrais effectivement insister sur la question de la tranquillité publique. Je me félicite de l’action que nous menons à notre échelle, avec l’implication sans faille, 24 heures sur 24, sept jours sur sept de notre police municipale. C’était notre engagement de 2014, avec un doublement des effectifs et des moyens supplémentaires à la clé, en matière de vidéo protection par exemple. Après Dunkerque et Fort-Mardyck, les habitants de Saint-Pol-sur-Mer bénéficient du même service de proximité depuis le début de l’été. C’est une avancée importante. J’ai eu l’occasion de le rappeler à la rentrée : nous ne lâcherons jamais rien sur la tranquillité et la sécurité dans les espaces publics ! Et j’ai demandé aux services de l’État de nous y aider, sur le plan de la prévention, de la dissuasion et de la répression. Dans tous les domaines, y compris celui des incivilités du quotidien, pas forcément les plus graves, mais qui peuvent peser sur le quotidien des Dunkerquois ; sur la question ponctuelle, d’actualité, des personnes en errance notamment. Quand je dis que nous voulons éradiquer les incivilités dues à l’arrivée massive cet été de personnes venues des quatre coins de la France, je précise que je reste mobilisé aux côtés des associations de terrain, avec le CCAS, pour accompagner les personnes en difficulté, parfois sans domicile fixe, parfois même malgré un travail et un salaire. C’est aussi le sens de la démarche que nous avons engagée pour la mise en place d’un Service Public des besoins essentiels, à la Ville et à la Communauté urbaine, et sur lequel nous aurons de nouvelles annonces concrètes à faire très prochainement. Mais je ne peux pas accepter que des familles, des commerçants dunkerquois puissent vivre dans l’inquiétude face à des comportements d’agressivité dus à la consommation d’alcool ou de drogues ou à des incivilités sur l’espace public. Le plan d’action que nous mettons en place, avec les services de l’État, pour combattre ces comportements conjugue des mesures d’accompagnement social et de répression. Nous voulons notamment renforcer l’interdiction de la consommation d’alcool dans l’espace public dès 9 h du matin, systématiser la mobilisation des cellules de dégrisement, mais aussi installer une halte de repos, encadrée et sécurisée, en journée, pour les personnes en errance dont l’état nécessite une mise à l’abri temporaire. Nous demandons la mise en place d’un dispositif de dépôt de plainte simplifié pour toute personne confrontée à un acte délictuel : je pense notamment aux riverains et aux commerçants. La Ville mettra en œuvre une surveillance accrue de certaines zones. La rue Thévenet et la place du Commandant-Dewulf seront équipées d’une caméra mobile pour une surveillance renforcée, à l’image de ce que nous avons mis en œuvre cet été au parc Marine puis place de la République. Nous missionnons également une nouvelle équipe de médiation, composée d’agents municipaux, pour aller au contact des publics, prévenir les conflits et expliquer les démarches à suivre en cas de tensions. Je le répète, nous ne lâcherons jamais sur les questions de tranquillité publique. Au-delà de cette question, quels sont les projets les plus importants à vos yeux ? Confirmer le retour de la nature en ville ! Ce sont les agrandissements en cours des parcs Marine et Ziegler par exemple, le réaménagement des berges aux Glacis pour les rendre enfin accessibles aux habitants. Poursuivre aussi le travail que nous menons à l’échelle de la CUD pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons. C’est le modèle de territoire décarboné engagé depuis dix ans avec l’ensemble des acteurs portuaires et industriels. Oui ! notre mix énergétique alliant énergies renouvelables, avec l’éolien notamment, et énergie nucléaire, avec les futurs EPR nouvelle génération à Gravelines, est essentiel pour la décarbonation de notre quotidien, pour une planète plus vivable. C’est essentiel aussi pour les 20 000 emplois à venir et pour les nouvelles filières des batteries électriques, pour assurer la modernisation et la pérennisation des unités de production d’ArcelorMittal. C’est essentiel pour notre avenir commun. En matière d'aménagement, ces prochaines semaines, nous aurons l’occasion de vous présenter de très belles choses à venir aux Docks de la Marine, à la future Halle alimentaire des sœurs blanches, pour notre futur grand pôle de loisirs à côté de la gare, mais aussi sur le plan de l’accès aux services de santé. En Citadelle, à Nicodème, le long des berges du canal exutoire, au Banc Vert, à la Tente Verte, à la gare, en Basse Ville, à Saint-Nicolas, dans de nombreux quartiers de Saint-Pol-sur-Mer, notre ville se transforme et se modernise, principalement en matière de logement et d’embellissement des espaces publics. C’est du concret. Les 20 000 emplois à venir sur le Dunkerquois, ça devient très concret aussi ! Les nouvelles usines sortent de terre et les processus d’embauches sont lancés. Plus de 1 200 personnes étaient au rendez-vous du « job dating » organisé par Verkor au Stade de Flandres, en partenariat avec l’USDK, le 7 septembre dernier. Avec des promesses d’entretiens et parfois même des contrats signés sur place ! C’est un dossier que je suis de très près, pour faire en sorte que ces emplois puissent bénéficier en premier lieu aux habitants du Dunkerquois. Tous les métiers, tous les niveaux de qualification sont concernés. Il reste des places dans les nouveaux parcours de formation que nous avons créés. Les opportunités sont là ! Votre sourire de la rentrée ? Celui de cette petite écolière de l’Alliance, au Banc Vert, à laquelle j’ai donné le micro en conclusion de l’inauguration officielle de l’équipement il y a quelques jours. Elle la trouve tellement belle sa nouvelle école… Et nous aussi ! C’est notre honneur et notre fierté d’élus, avec Jean et l’ensemble de notre équipe municipale, de porter ce genre de projet et d’en donner les clés, quatre ou cinq ans plus tard, aux habitants, à nos enfants. Pour moi, c’est ça la ville de demain. Et travailler à la réussite scolaire et professionnelle pour tous les enfants et pour tous les jeunes de Dunkerque, quel que soit leur milieu social, c’est toujours ce qui me le tient le plus à cœur. Avec le festival Allure folle, entrez dans la danse ! Créé par la Communauté urbaine de Dunkerque avec les programmateurs de spectacle vivant de l’agglomération, le festival de danse revient du 11 au 20 octobre pour une deuxième édition riche en événements, et plus que jamais participative, autour d’un leitmotiv : que la danse jaillisse sous toutes ses formes et entraîne tous les habitants du Dunkerquois ! Au programme, des spectacles en salle, des bals, des animations dans l’espace public, des projections, des initiations, des master-class… Durant dix jours, pour ce deuxième opus -une « édition zéro » très prometteuse avait lancé la dynamique en 2022-, toute l’agglomération va vivre au rythme de la danse, sous toutes ses formes. Professionnels, troupes et compagnies, structures associatives et municipales vont une nouvelle fois entraîner les Dunkerquois dans la danse, qu’ils soient pratiquants réguliers, amateurs éclairés ou complets novices. Répondant à un seul mot d’ordre : « Faire danser tout le monde, partout », tout en montrant le dynamisme du monde associatif, les partenaires d’Allure Folle ont concocté un programme riche (lire ci-dessous), autour de master class, d’animations originales, d’initiations, de projections, de spectacles et de découvertes, qui viendront ponctuer toute la semaine, avec le souci de s’adresser à tous les publics, y compris les plus jeunes. Et qui dit danse, dit voyage… Le festival fera naviguer les visiteurs de la danse classique à la danse contemporaine, urbaine, africaine, country, orientale, etc. Au cinéma et sur vos téléphones Le Studio 43, partenaire du festival, proposera une rencontre autour de la danse avec la projection du film Billy Elliot, de Stéphane Daldry (VF) le lundi 14 octobre à 19 h (tarifs habituels). Le film sera précédé de témoignages de danseurs et danseuses du réseau Danse Dunkerquois, sur leur parcours. Cette année, le festival se dote d’une application dédiée (gratuite), sur laquelle on retrouvera la programmation complète, des informations sur le temps fort du 12 octobre et sur les autres événements organisés à travers l’agglomération. Des cartes postales dansées Le Bateau-Feu, partenaire engagé dans l’organisation d’Allure Folle avec une proposition mêlant cirque et danse, porte un autre projet d’action culturelle, qui sera mis en lumière à l’occasion du festival. Les « Cartes postales dansées » ont impliqué 120 personnes, enfants, adolescents et habitants, qui ont dansé durant cette année, au côté de cinq chorégraphes professionnels. Ensemble, ils ont créé des cartes postales dansées, représentatives de leur territoire. La restitution de l’ensemble est programmée le 18 octobre, à 20 h, à l’occasion d’une grande soirée de danse, « festive et colorée », animée par le comédien Willy Claessens et DJ Moulinex. Au collège Jean-Deconinck, à Saint-Pol-sur-Mer, le projet a impliqué 15 élèves qui ont participé à la création d’un clip vidéo avec le chorégraphe Yan Raballand. « Nous avons sélectionné des jeunes de l’atelier danse et de l’atelier théâtre du collège, raconte Etienne Bazyle, professeur référent culture. Et durant cinq jours, nous avons tourné une bulle chorégraphique dans deux lieux emblématiques de SaintPol. Sur une musique de Léo Ferré (« On s’aimera »), les jeunes ont créé une danse. Le résultat a déjà été diffusé en juin au Bateau-Feu. Elles étaient très fières de leur travail ! » De la danse... aussi à domicile En travaillant avec le Réseau danse de l’agglomération (qui compte plus de 80 structures, dont des compagnies, des danseurs professionnels ou amateurs, des écoles publiques et privées, etc.), les organisateurs du festival Allure Folle ont imaginé des actions culturelles originales en parallèle de la programmation principale. La « Danse à domicile » en fait partie. Le principe est simple : faire venir la danse auprès des personnes en difficulté, quel que soit leur âge, éloignées de la culture et de la danse en particulier. Un test avait été effectué l’an dernier auprès d’une habitante de Fort-Mardyck. La danseuse Mélody Manceau, formée à l’improvisation lui avait offert une prestation intimiste riche en émotions. Le dispositif, porté également par le danseur John Martinage, est ainsi reconduit pour cette édition. Au total, une vingtaine de « dons de danse » seront ainsi proposés dans l’agglomération durant tout le festival, notamment à Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer. Paroles de danseurs En partenariat avec l’association Fructôse, qui vient en soutien aux artistes dans le Dunkerquois, le festival Allure Folle propose un nouveau projet pour cette édition, baptisé Paroles de danseurs. Répondant à la question très simple « Pourquoi je danse ? », amateurs ou danseurs professionnels du Dunkerquois ont livré leurs sentiments sur cette pratique chère à leur cœur. Compilées par la direction de la Culture, ces paroles seront retranscrites en sérigraphies, réalisées notamment par l’artiste Brice Dumas, et exposées sur les vitrines des commerçants du centre-ville de Dunkerque le jour du temps fort, le 12 octobre et dans les lieux de spectacle. Le parc Ziegler bientôt agrandi du tiers de sa superficie ! À la frontière entre les quartiers de Malo-les-Bains et des Glacis, le parc Ziegler va bénéficier dans les prochains mois d’un aménagement d’envergure. Sa superficie sera accrue d’un tiers, passant de 11 500 à 17 000 m2 ! Une opération qui intégrera également la rue Maurice-Vincent, transformée en rue verte. L’extension du parc Ziegler s’inscrit dans le cadre du projet d’écoquartier déployé aux Glacis et soutenu par le ministère de la Transition écologique. Une transformation profonde, démarrée sur les berges du canal exutoire et le long de la rue Godefroy-d’Estrades, qui se prolongera donc avec l’agrandissement du parc Ziegler. L’opération est rendue possible par la reconquête d’une friche urbaine et l’acquisition de locaux jadis à usages commerciaux et de services. L’espace foncier libéré laissera la place à un vaste parvis, ouvert largement sur le quartier. Hermine Joubert, pour l’agence AEI, explique : « Les circulations déjà existantes seront retravaillées pour se prolonger sur le parvis qui, à la différence du parc, restera accessible 24 heures sur 24. » Le parc élargi par un parvis et une rue verte Pour Patrice Vergriete, ce projet d’extension du parc Ziegler permettra « une nouvelle ouverture sur le quartier et offrira une nouvelle manière de concilier les usages : piéton, vélo, transports en commun ou voiture ». Ce projet illustre en outre parfaitement la ville durable de demain dans toutes ses dimensions : « Avec une place plus grande faite à la nature en ville, souligne le maire de Dunkerque, avec la désartificialisation des sols, le développement des mobilités actives et la favorisation de nouveaux usages… » Adjoint en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine, Laurent Mazouni insiste quant à lui sur l’enrichissement végétal que constitue l’opération. « Les travaux qui s’annoncent permettront de retravailler la nature même du parc Ziegler, en intégrant notamment quatre typologies de plantations : le petit bois (qui sera par ailleurs éclairci), une prairie, des noues et des massifs arbustifs. » De son côté, le paysagement de la rue Maurice-Vincent rappellera l’ambiance des espaces dunaires. « Ce travail sur la végétalisation du parc garantira toute une palette de couleurs à travers les saisons », conclut l’élu dunkerquois. Vertueux du point de vue environnemental, le projet d’aménagement du parc Ziegler entend bénéficier tout autant aux habitants, riverains et usagers du site. « Les Dunkerquois ont d’ailleurs été associés au projet dès décembre 2022 », rappelle Martine Arlabosse, maire adjointe de Malo-les-Bains. Au total, près d’une dizaine de rencontres ont été organisées dans chacun des deux quartiers. « Et nous continuerons demain avec l’ambition de voir cette coulée verte relier le parc aux rives du canal », ajoute Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre. Enthousiasmante, la mue du parc Ziegler a débuté au printemps avec les travaux de déconstruction, de dépollution et de désamiantage de la friche commerciale. Ils se termineront en fin d’année. Le chantier d’aménagement proprement dit démarrera en mars prochain, pour une livraison programmée un an plus tard, soit au printemps 2026. D’un montant de 4,4 millions d’euros (dont 500 000 € financés par le Fonds vert de l’État), le projet traduit toute la volonté de la Ville en matière de lutte contre le changement climatique et de renforcement de la nature en ville. La rue Maurice-Vincent végétalisée Située le long du parc Ziegler, la rue Maurice-Vincent va voir son ambiance métamorphosée ! Elle se retrouvera intégrée au parvis du parc et entièrement végétalisée. Après concertation avec les riverains, la rue passera en sens unique, du nord vers le sud, pour déboucher sur la rue de Floride, via la création d’une liaison. Ce changement de régime de circulation permettra d’aménager la rue en une vaste chicane, avec du stationnement le long des maisons, d’un côté au sud et de l’autre au nord de la rue. Des espaces paysagers marqueront la frontière entre les trottoirs et la chaussée. Enfin, l’aménagement prévoit la récupération et la gestion des eaux pluviales, via une noue notamment, pour assurer l’arrosage du parc. Au final, la rue MauriceVincent se verra naturellement conférer le statut de rue verte. Le plan d’action de la Ville pour éradiquer les incivilités en centre-ville Depuis plusieurs semaines, des comportements inacceptables ont été constatés dans les rues de Dunkerque, commis par des personnes en errance qui ne sont pas, pour la plupart d’entre elles, originaires de l’agglomération. Après avoir apporté une réponse ferme dès cet été avec le soutien de la Police nationale et les agents municipaux chargés de la médiation avec les personnes en errance, l’équipe municipale a mis en place un plan d’action, mêlant mesures d’accompagnement et de répression, pour assurer plus que jamais la tranquillité publique dans les rues de la ville. Cet été, des comportements inappropriés, voire agressifs, envers les passants, les commerçants ou les personnes sans-abri ont été déplorés ces dernières semaines dans les rues de la ville. Des actes le plus souvent marqués par la consommation d’alcool ou de stupéfiants, commis par des personnes en errance tout juste arrivées dans le Dunkerquois, qui ont troublé le quotidien des habitants et des commerçants, en centre-ville et jusqu'à la place Turenne. « Ce sont des personnes agressives, venus depuis peu des quatre coins de la France, qui n’étaient donc pas connues des équipes assurant le lien avec les personnes sansabri du Dunkerquois, identifiées et accompagnées par les structures sociales », précise Patrice Vergriete. Une réponse ferme dès cet été… Face à ce phénomène, l’équipe municipale a apporté une réponse ferme dès le mois de juillet. Avec des contrôles conjoints avec la Police nationale, la dispersion des attroupements, la mise en place de caméras mobiles sur les sites les plus sensibles (parc Marine, place de la République). Avec le maintien des échanges permanents avec les acteurs de terrains menant un formidable travail de proximité, comme le 115, l’Armée du salut, l’équipe mobile de santé mentale. Avec également le travail quotidien des équipes municipales de médiation et la police municipale dont les interventions auprès de ce public ont été multipliées par trois cet été (à 400 reprises en juillet-août). Six nouvelles mesures Depuis cet été, des mesures complémentaires sont également mises en place depuis quelques semaines pour voir cesser ces incivilités du quotidien : un plan d’action mené conjointement avec les services de l’État, conjuguant mesures d’accompagnement et de répression. • Consommation d’alcool interdite dans les rues Interdite, depuis 2022, de 21 h à 8 h et de 12 h à minuit sur les places publiques. La consommation d’alcool en centre-ville est désormais proscrite et verbalisée dès 9 h du matin, et à moins de 100 m des écoles et équipements sportifs. L’arrêté municipal permet également la confiscation des contenants d’alcool. •Réprimer les situations d’ivresse sur la voie publique La Ville travaille avec la police nationale pour placer en cellule de dégrisement toute personne en errance en situation d’ivresse. Les situations les plus « lègères » pourront prochainement être gérées grâce à une halte de repos (avec surveillance et pour un temps limité en journée) mise en place avec les partenaires associatifs pour les personnes en errance dont l’état nécessite une mise à l’abri temporaire. • Sanctionner les comportements inappropriés La municipalité a mis en place avec la Police nationale plusieurs mesures cet été, à l’égard des déjections ou jets de détritus notamment, relevant de verbalisations ou de gardes à vue. « Dans nos échanges avec la Police nationale et les services de l’État, nous avons demandé qu’une les incivilités en centre-ville suite judiciaire soit apportée à toute dégradation et tout comportement délictueux et qu’une procédure de dépôt de plainte simplifiée soit mise en place pour les victimes, notamment les commerçants », assure Patrice Vergriete. Un groupe de suivi tranquillité publique « errance sur l’espace public » réunira la Ville, la Police nationale et la Justice pour le suivi des situations les plus difficiles. •Une surveillance renforcée sur certains sites La surveillance a été renforcée dans les espaces où les réunions de personne en errance sont plus particulièrement constatées. Par exemple, une caméra mobile sera bientôt installée rue Thévenet et place du Commandant-Dewulf, comme cela a été mis en place cet été parc Marine et place de la République. Une caméra mobile y sera installée. En toute fin d’été, le muret du parc de la Marine a été détruit dans le cadre des travaux de la rue des Fusiliers-Marins afin d’ouvrir cet espace public et éviter les squats intempestifs. Une réflexion plus globale est également en cours sur les aménagements urbains pour proposer des solutions alternatives comme la plateforme en bois derrière l’église Saint-Eloi. •Une cellule de médiation pour prévenir les conflits sur les espaces publics Les agents de la police municipale sont allés également cet été au contact des usagers et des commerçants. Cette action est renforcée par la mise en place d’une cellule de médiation, composée d’agents municipaux, qui rappellera aux riverains, usagers, commerçants et personnes en errance les règles et les démarches à suivre en cas de tensions ou en cas de plainte. Un dépôt de plainte simplifié sera proposé à toute personne confrontée à un acte délictuel. •Davantage d’accompagnement social des personnes en errance Si elle relève des compétences de l’État, la problématique des personnes sans domicile fixe et de l’hébergement d’urgence est particulièrement suivie par la Ville et la Communauté urbaine. Comme par exemple, le traitement social par l’intermédiaire du CCAS pour la première ou le financement des structures d’accueil par la seconde. Un renforcement de l’accompagnement des personnes en errance est attendu par la Ville. « Nous demandons notamment à l’État des postes supplémentaires pour renforcer l’équipe mobile de santé mentale de l’EPSM avec des intervenants spécialisés en addictologie, puisqu’il y a un aspect addictologique à ces comportements, souligne Patrice Vergriete. Sans oublier que l’accueil de jour sera repositionné sur le site du 70 rue de Lille, de manière temporaire en attendant la construction de nouveaux locaux. » Ensemble, pour une ville où il fait bon vivre Grâce à ce plan d’action mis en place avec les partenaires associatifs et institutionnels, la Ville entend rapidement voir les rues retrouver leur tranquillité. « Aménagements, médiation, accompagnement social : nous avons la volonté politique de traiter cette problématique dans toutes ses dimensions, précise Patrice Vergriete. Même si la fermeté est indispensable. Nous comptons sur chacun pour prévenir, en cas de situation intolérable, la Police nationale ou les équipes municipales à qui nous donnons les moyens nécessaires pour continuer, ensemble, à faire de Dunkerque une ville où il fait bon vivre. » Métamorphosée, la piscine Paul-Asseman rouvre ses portes au public le 2 novembre Après deux ans de travaux en profondeur, la piscine Paul-Asseman va retrouver les nageurs le samedi 2 novembre. Hall d’entrée, vestiaires, douches, accessibilité aux personnes à mobilité réduite, etc., tout a été repensé pour le confort des usagers. Bien plus qu’une simple rénovation, la piscine municipale de Dunkerque est en train de vivre une véritable métamorphose ! Engagé il y a deux ans, le vaste chantier s’achève et la date de la réouverture tant attendue est connue : le samedi 2 novembre. « La nouvelle piscine sera un écrin plus confortable pour tous les usagers », résume Patrice Vergriete. Les habitués de la piscine peuvent s’attendre à d’importants changements, et ce, dès l’entrée, avec un hall d’accueil entièrement revu, particulièrement lumineux grâce à de la pose de grandes baies vitrées. Une fois passé sous la grande fresque en mosaïque de Madeleine Cocteau, bien entendu conservée, on accédera aux vestiaires, qui disposent d’un nouveau système de verrouillage des casiers. Un nouveau carrelage a également été posé dans les douches hommes et femmes. Éclairage LED, nouveau carrelage Avant de rejoindre le petit bassin (25 mètres par 21 mètres) et le bassin olympique de huit couloirs, les nageurs passeront désormais par de nouveaux pédiluves, revus pour permettre un meilleur accès aux personnes à mobilité réduite. Une fois au bord de l’eau, c’est une nouvelle ambiance qui va sauter aux yeux : grâce à la pose de nouvelles baies vitrées en double vitrage, côté sud, la piscine est désormais baignée de lumière naturelle. Exit les anciennes vitres opacifiées, en simple vitrage, qui assombrissaient l’ensemble ! Outre ce confort visuel, un important travail a été mené pour rendre le bâtiment moins énergivore. La toiture a été entièrement refaite ; seules les arches en bois ont été conservées et repeintes en bleu. Et il y a ce qui ne se voit pas : une nouvelle isolation thermique et phonique, un nouveau système de chauffage et un éclairage, désormais assuré par des ampoules LED. Le réseau hydraulique du grand bassin a aussi été modernisé, et le carrelage refait. Inaugurée le 1er mars 1971, l’équipement municipal avait déjà bénéficié d'une première cure de jouvence en 2011, avec l’agrandissement du petit bassin et la création d’un espace détente (sauna, hammam et spa). Parole d’élu : Frédéric Vanhille, adjoint au maire en charge du Sport Pourquoi cette rénovation de la piscine était-t-elle nécessaire ? La précédente refonte remontait à plus de treize ans, avec la réfection du petit bassin et la création d’un espace détente. Mais il était nécessaire de procéder à une nouvelle cure de jouvence pour un bâtiment comme celui-ci, qui affiche plus de cinquante ans d'âge. Comme cela a été fait pour le stade de football et la patinoire, la piscine entrait dans notre politique de réfection des grands équipements. Concernant Paul-Asseman, on parle, à terme, de plus de 72 % d’économie d’énergie. Quelle est l’ambition de la Ville en matière d’accès pour tous à la natation ? Derrière l’outil, que l’on rénove, il y a la volonté d’offrir toutes les chances à la population, jeunes et moins jeunes, d’apprendre à nager. Dunkerque est une ville balnéaire, une ville d’eau, et il est indispensable aujourd’hui de faire tomber toutes les barrières vers l’apprentissage de la natation. D’où cette décision de proposer des cours d’initiation gratuits pour tous, toute l’année. Et on se dit aussi qu’on devrait bénéficier d’un « effet JO », avec Léon Marchand… La piscine est aussi un équipement pour les sportifs et pour les grands événements… Bien sûr ! C’est aussi la vocation de Paul-Asseman. Nous nous sommes par exemple engagés avec Dunkerque Natation à accueillir le prochain championnat de France Jeunes, du 12 au 16 décembre. Cet événement, qui devrait attirer environ 700 à 800 nageurs, sera le premier temps fort de la piscine rénovée. Et d’autres suivront, au niveau départemental, pour des interclubs, etc. Apprendre à nager, c’est gratuit pour tous ! À l’occasion de la réouverture de la piscine Paul-Asseman, la Ville a fait le choix, fort, d’offrir la possibilité aux Dunkerquois, Saint-Polois et Fort-Mardyckois, qui le souhaitent, et quel que soit leur âge, d’apprendre gratuitement la natation. Après le constat d’un fort impact de la crise du Covid 19 sur l’apprentissage de la natation, le dispositif « Classes vacances natation », organisé à chaque période de vacances scolaires, a été mis en place en avril 2021 pour les enfants non-nageurs ou n’étant pas totalement à l’aise dans l’eau. Ce dispositif permet aux enfants, par groupe de douze maximum, de bénéficier gratuitement d’une semaine d’apprentissage de la natation encadrés par des maîtres-nageurs municipaux. Mais malgré ce dispositif, la natation n’est pas, à ce jour, totalement maîtrisée par les enfants et les adultes. La Ville a donc décidé d’aller plus loin en rendant dès à présent gratuites les leçons d’initiation à la natation proposées annuellement. Le dispositif démarrera dès le 2 novembre. Première rentrée pour les étudiants en santé en Citadelle C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à Dunkerque ! L’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) accueille en Citadelle ses 31 premier(e)s étudiant(e)s en santé avec en ligne de mire un accès facilité, pour de jeunes Dunkerquois, aux carrières de médecins, dentistes, sage-femmes, pharmaciens et kinésithérapeutes. Soutenu par la Communauté urbaine, ce début de cursus universitaire « à domicile » a pour ambition de voir ces futurs professionnels de santé exercer leurs talents dans notre agglomération. « Avec le président de l’ULCO, Hassane Sadok, nous nous sommes battus pour obtenir cette formation qui est le dernier maillon de notre plan santé développé depuis deux ans afin de lutter contre la pénurie de soignants, et en particulier de médecins, dans notre agglomération, se félicite Patrice Vergriete, président de la Communauté urbaine.Faciliter les études de santé des jeunes Dunkerquois et faire découvrir les atouts de notre territoire à d’autres jeunes issus d’autres régions, est une priorité pour notre agglomération qui compte 9 000 habitants sans médecin référent. » En effet, et bien que la santé ne figure pas au rang de ses compétences réglementaires, la Communauté urbaine n’a pas ménagé ses efforts ces deux dernières années pour attirer de nouveaux professionnels sur le Dunkerquois : aides financières aux infirmiers libéraux qui souhaitent se former au métier d’infirmiers en pratique avancée, aux jeunes médecins afin de faciliter leur installation ainsi qu’aux étudiants en médecine pour les encourager à effectuer leur stage de médecins de ville dans l’agglomération, bourses d’étude pour les étudiants en médecine quelle que soit leur année d’étude... Dunkerque met les bouchées doubles pour peupler un désert médical qui est le lot de nombre de villes et d’agglomérations de notre pays. Depuis 2020, pour accéder aux études de santé, les étudiants peuvent suivre soit un Parcours Accès Spécifique Santé (PASS), soit une Licence avec option Accès Santé (L.AS). L’ULCO propose ces deux voies à Dunkerque en partenariat avec l’Université Picardie Jules-Verne à Amiens. Concrètement, les cours magistraux, assurés par des enseignants-chercheurs d’Amiens, sont retransmis en direct en salle de cours, tandis que les travaux dirigés sont dispensés essentiellement en présentiel par des enseignants-chercheurs de l’ULCO ou d’Amiens. 31 étudiant(e)s pour commencer À l’issue de cette première année d’études et selon les résultats obtenus aux examens, les étudiants peuvent soit intégrer la faculté de médecine d’Amiens ou les autres formations ouvrant sur les métiers de dentistes, sage-femmes, pharmaciens ou kinésithérapeute, soit refaire une année à Dunkerque en ayant cependant acquis le bénéfice de la validation d’une première année de Licence Physique-Chimie ou Sciences de la vie-Chimie. « Nous avons enregistré de nombreuses demandes via Parcours Sup, se réjouit Aline Clabaut, vice-présidente de l’ULCO et coordinatrice des formations PASS/L.AS, ce qui ne nous a pas empêché d’être exigeant sur le recrutement des étudiants. C’est ainsi que nous avons enregistré 20 inscrits en PASS sur 30 places disponibles et 11 autres en L.AS sur un quota de 18 places. » Dix ans d’action municipale… pour un nouvel élan à Malo-les-Bains C’ est une vraie révolution qu’a vécu Maloles-Bains ces dernières années. Avec davantage de place laissée aux piétons et aux cyclistes, des espaces restructurés et embellis à l’image de la digue de Mer, de nouvelles animations pour les familles comme les séniors, le quartier s’est transformé à travers des réalisations portées par la mairie de Malo-les-Bains, la Ville et la Communauté urbaine et réalisées pour l’essentiel en concertation avec les habitants. Retour sur dix ans d’actions dans le quartier. 1. Une digue innovante et attractive C’est sans aucun doute la transformation la plus emblématique de ces 10 dernières années à Malo : lancé en 2017 avec la digue des Alliés, le vaste chantier de rénovation du front de mer a su rendre à la plus belle plage du Nord ces lettres de noblesse tout en intégrant avec brio les problématiques de submersion marine. Élargie de trois mètres sur sa partie la plus touristique, la nouvelle digue s’est également dotée de deux grands belvédères proposant des assises en bois abritées du vent et des terrasses publiques, idéales pour y proposer de nouvelles animations. Une transformation spectaculaire menée au terme d’une large concertation avec les riverains et les commerçants et un chantier colossal de 10 millions d’euros mené en l’espace de 6 ans sous l’égide de la Communauté urbaine. 2. L’identité balnéaire retrouvée avenue de la Mer Renforcer le caractère balnéaire du secteur tout en offrant une place pour chacun dans l’espace public, tel était l’enjeu principal de la réfection complète de l’avenue de la Mer. Force est de constater que le pari est réussi ! Avec ses bandes cyclables sécurisées, ses trottoirs élargis et sa chaussée réduite pour contraindre les automobilistes à davantage de prudence, l’avenue de la Mer est aujourd’hui exemplaire en matière de partage des usages ! Fruit d’un travail mené pas à pas depuis 2019 par la Mairie de quartier avec les habitants et les utilisateurs de cette artère au sein d’une Fabrique d’initiatives locales, l’avenue de la Mer est devenue la porte d’entrée idéale pour les touristes et les habitants désireux de se rendre sur la plus belle plage du Nord. Retardé un temps par la pandémie, le chantier d’aménagement réalisé par la CUD aura aussi permis de rendre son éclat au poste de secours central. 3. La rue Traversière aux piétons ! Le réaménagement de la rue Traversière, qui relie la place Turenne à la rue Belle-Rade, a constitué en 2021 une étape décisive dans le verdissement du quartier. Engagée à titre expérimental par la mairie de quartier de Malo-les-Bains au printemps, la transformation de la rue Traversière en une aire piétonne avec la suppression des trottoirs, a permis aux habitants de profiter d'un espace sécurisé. 4. Des animations pour tous, de Malo-Terminus à Malo-Centre Fer de lance de la politique de valorisation et d’animation de Malo-les-Bains, le Carré Plage et son panel d’activités sportives et culturelles sont apparus dès 2015 sur la place du Centenaire ! Avec près de 700 activités organisées gratuitement l’été sur le front de mer, dans les parcs Malo (Carré Vert) et Ziegler (Carré Zen), sur la place Turenne, mais aussi de multiples actions programmées durant les fêtes de fin d’année, à Malo-Terminus, au Méridien, et dans le centre du quartier, la mairie de Malo-lesBains a su engager une dynamique d’animations pour tous innovante et accessible, en lien avec les habitants, les associations locales et les commerçants. 5. Caloin, Landais : des logements pour tous Reconstruire la ville sur la ville ! Dans le cadre du plan 12 000 logements lancé par la Communauté urbaine dès 2021, le site de l’imprimerie Landais, à l’angle des rues Bel-Air, Wisse-Morne et de l’avenue Gaspard-Malo, tout comme les anciens établissements de mécanique Caloin situés place de l’Europe et rue BelleRade, sont aujourd’hui en cours de traitement. Les deux friches urbaines vont laisser place à des programme immobiliers d’envergure, avec la création de près de 70 logements en accession à la propriété ou en location notamment en direction des séniors. En s’assurant, au sein des deux projets, de la conservation des éléments patrimoniaux emblématiques de Dunkerque à la Belle Époque, la Ville confirme sa volonté d’allier réhabilitation et modernité. Place Paul-Asseman, la résidence Maloë, en lieu et place de l’ancienne patinoire Michel-Raffoux, accueillera d’ici le premier trimestre 2025, 115 appartements aux performances énergétiques et environnementales exemplaires. 6. Une cour d’école résiliente à Kléber-Perrault Après la Porte d’Eau à Dunkerque-Centre en 2021, les écoles élémentaire Kléber et maternelle Perrault ont intégré à la rentrée scolaire 2023 les grands principes des cours d’école résilientes : recul des sols minéraux au profit de zones végétales, espaces de jeu non genrés, aménagements permettant de faire de la cour un lieu d’apprentissage et de pédagogie à part entière, ouverture sur le quartier. D’une dimension plus importante qu’à la Porte d’Eau, la cour KléberPerrault se donne comme objectif d’apaiser les accès à l’école, de faire reculer le béton autant que possible, de favoriser l’éveil et la créativité des enfants… Parmi les futurs enjeux, la Ville travaillera à la création d'un vaste parvis accessible en dehors des heures de classe. 7. À l’est, le stade piste d’athlétisme Kathrin-Zwitzer Les travaux d’aménagement du nouveau stade d’athlétisme démarrent en 2018 sur le site de la Licorne. Inauguré officiellement en septembre 2019 en présence de la marathonienne américaine Kathrine Switzer dont il porte le nom, le stade va s’enrichir dans les semaines à venir d’une tribune et de vestiaires. Plus à l’ouest, les travaux de réhabilitation et d’agrandissement des bâtiments dévolus aux pratiques du tennis, du padel, du squash et du badminton sont en cours depuis l’automne 2023, suite à une large concertation menée avec les licenciés du club résident du Raquettes Club Malouin et la Ville. Mise en service de ce nouvel équipement prévue au printemps-été 2025. 8. La géothermie pour chauffer la mairie de Malo Parce que la lutte contre le réchauffement climatique est un enjeu majeur, la mairie de quartier de Malo-les-Bains, appuyée par la Ville, s’est inscrite dans un plan global de sobriété énergétique qui répond à un triple objectif : rénover et améliorer notre patrimoine, réduire les consommations énergétiques des bâtiments et développer les énergies renouvelables. Déjà utilisée depuis 2014 pour la salle des sports Gaspard-Malo, la technique de la géothermie a été mise en place en 2023 pour chauffer la mairie de quartier de Malo-les-Bains. Couplée à une pompe à chaleur et à deux chaudières à condensation en appoint, cette technologie innovante permet aujourd’hui de couvrir 45 % des besoins en chauffage de la mairie. La réfection de la toiture de l’édifice en septembre dernier devrait accroître ces performances. C’est ce même objectif qui a conduit la Ville à choisir des lampadaires à intensité lumineuse progressive pour éclairer l’avenue de la Mer. 9. Le parc du Vent réaménagé et valorisé Dans le cadre du projet Grand Site pour les Dunes de Flandre piloté par la Communauté urbaine, la mairie de quartier de Malo-les-Bains a accompagné dès 2015 le développement et le réaménagement du parc du Vent avec pour ambition de répondre aux problématiques telles que la dégradation des franges dunaires. Après la réfection des cheminements piéton et la préservation de certains végétaux, la Ville a créé en 2021 une aire de stationnement pour les véhicules. Malo-les-Bains s’est en outre enrichi cet été d’un nouvel espace de détente avec l’installation de deux terrains de pétanque le long du parking de la Licorne, à l’entrée du parc. Ce projet, mené par la municipalité et voulu par les riverains, visait à renforcer les infrastructures de loisirs accessibles à tous, et à promouvoir la convivialité au sein du quartier. 10. La nature préservée au square Folkestone En 2019, les services de la mairie de Malo-les-Bains ont entamé un tour d’horizon des espaces de proximité, que ce soit en pied d’immeuble à l’image de la rue de Ramsgate ou dans des lieux ciblés par les habitants. Objectif : se réapproprier ces espaces naturels et les adapter aux usages actuels tout en renforçant la présence de la nature en ville. Imaginé avec les riverains, le square Folkestone et ses 5 000 m² de verdure ont ainsi bénéficié en 2023 d’un réaménagement total avec la création de nouveaux cheminements piétons, la plantation de haies arbustives et d’arbres fruitiers. Depuis quelques semaines, les travaux ont débuté square Cocteau avec une végétalisation des espaces, la construction d'un terrain de pétanque et prochainement des jeux pour enfants. Une réflexion est également amorcée autour de la place Ferdinand-Schipman. Grand Large : lancement de l’opération de démolition-reconstruction de 15 maisons C' est une nouvelle que les riverains du Grand Large attendaient depuis des années : l’opération de démolition-reconstruction de 15 maisons du bailleur Flandre Opale Habitat vient de démarrer… enfin ! Devenus inhabitables suite à l’apparition de fissures, d’infiltrations et d’autres malfaçons, ces deux lots de maisons, sises rue de L’écubier et rue LéonBourgeois, feront bientôt partie du passé. La démolition de ces maisons a débuté fin septembre par les 7 logements de la rue de L’écubier : une première phase qui courra jusqu’à fin octobre. La déconstruction des 8 logements de la rue Bourgeois suivront immédiatement jusqu’à mi-décembre. Tout au long du chantier, les plus grandes précautions seront prises pour réduire les nuisances : gestion des poussières et salissures, maîtrise sonore, atténuation des vibrations et sécurisation pour les piétons et riverains. Quant à la seconde partie de l’opération, la réalisation de 15 maisons individuelles, le dépôt de permis de construire sera engagé d’ici la fin d’année, pour un démarrage des travaux courant 2025 et une livraison 18 mois plus tard. Une nouvelle phase de construction s’ouvre Parallèlement à cette opération de Flandre Opale Habitat, le chantier du Grand Bleu (l’ancien magasin général) se poursuit avenue des Bancs de Flandre : 56 logements seront accompagnés de 930 m2 de bureaux. La livraison du projet est programmée pour l’été 2026. Ces deux opérations sont présentées comme les premières d’une nouvelle phase de construction du Grand Large. Six chantiers devraient ainsi être lancés dans les mois qui viennent, annonce l’aménageur S3D. « Notre ambition, résume Patrice Vergriete, est d’abord de répondre à la demande croissante de Dunkerquois et Dunkerquoises qui, aujourd’hui, ne trouvent pas de solution pour se loger en ville. » Vers une renaturation de la place du Palais de justice Tout début octobre, la Mairie de quartier est allée à la rencontre des riverains et usagers de la place du Palais de justice, en vue d’une opération de renaturation du site. Réaménagée et sécurisée il y a une quinzaine d’années, la place, aujourd’hui, n’est plus en complète cohérence avec les attentes des Dunkerquois. Les concertations lancées dans le cadre de la campagne « Changer la vie ensemble » l’ont clairement montré : les Dunkerquois attendent désormais plus de nature en ville ; et la végétalisation du centreville, entre la place Jean-Bart et la future halle alimentaire des Sœurs-Blanches, a commencé à Dunkerque-Centre de répondre à ses enjeux pour le cœur d’agglomération. La fontaine Wallace repositionnée sur la place La place du Palais de justice offre de manière incontestable des points de vue à valoriser, mais présente aussi des vides inconfortables, des espaces peu ou pas qualifiés et une ambiance végétale trop peu marquée. Les objectifs de l’opération envisagée sont donc d’abord de « réactiver » la place : avec le réemploi de pavés béton, la création d’une ligne de perspective soulignant la traversée sud-nord-est, le recours à du sable stabilisé, un espace pour accueillir la terrasse du futur restaurant prévu sur la place, un espace de convivialité autour de la fontaine Wallace (qui y serait déplacée) ou encore des jardinets et fosses d’arbres accompagnant les façades. Enfin des arceaux à vélos, en cohérence avec le Plan Vélo +, inciteraient à la pratique de mobilités actives. Un autre objectif de la collectivité sera d’investir les quais : en ouvrant visuellement l’escalier qui mène à la passerelle, en aménageant le bord de quai, en intégrant un arbre qui puisse marquer la perspective, comme du mobilier signal. Discutés une première fois avec les habitants, les enjeux de cette opération de renaturation et de désimperméabilisation de la place du Palais de justice seront à confirmer dans les prochaines semaines. Au Kruysbellaert, le projet « Nordik » proposera 62 logements en 2026 Adossées à la zone des Sintines, face à la chapelle du Kruysbellaert, deux résidences de 35 et 27 logements s’élèveront dans les prochains mois. Baptisé « Nordik », le programme immobilier est porté par Linkcity pour CDC Habitat. La pose de la première pierre, le 20 septembre, a été l’occasion pour les élus dunkerquois, le bailleur et les entreprises missionnées de détailler le projet. Performances énergétiques et espaces extérieurs L’opération répond aux besoins grandissants de logements à Dunkerque : à la fois en offrant une solution aux foyers actuellement en liste d’attente, puis en anticipant les besoins futurs, générés par la dynamique de réindustrialisation massive du territoire. Située à proximité d’axes structurants et des transports en commun, au sein d’une zone très pavillonnaire et proche d’un centre commercial récent, l’opération valorise la réhabilitation d’un terrain de 3 469 m² inexploité en entrée de ville. Imaginé par le cabinet Soissons Architectes, « Nordik » se distingue par une architecture typique de la ville de Dunkerque, avec 62 appartements (allant du T2 au T4) répartis sur deux immeubles. Un programme qui se distingue par ses performances thermiques et ses espaces extérieurs. Le projet répond aux attentes de la réglementation RE2020 au seuil 2025 et a anticipé avec 2 ans d’avance les normes à venir en termes énergétiques et environnementaux (le permis de construire ayant été déposé en 2023). À destination des foyers non éligibles au logement social Conformément aux engagements de Linkcity et du groupe CDC Habitat, un travail important a été réalisé sur l’enveloppe thermique des bâtiments, afin d’atteindre d’excellentes performances énergétiques et de fait limiter les besoins en chauffage. Ainsi, un bardage métallique en façade vient répondre notamment aux questions d’humidité générée par de fréquentes intempéries. Des panneaux photovoltaïques seront également installés en toiture. Le programme « Nordik » investit également les extérieurs et crée un paysage plus arboré et vert. Les 62 logements, qui seront traversants, disposeront tous de jardins d’hiver, de balcons ou de terrasses, avec jardinet en rez-de-chaussée. Quarantesept places de stationnement et des locaux à vélos accompagneront les logements. Qualifiés de logements intermédiaires, les appartements de ces deux résidences s’adresseront aux classes moyennes non éligibles aux logements sociaux, qui bénéficieront ainsi de loyers inférieurs de 10 à 15% par rapport aux prix pratiqués localement. Réalisés par Bouygues Bâtiment NordEst, les travaux sont prévus jusqu’au second trimestre 2026. Inauguration des fresques de la résidence Bel Air L a Ville de Dunkerque, la Mairie de quartier de Petite-Synthe et le Cottage Social des Flandres invitent le public à l’inauguration des fresques de la résidence Bel Air, le samedi 19 octobre à 11 h, avenue du Banc Vert. Réalisées par le street artiste grand-synthois Aket Kubic, ces fresques mettent en scène deux figures historiques : l’aviateur Georges Guynemer et Anne de Bretagne, en parabole du navire « Duchesse Anne ». « Pourquoi ces choix ? J’avais envie de m’inscrire dans une narration historique », révèle l’auteur de la dernière affiche du Carnaval de Dunkerque. Une nécessité plus prégnante qu’on pourrait le penser : « En effet, en parlant de Guynemer, beaucoup m’ont demandé pourquoi je mettais à l’honneur un lycée… oubliant qu’il y avait une figure historique derrière le nom ! » Des fresques interactives… Précédés de rencontres avec les habitants de la résidence Bel Air, les gestes artistiques ont été réalisés en fin d’été par Aket et son acolyte roubaisien Mazer. Leur inauguration sera également l’occasion pour l’association Street Art Home, partenaire de l’artiste, de révéler l’animation des fresques : « En effet, explique Nicolas Auboiroux, grâce à l’application Artaetas, le public aura accès à un contenu caché, selon le principe de réalité augmentée. » En plaçant un smartphone face aux fresques, elles prendront vie… Une vidéo retraçant la réalisation des deux pignons de la résidence sera également présentée. Ces deux nouvelles œuvres étoffent encore le parcours d’arts urbains esquissé ces dernières années dans le quartier. « Je trouve particulièrement judicieux d’avoir concentré ces fresques dans un seul îlot de vie, estime Aket Kubic, ça renforce le sentiment muséal d’être dans une galerie d‘art à ciel ouvert ! » La démolition de la résidence Schuman amorcée La Tente Verte tourne une page de son histoire pour s’orienter vers une vie de quartier plus douce et plus harmonieuse. Depuis l’été, l’îlot de vie s’est vu doté d’un tout nouvel espace public, situé au débouché de la rue Moulin, niché entre la véloroute et les équipements structurants que sont la maison de quartier, la crèche, l’école Jules-Verne et le restaurant scolaire. Une nouvelle adresse, le Cœur de la Tente Verte, pour un nouvel élan ! Le 19 septembre, c’est un pas supplémentaire vers la réécriture urbaine du secteur qui a été franchi avec le lancement, par Partenord Habitat, de la déconstruction d’une moitié de la résidence Schuman. Un premier coup de godet symbolique puisque les opérations de curage du bâtiment se poursuivront encore durant un mois. Au total 36 logements (répartis sur 4 entrées), devenus aujourd’hui vétustes, seront déconstruits d’ici la fin d’année. 36 logements déconstruits, 36 rénovés et 42 autres construits « Cette opération et les autres interventions à venir permettront de reconfigurer l’îlot de vie et notamment de l’ouvrir sur le reste du quartier. Notre ambition est de désenclaver le site des résidences Moulin et Schuman afin d’y favoriser la mixité sociale et de donner également une autre image du quartier », expliquent de concert Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, et Jean-François Montagne, maire adjoint de Rosendaël. La déconstruction d’une partie de la résidence Schuman n’est en effet que le commencement de la métamorphose de la Tente Verte. Les 36 logements restants de la résidence Schuman seront réhabilités avec un double objectif : améliorer le confort des locataires tout en les aidant à mieux maîtriser leurs charges par de meilleures performances énergétiques (avec une étiquette énergétique B pour des logements qui sont actuellement en étiquette C). Plus de 3 millions d’euros seront consacrés à ce programme de travaux, prévus à partir du premier semestre 2025. Outre cette opération de rénovation thermique, 34 logements collectifs locatifs et 8 logements individuels en accession seront également construits par Partenord Habitat sur le secteur pour un investissement de plus de 8 millions d’euros. Halloween s’empare du parc Ziegler ! Les amateurs de frissons et adeptes de bonbons ou de sorts (voire des deux) sont cette année encore invités à célébrer Halloween au parc Ziegler ! Imaginé par les maisons de quartier Glacis-Victoire et du Méridien, avec le soutien des mairies de Dunkerque-Centre et Malo, l’événement s’inscrit dans la perspective municipale d’ouverture du parc, dont l’extension entre prochainement en travaux (lire pages 14-15). Comme l’an dernier, l’atmosphère joyeusement lugubre d’Halloween s’emparera du parc et de la villa, à grand renfort de décorations et de jeux de lumière. De 16 h à 19 h, différents ateliers animeront l’après-midi : la cuisine des sorcières, la main du squelette, la chasse aux fantômes, la chasse aux bonbons, deux stands de maquillage, un stand photo et un autre d’activités créatives. Sachez enfin que le « Bal des sorcières » et son buffet prolongeront la fête de 19 h à 21 h. Mercredi 30 octobre de 16 h à 21 h, au parc Ziegler. Gratuit.