Edito de Patrice Vergriete Dunkerque avec vous ! Je sais ce que je dois au sport amateur ! Dans ma discipline, le basket, comme dans ma vie familiale, avec une maman depuis longtemps engagée dans le tissu associatif à Saint-Pol-sur-Mer, le sport a toujours été synonyme de lien social et d’intégration, plus encore que de performance ou de rayonnement. L’actualité de ce printemps 2025 illustre l’ambition de notre équipe municipale en la matière. Que retiendrons-nous de l’actualité sportive de cette saison 2024 - 2025 à Dunkerque ? La demi-finale extraordinaire de l’USLD face au PSG ou la réouverture très attendue de la piscine Paul-Asseman complètement rénovée ? Le retour du Tour de France cycliste ou l’ouverture prochaine du complexe de sports de raquette à la Licorne ? Difficile de faire un choix, tant l’ensemble de ces événements vient contribuer à la construction du lien social et au développement du sport dans notre ville. À Paul-Asseman, ce sont des centaines de pratiquants qui ont retrouvé le chemin des bassins, mais aussi du boulodrome et de la salle de billard en cours de modernisation. À la Licorne, après le terrain de foot synthétique du FCDM et le nouveau synthétique du hockey-sur-gazon, nous apportons en ce moment la touche finale du nouveau complexe sportif Claude-Prouvoyeur avec l’ouverture prochaine d’une magnifique halle de sports de raquette. Les adhérents du RCM en profiteront, mais aussi les scolaires et vous toutes et tous qui participez aux activités municipales « Sport Pass » et « Sport sur ordonnance ». De la même manière, à quelques centaines de mètres de là, le nouveau complexe d’athlétisme Kathrin-Switzer bénéficie au plus grand nombre, y compris aux athlètes amateurs non licenciés qui y ont accès de manière autonome. Ces trois grands équipements s’inscrivent bien dans une stratégie de sport pour tous. Avec un accès gratuit ou à des tarifs très accessibles. Au total, notre investissement se monte à 25 M€ pour ce triptyque dont nous pouvons être fiers. L’ENQUÊTE Dunkerque, ville de tous les sports, pour tous Avec près d’un Dunkerquois sur trois licencié dans une association sportive, Dunkerque est bel et bien la ville de tous les sports et du sport pour tous. Si la Ville soutient les clubs de haut niveau, elle mène surtout au quotidien un travail de longue haleine pour le sport amateur. Pour permettre aux plus jeunes de s’y initer, elle met à disposition des locaux et des agents dûment formés. À tous, elles proposent des activités physiques adaptées selon leur forme et leurs envies, quels que soient leur âge ou leur niveau d’excellence. Et en plus d’accompagner les clubs tous les jours, elle organise régulièrement des événements sportifs populaires pour promouvoir le sport, formidable moyen de tisser des liens avec les autres ! Comme chaque année, le programme des événements sportifs s’annonce riche et plutôt axé sur le vélo cette année, puisque Dunkerque accueillera l’arrivée d’une étape du Tour de France le 7 juillet, jugée à deux pas du stade Tribut et des Stades de Flandres, devant la caserne des pompiers. Avec sans doute une arrivée au sprint du peloton parti le matin de Valenciennes, cet événement populaire de qualité offrira une belle exposition télévisée de notre ville (diffusion dans 190 pays). Auparavant, le départ de la 69e édition des Quatre-Jours de Dunkerque aura été donné place Jean-Bart le 13 mai dans une nouvelle formule. Cette même place Jean-Bart sera également l’écrin de la Fête du Tour le 24 mai, avec un village d’animations qui vous permettra de réparer, de marquer votre vélo et de rencontrer des associations de cyclisme et de cyclotourisme. Dès les premiers jours des vacances d’été, le Club 2025 s’installera place Jean-Bart, du 4 au 27 juillet. Après avoir connu un fantastique succès lors de l’été olympique 2024 (puisque plus de 35 000 visiteurs ont testé le terrain de basket 3x3, le simulateur de surf, le mur d’escalade ou les initiations proposées par les clubs) ce village d’animations consacré au sport pour tous revient sous une nouvelle formule. La rentrée venue, il sera temps de vous rendre aux Stades de Flandres pour découvrir les animations et initiations proposées par les villes et les associations de Dunkerque, Saint-Pol-sur- Mer et Fort-Mardyck lors de la 44e édition de Dunkerque en survêt les 6 et 7 septembre… puis de chausser vos running le 21 septembre lors des traditionnelles Boucles dunkerquoises. Les Maraîchers prennent un accent américain Installé depuis trois décennies à deux pas du lycée agricole le long du canal de Furnes, le stade des Maraîchers va se transformer d’ici quelques semaines. D’une part, parce que le terrain de football, usé par toutes les catégories d’âge du Football-Club de Rosendaël (210 licenciés), sera remplacé par une pelouse synthétique de haute qualité avant la fin de l’année (coût : 850 000 €). Et d’autre part, suite à la transformation de Vallières en centre d’entraînement pour l’USLD (lire notre numéro précédent), les Mavericks (foot américain) ont trouvé leur bonheur au stade des Maraîchers. Ils disposeront d’un terrain spécifique, à proximité immédiate d’un autre sport américain, le base-ball, pratiqué par les Korvers. Pas que du foot à Tribut Si la réhabilitation du stade Tribut a permis à l’USLD de se doter d’un équipement conforme à ses ambitions de club pro de haut niveau, tout en dotant les équipes de jeunes de vestiaires flambant neuf, elle a également fait d’autres sportifs heureux. En effet, la tribune Rouvroy accueille en son sein un dojo dédié aux arts martiaux ainsi que deux salles multi activités très prisées des usagers des ateliers sportifs municipaux. Le site est identifié Maison Sport Santé, habilitation qui a été renouvelée par l’État pour une durée de cinq ans afin de favoriser le sport pour tous. (ici, l’atelier Gym et Méninges). Un complexe Prouvoyeur de haute volée Le complexe Claude-Prouvoyeur, à Malo, achève sa mue. Après avoir doté le Football- Club et le Hockey-Club de Dunkerque-Malo (FCDM, 500 licenciés ; HCDM, 150 licenciés) d’un terrain synthétique chacun, la Ville a enclenché la dernière phase de la métamorphose du site de la Licorne. L’équipement dédié aux sports de raquette a été entièrement rénové et agrandi. En concertation avec les adhérents du Raquettes Club Malouin, la Ville a décidé de refaire les quatre terrains de tennis, les trois aires de badminton et les deux salles de squash (désormais au nombre de trois). Sport en vogue, le padel disposera désormais de quatre terrains (au lieu de deux). Sans oublier de nouveaux vestiaires, une salle de musculation, le club house rassemblés dans une structure écologiquement exemplaire (chauffage alimenté par géothermie, panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches, récupération des eaux pluviales pour l’eau des sanitaires, éclairage basse consommation) que découvriront dans les tout prochains jours les adhérents du RCM, les Dunkerquois inscrits dans les dispositifs Sport Pass et Sport Santé sur ordonnance, ainsi que les scolaires. Une piscine Paul-Asseman métamorphosée Construite en 1971, la piscine olympique a rouvert ses portes en novembre dernier, après deux années de travaux qui ont obligé les nageurs à se rendre uniquement à la piscine Guynemer ou au bassin Deleersnyder pour les scolaires. Hall d’entrée, vestiaires, douches, isolation thermique et phonique, tout a été repensé dans cet équipement plus lumineux et plus accessible aux personnes à mobilité réduite. Plus fonctionnelle et écologique (45% d’énergie économisée, système de traitement et de filtration d’eau respectueux de l’environnement et des projecteurs Led moins gourmands en électricité), la piscine Paul-Asseman connaît une seconde jeunesse appréciée par les amateurs de natation et autres activités aquatiques… mais pas seulement : cette réfection a particulièrement contenté d’autres usagers du site : le club de billard et celui de pétanque. Le complexe Switzer a franchi la ligne d’arrivée Si le starter a été tiré en en 2019 lors d’une inauguration en présence de la marathonienne américaine Kathrine Switzer (à ce titre, il est l’un des rares équipements de France à porter le nom d’une sportive), ce complexe d’athlétisme a franchi la ligne d’arrivée cet automne pour le plus grand plaisir des athlètes des trois clubs résidents (USD Athlétisme, Unirun et Triathlon 59, soit 500 licenciés) et des amateurs non licenciés qui y ont également accès. Doté désormais d’un anneau de huit couloirs et d’aires de sauts et de lancers, voilà ce nouveau stade, installé à deux pas de la Licorne, entièrement équipé suite à la livraison d’un bâtiment de stockage du matériel et d’un autre renfermant, le long du boulevard de l’Europe, six vestiaires avec douches et sanitaires, infirmerie, sanitaires publics, bureaux et local de convivialité avec vue sur la piste. Ce dernier bâtiment, entièrement construit en bois, se veut écologiquement exemplaire en matière d’isolation, de production d’électricité et d’utilisation de l’eau de pluie pour le fonctionnement des sanitaires. Des équipements soigneusement bichonnés Réfection des sols ou des toitures, pose de nouveaux systèmes d’éclairage plus performants et moins gourmands en énergie, achats de matériels, mise aux normes ou rafraîchissement de vestiaires… Autant de chantiers programmés par les services municipaux afin de permettre aux sportifs de s’exprimer, dans les 98 installations sportives et les 35 équipements dont elle a la charge et rendre ceux-ci plus accueillants et confortables pour les usagers. Après les sols des salles Angellier, Jean-Bart (notre photo) et Guilleminot ces dernières années, l’année 2024 a également été riche en programmes de rénovation : réfection des ancrages de la salle du Grand Large, remise en peinture du boulodrome du stade de la Perche, pose d’une nouvelle main-courante aux tennis de Malo et de pare-ballons aux Maraîchers, rénovation de la toiture des tennis de Petite- Synthe, pose d’un nouvel éclairage salle Dewerdt (qui par ailleurs a été aménagée pour accueillir les matches du BCM)… Ces chantiers ponctuels, destinés à améliorer le confort des sportifs dans les locaux municipaux, font l’objet d’une programmation annuelle afin de rendre la pratique du sport toujours plus agréable à tous ! Un accent sur l’apprentissage de la nage Plus aucune raison de ne pas se jeter à l’eau, au vu des dispositifs proposés. Outre la mise à disposition des piscines (et des maîtres-nageurs) aux écoles de primaire, la Ville propose des leçons de natation aux enfants à partir de 6 ans ainsi qu’aux adultes dans ses piscines Paul-Asseman et Georges-Guynemer. Une offre qui répond à un besoin des Dunkerquois puisque les créneaux sont pris d’assaut. La Ville a également mis en place des classes vacances natation gratuites à destination des enfants non-nageurs âgés de 7 à 11 ans, mêlant le temps d’une semaine cours de natation et activités éducatives lors des vacances scolaires de février, de Pâques ainsi que l’été. L’EVENEMENT À Dunkerque, la mémoire comme rempart contre l’oubli En 2025, Dunkerque commémore deux anniversaires majeurs de son histoire : les 85 ans de l’opération Dynamo et les 80 ans de sa Libération. Un devoir de mémoire qui trouvera son point d’orgue durant ce mois de mai, avec une foule de rendez-vous. Dunkerque n’oublie pas. La ville, presque entièrement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, porte encore les stigmates de son passé. Cette année, elle se souvient de deux moments cruciaux : l’opération Dynamo, symbole de courage et de solidarité en mai-juin 1940, et la Libération tardive du 9 mai 1945, ultime soupir d’une guerre qui n’en finissait plus. Mais ces commémorations vont bien au-delà de l’hommage traditionnel. À travers colloques, expositions, parades, concerts, rencontres scolaires et initiatives citoyennes, la Ville a choisi de faire vivre l’Histoire autrement : en interrogeant notre présent. Dans un climat international où les discours nationalistes et xénophobes refont surface, la municipalité entend rappeler que les drames du passé ne sont pas si lointains. « Quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence, prévient Patrice Vergriete, maire, qui fait de cette année commémorative une alerte autant qu’un moment de rassemblement. En quatre-vingts ans et quelques générations, le Dunkerquois a su se relever, surmonter ses douleurs, rebâtir un territoire dynamique et fraternel sur les ruines de la haine, retrouver l’envie de vivre ensemble. Mais le temps passe, l’oubli fait son oeuvre, les vieux démons ressurgissent dans le monde, le chaos menace de nouveau. Pour ne pas revivre un passé de guerre et d’affrontement, le Dunkerquois entend faire entendre sa voix et porter les valeurs de démocratie, de liberté, de fraternité, de tolérance, d’humanisme qui fondent le socle de toute société. » Au coeur des festivités, les jeunes générations sont invitées à se réapproprier cette mémoire, à travers des projets pédagogiques, des témoignages de survivants, ou des créations artistiques. L’objectif : transformer le souvenir en conscience, et faire de Dunkerque un phare de vigilance historique dans un monde à la dérive. Plus qu’un simple retour sur le passé, 2025 marque donc une affirmation : celle d’une ville debout, résolument tournée vers la paix, la solidarité et la transmission. Les civils, premières victimes Méconnu, le sort des 809 civils ayant perdu la vie durant la bataille de Dunkerque et l’opération Dynamo sera rappelé durant ces commémorations, avec l’inauguration du Chemin de la mémoire, situé dans le quartier du Grand Large, entre la rue de la Cartoucherie et la salle des sports du Grand Large, le long du lycée Guy-Debeyre. Un monument en leur mémoire sera dévoilé le samedi 31 mai, à 11 h. Dans le même esprit, l’esplanade où se trouve le Sablier de la mémoire, au Grand Large, sera baptisée « John Atkins-Hilaire Wadoux, allée du souvenir », le vendredi 23 mai, à 18 h, en hommage à ces deux marins, l’un anglais, l’autre français, victimes et témoins des bombardements de mai-juin 1940. L’EVENEMENT « À travers cet Oratorio, c’est un message de paix que je veux transmettre » Bal, parade, expositions, conférences, concert… Les festivités seront riches pour Memory. Rencontre avec Anna, jeune Ukrainienne de 12 ans qui chantera le 9 mai au côté de l’Orchestre d’harmonie de la ville de Dunkerque. Avec son français quasi parfait, on ne pourrait pas se douter qu’Anna, 12 ans, est arrivée en France il y a seulement trois ans. Originaire de Kiev en Ukraine, l’adolescente, scolarisée en sixième au collège Guilleminot, a fui la guerre avec sa maman, Tetiana. Elles vivent aujourd’hui à Petite-Synthe, où elles se sentent bien intégrées. « J’ai pu me faire des amis au collège, mais aussi à la natation et au conservatoire de Dunkerque », indique Anna de sa voix affirmée. Une voix qui est aussi un trésor : l’adolescente sera soliste dans l’Oratorio pour la paix qui sera donné à l’église Saint-Éloi le vendredi 9 mai dans le cadre de Memory. L’oeuvre lyrique, composée par Jean-Philippe Vanbeselaere en 2008, sera interprétée par l’Orchestre d’harmonie de la ville de Dunkerque (OHVD) accompagné par cinq chorales : la Jeune France, Crescendo, Intervalle (de Saint-Omer), Josquin des Prés, et le choeur d’enfants du conservatoire municipal d’art dramatique de Dunkerque (CMAD), dont fait partie Anna. Devoir de mémoire « Elle est mon élève depuis trois ans, souligne Xavier Fournier, qui a coordonné les quelque 170 choristes. Je l’ai choisie pour ses compétences et ses qualités vocales, mais aussi car j’ai trouvé le symbole très fort, connaissant son histoire. » Anna, déjà très mature, mesure elle aussi la portée du projet auquel elle participe : « Il est important de porter un message de paix, d’espoir. Pour les gens, ici en France, ces commémorations représentent le devoir de mémoire, qui est important. Mais pour moi, la guerre, c’est le présent, c’est ce qui se passe dans mon pays. » Après une année de travail, une trentaine de sessions de répétitions, les chorales et les musiciens vont offrir un spectacle de très grande qualité, sous la direction de Luigi Pacicco, directeur musical de l’OHVD. L’oeuvre, qui se rapproche plus de la cantate profane que de l’opéra, prend la forme de six tableaux, élaborés à partir de textes d’écrivains d’époques et de pays divers (Victor Hugo, Sénèque, Apollinaire, etc.). « Elle ne se veut pas une composition descriptive des horreurs de la guerre, mais un travail sur le devoir de mémoire que chacun se doit de transmettre aux générations futures », résume son auteur. • Vendredi 9 mai, 20 h, église Saint-Eloi. Gratuit. Un spectacle sur l’exode des familles On remontera le temps le 8 mai, grâce aux Troubadours de Gravelingues. L’association, qui produit depuis quarante ans des spectacles, sons et lumières historiques et culturels, proposera au public de revivre des scènes de vie ayant eu lieu à Dunkerque lors de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs saynètes, jouées par une centaine de figurants en costumes d’époque, seront données sur la place Jean-Bart, sur le thème de l’exode des familles. « La préparation des affaires avec le chargement des matelas sur des charrettes, etc., le rationnement, la vie durant l’occupation, égrène Julien Bouchard, le président des Troubadours. Nous aborderons aussi l’opération Dynamo et l’évacuation des soldats britanniques et la Libération de 1945, le tout avec une bande son et des effets pyrotechniques. » Le 25 mai, place à la parade Ce sera l’un des temps forts des festivités : la grande parade historique dans le centre-ville, dimanche 25 mai. Dès 15 h, le cortège s’ébranlera au son de la musique militaire et des fanfares internationales. De nombreux figurants, parmi lesquels on retrouvera des habitants qui fréquentent les maisons de quartiers, ou encore des bénéficiaires de structures associatives et sociales, comme les Papillons Blancs, participeront à la parade en tenue d’époque de la Seconde Guerre mondiale. Les véhicules anciens seront également de sortie pour donner au cortège son allure authentique. L’EVENEMENT Une projection monumentale sur les murs de l’AP2 pour comprendre la montée des extrêmes La Communauté urbaine, en partenariat avec l’association Rencontres Audiovisuelles, propose « Memory Of Failures », une projection exceptionnelle sur les murs de l’AP2. Vous pourrez ainsi assister à un mapping de dix minutes qui vous plongera au coeur de l’histoire de Dunkerque, du jeudi 22 au dimanche 25 mai de 9 h à 22 h. Dans le cadre des commémorations Memory, Dunkerque accueille une étape du video mapping festival pour un rendez-vous grand public exceptionnel. Plongez dans l’obscurité au sein de la halle AP2, bâtiment emblématique des anciens chantiers navals et de la reconstruction du territoire après-guerre, pour revivre dans une création inédite la montée des extrêmes dans les années 1920-1930. « Memory Of Failures » est une réalisation monumentale du metteur en scène Rémi Soyez, qui rend hommage à l’histoire de Dunkerque, ville martyre de la Seconde Guerre mondiale, à la résilience de ses habitants et au renouveau de la ville. Dans une projection murale et immersive à 180 degrés, vous plongerez dans l’Histoire, au coeur des événements ayant conduit à la guerre et à la destruction de la cité de Jean Bart. Quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence : grâce aux images, aux symboles, aux références historiques et contemporaines, le public percevra les mécanismes de la montée au pouvoir des extrêmes et l’engrenage dramatique qui s’ensuit. Dans une AP2 occultée par un rideau gigantesque, des tableaux successifs montreront les étapes-clé du conflit, des années fastes d’avant-guerre aux prémices de la Reconstruction : les populations civiles sur la route de l’exil, des scènes de propagande nationaliste, les urnes allemandes et italiennes, l’arrivée au pouvoir d’Hitler et de Mussolini, puis les chars, les combats, l’opération Dynamo, l’occupation, les bombardements, le rationnement… Puis l’apaisement, l’espoir qui renaît à la Libération et Dunkerque qui se relève pour se reconstruire. « Fier d’être le propriétaire d’un navire qui a participé à un événement crucial de la Seconde Guerre mondiale » Le 21 mai, 74 Little Ships partiront de Ramsgate, escortés par la Royal Navy, direction Dunkerque pour célébrer les 85 ans de l’opération Dynamo. Colin Dimbylow, 77 ans, ingénieur nucléaire retraité, est le propriétaire de l’un deux, l’Aquabelle. Comment en êtes-vous venu à posséder l’« Aquabelle » ? Il a été construit pour mon grand-père en 1939 mais vendu par lui après la Seconde Guerre mondiale en 1947. Pendant mon enfance, j’ai entendu beaucoup d’histoires sur l’Aquabelle ! J’étais au courant de son implication dans l’évacuation de Dunkerque et, en vieillissant, j’ai décidé d’essayer de le retrouver. En 2011, via Internet, je l’ai retrouvé dans un petit port de la Méditerranée, Palavas-les-Flots, et j’ai pris contact avec le groupe d’amateurs de bateaux en bois français qui étaient engagés dans sa restauration. Je me suis joint à eux. Reconnaissant mon enthousiasme pour Aquabelle et son histoire, j’ai été invité à devenir copropriétaire en 2013, par l’homme qui dirigeait la restauration. Et en 2023, je suis devenu propriétaire. Connaissiez-vous l’histoire de ce bateau et, plus généralement, l’histoire des Little Ships lors de l’opération Dynamo ? Oui, depuis longtemps, car ma mère a aidé à livrer l’Aquabelle à la Royal Navy à Londres, en 1940, et s’en souvient souvent. J’ai également découvert qu’il a été utilisé après Dynamo, par la Marine comme navire de patrouille sur la côte est de l’Angleterre, armé d’une mitrailleuse. Grandement aidé par ma femme, j’ai effectué des recherches sur son histoire pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Nous avons maintenant un historique complet de ses nombreux propriétaires, nous avons contacté les descendants de certains d’entre eux et les avons même accueillis à son amarrage à Windsor. Que signifie ce bateau pour vous ? Je suis très fier d’être le propriétaire d’un navire construit pour ma famille il y a plus de quatre-vingt-six ans ans et qui a participé à un événement crucial pendant la Seconde Guerre mondiale. Mon objectif principal est de garder son histoire vivante et de préserver autant que possible l’apparence qu’il avait lors de sa construction. Quelle est la nouvelle vie de l’« Aquabelle » aujourd’hui en 2025 ? Après toutes ces années de restauration (dont le changement des moteurs, ndlr), il est de retour sur la Tamise et est utilisé par moi et mes proches pour les croisières fluviales et, surtout, pour rejoindre d’autres « petits navires » de Dunkerque lors de rallyes et d’événements commémoratifs, comme ce fut le cas en 2015, pour les 75 ans de l’opération Dynamo. L’INNOVATION Rendez-vous le 21 mai aux Halles des Soeurs-Blanches ! Les fins gourmets et les palais gourmands l’auront noté sur leurs agendas : les Halles des Soeurs-Blanches ouvrent leurs portes à partir du 21 mai ! Dans ce bâtiment singulier et chaleureux mêlant bois, verre et métal, une vingtaine de commerçants et d’artisans proposeront aux visiteurs, du mardi au dimanche, des produits frais et locaux. Ce nouveau lieu gourmand renforce l’offre commerciale du centre-ville et dialoguera avec le marché de plein air, déployé autour de lui les mercredis et samedis matin. Jour J pour les Halles des Soeurs- Blanches. Le mercredi 21 mai, les halles alimentaires se dévoileront aux visiteurs après près de deux ans d’attente. Donnant la priorité aux circuits courts et aux producteurs locaux, elles seront un lieu de vie convivial, chaleureux, lumineux et ouvert sur la ville. Alliant un caractère contemporain (bois, aluminium et verre) à l’architecture remarquable des halles alimentaires et leurs grandes verrières, le bâtiment, exemplaire en tous points (récupération des eaux de pluie, panneaux photovoltaïques, isolation naturelle, collecte des déchets optimisée…) offre plus de 1 000 m² d’espace commerciaux. Un marché de plein air déployé autour des Halles Installées à deux pas de la place Jean-Bart et de la place De-Gaulle, les Halles compléteront l’offre commerciale du centre-ville et dialogueront avec le marché de plein air, désormais déployé les mercredis et samedis matin (de 8 h à 13 h) autour d’elles dès le 3 mai. Outre les étals toujours installés rue des Soeurs-Blanches et place du Général-de-Gaulle, les producteurs locaux seront installés sur le cours François-Bart entièrement rénové et arboré. Sur les étals de ce nouveau lieu gourmand, chaleureux et lumineux : des produits frais et locaux à profusion sont proposés par une vingtaine de commerçants et autres métiers de bouche. Au menu : maraîchers, boucheries, boulangeries-pâtisseries, crèmeries, épiceries, spécialités italiennes ou asiatiques, bières locales, bar à huîtres, petite restauration… et de la cuisine étoilée et locales mijotées par le chef Florent Ladeyn. De quoi ravir papilles et pupilles ! DES QUARTIERS A VIVRE Dunkerque-Centre Première édition de la Fête « Ô Parc Marine » le 8 mai ! «Nous avions déjà de belles fêtes à Dunkerque-Centre, comme le « Festival d’été » (évolution récente de « Dunkerque en couleurs ») ou « Dunkerque au fil du tempo ». Mais, avec les élus du quartier, nous souhaitions aller plus loin et proposer un événement festif qui soit à la fois identitaire du centre-ville et à échelle d’agglomération », explique Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre. À la manière de la Fête du végétal à Rosendaël ou des Estivales de Fort-Aventures à Petite-Synthe, le quartier a donc imaginé le principe de la fête Ô Parc Marine… Village artisanal symbole de dynamisme commercial L’idée force du projet est d’organiser l’événement au coeur du parc Marine (actuellement en pleine rénovation), autour d’un marché artisanal : « Un peu à l’image des marchés qu’on fréquente sur nos lieux de vacances », esquisse Davy Lemaire. Un marché où les produits locaux et régionaux trouveraient une belle vitrine, en écho aussi à l’attractivité commerciale du coeur d’agglomération. La fête Ô Parc Marine se déroulera demain en proximité immédiate du projet Docks de la Marine, à quelques pas des bassins et en lien direct avec l’offre du futur pôle loisirs de la gare. Quant à l’autre caractéristique de ce nouveau rendez-vous d’émotions collectives, c’est de proposer des animations musicales et festives au sein même du parc. Une première sous le sceau de la mémoire Au moment de travailler à la programmation de la première édition de la fête, les équipes et associations partenaires de la Mairie de quartier n’ont pas mis longtemps à flécher le caractère exceptionnel des commémorations de ce mois de mai 2025. Un contexte unique autour du 85e anniversaire de l’opération Dynamo et du 80e anniversaire de la Libération de Dunkerque ! « Nous nous sommes alors logiquement inscrits dans la séquence « Memory » conduite par la collectivité autour du devoir de mémoire », expliquent les équipes de Dunkerque-Centre. Le village artisanal proposera des produits locaux et régionaux, ainsi que des expositions en lien avec les années 1940 et des reconstitutions historiques, tandis que les temps d’animation feront la part belle aux bals populaires et à l’esprit de la Libération. Quant à l’offre de restauration, elle a évidemment été travaillée avec les commerces mitoyens du parc dans une démarche de valorisation des boucles marchandes du centre-ville. Nouvelle ambiance pour la place du Palais de Justice Patrice Vergriete, maire, Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque- Centre, et les élus du quartier ont pris part le 22 avril à la mise en service de la place du Palais de Justice rénovée. Imaginé en concertation avec les habitants, riverains et usagers du site, le réaménagement de la place concrétise un peu plus la volonté de la municipalité de restaurer la place du végétal en ville, tout en travaillant à la désimperméabilisation des sols. Conçue en dialogue avec les berges du canal voisin, l’opération a permis la création de massifs arbustifs. Le boulodrome a quant à lui été épuré, pour des raisons d’entretien comme de paysagement. Plus végétale et plus animée Enfin, nouvelle star de la place, la fontaine Wallace, jadis installée rue Albert 1er, y a trouvé un nouvel environnement où prendre toute son envergure. Rénovée par l’entreprise coudekerquoise CTRAH Bâtiment, elle s’appuie sur un socle de pavés extraits de son ancienne localisation et ajustés à son nouvel écrin. D’un vert anglais du plus bel effet au milieu de la place, sa couleur fait écho à celle de la passerelle vers la Basse Ville, située quelques pas plus loin. Pour Patrice Vergriete, il s’agit « d’un nouvel élément du patrimoine remarquable dunkerquoise remis en valeur, avec cette fontaine Wallace ». Du mobilier urbain doit encore parfaire l’installation, en attendant aussi l’ouverture en lieu et place de l’ancienne criée du projet de Florent Ladeyn, d’ailleurs présent pour l’événement ce 22 avril. Sachez enfin que la place du Palais de Justice bénéficie du dispositif municipal de vidéoprotection et qu’elle devrait accueillir dans les prochaines semaines un événement propre à enthousiasmer la jeunesse dunkerquoise… Malo-les-Bains Les trottoirs vont prendre des couleurs grâce aux jeunes du CME Fin avril, les membres du conseil municipal d’enfants (CME) se sont réunis pour une mission un peu particulière : repenser le cheminement entre l’école du parc et l’entrée du parc Malo pour inciter les enfants et leurs familles à rejoindre l’espace de verdure de ce havre de paix. Ce projet artistique et pédagogique, mené en lien avec la mairie de quartier, répond aux principes du « design actif », et mêle créativité et urbanisme, Concrètement ? « Nous allons mettre de la couleur ! », indique Olivier Bécuwe, le coordinateur du CME à la Ville. La première étape a pris la forme d’une séance de travail sur plans, à la mairie de Malo, durant laquelle la quinzaine d’enfants impliqués a choisi les motifs et les éléments qu’elle souhaitait voir apparaître. Le prochain rendez-vous est fixé le 4 juin, une fois que les éléments de décor seront validés : les artistes en herbe passeront à la pratique pour peindre les trottoirs. Grand nettoyage autour de la maison de quartier du Méridien Les 16 et 17 avril, les abords de la maison de quartier du Méridien et du Grand Pavois ont bénéficié d’une opération de nettoyage baptisée « Coup de propre ». À l’initiative de la Ville, les agents des services propreté et des espaces verts sont intervenus pour redonner un coup de frais. Désherbage minutieux, ramassage des déchets, balayage des allées et entretien des espaces verts figuraient parmi les principales tâches réalisées durant ces deux journées. Objectif : améliorer le cadre de vie et renforcer l’attractivité de cet espace public fréquenté par de nombreux habitants. Cette action s’inscrit dans le cadre des opérations régulières menées par la municipalité pour l’entretien et la valorisation des quartiers. Petite-Synthe Une nouvelle fresque… pour se souvenir Le parcours d’arts urbains de Petite-Synthe s’est étoffé le mois dernier d’une nouvelle fresque, rue Ernest-Lannoy. Fruit de la collaboration entres les artistes locaux Marek Kemse et Toutspray, elle donne à voir un portrait d’Ernest Lannoy, résistant dunkerquois. Dans un univers sépia, le portrait et les dates de naissance et de décès de l’ancien ouvrier peintre (1903-1944) sont émaillés de fleurs aux références évidentes : les bleuets et coquelicots, en mémoire des anciens combattants des deux guerres mondiales, et les myosotis qui, dans le langage floral, signifient « ne m’oublie pas »… Ernest Lannoy, résistant et martyr de Petite-Synthe Né le 25 janvier 1903 à Calais et fusillé le 29 mars 1944 au Fort de Bondues, Ernest Lannoy était, en 1942, parmi les trois dirigeants du FNL de la ville de Dunkerque. Responsable de la propagande, chargé de la collecte des armes (transport et détention), du sabotage et du soutien aux réfractaire (hébergement, nourriture), il demeurait à Petite-Synthe. Arrêté à Lille le 23 septembre 1943 par les autorités allemandes, il fut interné à la prison de Loos-lès- Lille. Déféré devant le tribunal militaire allemand OFK 670 de Lille, il fut condamné à mort le 11 mars 1944, puis exécuté le 29 mars. La Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés (DGTO) était intervenue en sa faveur cinq jours plus tôt… en vain. La fresque de la rue qui porte aujourd’hui son nom a été rendue possible grâce la collaboration de Monsieur et Madame Krabansky, propriétaires de la boulangerie Fournil&Maie. Ce geste artistique autant que citoyen trouve un écho particulier en ce mois de mai, où les commémorations de l’Opération Dynamo et de la Libération de Dunkerque rythmeront l’actualité dunkerquoise. La Ville de Dunkerque et la Communauté urbaine vous invitent, à ce titre, à prendre connaissance du programme de l’événement Memory « Quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence », via l’application Corsaire ! (et le bouton Memory). Sachez enfin que le vernissage de la fresque Ernest-Lannoy aura lieu le samedi 28 juin à 10 h 30, en présence des descendants du résistant et martyr dunkerquois. Salon Les univers du fantastique : de Peter Pan à « Massacre à la tronçonneuse »… mais toujours avec le sourire ! Depuis 2018, la culture geek a sa vitrine à Dunkerque avec le salon Les univers du fantastique. Organisé par Nana’Z Production, l’événement vous donne une nouvelle fois rendez-vous les samedi 10 et dimanche 11 mai à la salle de la Concorde à Petite-Synthe : le site se transforme l’espace d’un week-end en temple du fantastique, de Peter Pan à « Massacre à la tronçonneuse » ! Et pour cette mini-convention, comme l’appellent les fans outre-Atlantique, une cinquantaine d’exposants et d’intervenants attendent le public : super-héros, personnages de manga et autres icônes du genre, les visiteurs pourront étoffer leurs collections de figurines, d’albums et d’objets de tous ordre. De la gravure sur bois au textile customisé en passant par les figurines en résine, il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses. Toujours plus d’animations sur scène Et entre deux séances de chine ou d’achat coup de coeur, les visiteurs (vous êtiez 900 l’an dernier) pourront se divertir avec des animations sur scène toujours plus nombreuses : concours de cosplay (le samedi), défilé de cosplay (le dimanche), quiz à répétition (avec cadeaux à la clé), tombola… Invité vedette de cette édition 2025 du salon Les univers du fantastique : David Krüger ! Vous cherchez à mi-chemin entre Diane et Freddy et vous y êtes… ou presque : il s’agit d’un acteur français de doublage, connu pour incarner entre autres le personnage de Scorpion dans « Mortal Kombat », de Star Lord dans « Les Gardiens de la Galaxie », de The Rock, dans les remakes de « Jumanji », ou encore de Krypto, le chien de Superman… Enfin, les fans retrouveront leurs stands de rétro-gaming ou de guitar-hero. Rosendaël Ces entrepreneurs rosendaëliens qui ont foi dans le commerce de proximité Le cent e ville de Dunkerque, coeur d’agglomération, présente aujourd’hui un taux de vacance commerciale estimé à 4,5 % : soit 8 points inférieur à celui de la moyenne nationale (12,5 % de commerces non occupés). Ces bons résultats, mesurés depuis 2021, sont le fruit de la restructuration du centre d’agglomération, de la refonte des transports publics, devenus gratuits, mais aussi du déploiement des nombreux projets et programmes immobiliers, déjà réalisés, en cours, ou à venir. À ce titre, le 21 mai, l’ouverture des Halles des Soeurs- Blanches constituera d’ailleurs un nouveau facteur d’attractivité du centre-ville, moteur d’un dynamisme commercial encore boosté demain par les projets du pôle loisirs gare et des môles. Dans le sillage du coeur d’agglomération Les succès capitalisés à Dunkerque-Centre doivent aussi pouvoir entraîner une dynamique dans les autres quartiers de la ville. Un combat de tous les jours à Rosendaël, où les centralités commerciales de proximité constituent une richesse à préserver. Aussi, la Mairie de quartier et la mission commerce s'emploient-elles au quotidien à soutenir et favoriser l’initiative commerciale. Ainsi, place Voltaire, les fermetures de portes de ces derniers mois ont poussé la municipalité à proposer une solution intermédiaire : autoriser des commerces ambulants à stationner sur la place. Le premier commerçant s’installera donc le vendredi 2 mai : la boucherie Talleu. Chaque vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30, un camion accueillera les clients, riverains et usagers. « Depuis quelque temps, il n’y avait plus de boucher place Voltaire alors que la demande de la clientèle est réelle. » Denis Talleu, présent sur le marché de Dunkerque et sur 35 autres de la région, a donc saisi la proposition de la Mairie de quartier de Rosendaël… comme il a également souhaité participer à l’aventure des Halles des Soeurs-Blanches ! « J’espère maintenant que la Mairie parviendra à convaincre d’autres commerçants ambulants à reconstituer une offre complète tout au long de la semaine », ajoute le boucher. « Notre volonté va bien dans ce sens », confirme Jean-François Montagne, qui précise évidemment que les futurs candidats ne doivent pas venir en concurrence des commerces sédentaires de la place. Le printemps de la Vallée des Roses D’une place à l’autre ! Du côté de la Vallée des Roses, c’est une dynamique nouvelle qui se concrétise un peu plus ce mois-ci avec l’ouverture de la pizzeria du combo Food Squad. Loïc Briand avait déjà repris la friterie bien connue des Rosendaëliens ; sa pizzeria, voisine, a ouvert ses portes fin avril. « Sur place, à emporter comme en livraison, nous proposons des produits faits maison et frais, sans aucun surgelé ! » L’idée d’associer les deux commerces de bouche : offrir une diversité et le moyen de consommer sur place, ensemble, un peu à l’image des « Food Courts » prisés par les Anglosaxons. À la tête d’une équipe de six personnes, le PDG de Food Squad envisage de sans doute recruter bientôt : en effet, friterie et pizzeria seront ouverts chaque jour de 11 h 30 à 13 h 45 et de 18 h 30 à 21 h 30, jusqu’à 21 h les vendredi et samedi. À quelques pas de là, au 56 place de la Vallée des Roses, Margaux Debroucker a elle aussi choisi Rosendaël pour se lancer : « Après avoir été salariée, j’ai souhaité voler de mes propres ailes. » L’instant beauté a ainsi ouvert ses portes en novembre dernier, en lieu et place du Chat Botté. Le salon propose des soins corporels et soins du visage marins, la pose d’ongles semi-permanents, un pedispa ou encore un sauna japonais, dit « Iyashi dôme ». « Après ces premiers mois, je commence à fidéliser ma clientèle qui profite de la bibliothèque ou des autres commerces de la place et du boulevard. Je suis très heureuse d’avoir choisi Rosendaël et son ambiance familiale. »